Dans son livre Maximized Manhood, Edwin Louis Cole dit : « Le changement n’est pas changement s’il n’y pas de changement. » Élémentaire. Mais profond. Il dit que nous pouvons parler de changement sans changer. Nous pouvons prier de changer sans changer. Nous pouvons décider de changer sans changer. Une once d’obéissance vaut mieux qu’une tonne de prière.
Notre invité à l’église ce dimanche nous a donné une définition de la folie que vous avez peut-être déjà entendue. La folie est de répéter les mêmes actes, les mêmes habitudes, les mêmes routines, de suivre les mêmes méthodes, tout en espérant des résultats différents. C’est vraiment de la folie que nous vivons trop souvent. Nous n’aurons pas le changement que nous désirons dans nos vies si nous ne changeons pas.
Un ami qui est pasteur d’une grande église encourage les membres à prendre un passage comme thème de l’année. J’ai été impressionné cette année par 2 Pierre 1:5-13 que j’ai cité dans mon blog du premier janvier : « …faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété la fraternité, à la fraternité l’amour… » (v. 5-7). Nous devons nous efforcer d’autant plus d’affermer notre vocation et notre élection (v. 10). Il faut « tous nos efforts » pour joindre à notre foi la vertu, la connaissance, etc. Il faut tous nos efforts pour… changer. Je veux changer. Mais pour changer, je dois…changer.
Je ne suis pas d’accord qu’un jour convient mieux qu’un autre, si ce n’est aujourd’hui. Que nous soyons le 7 janvier 2007 ou le 7 du 7e mois de 2007 n’a pas d’importance devant Dieu. Le jour qu’il désigne comme important est « aujourd’hui ». Cinq fois dans les chapitres 4 et 5 de son épître aux Hébreux, l’auteur souligne l’importance d’aujourd’hui. « Aujourd’hui, si vous entendez la voix du Saint-Esprit, n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3:7-8, encore dans le verset 15). Nous devons nous exhorter les uns les autres « aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui ! » (3:13). Et encore, « Dieu fixe de nouveau un jour—aujourd’hui—en disant bien longtemps après… Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 4:7).
C’est aujourd’hui que nous devons changer. N’atermoyons plus. N’attendons pas le premier janvier 2008 ou une autre date ultérieure. C’est aujourd’hui qu’il nous convient de changer. Ne parlons plus de changer. Ne prions plus de prières de contrition qui ne font que nous soulager dans notre désobéissance. Changeons nos habitudes. Changeons nos attitudes. Changeons notre comportement. Qu’est-ce que vous voulez changer ? Qu’est-ce qui est nécessaire pour changer ? Prenez le temps pour planifier et écrire les changements que voulez effectuer cette année, ce mois, cette semaine. Aujourd’hui. Nous pouvons changer « par celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3:20). Il n’y a pas de changement sans… changement.
Merci, Anne, pour ton commentaire. Le changement devrait faire partie permanente de la vie chrétienne ; c’est-à-dire que nous devons continuer à changer et à être « transformés en la même image [du Seigneur], de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit » (2 Corinthiens 3:18). « De gloire en gloire » : nous ne sommes pas encore arrivés, mais son oeuvre progressive est glorieuse. Nous devons changer pour pouvoir marcher avec celui qui ne change pas (Amos 3:6 ; Malachie 3:16 ; 1 Pierre 1:15-16). Mais comme tu as bien dit, c’est le Saint-Esprit en nous qui nous donne « le vouloir et le faire » pour changer (Philippiens 2:13). C’est sa force infinie qui agit en nous (Éphésiens 3:20-21). Que le Seigneur te bénisse et continue son oeuvre glorieuse dans ta vie. Gary
Le Seigneur nous demande d’être vrais devant lui. Il a fallu que je fasse une expérience pour comprendre ce que signifiat « changer ». A travers cette volonté de changer, j’ai été bénie il y a environ 7 ans lorsque j’ai réussi le concours d’entrée à l’Ecole Normale; il a fallu que je change ma vision que j’avais soit disant du Seigneur. J’ai réalisé que pour recevoir toutes les bénédictions que Dieu a, aura pour moi, il fallait que je sois vraie devant lui, que je veuille réellement ce changement en faisnat des efforts. Il m’a aussi fait rappeler que j’avais une aide précieuse à savoir le Saint-Esprit. Je ne cesserai jamais de le louer pour tout ce qu’il m’a fait. Amen. Que la Gloire et l’Honneur lui reviennent à lui seul.
DUALC Anne, Moea