L’influence d’une mère fidèle (un sermon)

Bonne fête mamanVoici quelques trajectoires pour un sermon pour la fête des mères.

Introduction

 On a posé les questions suivantes à de jeunes élèves :

Pourquoi Dieu a-t-il fait des mères ?

  • C’est le meilleur moyen pour avoir plus de gens.
  • Parce que ce n’est que ma mère qui sait où se trouve le scotch.

Pourquoi Dieu t’a-t-il donné ta mère et pas une autre mère ?

  • Dieu savait qu’elle m’aime plus que les mères des autres enfants ne m’aiment.
  • Parce que nous sommes apparentés.

Quels sont les ingrédients dont Dieu s’est servi pour faire les mères ?

  • Dieu fait des mères de nuages et des cheveux d’anges et de tout ce qui est gentil dans le monde avec une touche de sévère.
  • Il a commencé avec les os des hommes. Puis il s’est servi de beaucoup de ficelle. Je crois.

Quelle sorte de petite fille était ta mère ?

  • Ma mère a toujours été ma mère et rien d’autre.
  • Je ne sais pas parce que je n’étais pas là, mais j’imagine qu’elle jouait au petit chef.
  • On dit qu’elle était gentille, avant.

Y a-t-il quelque chose de parfait chez ta mère ?

  • Ces dents sont parfaites, mais elle les a achetées chez le dentiste.
  • Que ses enfants !

Si seulement toutes les mères avaient des enfants parfaits !

Dans les livres des Rois et des Chroniques, 25 fois nous trouvons le nom d’un roi et la phrase « Le nom de sa mère était… » Cela est suivi 24 fois par une évaluation. Soit : « Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel » ou « Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. » L’implication est que les mères ont une très grande influence sur les enfants, les futurs rois et les nations, soit pour le bien, soit pour le mal.

Je voudrais vous parler aujourd’hui de l’influence d’une mère fidèle. Vous pouvez influencer vos enfants pour Dieu. Nous voulons considérer une femme qui contre toute attente a élevé un garçon qui est devenu utile dans le service de Dieu.

Actes 16:1. Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec. 2 Les frères de Lystre et d’Icone rendaient de lui un bon témoignage. 3 Paul voulut l’emmener avec lui ; et, l’ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec.

2 Timothée 1:1. Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, pour annoncer la promesse de la vie qui est en Jésus-Christ, 2 à Timothée, mon enfant bien-aimé : que la grâce, la miséricorde et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur ! 3 Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières, 4 me rappelant tes larmes, et désirant te voir afin d’être rempli de joie, 5 gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi.

2 Timothée 3:14. Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises : 15 dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ.

Quand Paul a fait sa connaissance, Timothée était un jeune homme de peut-être 16 ans. C’était en 48 après J.-C., lors du premier voyage missionnaire de Paul. Paul et Barnabas sont allés à Lystre en Asie Mineure, ce que nous appelons la Turquie aujourd’hui. Nous lisons de cette première visite dans Actes 14:8-20. C’était un voyage mouvementé. Ils venaient de fuir Iconium parce que les gens cherchaient à les lapider. Arrivés aux environs de Lystre, ils se sont mis à prêcher l’Évangile. Lystre était la ville de Timothée.

La réception à Lystre

Timothée n’est pas mentionné lors de la première visite à Lystre, mais jeune homme qu’il était, il est fort possible qu’il soit toujours chez sa mère pour être témoin des événements extraordinaires qui se sont passés. À la vue de la guérison d’un homme boiteux de naissance, la foule cherchait à offrir un sacrifice à Barnabas et à Paul qu’ils croyaient être la manifestation des dieux Zeus et Mercure (Actes 14:8-18). Le verset suivant indique que ces mêmes adorateurs païens ont changé d’avis à l’instigation des Juifs venant d’autres villes, ont lapidé Paul « le traînèrent hors de la ville, pensant qu’il était mort. »

Pourtant, l’équipe missionnaire n’était pas sans amis ni fruit pour leur peine : « les disciples l’ayant entouré » sans doute pour prier pour Paul (Acts 14:20).

Nous pouvons nous demander si ce groupe de disciples incluait Timothée, sa mère et sa grand-mère. En tout cas, avec un courage extraordinaire, Paul rentre dans la ville, repart pour évangéliser la ville de Derbe avant de repasser encore une fois par Lystre lors de ce premier voyage missionnaire.

Juste avant son exécution à Rome, Paul écrit sa dernière lettre à Timothée où il indique que Timothée avait suivi de près non seulement son enseignement, mais aussi ses persécutions et ses souffrances, mêmes à Lystre :

2 Timothée 3:10. Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi, ma douceur, mon amour, ma constance, 11 mes persécutions, mes souffrances. A quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Icone, à Lystre ? Quelles persécutions n’ai-je pas supportées ? Et le Seigneur m’a délivré de toutes.

Paul fait référence aussi à la foi de Eunice, mère de Timothée, et de on aïeule Loïs :

2 Timothée 1:5. …gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi.

Que Paul et Barnabas aient logé chez Timothée ou non, il est certain que Paul connaissait la famille, surtout au moment de son deuxième voyage missionnaire quand il a pris Timothée comme membre de son équipe.

Le deuxième voyage missionnaire – 51 après J.-C.

Imaginez avec moi l’arrière-plan d’Eunice, mère de Timothée. Eunice était mariée avec un païen. Loïs et Eunice avaient cru aux promesses de ce jeune grec. Il allait se convertir. Il fréquentait la synagogue ; il donnait tous les indices d’une intention sincère. Il était sincère autant qu’il se connaissait. Peut-être qu’il était d’une famille de haut rang. Quoiqu’il en soit, la Juive Eunice et ce Grec s’aimaient et Loïs a donné son approbation pour leur mariage.

Après le mariage, il n’a pas trouvé le temps pour fréquenter la synagogue comme auparavant ; il avait beaucoup de responsabilités. Et l’idée de se faire circoncire ne lui était pas agréable. Bientôt Eunice et ce Grec avaient un fils qu’ils ont nommé Timothée. Elle voulait le faire circoncire le huitième jour comme la loi précisait, mais son mari n’était plus sympathisant ; il semble qu’il l’ait interdit (Actes 16:3).

Combien de fois est-ce que Eunice a regretté son mariage ? Combien de fois a-t-elle regretté pour elle-même… pour son fils ? Combien de fois Loïs a-t-elle regretté d’avoir donné sa permission ?

D’autres femmes auraient laissé tombé les bras. D’autres femmes auraient cédé aux influences de leur mari. Mais Eunice et Loïs n’étaient pas les autres femmes. Une erreur était assez.

Qu’est-ce qu’elles pouvaient faire pour que le jeune Timothée ne grandisse pas comme un païen ? Comment pouvaient-elles l’influencer pour qu’il serve le Seigneur ? Elles avaient à leur disposition le courage et les Écritures.

Comment pouvons-nous influencer nos enfants pour Dieu?

I.    Pour influencer nos enfants pour Dieu, nous devons nous servir des Écritures.

2 Timothée 3:15  « dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. »

A.    Les Écritures nous donnent de bons modèles à suivre.

Un garçon a besoin d’un modèle à imiter. Le père de Timothée n’était pas un bon modèle. Comment combler ce vide ? Les Écritures pourraient rendre jeune Timothée sage à salut. Les histoires d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Joseph, de Moïse, de Josué, de Gédéon, de David et des autres…

On peut imaginer Eunice en train de sélectionner un passage. Elle le relit plusieurs fois pour bien saisir le sens. Elle lui prépare un verset à mémoriser…

B.    Les Écritures nous aident à marcher dans la pureté.

Psaume 119:9-11  Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. 10 Je te cherche de tout mon cœur : Ne me laisse pas m’égarer loin de tes commandements ! 11 Je serre ta parole dans mon cœur, Afin de ne pas pécher contre toi.

C.    Les Écritures nous rendent sages à salut.

Psaume 119:98 Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, Car je les ai toujours avec moi. 99 Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes préceptes sont l’objet de ma méditation. 100 J’ai plus d’intelligence que les vieillards, Car j’observe tes ordonnances. 101 Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.

Voilà ce que Eunice a assuré : elle a agit de manière que Timothée connaisse les Écritures qui nous rendent sages à salut. Cette mère a fait face à une situation difficile, une situation qu’elle aurait pu éviter, une situation qu’elle aurait dû éviter selon la parole de Dieu, mais elle a déterminé dans son cœur de ne pas lâcher.

Nous devons nous servir de ce moyen divin.

Parfois nous voulons donner à Dieu ce qu’il nous a donné. Nous confions nos enfants à Dieu et nous voulons qu’il fasse tout pour les sauver. Pourtant, Dieu nous a confié nos enfants pour que nous les conduisions à Dieu. Nous devons prier pour nos enfants, mais la prière seul n’est pas suffisante ; nous devons nous servir du moyen divin que Dieu nous a donné.

Deutéronome 6:6-9. Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. 7 Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. 8 Tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles seront comme des fronteaux entre tes yeux. 9 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.

Quand ma sœur et moi grandissions, des gens disaient à mes parents que nous étions exceptionnels… notre comportement, notre engagement au Seigneur, etc. Nous n’étions pas exceptionnels ; nos parents étaient exceptionnels :

Chaque matin avant de quitter la maison, ma mère nous a fait lire ensemble trois chapitres de la Bible ce qui était suivi par la prière. Elle croyait que les Écritures pouvaient nous rendre sages à salut. Je sais que ma mère a prié pour moi, mais ce qui était beaucoup plus important est le fait qu’elle ait lu la Bible et a prié avec moi.

II.   Pour influencer nos enfants pour Dieu, nous devons être fidèles.

Notons dans Actes 16:1 que Timothée était le « fils d’une femme juive fidèle ». Darby rend le mot « croyante ». Paul est allé à Lystre la première fois en 48 après J.-C. A ce temps, il est fort probable qu’il a logé chez Timothée. Il pourra parler quelque 19 ans plus tard dans 2 Timothée 1:5 de « la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi ». Loïs et Eunice ont été sauvées lors de sa première visite. La foi sincère a habité d’abord dans sa mère et dans sa grand-mère. Mais quand Paul revient en 51 après J.-C., trois ans plus tard, Timothée est un disciple. Paul l’appellera son fils légitime dans la foi, non pas parce qu’il a été sauvé sous son ministère, mais parce que Paul l’a formé pour le ministère. Timothée a été sauvé parce qu’il a vu la fidélité de sa mère et de sa grand-mère.

En parlant de la fidélité, nous pouvons aussi parler de la foi sincère. Si notre foi est sincère, nous sommes fidèles. Notre fidélité est une expression de notre foi sincère. Nous montrons notre foi par notre fidélité. C’est que Jacques disait dans son épître : c’est une chose de dire que nous croyons, c’est une autre chose de montrer notre foi par nos œuvres.

C’était la fidélité de mes parents à la maison de Dieu, la sincérité de leur foi qui m’a montré la réalité de l’Évangile qu’ils m’enseignaient dans la parole de Dieu. Mon père était un homme d’affaires très occupé, mais chaque fois qu’il y avait une réunion à l’église, nous étions là, et avant l’heure. Quand il y avait des croisades qui duraient parfois des semaines, nous étions là chaque soirée. Puisque ma sœur et moi étions élèves, nous avons dû faire nos devoirs dès que nous arrivions à la maison. Nous avons été convaincus de la réalité de l’Évangile par la fidélité de nos parents. Si nous ne sommes pas fidèles en tant que parents, comment attendions-nous à ce que nous enfants soient fidèles ?

Soulignons cette sincérité de foi. Notre sincérité ou son manque se manifeste en tout ce que nous faisons. Vivons-nous selon la parole de Dieu que nous professons ? La Colombe donne une traduction plus littérale : « je garde aussi le souvenir de la foi sans hypocrisie qui est en toi… » Nous devons vivre la foi devant nos enfants si nous voulons les gagner pour Christ. Autrement ils nous trouveront coupables d’hypocrisie.

Paul dit que la foi sans hypocrisie qui était en Timothée, habitait d’abord dans sa grand-mère Loïs et dans sa mère Eunice avant d’habiter en Timothée. Les enfants nous regardent. Ils attendent. Ils veulent voir si c’est authentique.

Mais nous transférons à nos enfants ce qui est en nous, soit l’hypocrisie, soit la fidélité.

Proverbes 22:6. « Élève le jeune garçon selon la règle de sa voie ; même lorsqu’il vieillira, il ne s’en détournera point. »

Conclusion : Vous avez une grande influence

Il ne faut pas sous-estimer votre influence en tant que mère ou grand-mère. Malgré les plus grandes difficultés, Loïs et Eunice ont instruit jeune Timothée dans la parole de Dieu. Elles l’ont arrosé comme une plante de cette parole. Elles l’ont formé. Elles sont restées fidèles à la tâche, et avec le temps, elles ont vu le fruit de leur labeur.

Je voudrais dire aux mères et aux grands-mères aujourd’hui, Dieu vous a donné une grande responsabilité. Dans vos enfants sont toutes les capacités de la création de Dieu. Qui aurait jamais pensé que de cette union malheureuse entre Eunice et le Grec, Dieu tirerait un pasteur et un prédicateur de l’Évangile ? Quelles sont vos espérances pour vos enfants ? Ouvrez les yeux aux possibilités. Ouvrez les yeux à vos responsabilités. Soyez sincères dans votre foi. Soyez fidèles à la tâche.

Appel :

  • Engagement à lire la Bible, des livres avec des histoires bibliques, des leçons bibliques, la Bible en français courant…
  • Engagement à mémoriser des versets bibliques avec les enfants.
  • Engagement à prier avec les enfants chaque matin et soir.

L’influence d’une mère fidèle (un sermon)

Bonne fête mamanVoici quelques trajectoires pour un sermon pour la fête des mères.

Introduction

 On a posé les questions suivantes à de jeunes élèves :

Pourquoi Dieu a-t-il fait des mères ?

  • C’est le meilleur moyen pour avoir plus de gens.
  • Parce que ce n’est que ma mère qui sait où se trouve le scotch.

Pourquoi Dieu t’a-t-il donné ta mère et pas une autre mère ?

  • Dieu savait qu’elle m’aime plus que les mères des autres enfants ne m’aiment.
  • Parce que nous sommes apparentés.

Quels sont les ingrédients dont Dieu s’est servi pour faire les mères ?

  • Dieu fait des mères de nuages et des cheveux d’anges et de tout ce qui est gentil dans le monde avec une touche de sévère.
  • Il a commencé avec les os des hommes. Puis il s’est servi de beaucoup de ficelle. Je crois.

Quelle sorte de petite fille était ta mère ?

  • Ma mère a toujours été ma mère et rien d’autre.
  • Je ne sais pas parce que je n’étais pas là, mais j’imagine qu’elle jouait au petit chef.
  • On dit qu’elle était gentille, avant.

Y a-t-il quelque chose de parfait chez ta mère ?

  • Ces dents sont parfaites, mais elle les a achetées chez le dentiste.
  • Que ses enfants !

Si seulement toutes les mères avaient des enfants parfaits !

Dans les livres des Rois et des Chroniques, 25 fois nous trouvons le nom d’un roi et la phrase « Le nom de sa mère était… » Cela est suivi 24 fois par une évaluation. Soit : « Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel » ou « Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. » L’implication est que les mères ont une très grande influence sur les enfants, les futurs rois et les nations, soit pour le bien, soit pour le mal.

Je voudrais vous parler aujourd’hui de l’influence d’une mère fidèle. Vous pouvez influencer vos enfants pour Dieu. Nous voulons considérer une femme qui contre toute attente a élevé un garçon qui est devenu utile dans le service de Dieu.

Actes 16:1. Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec. 2 Les frères de Lystre et d’Icone rendaient de lui un bon témoignage. 3 Paul voulut l’emmener avec lui ; et, l’ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec.

2 Timothée 1:1. Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, pour annoncer la promesse de la vie qui est en Jésus-Christ, 2 à Timothée, mon enfant bien-aimé : que la grâce, la miséricorde et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur ! 3 Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières, 4 me rappelant tes larmes, et désirant te voir afin d’être rempli de joie, 5 gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi.

2 Timothée 3:14. Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises : 15 dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ.

Quand Paul a fait sa connaissance, Timothée était un jeune homme de peut-être 16 ans. C’était en 48 après J.-C., lors du premier voyage missionnaire de Paul. Paul et Barnabas sont allés à Lystre en Asie Mineure, ce que nous appelons la Turquie aujourd’hui. Nous lisons de cette première visite dans Actes 14:8-20. C’était un voyage mouvementé. Ils venaient de fuir Iconium parce que les gens cherchaient à les lapider. Arrivés aux environs de Lystre, ils se sont mis à prêcher l’Évangile. Lystre était la ville de Timothée.

La réception à Lystre

Timothée n’est pas mentionné lors de la première visite à Lystre, mais jeune homme qu’il était, il est fort possible qu’il soit toujours chez sa mère pour être témoin des événements extraordinaires qui se sont passés. À la vue de la guérison d’un homme boiteux de naissance, la foule cherchait à offrir un sacrifice à Barnabas et à Paul qu’ils croyaient être la manifestation des dieux Zeus et Mercure (Actes 14:8-18). Le verset suivant indique que ces mêmes adorateurs païens ont changé d’avis à l’instigation des Juifs venant d’autres villes, ont lapidé Paul « le traînèrent hors de la ville, pensant qu’il était mort. »

Pourtant, l’équipe missionnaire n’était pas sans amis ni fruit pour leur peine : « les disciples l’ayant entouré » sans doute pour prier pour Paul (Acts 14:20).

Nous pouvons nous demander si ce groupe de disciples incluait Timothée, sa mère et sa grand-mère. En tout cas, avec un courage extraordinaire, Paul rentre dans la ville, repart pour évangéliser la ville de Derbe avant de repasser encore une fois par Lystre lors de ce premier voyage missionnaire.

Juste avant son exécution à Rome, Paul écrit sa dernière lettre à Timothée où il indique que Timothée avait suivi de près non seulement son enseignement, mais aussi ses persécutions et ses souffrances, mêmes à Lystre :

2 Timothée 3:10. Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi, ma douceur, mon amour, ma constance, 11 mes persécutions, mes souffrances. A quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Icone, à Lystre ? Quelles persécutions n’ai-je pas supportées ? Et le Seigneur m’a délivré de toutes.

Paul fait référence aussi à la foi de Eunice, mère de Timothée, et de on aïeule Loïs :

2 Timothée 1:5. …gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi.

Que Paul et Barnabas aient logé chez Timothée ou non, il est certain que Paul connaissait la famille, surtout au moment de son deuxième voyage missionnaire quand il a pris Timothée comme membre de son équipe.

Le deuxième voyage missionnaire – 51 après J.-C.

Imaginez avec moi l’arrière-plan d’Eunice, mère de Timothée. Eunice était mariée avec un païen. Loïs et Eunice avaient cru aux promesses de ce jeune grec. Il allait se convertir. Il fréquentait la synagogue ; il donnait tous les indices d’une intention sincère. Il était sincère autant qu’il se connaissait. Peut-être qu’il était d’une famille de haut rang. Quoiqu’il en soit, la Juive Eunice et ce Grec s’aimaient et Loïs a donné son approbation pour leur mariage.

Après le mariage, il n’a pas trouvé le temps pour fréquenter la synagogue comme auparavant ; il avait beaucoup de responsabilités. Et l’idée de se faire circoncire ne lui était pas agréable. Bientôt Eunice et ce Grec avaient un fils qu’ils ont nommé Timothée. Elle voulait le faire circoncire le huitième jour comme la loi précisait, mais son mari n’était plus sympathisant ; il semble qu’il l’ait interdit (Actes 16:3).

Combien de fois est-ce que Eunice a regretté son mariage ? Combien de fois a-t-elle regretté pour elle-même… pour son fils ? Combien de fois Loïs a-t-elle regretté d’avoir donné sa permission ?

D’autres femmes auraient laissé tombé les bras. D’autres femmes auraient cédé aux influences de leur mari. Mais Eunice et Loïs n’étaient pas les autres femmes. Une erreur était assez.

Qu’est-ce qu’elles pouvaient faire pour que le jeune Timothée ne grandisse pas comme un païen ? Comment pouvaient-elles l’influencer pour qu’il serve le Seigneur ? Elles avaient à leur disposition le courage et les Écritures.

Comment pouvons-nous influencer nos enfants pour Dieu?

I.    Pour influencer nos enfants pour Dieu, nous devons nous servir des Écritures.

2 Timothée 3:15  « dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. »

A.    Les Écritures nous donnent de bons modèles à suivre.

Un garçon a besoin d’un modèle à imiter. Le père de Timothée n’était pas un bon modèle. Comment combler ce vide ? Les Écritures pourraient rendre jeune Timothée sage à salut. Les histoires d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Joseph, de Moïse, de Josué, de Gédéon, de David et des autres…

On peut imaginer Eunice en train de sélectionner un passage. Elle le relit plusieurs fois pour bien saisir le sens. Elle lui prépare un verset à mémoriser…

B.    Les Écritures nous aident à marcher dans la pureté.

Psaume 119:9-11  Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. 10 Je te cherche de tout mon cœur : Ne me laisse pas m’égarer loin de tes commandements ! 11 Je serre ta parole dans mon cœur, Afin de ne pas pécher contre toi.

C.    Les Écritures nous rendent sages à salut.

Psaume 119:98 Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, Car je les ai toujours avec moi. 99 Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes préceptes sont l’objet de ma méditation. 100 J’ai plus d’intelligence que les vieillards, Car j’observe tes ordonnances. 101 Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.

Voilà ce que Eunice a assuré : elle a agit de manière que Timothée connaisse les Écritures qui nous rendent sages à salut. Cette mère a fait face à une situation difficile, une situation qu’elle aurait pu éviter, une situation qu’elle aurait dû éviter selon la parole de Dieu, mais elle a déterminé dans son cœur de ne pas lâcher.

Nous devons nous servir de ce moyen divin.

Parfois nous voulons donner à Dieu ce qu’il nous a donné. Nous confions nos enfants à Dieu et nous voulons qu’il fasse tout pour les sauver. Pourtant, Dieu nous a confié nos enfants pour que nous les conduisions à Dieu. Nous devons prier pour nos enfants, mais la prière seul n’est pas suffisante ; nous devons nous servir du moyen divin que Dieu nous a donné.

Deutéronome 6:6-9. Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. 7 Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. 8 Tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles seront comme des fronteaux entre tes yeux. 9 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.

Quand ma sœur et moi grandissions, des gens disaient à mes parents que nous étions exceptionnels… notre comportement, notre engagement au Seigneur, etc. Nous n’étions pas exceptionnels ; nos parents étaient exceptionnels :

Chaque matin avant de quitter la maison, ma mère nous a fait lire ensemble trois chapitres de la Bible ce qui était suivi par la prière. Elle croyait que les Écritures pouvaient nous rendre sages à salut. Je sais que ma mère a prié pour moi, mais ce qui était beaucoup plus important est le fait qu’elle ait lu la Bible et a prié avec moi.

II.   Pour influencer nos enfants pour Dieu, nous devons être fidèles.

Notons dans Actes 16:1 que Timothée était le « fils d’une femme juive fidèle ». Darby rend le mot « croyante ». Paul est allé à Lystre la première fois en 48 après J.-C. A ce temps, il est fort probable qu’il a logé chez Timothée. Il pourra parler quelque 19 ans plus tard dans 2 Timothée 1:5 de « la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi ». Loïs et Eunice ont été sauvées lors de sa première visite. La foi sincère a habité d’abord dans sa mère et dans sa grand-mère. Mais quand Paul revient en 51 après J.-C., trois ans plus tard, Timothée est un disciple. Paul l’appellera son fils légitime dans la foi, non pas parce qu’il a été sauvé sous son ministère, mais parce que Paul l’a formé pour le ministère. Timothée a été sauvé parce qu’il a vu la fidélité de sa mère et de sa grand-mère.

En parlant de la fidélité, nous pouvons aussi parler de la foi sincère. Si notre foi est sincère, nous sommes fidèles. Notre fidélité est une expression de notre foi sincère. Nous montrons notre foi par notre fidélité. C’est que Jacques disait dans son épître : c’est une chose de dire que nous croyons, c’est une autre chose de montrer notre foi par nos œuvres.

C’était la fidélité de mes parents à la maison de Dieu, la sincérité de leur foi qui m’a montré la réalité de l’Évangile qu’ils m’enseignaient dans la parole de Dieu. Mon père était un homme d’affaires très occupé, mais chaque fois qu’il y avait une réunion à l’église, nous étions là, et avant l’heure. Quand il y avait des croisades qui duraient parfois des semaines, nous étions là chaque soirée. Puisque ma sœur et moi étions élèves, nous avons dû faire nos devoirs dès que nous arrivions à la maison. Nous avons été convaincus de la réalité de l’Évangile par la fidélité de nos parents. Si nous ne sommes pas fidèles en tant que parents, comment attendions-nous à ce que nous enfants soient fidèles ?

Soulignons cette sincérité de foi. Notre sincérité ou son manque se manifeste en tout ce que nous faisons. Vivons-nous selon la parole de Dieu que nous professons ? La Colombe donne une traduction plus littérale : « je garde aussi le souvenir de la foi sans hypocrisie qui est en toi… » Nous devons vivre la foi devant nos enfants si nous voulons les gagner pour Christ. Autrement ils nous trouveront coupables d’hypocrisie.

Paul dit que la foi sans hypocrisie qui était en Timothée, habitait d’abord dans sa grand-mère Loïs et dans sa mère Eunice avant d’habiter en Timothée. Les enfants nous regardent. Ils attendent. Ils veulent voir si c’est authentique.

Mais nous transférons à nos enfants ce qui est en nous, soit l’hypocrisie, soit la fidélité.

Proverbes 22:6. « Élève le jeune garçon selon la règle de sa voie ; même lorsqu’il vieillira, il ne s’en détournera point. »

Conclusion : Vous avez une grande influence

Il ne faut pas sous-estimer votre influence en tant que mère ou grand-mère. Malgré les plus grandes difficultés, Loïs et Eunice ont instruit jeune Timothée dans la parole de Dieu. Elles l’ont arrosé comme une plante de cette parole. Elles l’ont formé. Elles sont restées fidèles à la tâche, et avec le temps, elles ont vu le fruit de leur labeur.

Je voudrais dire aux mères et aux grands-mères aujourd’hui, Dieu vous a donné une grande responsabilité. Dans vos enfants sont toutes les capacités de la création de Dieu. Qui aurait jamais pensé que de cette union malheureuse entre Eunice et le Grec, Dieu tirerait un pasteur et un prédicateur de l’Évangile ? Quelles sont vos espérances pour vos enfants ? Ouvrez les yeux aux possibilités. Ouvrez les yeux à vos responsabilités. Soyez sincères dans votre foi. Soyez fidèles à la tâche.

Appel :

  • Engagement à lire la Bible, des livres avec des histoires bibliques, des leçons bibliques, la Bible en français courant…
  • Engagement à mémoriser des versets bibliques avec les enfants.
  • Engagement à prier avec les enfants chaque matin et soir.

La chute de l’homme et les conséquences pour le mariage

Voir L’intention de Dieu pour le mariage

La chute témoigne un renversement des rôles pour l’homme et pour la femme tels que Dieu les avait désignés. Dieu avait délégué à l’homme aidé par son épouse l’autorité pour gérer la création. Maintenant, Satan en forme d’un serpent séduit la femme qui entraîne son mari avec elle dans une rébellion contre le Créateur.

L’intention de Dieu était que l’homme assume la responsabilité ultime pour le couple, prenne la direction et protège son épouse. La femme n’a pas respecté l’ordre divin pour le mariage en ne pas consultant son protecteur. L’homme par son consentement (Gen. 3:6, 17) partage la culpabilité et Dieu lui impute la responsabilité pour l’acte rebelle :

La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. (Genesis 3:6 NEG).

Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? (Genesis 3:9 NEG).

Il dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t‘avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, (Genesis 3:17 NEG).

C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché…  car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi.  Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. (Romans 5:12-14 NEG).

Conséquences pour le mariage

  • Dieu “dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur” (Gen. 3:16 NEG).
  • L’harmonie dans le mariage sera remplacée par le désir de la part de la femme de contrôler son mari :  “tes désirs se porteront vers ton mari” (Gen. 3:16 NEG, cf. 4:7).
  • L’homme répondra en affirmant son autorité, souvent en dominant sur sa femme (Gen. 3:16).
  • Il sera difficile pour l’homme de d’accomplir le mandat divin de subjuguer la terre (Gen. 1:28 ; 3:17-18).
  • Enfin, et l’homme et la femme mourront (Gen. 3:19, 22).

Grâce et jugement

À la fin du troisième chapitre, Dieu fait des habits de peau pour le couple, ce qui pourrait indiquer qu’un sacrifice a été fait (Gen. 3:21). Encore plus important, il promet une semence, un descendant de la femme, le Messie qui triompherait de la puissance de Satan sur l’humanité (Gen. 3:15). C’est le protoevangelion, la première annonce de l’évangile. Entretemps, le couple est chassé du jardin (Gen. 3:24), signe que la rébellion contre le Créateur porte de conséquences sévères qui assombriront leur mariage.


Notes et commentaires sur God, Marriage, and Family par Andreas J. Köstenberger, p. 31-33.

D’autres articles basés sur le même livre

La chute de l’homme et les conséquences pour le mariage

Voir L’intention de Dieu pour le mariage

La chute témoigne un renversement des rôles pour l’homme et pour la femme tels que Dieu les avait désignés. Dieu avait délégué à l’homme aidé par son épouse l’autorité pour gérer la création. Maintenant, Satan en forme d’un serpent séduit la femme qui entraîne son mari avec elle dans une rébellion contre le Créateur.

L’intention de Dieu était que l’homme assume la responsabilité ultime pour le couple, prenne la direction et protège son épouse. La femme n’a pas respecté l’ordre divin pour le mariage en ne pas consultant son protecteur. L’homme par son consentement (Gen. 3:6, 17) partage la culpabilité et Dieu lui impute la responsabilité pour l’acte rebelle :

La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. (Genesis 3:6 NEG).

Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? (Genesis 3:9 NEG).

Il dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t‘avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, (Genesis 3:17 NEG).

C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché…  car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi.  Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. (Romans 5:12-14 NEG).

Conséquences pour le mariage

  • Dieu “dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur” (Gen. 3:16 NEG).
  • L’harmonie dans le mariage sera remplacée par le désir de la part de la femme de contrôler son mari :  “tes désirs se porteront vers ton mari” (Gen. 3:16 NEG, cf. 4:7).
  • L’homme répondra en affirmant son autorité, souvent en dominant sur sa femme (Gen. 3:16).
  • Il sera difficile pour l’homme de d’accomplir le mandat divin de subjuguer la terre (Gen. 1:28 ; 3:17-18).
  • Enfin, et l’homme et la femme mourront (Gen. 3:19, 22).

Grâce et jugement

À la fin du troisième chapitre, Dieu fait des habits de peau pour le couple, ce qui pourrait indiquer qu’un sacrifice a été fait (Gen. 3:21). Encore plus important, il promet une semence, un descendant de la femme, le Messie qui triompherait de la puissance de Satan sur l’humanité (Gen. 3:15). C’est le protoevangelion, la première annonce de l’évangile. Entretemps, le couple est chassé du jardin (Gen. 3:24), signe que la rébellion contre le Créateur porte de conséquences sévères qui assombriront leur mariage.


Notes et commentaires sur God, Marriage, and Family par Andreas J. Köstenberger, p. 31-33.

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L’intention de Dieu pour le mariage

Two gold rings - reflected candles

Quel est le plan de Dieu pour le mariage ? Nous devrions nous rendre compte que bien que le mariage soit un sujet important dans la Bible, il n’est pas le sujet principal de la révélation. Nous trouvons des exemples de mariages selon le plan de Dieu et d’autres mariages qui n’ont pas respecté son intention. Tout a été écrit pour notre instruction, mais il faut bien savoir “dispenser droitement la Parole de Dieu” (1 Corinthiens 10:11 ; 2 Timothée 2:15 ; 3:16).

Enraciné dans la création (Genèse 1-3)

C’est dans les premiers chapitres de Genèse que nous trouvons l’intention de Dieu pour le mariage de toute génération. Quand les pharisiens ont questionné Jésus concernant le mariage, il a répondu : “Mais au commencement de la création…” (Marc 10:1 NEG). De même, Paul trouve l’intention de Dieu pour le mariage dans le récit de la création (Éphésiens 5:31 ; cf. 1 Corinthiens 6:16). Si nous voulons comprendre l’intention de Dieu pour le mariage, nous devons regarder non pas à la culture qui nous entoure ni aux exemples multiples et variés que nous trouvons même dans la Bible, mais à son intention révélée à la création.

Créés à l’image de Dieu pour dominer la Terre pour Dieu

Dieu créa l’homme et la femme à l’image de Dieu. Si cette image inclut l’intelligence, une volonté et des émotions, elle inclut surtout le règne représentatif sur la Terre :

Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.  27 Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme.  28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre (Gen. 1:26-28 NEG).

Ce règne représentatif inclut et l’homme et la femme (“Dieu les bénit, et Dieu leur dit”). Ensemble comme co-régisseurs ou co-intendants de la Terre, l’homme et la femme devraient assujettir la Terre en partie par la procréation.

L’homme et la femme ne sont qu’intendants ; Dieu est le propriétaire de toute la Création (Psaume 24:1). Ensemble l’homme et la femme sont intendants de la Terre selon la volonté et pour la gloire de Dieu.

Les rôles respectifs de l’homme et de la femme

Genèse 1 note que l’homme et la femme ont été créés à l’image de Dieu. Genèse 2 nous donne plus de détails concernant l’ordre de la création et l’orientation de l’homme et de la femme.

Dans ses commentaires sur Genèse 1-3, l’apôtre Paul souligne la responsabilité primaire de l’homme dans la famille dans le fait que (1) l’homme a été créé premièrement, (2) l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme, et (3) la femme a été tirée de l’homme :

En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme;  9 et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme (1 Co. 11:8-9 NEG).

L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme (Gen. 2:22 NEG).

En plus, c’est l’homme qui a reçu le commandement (Gen. 2:16-17), à qui la femme a été présentée (Gen. 2:22) et qui a nommé la femme (Gen. 2:23; 3:20) ce qui implique son autorité. Avant la création de la femme, l’homme soumet la création en nommant les animaux (Gen. 2:19-20).

Dieu créa l’homme, lui donna la vie, le plaça dans le jardin (Gen. 2:7-8), et lui donna certains commandements moraux (Gen. 2:16-17), et prend l’initiative de lui faire une “aide qui lui correspondît” (Gen. 2:20 DRB).

Qu’est-ce qu’une “aide qui lui correspondît” ? Elle est femelle. Une femme. L’intention de Dieu pour le mariage est qu’il soit monogame et hétérosexuel.

Une aide qui correspond…

  • est compatible dans un sens qui n’était pas le cas pour les animaux : “os de mes os et chair de ma chair !” (Gen. 2:23, 19-20).
  • est son associée ou assistante.
  • lui fait une compagnie (2:18).
  • est une partenaire qui lui correspond pour la procréation et dans la domestication de la Terre (Gen. 1:28; 2:24).

La responsabilité primaire de l’homme c’est de pourvoir aux besoins de sa femme et de leurs enfants ; la responsabilité primaire de la femme et de prendre soin et de sa famille.

Égalité et complémentarité

Les rôles différents de l’homme et de la femme n’indiquent pas une supériorité ni une infériorité mais une complémentarité. L’homme et la femme sont le complément l’un de l’autre. La soumission de la femme à son mari (Éphésiens 5:22) n’implique nullement une infériorité pas plus que la soumission du Fils de Dieu à la volonté de son Père n’implique son infériorité. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont également Dieu. Tout comme le Fils est égal au Père (Jean 5:18) mais ne peut rien faire de son propre chef (Jean 5:19), ainsi la femme est égale et complémentaire à son mari. Le mari devrait aimer sa femme et se livrer lui-même pour elle et la femme se soumettre à son mari et le respecter (Éphésiens 5:22, 25, 33). Les deux sont un. L’homme et la femme sont égaux.

Source principale : God, Marriage, and Family par Andreas J. Köstenberger, p. 21-26.

Ressources spirituelles pour pasteurs et leaders chrétiens

Cliquez pour télécharger ce numéroUn autre numéro de Ressources spirituelles, no 16 – automne 2008, est maintenant disponible. Le thème de ce numéro est “L’église et l’évangélisation”.

Le pasteur Charles Crabtree, ancien assistant au surintendant général des Assemblées de Dieu, écrit le premier article, “Le secret pour bâtir une église qui gagne des âmes”. Voici quelques extraits :

Il est vital que nous puissions considérer le fait de gagner des âmes comme une joie et non une corvée, une passion et non un devoir, un privilège et non un fardeau.

Pour que des chrétiens deviennent des gagneurs d’âmes, il faut qu’ils goûtent à la joie et la satisfaction qu’on ne connaît qu’en amenant quelqu’un au Seigneur.

L’église qui veut gagner des âmes doit commencer par en cultiver le désir avant de s’interroger sur la manière d’y parvenir.

Pour qu’un pasteur amène son église à gagner des âmes, il faut qu’il le fasse lui-même – quand il prêche comme dans la vie de chaque jour.

Ce n’est que par l’exemple de gagneurs d’âmes que les croyants seront motivés à devenir eux-mêmes des gagneurs d’âmes.

Le professeur Stanley Horton donne une étude sur le mot ekklesia dans son article “Je bâtirai mon église”.

Priorités pentecôtistes : la clé pour une église vivante et en pleine croissance” est une interview entre Thomas Trask (ancien surintendant des Assemblées de Dieu, USA) et le pasteur John Lindell qui a commencé James River Assembly avec 42 membres en 1991 et a récemment accueilli 9.213 personnes un dimanche matin. Voici quelques citations du pasteur Lindell :

Si je n’apprends pas aux gens à s’approcher avec assurance du trône de la grâce, afin de trouver grâce et d’obtenir miséricorde afin d’être secourus dans leurs besoins, à quoi bon les enseigner?

Depuis les débuts de notre église, j’ai décidé de fonctionner selon le principe que j’appelle « la négligence planifiée ». Je planifie de tout négliger jusqu’à ce que mon message soit prêt…Je passe environ huit à dix heures à préparer mes prédications pendant la semaine. Si j’aborde un sujet difficile, cela peut me prendre jusqu’à dix-huit heures. La priorité de ma semaine consiste à m’assurer de prendre le temps qu’il faut pour étudier. Si je ne suis pas préparé, les gens auront le sentiment que je leur sers des restes, et que nos réunions du dimanche ne sont pas importantes.

Ma prière est que le Seigneur donne aux responsables pentecôtistes un renouvellement dans le baptême dans le Saint- Esprit, et que nous qui fréquentons constamment ces vérités pentecôtistes, nous ne nous habituions pas au point d’en oublier la puissance, seule capable de transformer nos vies et nos ministères.

Dans l’article “Développer la vision de l’évangélisation parmi les leaders de l’église”, le feu Bill Bright, fondateur de Campus pour Christ International, dit ceci :

Il nous faut communiquer la vision à ceux qui dirigent les églises dans l’évangélisation. Là où il n’y a pas de vision pour l’évangélisation, l’église se meurt spirituellement, ainsi que la population qu’elle aurait pu atteindre. Un conducteur spirituel devrait être consumé par la vision de

Il parle aussi de l’importance du jeûne et de la prière.

Randy Hurst vise l’exhortation de Paul à Timothée : “Fais l’œuvre d’un évangéliste” (2 Timothée 4:5) dans son article sur “Le pasteur-évangéliste”. Voici quelques extraits :

Les pasteurs les plus efficaces dans l’évangélisation que je connais ont un impact direct et personnel dans la vie des gens en dehors du cadre de l’église.

Avant qu’un pasteur ne puisse motiver son assemblée à s’engager dans l’évangélisation, il doit tout d’abord montrer lui-même l’exemple par son propre témoignage.

Gary Oliver, auteur d’une dizaine de livres et professeur de psychologie et de théologie pratique à l’Université John Brown en Arkansas (USA), met l’accent sur l’importance et comment “Développer un ministère envers la famille dans l’église”.

Stanley J. Grenz, professeur de théologie au Carey Theological College à Vancouver (Canada), répond à la question : “L’église doit-elle encore lutter pour défendre sa foi ?” “Certes, répond-il, mais encore faut-il décider comment” dans le contexte de l’époque postmoderne.

Il y a dans l’approche apologétique trois dimensions qui correspondent bien au contexte émergeant. Tout d’abord, nous devons passer à une approche qui soit invitante…

Ensuite, nous devons les approcher sur un mode de conversation…

Et par-dessus tout, d’apologistes bien équipés que nous étions, nous devons devenir une communauté de croyants…

William Farley, pasteur de Grace Christian Fellowship à Spokane, Washington (USA), retire des leçons de la vie de “John Bunyan : Le fidèle étameur de Bedford”.

James Bridges, qui était le trésorier général des Assemblées de Dieu des États-Unis, écrit sur “L’esprit du mercenaire”.

Jésus a clairement fait une distinction entre le berger et le mercenaire. Les contrastes entre les deux sont majeurs, mais la différence la plus profonde se trouve dans leur nature.

  1. L’esprit du mercenaire peut être détecté à son langage.
  2. L’esprit du mercenaire peut être détecté à son attitude égoïste.
  3. L’esprit du mercenaire peut être détecté en temps de crise.
  4. L’esprit du mercenaire peut être détecté à ses motivations.
  5. L’esprit du mercenaire peut être détecté à son manque d’amour.

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