25 décembre : La naissance de Jésus

25 La naissance de Jésus

La naissance de Jésus

Lecture de l’Avent : Luc 2:1-20 ; Matthieu 2:1-12; Michée 5:2

Luc et Matthieu nous racontent les histoires bien-aimées de la naissance du Seigneur Jésus-Christ et des circonstances qui l’entourent. Le récit de Luc suit la naissance de Jean-Baptiste et la prophétie de Zacharie concernant le ministère de Jean en tant que précurseur du Seigneur (Luc 1:57-80). Luc se concentre ensuite sur les circonstances immédiates de la naissance du Christ, la circoncision du bébé (brephos) huit jours plus tard, et les prophéties de Siméon et d’Anne.

Matthieu reprend le récit un peu plus tard lorsque Jésus n’est plus appelé un bébé (brephos), mais un enfant (paidion). Matthieu commence par les mots « Or, après que Jésus fut né… » (Matthieu 2:1, DBY). Il parle des mages d’Orient qui sont venus de l’est à Jérusalem à la recherche du « roi des Juifs qui vient de naître » (2:2). Il parle de la rage d’Hérode et le massacre de tous les enfants mâles de Bethléhem de deux ans et au-dessous. Il raconte comment Joseph, suivant les instructions reçues d’un ange en songe, s’enfuit en Égypte avec Marie et l’enfant. Considérons d’abord la naissance à Bethléhem.

LA NAISSANCE À BETHLEHEM

On peut se demander pourquoi Marie était à Bethléhem, à environ 145 km de sa ville natale de Nazareth, lorsqu’elle a donné naissance à l’enfant Jésus. Cette circonstance inhabituelle s’est résulté d’un décret de l’empereur romain « César Auguste que tout le monde soit enregistré » pour les impôts (Luc 2:1). Luc explique,

Luc 2:3–5 (SER)  —  Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville.  Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David,  afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.

Ici, nous apprenons, d’un point de vue naturel et politique, pourquoi Marie et Joseph étaient à Bethléhem avec le rappel important que Joseph « était de la maison et de la lignée de David ». Comme nous l’avons vu, Jésus, adopté par Joseph, était l’héritier légitime du trône de David. Joseph, Marie et Jésus étaient à Bethléhem parce que l’empereur avait publié le décret.

L’IMPORTANCE DE BETHLÉHEM

Bethléhem n’aurait pas été considérée comme importante au moment de la naissance de Jésus. Même si c’était le lieu de naissance de David (1 Samuel 17:12), ce n’était qu’un village quand Jésus est né.[1]

Lorsque les mages d’Orient ont demandé à Hérode, roi de Judée, où ils pouvaient trouver « le roi des Juifs qui vient de naître », Hérode, le roi des Juifs, a commencé sa propre recherche. « Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ » (Matthieu 2:4). Son but n’était pas d’adorer l’enfant comme il le prétendait, mais de le détruire.

Le roi Hérode demanda aux chefs des prêtres et aux scribes où le Christ devait naître. Ils savaient que 500 ans auparavant, Dieu avait révélé par le prophète Michée le lieu de la naissance du Christ :

Micah 5:2 (SER)  —  Et toi, Bethléhem Éphrata Toi qui es petite parmi les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël Et dont l’origine remonte au lointain passé, Aux jours d’éternité.

Bethléhem était « trop petite ». « Ô petite ville de Bethléhem » avait paru si insignifiante. Sauf que Dieu avait choisi Bethléhem comme lieu de naissance de son Fils. Les scribes et les principaux sacrificateurs répondirent à Hérode :

Matthew 2:5–6 (SER)  —  Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète :  Et toi, Bethléhem, terre de Juda Tu n’es certes pas la moindre Parmi les principales villes de Juda ; Car de toi sortira un prince, Qui fera paître Israël, mon peuple.

De Bethléhem viendrait un dirigeant en Israël. Michée avait dit que son « origine remonte au lointain passé, Aux jours d’éternité. ». Ce futur dirigeant entrerait dans le temps en venant de l’éternité. Le roi Hérode s’est avéré impuissant face au décret de Dieu.

LES LETTRES DE CRÉANCE DIGNES DE CONFIANCE

Lorsqu’un pays envoie un ambassadeur dans un autre pays, toutes les informations pertinentes identifiant l’ambassadeur sont transmises au pays hôte bien avant son arrivée afin qu’il soit reconnu comme le représentant légitime.

Au cours des siècles, remontant à quatre mille ans, Dieu a parlé de diverses manières aux pères par les prophètes (Hébreux 1:1). Il a révélé des détails spécifiques sur Celui qui représenterait et parlerait pour le Père afin que nous puissions l’identifier comme le seul à avoir les lettres de créance appropriées. Le Messie, le Christ, serait de la postérité de la femme, un descendant d’Abraham, « l’étoile » de Jacob, de la tribu de Juda, un descendant de David, né de la vierge dans le village de Bethléhem. Il serait le Fils de David, le Fils de l’homme et le Fils de Dieu. Il serait Emmanuel, « Dieu avec nous ». Il serait la Branche juste, le Serviteur Souffrant et le Seigneur de Gloire ressuscité.

Celui-ci, né dans la petite Bethléhem, sera le Souverain qui fera paître le peuple de Dieu. Suivons l’exemple des mages venus d’Orient. Prosternons-nous et adorons-le (Matthieu 2:2, 11).


[1] James M. Houston, « Bethlehem », in Baker Encyclopedia of the Bible (Grand Rapids, MI: Baker Book House, 1988), 290.

Voir aussi “Lecture de l’Avent” :

23 décembre : Jésus-Christ, Fils de David, Sauveur, Emmanuel

23 December Jesus Christ FRENCH

Jésus-Christ, Fils de David, Sauveur, Emmanuel

Lecture de l’Avent pour le 23 décembre : Matthieu 1

Le chapitre d’ouverture de l’Évangile selon Matthieu est un autre exemple des auteurs du Nouveau Testament reconnaissant que les anciennes prophéties se sont accomplies en Jésus-Christ. (Voir la lecture de l’Avent du 22 décembre.)

Matthieu ouvre le Nouveau Testament par ces mots : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Matthieu 1:1). Immédiatement, il retrace la descente de Jésus d’Abraham à travers la lignée royale de Juda via « le roi David ». Abraham est mentionné trois fois (1:1, 2, 17), mais l’accent est mis sur David qui est mentionné six fois dans quatre versets (1:1, 6, 17, 20), la deuxième fois comme « le roi David » (1:6).

JOSEPH, LE MARI DE MARIE

Dans la généalogie, Matthieu utilise le verbe « engendra » 39 fois : « Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob… » etc. Lorsqu’il arrive à Joseph, le schéma change. On dit pas que Joseph soit le père de Jésus, mais plutôt « l’époux de Marie, de laquelle Jésus est né, qui est appelé Christ » (1:16).

Reprenant l’histoire au verset 18, Matthieu déclare clairement que Joseph n’était pas le père biologique de Jésus. Marie était promise en mariage à Joseph, un statut juridique aussi contraignant que le mariage, mais ils n’étaient pas encore « réunis » car les noces de mariage n’avaient pas encore eu lieu. Lorsque Joseph a appris que Marie était enceinte, sachant qu’il n’avait pas été avec elle, il a naturellement supposé qu’elle ait été avec un autre homme et a décidé de divorcer en privé.

Alors que Joseph réfléchissait à son plan, Dieu est intervenu. Un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et s’adressa à lui comme « Joseph, fils de David », lui rappelant « son ascendance légale par laquelle il était le successeur légitime au trône de David ».[1] L’ange soulage ses craintes au sujet de Mary. Elle était encore vierge : « l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit » (1:20).

JÉSUS, LE CHRIST, LE FILS DE DAVID

« Elle enfantera un fils », lui dit l’ange, « et tu lui donnera le nom de Jésus. » Nommer l’enfant était un acte juridique d’adoption. En vertu de cette adoption, Jésus est comme Joseph « un successeur légitime au trône de David ». Comme l’ange a adressé Joseph comme « fils de David », Jésus serait appelé « le Fils de Dieu » (encore huit fois dans cet Evangile) accomplissant la promesse que Dieu avait faite à David (2 Samuel 7:12-13). Alors que Joseph et Jésus étaient tous deux des successeurs légitimes au trône, Jésus seul était le Messie promis, le Christ (1:1, 16, 17, 18 ; 2:4 ; etc.).

JÉSUS, LE SAUVEUR

Ainsi, cet enfant, conçu en Marie du Saint-Esprit, porterait le nom de « Jésus » de l’hébreu Yeshua, ou Joshua, signifiant « Yahvé sauve ». « tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (1 : 21).

JOSEPH, L’HOMME OBÉISSANT

Tandis que Luc raconte l’histoire de la naissance de Jésus du point de vue de Marie, Matthieu se concentre sur Joseph. Marie était soumise (Luc 1:36) ; Joseph était obéissant :

Matthew 1:24–25 (SER) — A son réveil, Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme chez lui. Mais il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné :

  1. Il a pris sa femme.
  2. Il n’a pas eu de relations avec elle jusqu’à ce qu’elle ait accouché. Cela implique qu’il a eu des relations conjugales normales avec Marie après la naissance de Jésus. Ses frères sont fréquemment mentionnés (Mat 13:55 ; Marc 6:3 ; Jean 2:12 ; 7:3, 5, 10 ; Actes 1:14 ; 1 Cor. 9:5 ; Gal. 1:19).
  3. Il appela son nom Jésus.

JÉSUS, IMMANUEL, « DIEU AVEC NOUS »

Jésus n’est pas un simple enseignant, pas un gourou, pas Muhammad ou Gandhi. Il est « Dieu avec nous ».

— Michael Green

Matthieu déclare spécifiquement que cette conception vierge était un accomplissement de la prophétie donnée par Ésaïe 7:14,

Matthew 1:22–23 (SER) — Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils Et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous.

Emmanuel : Dieu avec nous. Ce n’est pas nous qui faisons notre propre chemin vers Dieu. Non, Dieu a fait son chemin jusqu’à nous. Jésus est Dieu avec nous.

Jésus n’est pas un simple enseignant, pas un gourou, pas Muhammad ou Gandhi. Il est « Dieu avec nous ». C’est la revendication essentielle sur laquelle le christianisme est construit. C’est une revendication qui ne peut être abandonnée sans abandonner la foi dans son intégralité.[3]

Dieu avec nous. «  Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28:20).


[1] Craig Blomberg, Matthew, vol. 22, The New American Commentary (Nashville: Broadman & Holman Publishers, 1992), 53.

[2] Ibid.

[3] Michael Green, The Message of Matthew: The Kingdom of Heaven, The Bible Speaks Today (Leicester, England; Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2001), 59–60.

15 décembre : Noël, l’histoire de Dieu en mission

Slide1

15 décembre

Noël, l’histoire de Dieu en mission

Lecture de l’Avent : Ésaïe 49:1-7

Noël est l’histoire de Dieu en mission. L’histoire de Noël ne commence pas avec la naissance de l’enfant Jésus. Son histoire commence avec les prophéties de sa naissance, c’est-à-dire sa première venue, lesquelles nous avons retracées de Genèse 3:15 à travers les promesses faites à Abraham, Isaac, Jacob, David et à Ésaïe. La mission de Dieu est davantage clarifiée dans Ésaïe 49:1-7.

LA MISSION DE DIEU

Dieu est en mission. Les théologiens utilisent le terme latin Missio Dei qui signifie « mission de Dieu » ou « l’envoi de Dieu ». [1] La mission de Dieu est révélée lorsque le Père parle au Fils :

« Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour que mon salut soit (manifesté) Jusqu’aux extrémités de la terre » (Ésaïe 49:6b).

La mission de Dieu ne se limite pas à la nation d’Israël ; elle s’étend au monde entier. Le Fils de Dieu est « le Sauveur du monde » (Jean 4:42). Il est « la lumière du monde » (Jean 8:12). Comme Dieu l’a promis à Abraham : « Toutes les nations de la terre seront bénies dans ta postérité [Christ] » (Genèse 22:18).

Dieu a pleinement l’intention de « ramener à lui Jacob, Pour qu’Israël soit assemblé auprès de lui » (Ésaïe 49:5), mais il déclare au Fils :

Ésaïe 49:6 (SER)— …C’est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d’Israël : Je t’établis pour être la lumière des nations, Pour que mon salut soit (manifesté) Jusqu’aux extrémités de la terre.

Le Seigneur Dieu dit au Fils : « Il ne suffit pas qu’Israël soit racheté. Je veux que tu brilles auprès des nations. Je veux que mon salut par toi atteigne les extrémités de la terre.

La mission de Dieu est que la terre soit remplie de la connaissance de l’Éternel comme les eaux recouvrent la mer (Ésaïe 11:9 ; Habakuk 2:14).

LES MOYENS DE DIEU

Comment cela se passera-t-il ? Comment le salut de Dieu devrait-il s’étendre à toute la terre habitée ?

Premièrement, Dieu fournit le salut par son Fils. Le contexte d’Ésaïe 49 montre que le plus grand accomplissement de ces versets pointe vers le Fils de Dieu. Dans ce passage, le Fils parle de son incarnation, quand lui, le Verbe préexistant, s’est fait chair :

Ésaïe 49:1 (SER)— …L’Éternel m’a appelé dès le sein (maternel), Il a fait mention de mon nom dès (ma sortie) des entrailles de ma mère.

Sept cents ans après cette prophétie, alors que l’enfant était dans le sein de Marie, des messagers angéliques ont dit à Marie et à Joseph qu’ils devaient l’appeler Jésus. Gabriel dit à Marie,

Luc 1:31 (SER)— Voici : tu deviendras enceinte, tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus.

Un ange dit à Joseph,

Matthieu 1:21 (SER)— elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.

De la même manière, Hébreux nous dit,

Hébreux 10:5 (SER)— C’est pourquoi, en entrant dans le monde, (le Christ) dit : Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande ; Mais tu m’as formé un corps.

Encore une fois, le verset 5 fait référence à l’Éternel comme « celui qui m’a formé dès le sein maternel pour être son serviteur ». Le Dieu trinitaire — Père, Fils et Saint-Esprit — est esprit. Dieu devait préparer un corps pour que Christ puisse venir dans le monde et accomplir la mission de Dieu. Le Fils divin a assumé une nature humaine et est entré dans l’histoire humaine en tant qu’homme.

LE MESSAGE DE DIEU

Le message de salut de Dieu est le deuxième moyen par lequel il accomplira sa mission.

Le message pénétrant du message du Fils Serviteur est « comparé à deux armes tranchantes »,[2] une « épée tranchante » et une « flèche polie » :

Ésaïe 49:2 (SER)— Il a rendu ma bouche semblable à une épée tranchante, Il m’a couvert de l’ombre de sa main ; Il a fait de moi une flèche aiguë, Il m’a dissimulé dans son carquois.

À deux reprises, il déclare « Il m’a couvert de l’ombre de sa main… Il m’a  dissimulé dans son carquois ». Le plan éternel de Dieu a été caché jusqu’au moment approprié où Christ est entré dans le monde (Galates 4:4 ; Éphésiens 3:4-5, 8-10).[3]

Le message du salut par Jésus-Christ est annoncé jusqu’aux extrémités de la terre :

Ésaïe 49:1 (SER)— Îles, écoutez-moi ! Peuples lointains, soyez attentifs ! …

Les impératifs sont donnés : « Écoutez-moi ! » et « Soyez attentifs ! Le message du salut par Christ seul s’adresse aux « îles » et aux « peuples lointains ».

Hébreux 1:1–2 (SER)— Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes,  Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes.

« Celui-ci est mon fils bien-aimé » dit Dieu, « écoutez-le » (Marc 9:7)

Noël est l’histoire de la façon dont la mission de salut de Dieu pour le monde est accomplie par le Christ et sa Parole.

 


[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Missio_Dei

[2] Geoffrey W. Grogan, “Isaiah,” dans The Expositor’s Bible Commentary: Proverbs–Isaiah (Revised Edition), ed. Tremper Longman III, Garland David E., vol. 6 (Grand Rapids, MI: Zondervan, 2008), 777.

[3] Ibid.

5 décembre : Le prophète comme Moïse

5 décembre

Le prophète comme Moïse

Lecture : Deutéronome 18:14-22

Moïse était unique parmi les prophètes de Dieu. L’Éternel se faisait connaître à ses prophètes dans une vision ou leur parlait en songe. Le message venait souvent sous forme d’énigmes qui provoquaient une profonde réflexion (Nombres 12:6-8). Mais l’Éternel parlait à Moïse « face à face » et « de vive voix » (Exode 33:11 ; Nombres 12:8).

Alors que Moïse approchait de la fin de sa vie, l’Éternel promit de susciter pour le peuple un prophète comme Moïse :

Deuteronomy 18:18 (SER) — Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.

Dans le dernier chapitre du Deutéronome, Israël attendait toujours :

Deuteronomy 34:10–11 (SER) — Il ne s’est plus levé en Israël de prophète comme Moïse, que l’Éternel connaissait face à face ; 11 Il est incomparable pour tous les signes et prodiges que l’Éternel l’envoya faire au pays d’Égypte contre le Pharaon, contre ses serviteurs et contre tout son pays,

Avance rapide de quelque 1500 ans et nous trouvons des prêtres et des lévites interrogeant Jean-Baptiste : « Es-tu le prophète ? » (Jean 1:21, 25).

Lorsque Jésus a nourri les cinq mille, ils ont conclu : « Vraiment c’est lui le prophète qui vient dans le monde » (Jean 6:14). Encore une fois, en entendant sa promesse de l’Esprit, certaines personnes ont dit : « Celui-ci est vraiment le prophète » (Jean 7:37-40).

Bien qu’il ait été en fait celui prophétisé par Moïse, les auteurs du Nouveau Testament ne l’appellent jamais simplement un prophète, ou même « le prophète ». Pourquoi ? Parce qu’il était et est tellement plus qu’un prophète ; il est le Fils de Dieu. Comme le souligne l’auteur des Hébreux :

Hebrews 1:1–4 (SER) — Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, 2 Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes. 3 Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire et l’expression de son être, soutient toutes choses par sa parole puissante ; après avoir accompli la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très-hauts, 4 devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom bien différent du leur.

Nous n’attendons pas d’autres prophètes car le Fils est venu.

Voir aussi “Avent” :

4 décembre : L’Étoile de Jacob

Photo by David Kopacz on Pexels.com

 

4 décembre

L’Étoile de Jacob

Lecture : Nombres 23:18-24 ; 24:3-9, 15-19

Le peuple de Dieu, ceux qui croient en sa promesse, ont toujours été en minorité, un reste, opposé par la lignée du serpent. Délivrés de l’Égypte de Pharaon, les Israélites furent menacés par Balak, le roi de Moab, qui engagea le voyant Balaam pour les maudire.

Mais les maudire, il ne le pouvait pas. Malgré lui, le prophète païen fut vaincu par l’Esprit de Dieu et ne put prophétiser que des bénédictions sur Israël. Faisant écho à la prophétie de Jacob, Balaam vit dans un avenir lointain : « Un sceptre se lèvera d’Israël. »

Numbers 24:17 (SER) — Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s’élève d’Israël. Il blesse les flancs de Moab Et il abat tous les fils de Seth.

Ce dirigeant, l’Étoile de Jacob, serait recherché par les mages de’Orient qui ont vu et suivi l’étoile du « roi des Juifs qui vient de naître » (Matthieu 2:2). Dans le dernier chapitre du Livre, Jésus déclarerait : « Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin » (Apocalypse 22:16).

Voir aussi “Avent” :

La vierge Marie, mère de Jésus, dans les Écritures

Dans l’Église catholique, Marie est exaltée à la position de médiatrice entre Dieu et les hommes. L’Église catholique enseigne qu’elle est née sans péché (la conception immaculée, dogme depuis 1854), qu’elle est restée vierge toute sa vie, qu’au lieu de mourir, elle a été reçue corporellement au ciel (l’Assomption, dogme depuis 1950) où elle intercède pour nous.

Jésus et sa mère

Les Écritures donne une autre image de Marie. Elles disent très peu de cette vierge qui “à qui une grâce a été faite” (Luc 1:28). Plus tard, dans les évangiles, chaque fois que Marie est mentionnée, Jésus met une distance entre lui-même et sa mère. Par exemple, un jour une foule a annoncé à Jésus que sa mère et ses frères voulaient le voir :

Quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère (Matthieu 12:47-50).

Selon Jésus, l’obéissance est plus importante que la position de sa mère.

Encore, dans Luc 11:27-28, Jésus détourne de sa mère une certaine honneur :

Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent !

Encore, l’obéissance à la parole de Dieu importe plus que la position de Marie.

Aux noces de Cana de Galilée, Jésus a dit à sa mère : “Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue” (Jean 2:4). Il ne l’appelle pas “mère” mais “femme”, mettant une certaine distance entre eux.


Marie devait apprendre qu’elle ne pouvait plus s’approcher de Jésus comme sa mère,
mais comme son disciple.


John Piper ajoute quelques commentaires sur Marie qui confirment cette perspective. Paul dit de manière générique que Jésus est né d’une femme, mais il décide de ne pas mentionner Marie de nom : “mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi” (Galates 4:4).

Piper dit que la naissance de Jésus par la vierge Marie n’est jamais mentionnée en dehors les récits de sa naissance par Matthieu et par Luc. Le fait que Jésus est né d’une vierge n’est jamais mentionné dans les épîtres aux églises. Cela ne diminue pas sa vérité ni son importance, mais la naissance de Jésus ne faisait pas partie essentielle du culte de l’église du Nouveau Testament.

Quand Marie est mentionnée dans les Évangiles, elle n’est pas signalée à l’attention du lecteur. Par exemple, à la croix, Matthieu fait allusion à Marie sans mentionner qu’elle est la mère de Jésus :

Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée (Matthieu 27:55-56).

Parler de Marie tout simplement comme “mère de Jacques et de Joseph” est frappant. Nous savons qu’il s’agit de la mère de Jésus à cause de Matthieu 13:55.

N’est-ce pas le fils du charpentier? n’est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères?

Ainsi, Matthieu fait allusion à Marie sans l’appeler la mère de Jésus, et quelques versets plus tard, il y fait allusion comme “l’autre Marie” (Matthieu 27:61).


Tout cela indique tout simplement que dans les Évangiles, Marie n’est pas élevée comme si elle était un objet de foi ou d’adoration.


 

Le dogme catholique de la virginité perpétuelle

Le dogme catholique de la virginité perpétuelle de Marie ne se tient pas car la Bible parle des frères et des sœurs de Jésus :

Comme Jésus s’adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler (Matthieu 12:46).

N’est-ce pas le fils du charpentier ? n’est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? (Matthieu 13:55–56).

Certains interprètes ont suggéré que ces frères et sœurs étaient cousins ou des enfants de Joseph d’un mariage antérieur, mais aucune preuve n’existe ni dans les mots grecs adelphoi (“frères”) et adelphai (“sœurs”) ni dans l’information historique pour cette interprétation. Les rapports sexuels entre Marie et son mari Joseph ne diminuent pas sa sainteté ; au contraire, ils contribuent à sa sainteté (voir Genèse 1:28 ; 1 Corinthiens 7:3-5 et 1 Timothée 5:14 ; English Standard Version Study Bible sur Matthieu 13:55-56).

Marie dans le reste du Nouveau Testament

Marie est mentionnée dans les Évangiles une dernière fois sous la croix où Jésus a confié sa mère à Jean (Jean 19:27). Après cet événement, elle se trouve encore une fois dans la Bible, dans la chambre haute avec 120 disciples qui priaient et cherchaient la face de Dieu (Actes 1). Les 120 disciples ne priaient pas Marie ni lui demandaient de prier pour eux. Elle faisait partie de ce groupe qui attendait la promesse du Père concernant l’effusion du Saint-Esprit.

Marie n’est plus jamais mentionnée de nom dans le Nouveau Testament. Elle ne se trouve pas dans les écrits de Paul, ni dans les épîtres de Jacques (frère de Jésus et fils de Marie), ni dans les épîtres de Jean qui s’est occupé d’elle. Cette Juive obéissante est devenue un disciple de Christ, pas une médiatrice entre Dieu et les hommes car nous lisons dans 1 Timothée 2:5 qu’il y a “un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme”.

Marie est née comme tout autre enfant ; elle avait besoin du Sauveur à qui elle a donné naissance de manière virginale grâce à un miracle accompli par le Saint-Esprit. Elle est devenue un disciple de Jésus-Christ, elle a vécu pour lui, elle e
st morte et enterrée, et elle sera ressuscitée avec tous ceux qui sont morts en Christ au jour de la résurrection.

Tandis que les catholiques ont construit beaucoup de mythes sans soutien biblique aucun autour de Marie, en tant que protestants, nous avons trop souvent réagi en refusant de voir en elle le modèle d’une jeune femme pieuse qui s’est soumise à la volonté de Dieu.

Nous pouvons conclure en citant John Piper :

La vénération que donne l’Église catholique (romaine) à Marie n’est pas justifiée par le Nouveau Testament. En fait, il est étonnant de constater que son rôle dans le Nouveau Testament est vraiment minime. Nous pouvons reconnaître la bénédiction qu’elle a reçue de Dieu pour devenir la mère de notre Seigneur incarné, mais nous ne devrions pas la mettre sur un piédestal que ni elle ni Jésus l’aurait approuvé.

La vierge Marie, mère de Jésus, dans les Écritures

Dans l’Église catholique, Marie est exaltée à la position de médiatrice entre Dieu et les hommes. L’Église catholique enseigne qu’elle est née sans péché (la conception immaculée, dogme depuis 1854), qu’elle est restée vierge toute sa vie, qu’au lieu de mourir, elle a été reçue corporellement au ciel (l’Assomption, dogme depuis 1950) où elle intercède pour nous.

Jésus et sa mère

Les Écritures donne une autre image de Marie. Elles disent très peu de cette vierge qui “à qui une grâce a été faite” (Luc 1:28). Plus tard, dans les évangiles, chaque fois que Marie est mentionnée, Jésus met une distance entre lui-même et sa mère. Par exemple, un jour une foule a annoncé à Jésus que sa mère et ses frères voulaient le voir :

Quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère (Matthieu 12:47-50).

Selon Jésus, l’obéissance est plus importante que la position de sa mère.

Encore, dans Luc 11:27-28, Jésus détourne de sa mère une certaine honneur :

Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent !

Encore, l’obéissance à la parole de Dieu importe plus que la position de Marie.

Aux noces de Cana de Galilée, Jésus a dit à sa mère : “Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue” (Jean 2:4). Il ne l’appelle pas “mère” mais “femme”, mettant une certaine distance entre eux.


Marie devait apprendre qu’elle ne pouvait plus s’approcher de Jésus comme sa mère,
mais comme son disciple.


John Piper ajoute quelques commentaires sur Marie qui confirment cette perspective. Paul dit de manière générique que Jésus est né d’une femme, mais il décide de ne pas mentionner Marie de nom : “mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi” (Galates 4:4).

Piper dit que la naissance de Jésus par la vierge Marie n’est jamais mentionnée en dehors les récits de sa naissance par Matthieu et par Luc. Le fait que Jésus est né d’une vierge n’est jamais mentionné dans les épîtres aux églises. Cela ne diminue pas sa vérité ni son importance, mais la naissance de Jésus ne faisait pas partie essentielle du culte de l’église du Nouveau Testament.

Quand Marie est mentionnée dans les Évangiles, elle n’est pas signalée à l’attention du lecteur. Par exemple, à la croix, Matthieu fait allusion à Marie sans mentionner qu’elle est la mère de Jésus :

Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée (Matthieu 27:55-56).

Parler de Marie tout simplement comme “mère de Jacques et de Joseph” est frappant. Nous savons qu’il s’agit de la mère de Jésus à cause de Matthieu 13:55.

N’est-ce pas le fils du charpentier? n’est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères?

Ainsi, Matthieu fait allusion à Marie sans l’appeler la mère de Jésus, et quelques versets plus tard, il y fait allusion comme “l’autre Marie” (Matthieu 27:61).


Tout cela indique tout simplement que dans les Évangiles, Marie n’est pas élevée comme si elle était un objet de foi ou d’adoration.


 

Le dogme catholique de la virginité perpétuelle

Le dogme catholique de la virginité perpétuelle de Marie ne se tient pas car la Bible parle des frères et des sœurs de Jésus :

Comme Jésus s’adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler (Matthieu 12:46).

N’est-ce pas le fils du charpentier ? n’est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? (Matthieu 13:55–56).

Certains interprètes ont suggéré que ces frères et sœurs étaient cousins ou des enfants de Joseph d’un mariage antérieur, mais aucune preuve n’existe ni dans les mots grecs adelphoi (“frères”) et adelphai (“sœurs”) ni dans l’information historique pour cette interprétation. Les rapports sexuels entre Marie et son mari Joseph ne diminuent pas sa sainteté ; au contraire, ils contribuent à sa sainteté (voir Genèse 1:28 ; 1 Corinthiens 7:3-5 et 1 Timothée 5:14 ; English Standard Version Study Bible sur Matthieu 13:55-56).

Marie dans le reste du Nouveau Testament

Marie est mentionnée dans les Évangiles une dernière fois sous la croix où Jésus a confié sa mère à Jean (Jean 19:27). Après cet événement, elle se trouve encore une fois dans la Bible, dans la chambre haute avec 120 disciples qui priaient et cherchaient la face de Dieu (Actes 1). Les 120 disciples ne priaient pas Marie ni lui demandaient de prier pour eux. Elle faisait partie de ce groupe qui attendait la promesse du Père concernant l’effusion du Saint-Esprit.

Marie n’est plus jamais mentionnée de nom dans le Nouveau Testament. Elle ne se trouve pas dans les écrits de Paul, ni dans les épîtres de Jacques (frère de Jésus et fils de Marie), ni dans les épîtres de Jean qui s’est occupé d’elle. Cette Juive obéissante est devenue un disciple de Christ, pas une médiatrice entre Dieu et les hommes car nous lisons dans 1 Timothée 2:5 qu’il y a “un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme”.

Marie est née comme tout autre enfant ; elle avait besoin du Sauveur à qui elle a donné naissance de manière virginale grâce à un miracle accompli par le Saint-Esprit. Elle est devenue un disciple de Jésus-Christ, elle a vécu pour lui, elle est morte et enterrée, et elle sera ressuscitée avec tous ceux qui sont morts en Christ au jour de la résurrection.

Tandis que les catholiques ont construit beaucoup de mythes sans soutien biblique aucun autour de Marie, en tant que protestants, nous avons trop souvent réagi en refusant de voir en elle le modèle d’une jeune femme pieuse qui s’est soumise à la volonté de Dieu.

Nous pouvons conclure en citant John Piper :

La vénération que donne l’Église catholique (romaine) à Marie n’est pas justifiée par le Nouveau Testament. En fait, il est étonnant de constater que son rôle dans le Nouveau Testament est vraiment minime. Nous pouvons reconnaître la bénédiction qu’elle a reçue de Dieu pour devenir la mère de notre Seigneur incarné, mais nous ne devrions pas la mettre sur un piédestal que ni elle ni Jésus l’aurait approuvé.