Déontologie pastorale

 Relations entre pasteurs –
© 2010, J. Gary Ellison

Pastorale du 25 mars 2004

 
La déontologie 
Le Petit Robert donne les définitions suivantes :
1¨ Théorie des devoirs, en morale.  
2¨ Ensemble des devoirs qu’impose à des professionnels l’exercice de leur métier. aussi éthique. Code de déontologie des médecins. Cottard « pardéontologie s’abstenait de critiquer ses confrères »  (Proust).
 
Nous sommes tous pasteurs. La plupart entre nous ont été successeurs d’un pasteur. Nous avons presque tous été prédécesseurs d’un pasteur. Quelques-uns de nous se trouvent dans une nouvelle relation : ils sont dans une église où ils ne sont pas le seul pasteur.
 
 
Un scénario
Ça fait trois mois que vous avez quitté l’église où vous avez servi comme pasteur. Vous êtes maintenant le pasteur d’une autre église dans une autre ville. Pendant les cinq ans de votre service, l’église a grandi spirituellement et en nombre. Beaucoup de jeunes couples sont venus au Seigneur sous votre ministère. Ils disaient qu’ils avaient toujours voulu une église comme la vôtre, et un pasteur comme vous. Vous étiez très proche des couples.
David et Marie étaient un des couples qui sont venus au Seigneur. Ils n’étaient pas mariés, mais grâce à vos conseils, ils se sont mariés, et David a été élu au conseil local. Il était un cher ami et un bon appui dans votre ministère.
Maintenant, vous recevez un coup de téléphone de David. Son père était venu deux ou trois fois à l’église, mais il n’était membre d’aucune église. Il vient d’être tué dans un accident de voiture. David était très proche de son père, et il est dévasté. Il a besoin d’un soutien pastoral. Vous connaissez bien votre successeur. Il est à l’église depuis trois mois seulement. En plus, il n’est pas d’un abord facile. Il est réservé, lent à établir le contact avec les gens et un peu maussade. Vous savez qu’il sera difficile pour David et Marie de le connaître et de se confier à lui. David et Marie vous regardent toujours comme leur pasteur. En effet, ils sont venus à votre nouvelle église trois fois dans les trois mois.
Vous voulez aider vos amis. Que devez-vous faire ?
Nous venons d’évoquer le problème le plus gênant de la déontologie pastorale. Dans un livre de plus de 200 pages sur l’éthique pastorale, Gaylord Noyce a dit que ce problème des relations entre pasteurs est le domaine où nous avons le plus grand besoin d’appliquer les principes de la déontologie pastorale.
Vous avez raison de sentir une obligation à votre successeur. Les codes ministériels sont explicites. Dit un code : « Je m’abstiendrai de parler de façon désobligeante de l’œuvre de mon prédécesseur ou de mon successeur… Je ne mettrai jamais mon successeur dans l’embarras en m’ingérant dans les affaires de l’église que j’ai servie. »
Nous comprenons bien les pressions pour enfreindre ce principe. Les relations pastorales sont profondément personnelles, et de la perspective du membre, il est tout à fait naturel d’inviter ou de demander un service d’un ancien pasteur. Peut-être le membre n’a-t-il pas la moindre intention de faire un affront au pasteur local. Malheureusement, en tant qu’anciens pasteurs, nous n’apprécions pas toujours l’ampleur de l’intrusion que nous faisons en acceptant de telles invitations.
Qu’est-ce qui est en cause ? En tant que pasteurs, nous sommes engagés à répondre aux besoins spirituels les plus profonds des gens qui nous en demandent. Comment refuser une telle demande ?
La raison pour laquelle nous devons hésiter avant de répondre aux demandes de nos anciens paroissiens a affaire avec la nature de notre appel. Nous ne sommes pas simplement des aumôniers personnels pour des individus. Avant cela, et surtout, nous sommes engagés à l’église pour servir au bien-être de l’église. Notre charge est de prendre soin de l’église de Dieu. La meilleure chose que nous puissions faire pour notre ancienne église, c’est de quitter le champ.
Voici ce que nous trouvons dans The Pentecostal Pastor (« Le pasteur pentecôtiste ») :
1.    L’ancien pasteur devrait couper tout lien avec le fonctionnement de l’église.
2.    L’ancien pasteur ne devrait contacter des paroissiens qu’après avoir notifié au pasteur actuel et reçu son approbation.
3.    L’ancien pasteur ne devrait pas retourner sans une invitation du pasteur actuel.
4.    L’ancien pasteur, étant de passage, ne devrait pas profiter d’anciens paroissiens pour passer la nuit avec eux ou en recevoir des offrandes, mais devrait contacter le nouveau pasteur de l’église avant de rendre visite à des membres quelconques.
5.    L’ancien pasteur ne devrait pas poursuivre des relations avec d’anciens membres de l’église après avoir quitté l’église.
6.    L’ancien pasteur devrait s’abstenir de donner des conseils ou de conseiller d’anciens paroissiens.
7.    L’ancien pasteur ne devrait pas prêcher des funérailles, des noces ou faire tout autre ministère pastoral pour les anciens paroissiens à moins que le pasteur actuel ne lui fasse l’invitation.
8.    S’il habite la même région, ville ou quartier, l’ancien pasteur devrait fréquenter une autre église s’il est possible.
En d’autres termes, quand vous quittez—quittez.[1]
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Notre souci en tant que pasteurs est pour le bien-être des églises, et la meilleure chose que nous puissions faire quand nous quittons une église, c’est de la quitter ! Notre absence permet au pasteur actuel d’être présent, d’établir son ministère et de lancer sa vision pour l’église. Quand nous quittons une église, nous sommes quittes envers les membres.
En plus, nous nous devons de maintenir une bonne relation avec le mouvement et le corps pastoral qui nous ouvrent la porte pour que nous puissions exercer notre ministère.  Nous ne voulons rien faire qui puisse nuire à l’harmonie entre les pasteurs et entre les églises.
Dans Philippiens 2, nous trouvons un passage adressé aux membres de l’église, mais ce qui est vaut pour les membres vaut pour les pasteurs :
1 S’il y a donc quelque consolation en Christ, s’il y a quelque encouragement dans l’amour, s’il y a quelque communion de l’Esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 mettez le comble à ma joie afin d’avoir une même pensée ; ayez un même amour, une même âme, une seule pensée ; 3 ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire, mais dans l’humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 5 Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, 6 lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7 mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, 8 il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix.
Quelles sont les raisons de l’ingérence pastorale ?
1.        Parfois, c’est simplement le fait que des gens nous réclament, et nous n’avons pas pensé aux conséquences de nos actions.
2.        Parfois, c’est notre besoin d’être aimé, valorisé. Alors, nous sommes en grave danger. Si nous cherchons à plaire aux hommes, nous ne pouvons plaire à Dieu.
3.        Parfois, c’est l’orgueil spirituel. Nous nous croyons indispensables. Nous n’estimons certainement pas notre frère supérieur à nous-mêmes.
 
La déférence
Considération respectueuse que l’on témoigne à qqn, souvent en raison de son âge ou de sa qualité. Þ respect. Traiter qqn avec déférence. Avoir de la déférence pour qqn. Marques de déférence.
Gaylord Noyce, professeur de la théologie pastorale à Yale University inclut une liste de dix moyens que le contact de l’ancien pasteur porte une influence négative :

 

1.      Le contact avec membres de notre ancienne église fait réapparaître les sentiments négatifs qui étaient présents au départ du pasteur :
·         Le regret : « Ce n’est plus comme auparavant. »
·         Le sentiment de ne pas être à la hauteur : « Il nous a quittés pour une plus grande église. »
·         La culpabilité : « Pourquoi n’ai-je pas fait plus pour qu’il reste avec nous ? »
·         La colère : « Pourquoi nous a-t-il abandonnés ? »
·         La solitude : « Il me manque. »
·         La frustration : « S’il était là, je pourrais supporter… »
·         Le soulagement : « Heureusement, il est parti et nous n’avons plus à faire ça ! »
2.      Les contacts refusent aux membres la possibilité de surmonter leur chagrin d’une manière directe et constructive. Les contacts encouragent une lutte futile avec des « fantômes ».
3.      Les contacts découragent les membres de gagner une nouvelle perspective au-dedans de l’église (« Je ne devrais pas dire au nouveau pasteur que j’ai téléphoné à l’ancien. »). Ils encouragent une rivalité parmi les membres (« L’ancien pasteur m’a téléphoné ! »).
4.      Les contacts en privé avec des individus privent à l’église la possibilité de partager le chagrin et la solitude, de gagner la force qui vient d’une souffrance partagée, et de découvrir l’espérance qui sort des peines partagées.
5.      Les contacts focalisent l’énergie des membres en dehors de l’église au moment quand la communauté en a surtout besoin.
6.      Les communications en privé encouragent la continuité des anciennes luttes – mais cette fois avec des concurrents invisibles ; elles diminuent la capacité du nouveau pasteur de maîtriser les présentes réalités et baissent l’espérance pour le futur.
7.      Les contacts mettent les membres dans la confusion concernant leur loyauté et comment s’engager au nouveau pasteur. Cette tâche déjà difficile devient plus difficile.
8.      Chaque contact met le nouveau pasteur dans la position embarrassante d’un intrus.
9.      En faisant réapparaître des comparaisons implicites entre le nouveau et l’ancien, les contacts sapent la nomination du nouveau pasteur et empêchent un engagement sans réserve à cette nouvelle relation.
10.Les contacts mettent le nouveau pasteur sur la défensive et déstabilisent sa morale et son efficacité. Le nouveau pasteur ne peut jamais faire concurrence avec le « fantôme enchâssé » de l’ancien pasteur aussi longtemps que le fantôme est présent.[2]
 
Homer A. Kent, Sr. donne les principes suivants dans son livre The Pastor and His Work (Le pasteur et son travail) :[3]
1.    Quand un pasteur quitte l’église, il prendra soin de ne pas s’ingérer dans les affaires de son successeur. Quand il quitte l’église, il laissera la paroisse aux bons soins de son successeur. Il est très malavisé pour l’ancien pasteur d’écrire des lettres aux membres de l’église qu’il a quittée pour exprimer ses opinions concernant les affaires de l’église. Il est certainement contraire au bon goût de discréditer le travail d’un pasteur parmi ses membres pour évoquer un mécontentement… Si un pasteur souhaite écrire à un membre de son ancienne paroisse… il devrait peut-être expédier une copie de la lettre au pasteur actuel. Le pasteur actif sera bien occupé des affaires de sa nouvelle charge sans chercher à diriger la destinée de l’église qu’il a récemment quittée. Néanmoins, les cartes de vœux pour le prompt rétablissement, les anniversaires, Noël, féliciter, etc., conviennent toujours dans toute situation.
2.    Quand un pasteur retourne à la paroisse où il avait été pasteur, il est une courtoisie de téléphoner au pasteur sur place avant de voir des membres. Il n’y a pas de raison pourquoi l’ancien pasteur ne peut rendre visite à des amis pourvu qu’il mette au courant le pasteur actuel. C’est bien préférable pour le nouveau pasteur d’apprendre une telle visite de l’ancien pasteur qui rend visite que de ses membres. Cette pratique encouragera de bonnes relations.
3.    Quand un ancien pasteur revient pour des funérailles ou des noces, il insistera que le pasteur remplaçant participe dans le service. Normalement, il préférera que le nouveau pasteur assume ces responsabilités.
4.    Le pasteur sera vigilant contre la jalousie envers d’autres serviteurs :
Vous apprendrez ainsi, en nos personnes, à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit, et nul de vous ne s’enorgueillira en prenant parti pour l’un contre l’autre. 7 Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ?(1 Corinthiens 4:6b-7).
5.    Le nouveau pasteur ne devez agir comme si l’assemblée n’a jamais reçu une bonne formation dans les choses de Dieu et qu’il doit alors commencer à zéro. Il se gardera de donne l’impression que le Moyen Âge est passé et que la Réforme va maintenant commencer ! Il ne faut pas oublier, que là où vous êtes, il y a des gens qui aimait l’ancien pasteur. Pourquoi vous mettre dans la difficulté avec eux en critiquant le travail de votre prédécesseur ?
 
Les pasteurs associés
Nous nous lançons dans de nouvelles relations dans quelques églises. Nous avons maintenant plusieurs églises avec plus d’un pasteur. Quelques-uns avaient été le seul pasteur d’une église, mais maintenant, vous ne savez pas si vous êtes pasteur ou membre. Vous cherchez votre place dans une église où l’on vous respecte, mais vous n’avez pas beaucoup d’autorité. D’autre part, vous qui êtes responsables doivent partager en quelque sorte votre autorité. Vous aussi, vous cherchez à savoir comment construire cette nouvelle relation.
J’ai travaillé pendant plusieurs années comme pasteur assistant dans quelques églises. Permettez-moi de partager quelques principes :
1.      La communication hebdomadaire est essentielle. Vous devez bien comprendre ce que vous attendez du pasteur associé. J’ai travaillé pendant 19 mois pour un pasteur qui était plus ou moins content de moi, mais il n’a jamais communiqué. Quatre fois en 19 mois, nous avons eu des entretiens. Chaque fois je voulais de la direction. Je n’avais que 21 ans ; il avait environ 70 ans. Tout ce qu’il pouvait me dire, c’est que je faisais un bon boulot. J’habitais une maison pastorale, je recevais un petit salaire, et je faisais mes études supérieures théologiques. Mais je n’avais pas le soutien ou la relation dont j’avais besoin. Après 19 mois, j’ai trouvé une autre église. Une bonne entente doit être établie et maintenue. Chacun de nous cherchons à exercer les dons que Dieu nous a donnés. Le pasteur principal a besoin de trouver de la place dans les ministères de l’église pour l’associé. Le pasteur associé ne doit pas se sentir comme un pasteur de seconde zone.
2.      Le pasteur associé doit comprendre qu’il travaille pour le pasteur. Il n’est pas embauché par l’église. Il est à l’église à l’invitation du pasteur principal.L’église locale ne peut pas avoir deux têtes. Le pasteur principal est la tête. Dans la dernière église où j’ai servi comme assistant, j’avais une bonne relation avec le pasteur. Nous avons joué de la musique ensemble, il me donnait l’occasion de prêcher de temps en temps. J’étais très souvent chez lui. Mais il est tombé malade, et il faisait des choses bizarres. Un des diacres m’a parlé de la nécessité de trouver un nouveau pasteur. Je voyais que les choses n’allaient plus comme auparavant. Je n’avais pas l’intention de rester dans l’église parce que j’allais bientôt terminer mes études et partir en Afrique, mais j’avais des soucis pour l’église, et je ne savais pas ce que je devais faire. J’ai téléphoné à mon oncle qui était le surintendant de toutes les assemblées de l’état d’Indiana (j’étais au Texas). Il m’a fait savoir en termes on ne peut plus clairs que je n’étais pas embauché par l’église mais par le pasteur principal, et si je ne pouvais pas par principe me plier à soutenir le pasteur, je devrais lui donner ma démission et partir sans faire d’histoire. Il n’est pas facile de travailler ensemble, mais il est possible si nous estimons les autres supérieurs à nous-mêmes. C’est plus que possible ; ces relations peuvent être une très grande bénédiction pour l’œuvre du Seigneur.
 
 
Les pasteurs retraités
La situation est surtout difficile avec les pasteurs retraités. Très souvent son estime de soi dépend largement de sa position pastorale. Je vous donne trois exemples :
1.      Il y a huit ans, le pasteur d’une grande église à Indianapolis a pris sa retraite. Il avait été précédé par son propre père et qui avait été le pasteur principal pendant une trentaine d’années. L’homme qui l’a remplacé n’avait que 39 ans. Chaque fois que l’ancien pasteur passait l’église, il était angoissé parce qu’il voyait une ampoule qui devait être remplacé ou des changements qu’il n’aurait pas fait ; il ne pouvait pas supporter de venir à l’église. D’autre part, il y avait dans l’église des gens qui réclamaient toujours l’ancien pasteur. Mais le nouveau pasteur avait la sagesse d’inviter l’ancien pasteur pour des réunions missionnaires (la mission était chère au cœur de l’ancien pasteur). Il a gagné le soutien de l’ancien pasteur. Aujourd’hui, cette église a dépassé largement sa grandeur sous l’ancien pasteur.
2.      Dans une autre église, le nouveau pasteur a demandé à l’ancien pasteur de rester comme membre de son équipe. L’ancien pasteur a su prendre une deuxième place dans l’église qui elle aussi a beaucoup grandi et fait un impact dans sa ville.
3.      Dans une troisième église, l’ancien pasteur de 30 est resté comme membre de l’église. Le nouveau pasteur a duré trois ans avant de quitter l’église. L’ancien pasteur a écrit une lettre à des gens pour expliquer les problèmes avec le nouveau pasteur. Quoi qu’il en soit, la présence de l’ancien pasteur n’a pas permis au nouveau d’établir de bonnes relations dans l’église.


[1] Ron McManus, « Changing Pastorates » dans The Pentecostal Pastor, rédigé par Thomas Trask, Wayde Goodall et Zenas Bicket (Springfield, Missouri : Gospel Publishing House, 1997), p. 518.
[2] Gaylord Noyce, Pastoral Ethics (Nashville : Abington Press, 1988), p. 137-138.
[3] Homer A. Kent, Sr., The Pastor and His Work (Chicago : Moody Press, 1963), p. 50-55.

7 réflexions sur “Déontologie pastorale

  1. edou bekui geoslin

    je pense que la déontologie pastorale est en perte de valeur parce que le pasteur est confondu à la masse populaire. cette familiarité le pousse à perdre la dignité en confondant le rôle qui doit être le sien, et en commettant des actes immoraux qui vont aliéner sa personnalité. le pasteur doit être un modèle pour sa communauté; c’est un leader, et doit avoir un bon témoignage.

    1. Donald KOUNTA

      De plus en plus l’eglise se fracment et s’emiete, et on a l’impression que le pasteur n’est plus a la hauteur de sa mission. le pasteur comme model de Christ, on en trouve presque plus, est-ce a dire que la deontologie pastorale a perdue sa valeur? le pasteur est le chreien par excellence, par consequent est la lumiere du monde…

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