Sommaire : Comment nous devons nous comporter pour conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix : (1) Nous devons marcher d’une manière digne de notre vocation. (2) Nous devons marcher avec des grâces chrétiennes. (3) Nous devons faire tout effort.
Éphésiens 4:1-6
1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, 2 en toute humilité et douceur, avec patience. Supportez-vous les uns les autres avec amour, 3 en vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. 4 Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance, celle de votre vocation ; 5 il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, 6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, parmi tous et en tous. (Ephesians 4:1–6, SER).
INTRODUCTION
En 1999, le Président américain Bill Clinton a été mis en accusation pour ses rapports sexuels avec Monica Lewinsky, une stagiaire dans la Maison blanche. Finalement, M. Clinton n’a pas été démis de la présidence, mais un grand nombre d’Américains ont trouvé l’affaire scandaleuse et ont conclu que M. Clinton n’était pas digne de la présidence. Je veux dire que la présidence des États-Unis d’Amérique mérite l’intégrité. La position est digne d’une vigilance morale et d’un caractère noble. La présidence mérite un homme meilleur.
Quand nous disons que l’homme s’avère indigne de sa charge, l’accent est sur la charge plutôt que sur l’homme. La charge aurait dû garder l’homme de la profaner. Quand vous savez que vous occupez une position qui mérite l’intégrité, c’est un appel à marcher dans l’intégrité. Quand l’homme ne vit pas selon la dignité de sa vocation, le public méprise et l’homme et sa position.
Dans Éphésiens 4:1, l’apôtre Paul nous rappelle qu’en tant que chrétiens, nous avons une vocation beaucoup plus grande que celle de la présidence américaine :
« Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée. »
Ce verset est un point tournant dans cette épître. Jusqu’à ce point, Paul trace le dessein éternel de Dieu. Le plan secret de Dieu était que « les païens ont un même héritage, forment un même corps et participent à la même promesse en Christ-Jésus par l’Évangile » (Éphésiens 3:6). Le plan de Dieu implique des privilèges. Dans les trois premiers chapitres de cette épître, Paul parle des privilèges de notre vocation :
- 1:4, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et sans défaut devant lui.
- 1:5, Dieu nous a prédestinés à être adoptés.
- 1:7, En Christ, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés.
- 2:6, Dieu nous a ressuscités ensemble et fait asseoir avec Christ dans les lieux célestes.
- 2:13-16, Dieu a fait des Juifs et des païens un seul homme nouveau.
- 2:19, 21, Nous sommes concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu, le temple de Dieu.
- 3:10, Nous avons un rôle dans le plan de Dieu pour l’univers.
- 1:11-12, Nous avons été mis à part afin que nous servions à célébrer sa gloire.
- 2:12 ; 1:14, 18, Nous qui étions sans espérance, nous avons espéré en Christ (1:12). Nous avons été scellés du Saint-Esprit qui est le gage de notre héritage éternel (1:13-14). Paul prie que le Saint-Esprit illumine nos yeux « afin que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints » (1:18).
Le privilège et l’intention de la vocation chrétienne sont plus grands que le privilège et l’intention de la présidence. La présidence vient des hommes ; notre appel est de Dieu. La présidence ne dure que quelques années ; notre vocation demeure éternellement. Si l’honneur et le privilège de la présidence devraient donner envie au président d’être intègre, combien plus l’honneur et le privilège d’être un chrétien devraient-ils façonner et motiver nos vies !
L’appel implique des privilèges, mais elle implique également des responsabilités. C’est pour cette raison que Paul dit : « Je vous exhorte donc… à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée. » Cette phrase est un point tournant dans cette épître.
L’appel implique des privilèges, mais elle implique également des responsabilités. C’est pour cette raison que Paul dit : « Je vous exhorte donc… à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée. » Cette phrase est un point tournant dans cette épître.
À partir de 4:1, Paul parle de comment nous devons marcher pour conserver l’unité de l’Esprit..
I. Pour conserver l’unité dans l’Esprit, nous devons marcher d’une manière digne de notre vocation (4:1).
Ce verset est le point tournant ce cette épître. Jusqu’à ce point, Paul parle des privilèges. À partir de ce verset jusqu’au 6:20, il parle de comment nous devons marcher.
Marcher est un verbe important dans cette épître. Dans 2:1-3, Paul parle d’autrefois quand nous marchions selon le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air et selon nos convoitises charnelles. Mais nous sommes l’ouvrage de Dieu (2:10) et nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes « que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles » (2:10, drb).
Dans 4:17, Paul dit que nous ne devons « plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leur intelligence » (Éphésiens 4:17). Encore dans 5:2, nous devons marcher dans l’amour. Dans 5:8, nous devons marcher comme des enfants de lumière. Dans 5:15, nous devons veiller avec soin sur « comment nous marchons » (littéralement).
Donc, cette phrase « Je vous exhorte donc… à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée » gouverne le reste de cette épître. Les chapitres 1 à 3 parlent du dessein de Dieu et de notre vocation. Les chapitres 4 à 6 nous enseignent comment nous devons nous comporter en vue de cette vocation.
A. L’urgence de marcher d’une manière digne (4:1).
Paul commence ce chapitre en disant : « Je vous exhorte ». D’autres traductions donne : « Je vous en supplie » (BFC), « Je vous demande donc instamment » (Semeur). Il y a une certaine urgence dans son langage.
B. La priorité de l’unité dans l’Eglise (4:1-16).
Le sujet de marcher d’une manière digne va couvrir beaucoup de domaines. Paul mettra en contraste notre manière de vivre avec celle du monde dans 4:17-5:21. Il parlera de comment nous devons marcher dignement dans les relations dans le foyer chrétien et entre employeurs et employés dans 5:22-6:9. Finalement, il parlera de comment marcher d’une manière digne dans la guerre spirituelle (6:10-20). Mais avant tout cela, Paul met en priorité l’unité dans l’Eglise. L’accent de toute cette épître jusqu’à ce point est sur le dessein de Dieu pour l’Eglise de Jésus-Christ. Donc, dans les versets 4:1-16, Paul met la priorité sur l’unité dans l’Eglise.
Tout le passage de 4:1 à 4:16 parle de l’unité dans l’Eglise. Les versets 7 à 16 mettront l’accent sur la diversité dans l’unité qui conduit à la maturité, mais nous considérons seulement les versets 1 à 6 aujourd’hui qui soulignent le besoin urgent de conserver l’unité de l’Esprit.
C. L’exemple de Paul (4:1).
Paul exhorte les Éphésiens en tant que prisonnier dans le Seigneur. Toute sa vie est vécue sous la souveraineté de Christ. Il est en prison à Rome à cause de son engagement à Christ qui a coûté cher. Il était prisonnier pour l’évangile et pour les Éphésiens parce qu’il était engagé à l’unité de l’Eglise. Paul s’est engagé entièrement au projet de Dieu pour l’unité de l’Eglise.
II. Pour conserver l’unité dans l’Esprit, nous devons marcher avec des grâces chrétiennes (4:2).
Il y a certains traits qui détruisent l’unité : l’arrogance ou l’orgueil, la dureté ou la force, et l’exaspération ou l’impatience.
A. Nous devons marcher avec humilité.
L’humilité est une vertu perdue. Le monde met l’accent sur l’arrogance. Les hommes veulent démontrer leur force. Ils sont machos. Mais la vraie force se démontre dans la capacité de se maîtriser, de dompter sa colère, de contrôler son esprit. Jésus était capable de dénoncer les scribes et les pharisiens comme hypocrites. Il était capable de faire face aux souffrances de la croix, mais il était de tous les hommes, le plus humble :
« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Matthieu 11:29).
Paul le cite comme notre exemple dans Philippiens 2 :
« Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, 6 lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7 mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, 8 il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix » (Philippiens 2:5-8).
L’arrogance détruit l’unité ; l’humilité la restaure. L’humilité ne veut pas dire que nous ne sommes pas engagés à la vérité. Les versets 13 et 14 disent que nous devons parvenir à l’unité de la foi pour ne plus être flottants et entraînés à tout vent de doctrine.
B. Nous devons marcher avec douceur.
Encore, Christ était doux et humble de cœur. Il a dit : « Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre ! » (Matthieu 5:5). La douceur n’est pas la faiblesse ; elle est une expression de la foi : La douceur ne revendique pas ses droits parce qu’elle met sa confiance en Dieu qui récompense les justes.
D’abord, la douceur ne lutte pas avec Dieu ; elle est soumise à sa volonté. La douceur ne se présente pas devant les autres. La douceur est désintéressée ; elle n’est pas égoïste. Elle ne s’avance pas ; elle ne cherche pas la première place. Elle donne place aux autres. Encore nous lisons dans Philippiens 2 :
« ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire, mais dans l’humilité [qui est apparentée avec la douceur], estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philippiens 2:3-4).
La douceur ne se sert pas de la force :
« Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme » (Matthieu 21:5).
C. Nous devons marcher avec patience.
L’impatience et l’exaspération perturbent l’unité de l’église. Comme Dieu était patient envers nous, nous devons être patients envers les autres. Dans Matthieu 18:23-35, Jésus raconte la parabole du serviteur impitoyable : le roi lui avait manifesté de la compassion, mais il n’était pas patient envers un de ses compagnons. Nous devons refléter envers les autres la patience que Dieu a manifestée envers nous.
Cette patience est une preuve de notre amour : « Supportez-vous les uns les autres avec amour. » Paul venait de prier que nous soyons enracinés et fondés dans l’amour (3:17).
III. Pour conserver l’unité dans l’Esprit, nous devons faire tout effort (v. 3).
« en vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Éphésiens 4:3).
A. L’unité de l’Esprit est le résultat de l’œuvre de Christ.
Nous ne créons pas l’unité ; nous la conservons. L’unité est le résultat de ce que Dieu a fait en Christ en détruisant le mur de séparation et en faisait des Juifs et des païens un seul homme nouveau en faisant la paix.
B. L’unité de l’Esprit n’est pas aux dépens des vérités fondamentales de l’évangile (4:4-6).
Le mouvement œcuménique cherche à unir toutes les églises et les religions différentes en enlevant les différences doctrinales. Il met l’accent sur l’unité à tout prix. « Ce qui importe le plus, c’est l’unité ! Jésus pria que nous soyons tous un. Nous devons donc enlever les barrières à notre unité ! »
Mais c’est faux. Nous devons « combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1:3). Paul a dit :
« Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:8).
« Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n’a pas Dieu ; celui qui demeure dans la doctrine a le Père et le Fils. 10 Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne lui dites pas : Salut ! 11 car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:9-11).
C. L’unité de l’Esprit découle des vérités fondamentales de l’évangile (4:4-6).
Ces vérités sont la base de notre unité, mais elles nous séparent de ceux qui ne les acceptent pas. Il n’est pas populaire dans le monde aujourd’hui de dire qu’il n’y qu’un seul Dieu, une seule vérité, que Jésus est le chemin, la vérité et la vie et que personne ne vient au Père que par lui. L’esprit de l’âge veut que nous disions qu’il y a beaucoup de chemins à Dieu, que les musulmans, les hindous, les bouddhistes s’approchent tous de leur manière, mais la Bible est clair : « Il n’y a aucun autre nom donné sous le ciel parmi les hommes par lequel nous devions être sauvé » (Actes 4:12). Ces vérités sont la base de notre unité dans l’Eglise.
1. « Il y a un seul corps et un seul Esprit… une seule espérance » (4:4).
Nous voyons notre relation avec la troisième personne de la Trinité, le Saint-Esprit. Paul mentionne le corps d’abord, parce que c’est son souci principal dans ces exhortations. Le corps est l’Eglise, le corps de Christ (1:23), qui inclut et Juifs et païens.
« Et nous tous, Juifs ou non-Juifs, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps par le même Esprit Saint et nous avons tous eu à boire de ce seul Esprit » (1 Corinthiens 12:13 BFC).
« Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance, celle de votre vocation » (Éphésiens 4:4).
Dans 2:12, nous étions « sans espérance ». Mais nous avons « espéré en Christ » (1:12) et l’Esprit nous fait savoir « quelle est l’espérance qui s’attache à son appel » (1:18).
2. « Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » (4:5).
Jésus est Seigneur. « Seigneur » était le titre pour Yahvé dans l’Ancien Testament, mais le Nouveau Testament proclame haut et fort que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père.
« néanmoins pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses, et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes » (1 Corinthiens 8:6).
« C’est pourquoi je vous le déclare : nul, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ! et nul ne peut dire : Jésus est le Seigneur ! si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).
« Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé » (Romains 10:9).
« Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur, Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur » (Romains 14:8).
« C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).
Une seule foi. La foi dans ce contexte est ce que nous croyons, comme dans Jude 3 : « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes ». Il n’y a pas une foi pour les Juifs et une autre foi pour les païens. Il n’y a qu’une seule foi parce qu’il n’y qu’un seul Seigneur.
Un seul baptême. L’épître aux Hébreux parle de la « doctrine des baptêmes » (Hébreux 6:2). Paul ne cherche pas ici à compter les baptêmes, comme baptême d’eau, baptême dans le Saint-Esprit ; il parle du fait que nous avons tous été baptisés dans le corps de Christ. Nous sommes unis par un seul baptême (1 Corinthiens 12:13). Aussi :
« vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. 28 Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus » (Galates 3:27-28).
3. « Un seul Dieu et Père de tous qui est au-dessus de tous, parmi tous et en tous » (4:6).
Paul a mentionné l’Esprit de Dieu, Jésus le Fils de Dieu, et maintenant le seul Dieu et Père de tous. Il est le Père des Juifs et des païens. Nous sommes unis par un seul Dieu et Père.
IV. Quelques remarques pratiques concernant comment nous pouvons conserver l’unité :
A. Nous pouvons passer sur les offenses :
« L’homme qui a du discernement est lent à la colère, Et il met son honneur à passer sur une offense.” (Proverbes 19:11).
Nous n’avons pas à être si enfantins. Il est temps de grandir ! « L’amour couvre une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8).
B. Nous pouvons souffrir l’injustice :
« Pour vous, c’est déjà une défaite que d’avoir des procès entre vous. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller?” (1 Corinthiens 6:7).
C. Nous pouvons suivre le processus de Matthieu 18 :
« Si ton frère a péché, va et reprends-le seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux (personnes), afin que toute l’affaire se règle sur la parole de deux ou trois témoins. 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un péager » (Matthieu 18:15-17).
- Parler en privé.
- Prendre une ou deux personnes pour bien évaluer qui a tort.
- Prendre l’affaire à l’église. Cela ne veut pas dire que vous annoncez à toute l’église l’offense ; vous parlez avec le pasteur et s’il est nécessaire, avec le conseil de l’église.
- L’église tranche l’affaire et si le frère a péché, il est considéré comme un païen et un péager, c’est-à-dire, comme quelqu’un qui a besoin du Seigneur. L’église ne le traite pas à la légère mais cherche à faire savoir au pécheur qu’il a besoin de se repentir.
D. Parfois, pour maintenir l’unité, il faut exclure.
1. Le cas de Corinthe.
L’homme qui était coupable de péché grave devait être exclu par l’église. Ce n’est pas une action apostolique mais une action de l’église ; Paul s’étonne de ce que l’église ne l’ait déjà pas fait :
« …Et vous n’avez pas plutôt pris le deuil, afin que celui qui a commis cet acte soit ôté du milieu de vous!” (1 Corinthiens 5:2).
L’église devait agir :
« qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus!” (1 Corinthiens 5:5).
« Purifiez-vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.” (1 Corinthiens 5:7).
« Ceux du dehors, Dieu les jugera. Expulsez le méchant du milieu de vous.” (1 Corinthiens 5:13).
2. Concernant ceux qui cause des divisions et des scandales :
« Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, contrairement à l’enseignement que vous avez reçu. Éloignez-vous d’eux. 18 Car de tels hommes ne servent pas Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; par de bonnes paroles et par des éloges, ils séduisent les coeurs des gens sans malice.” (Romains 16:17-18).
« Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, prenez note de lui et n’ayez avec lui aucune relation, afin qu’il en ait honte. 15 Ne le considérez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.” (2 Thessaloniciens 3:14-15).
3. Concernant les affaires de l’ensemble des églises.
Nous ne devons pas avoir peur de protéger l’unité de l’ensemble des églises. Dans les Actes 6, l’unité a été menacé par un conflit entre les Hébreux et les Hellénistes. Les apôtres ont montré de la sagesse en traitant directement et ouvertement avec le problème.
Encore dans les Actes 15, l’unité de l’église était perturbée par des différences doctrinales. Toute l’église était rassemblée. Tout le monde s’est exprimé librement, et à travers le débat, l’église a discerné la direction de l’Esprit de Dieu.
Nous faisons face à des problèmes graves en Polynésie française parce que l’on ne veut pas suivre le plan biblique…
Conclusion
L’établissement de l’unité de l’église est l’œuvre de Dieu, mais la conservation de cette unité est notre responsabilité. Nous devons faire tout effort pour maintenir l’unité par le lien de la paix, les uns avec les autres. Qu’est-ce que vous devez faire aujourd’hui pour fortifier les liens de la paix ?
- Pardonner à quelqu’un ?
- Demander pardon à quelqu’un ?
- Prier avec quelqu’un ?
- Approfondir la communion fraternelle avec des autres ?
- Manifester votre amour par des actions pratiques ?
Faisons tout effort pour renforcer les liens de paix parmi nous.
[1] Sources principales : The Letter to the Ephesians par Peter T. O’Brien. L’idée pour l’introduction de http://www.desiringgod.org/ResourceLibrary/Sermons/ByScripture/3/441_Maintain_the_Unity_of_the_Spirit/. Quelques pensées de http://www.desiringgod.org/ResourceLibrary/Sermons/ByScripture/3/815_One_Lord_One_Spirit_One_Body_For_All_Time_and_All_Peoples/
SHALOM ! C’est une très bonne étude biblique sur l’épître aux ephesiens. J’ai aimé Dieu vous bénisse
J’aime cette prédication, elle est pour une bénédiction, elle me fortifie et elle me donne la direction pour aider le peuple sur qui Dieu m’a établi Pasteur à maintenir la paix l’un avec les autres. ……..
J’ai pris le plaisir de lire cette bonne études parlant de l’unité dans la foi. Sans vous cachez , mon âme à été bénie. Que le Dieu Tout Puissant vous bénisse. Bon travail.