Doctrine 02 : Le seul vrai Dieu

Je partage mes notes d’un cours sur les doctrines de la Bible.

Le seul vrai Dieu s’est révélé comme l’éternel « Je suis » créateur du ciel et de la terre et rédempteur de l’humanité. Il s’est révélé plus encore en incarnant les principes de relation et d’association en tant que Père, Fils et Saint-Esprit (Deutéronome 6:4 ; Ésaïe 43:10-11 ; Matthieu 28:19 ; Luc 3:22).


I. L’EXISTENCE DE DIEU

« Au commencement Dieu… » (Genèse 1:1). Avec ces mots, la révélation de Dieu commence. Dieu n’entreprend nulle par dans les Écritures de prouver son existence. Il a écrit la preuve de son existence dans sa création et dans le cœur de l’homme.

Psaumes 19:1 (NEG) Au chef des chantres. Psaume de David. Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains.

Ecclésiaste 3:11 (NEG) Il fait toute chose belle en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin.

Dans le récit de la création (Genèse 1:1-2:3), le mot « Dieu » se trouve 34 fois : “Dieu dit… Dieu fit… Dieu vit… Dieu appela… » Pourquoi cet accent fort sur Dieu ? Dieu voulait que nous sachions que c’est lui qui a tout créé. Cette connaissance est bien claire dès la création du monde de manière que les hommes sont inexcusables (Romains 1:19-20).

Romains 1:19-20 (NEG) car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. 20 En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,

M. Wayne Grudem, professeur de théologie, raconte l’histoire d’une amie qui se déclarait agnostique. Ils étaient plusieurs dans une voiture et cette amie disait qu’elle n’avait pas de conscience dans son cœur de l’existence de Dieu. Quelques minutes plus tard la voiture est arrivée à une grande vitesse sur une section de verglace. La voiture a fait une queue de poisson de 360 degrés. Avant que la voiture ne soit arrêtée par un grand tas de neige (sans trop de dégât), cette même femme s’est crié, « Seigneur Jésus, daigne nous aider ». Les autres passagers ont été émerveillés que l’agnosticisme de cette femme a été démenti par les paroles de sa bouche (Grudem, Systematic Theology, pp. 141-142).

A. La racine de l’agnosticisme et de l’athéisme

La Bible explique pourquoi il y a des gens qui ne croient pas en Dieu. La racine de l’agnosticisme et de l’athéisme, c’est le péché :

Psaume 10:3-4 « Car le méchant se loue de sa convoitise, Et le profiteur maudit (et) outrage l’Éternel. Le méchant dit avec arrogance : Il ne punit pas ! Il n’y a point de Dieu ! —Voilà toutes ses réflexions. »

Le pécheur a deux choix : (1) se repentir ou (2) se duper qu’il n’y a pas de conséquences de son péché en niant l’existence d’un juste Dieu. Cette dernière option trahit l’irrationalité du péché :

Psaumes 14:1 ; 53:1 « …L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis d’horribles injustices ; Il n’en est aucun qui fasse le bien. »

Il y a aussi beaucoup d’athées pratiquants : ils disent qu’ils croient en Dieu, mais il n’y a pas de crainte de Dieu devant leurs yeux (Romains 3:18). Ils ont un faux dieu dans leur esprit : un dieu d’amour qui ne punit pas.

Dans l’épître de Paul aux Romains, nous lisons que les hommes « étouffent la vérité » (Romains 1:18 BFC).

C’est une suppression de la vérité.

Romains 1:18, 20, 23, 25, 28, 32 « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, 20 En effet, les (perfections) invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages… 23 et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles… 25 eux qui ont remplacé la vérité de Dieu par le mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !… 28 Comme ils n’ont pas jugé bon d’avoir la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une mentalité réprouvée, pour commettre des choses indignes ;… 32 Et bien qu’ils connaissent le décret de Dieu, selon lequel ceux qui pratiquent de telles choses sont dignes de mort, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les pratiquent. »

En bref, la racine de l’agnosticisme et de l’athéisme est une disposition du coeur qui veut être son propre dieu.

B. Les preuves philosophiques traditionnelles de l’existence de Dieu

Si le péché provoque les gens à penser d’une manière irrationnelle, les preuves de l’existence de Dieu sont une tentative d’enlever des obstacles à la foi.

  1. L’argument ontologique : basé sur l’idée d’un Dieu parfait. L’idée ne serait pas parfaite si Dieu n’existait pas. Donc, Dieu existe. Personnellement, je ne trouve pas cet argument satisfaisant.
  2. L’argument cosmologique (une sous-catégorie) : Dieu est la première cause (non causé lui-même) de tout ce qui existe.
  3. L’argument téléologique : l’ordre de l’univers indique un Créateur.
  4. L’argument moral : le sens inné du bien et du mal indiqué un Dieu moral.
  5. L’argument esthétique : le sens de la beauté indique un Créateur qui a mis quelque chose de son sens de la beauté en nous.

La valeur des preuves traditionnelles : Leur valeur se trouve en surmontant les objections intellectuelles des incroyants, mais elles ne peuvent pas amener une personne à la foi. Même si vous réussissez à prouver l’existence de Dieu par ces arguments, vous n’aurez pas prouvé que le Dieu qui existe est forcément le Dieu de la Bible. N’oubliez pas que Paul, dans une ville comme Corinthe qui se vantait de sa philosophie, n’a pas fait recours à la philosophie pour évangéliser la ville :

1 Corinthiens 2:1-5 « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n’ai pas jugé bon de savoir autre chose parmi vous, sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte et de grand tremblement ; ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi ne soit pas (fondée) sur la sagesse des hommes mais sur la puissance de Dieu. »

Les arguments pour son existence cherchent à démontrer qu’il est logique de croire en Dieu.

II. DIEU ET LES DIEUX

Des anthropologues ont appliqué la théorie d’évolution à l’étude de l’histoire des religions. Ils ont conclu que dans l’histoire, l’homme était polythéiste au départ. Avec le temps, le polythéisme a cédé la place au monothéisme parmi certains peuples, notamment les Juifs. Cette interprétation des faits n’est pas correcte, ce que quelques anthropologues ont commencé à constater.

La Bible révèle qu’au commencement le premier homme Adam était monothéiste. Avec les générations, l’homme s’est éloigné de Dieu jusqu’an Déluge.

Dieu a fait un nouveau départ avec Noé, mais encore les générations suivantes se sont éloignées du seul vrai Dieu.

Dieu a appelé Abram du milieu du polythéisme à Our-des-Chaldéens, mais nous trouvons de faux dieux dans la maison de Laban.

À l’exode d’Égypte, Dieu a jugé les faux dieux du pays :

Exode 12:12 « Cette nuit-là, je parcourrai le pays d’Égypte et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. »

Le premier des Dix Commandements interdit l’adoration d’autres dieux :

Exode 20:3 (NEG) Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.

À l‘entrée dans la Terre promise, Rahab a reconnu l’unicité du Dieu des Israélites :

Josué 2:11 (NEG) …c’est l’Éternel, votre Dieu, qui est Dieu en haut dans les cieux et en bas sur la terre.

Pendant la période des Juges, le peuple de Dieu a traversé des cycles de rébellion contre Dieu, de rétribution par Dieu, de repentance envers Dieu et de restauration par Dieu.

Après l’établissement du royaume, le polythéisme de Salomon et le problème intermittent de l’idolâtrie a conduit le peuple à l’exil babylonien et à la purification éventuelle de l’idolâtrie.

Aujourd’hui, il existe trois grandes religions monothéistes : le judaïsme, le christianisme et l’islam.

L’accent sur l’unicité de Dieu se trouve à travers la Bible. Avant l’exil et en face du polythéisme, Dieu avertissait son peuple :

Ésaïe 45:5-6 « Je suis l’Éternel, Et il n’y en a point d’autre, A part moi il n’y a point de Dieu ; Je t’ai pourvu d’une ceinture, Sans que tu me connaisses. C’est afin que l’on reconnaisse, Du soleil levant au couchant, Qu’en dehors de moi il n’y a que néant : Je suis l’Éternel, Et il n’y en a point d’autre. »

Ésaïe 45:18 « Car ainsi parle l’Éternel Qui a créé les cieux, lui le (seul) Dieu, Qui a façonné la terre Et l’a formée, lui qui l’affermit. Il ne l’a pas créée vide, Il l’a façonnée pour qu’elle soit habitée. Je suis l’Éternel, Et il n’y en a point d’autre. »

Ésaïe 45:21 « Annoncez-le et présentez (vos arguments) ! Qu’ils prennent conseil les uns des autres ! Qui a fait entendre cela depuis les origines Et depuis lors les a annoncées ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? En dehors de moi, il n’y a point de Dieu, Un Dieu juste et qui sauve, A part moi, il n’y en a aucun. »

Ésaïe 45:22 « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, Vous, tous les confins de la terre ! Car je suis Dieu, Et il n’y en a point d’autre. »

Ésaïe 46:5 « A qui me comparerez-vous Et me rendez-vous égal ? A qui me ferez-vous ressembler, Pour que nous soyons semblables ? »

Ésaïe 46:9 « Souvenez-vous des premiers événements ; Car je suis Dieu, Et il n’y en a point d’autre, Je suis Dieu, Et rien n’est semblable à moi ».

Il convient de noter que cet enseignement biblique contredit la fausse doctrine des mormones qu’il y a beaucoup de dieux et que nous pouvons devenir des dieux.

III. LA SUSCEPTIBILITÉ DE DIEU D’ÊTRE CONNU

A. Notre nécessité que Dieu se révèle

Si nous sommes à connaître Dieu, il est nécessaire qu’il se révèle à nous. Il n’est pas obligé de se révéler, mais sans son auto-révélation, nous ne pourrions le connaître. Dans sa grâce, Dieu s’est fait connaître.

Romains 1:19 « car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, car Dieu le leur a manifesté. »

Matthieu 11:27 « Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père, personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

1 Corinthiens 1:21 « Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a pas connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. »

B. Nous ne pourrons jamais comprendre Dieu d’une manière entière.

Psaumes 145:3 « L’Éternel est grand et très digne de louange, Sa grandeur est insondableNotre Seigneur est grand, d’une force immense, Son intelligence n’a point de limite. »

Psaumes 139:5 « Tu m’entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi. Une telle science est trop merveilleuse pour moi, Trop élevée pour que je puisse la saisir. »

Romains 11:33 « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles ! »

Pourtant, pendant toute l’éternité, nous continuerons à augmenter notre connaissance de Dieu et nous ravir dans ses perfections :

Psaumes 139:17 (dby) « Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu ! combien en est grande la somme ! Si je veux les compter, elles sont plus nombreuses que le sable. Si je me réveille, je suis encore avec toi. »

Colossiens 1:10 « Marchez d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous points de vue ; portez des fruits en toute sorte d’œuvres bonnes et croissez dans la connaissance de Dieu. »

C. Pourtant, nous pouvons vraiment connaître Dieu.

C’est une chose que de connaître certains faits concernant le président de la République ; c’en est une autre que de le connaître lui. Dieu veut que nous le connaissions lui. Cf. Jacques 2:19.

Jean 4:22 « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. »

Jean 17:3 « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »

Hébreux 8:11 « Personne n’enseignera plus son concitoyen, Ni personne son frère, en disant : Connais le Seigneur ! En effet, tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu’au plus grand d’entre eux. »

1 Jean 5:20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître (celui qui est) le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui le Dieu véritable et la vie éternelle. »

1 Jean 2:13 « Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le Malin. Je vous ai écrit, jeunes enfants, parce que vous avez connu le Père. »

Jérémie 9:23-24 « Ainsi parle l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse, 24 Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie D’avoir de l’intelligence et de me connaître, (De savoir) que je suis l’Éternel, Qui exerce la bienveillance, le droit et la justice sur la terre ; Car c’est à cela que je prends plaisir, —Oracle de l’Éternel. »

IV. LE CARACTÈRE DE DIEU

Le dictionnaire définit attribut comme « caractère particulier d’un être, d’une chose. PHILO Caractère essentiel d’une substance ».

Dieu a des attributs intransmissibles : les attributs qu’il ne transmet pas aux autres :

  • Son éternité
  • Son immuabilité
  • Son omniprésence

Il a aussi des attributs transmissibles : les attributs qu’il partage ou transmet aux autres :

  • Sa connaissance : nous pouvons avoir de la connaissance.
  • Sa miséricorde : nous pouvons être miséricordieux.
  • Sa justice : nous pouvons être juste.

Pourtant, la distinction n’est pas parfaite parce que nul attribut n’est complètement transmissible : nous pouvons être sages, mais nous ne serons jamais aussi sages que Dieu. Nous pouvons avoir de la connaissance, mais nous ne serons jamais omniscients.

Aussi, Dieu ne change pas, mais nous devons changer. Pourtant, nous ne changeons pas complètement. Nous gardons toujours notre identité. Nous ne sommes pas éternels, mais nous vivrons éternellement avec Dieu !

Considérons quelques autres attributs de Dieu :

A. Des attributs intransmissibles

1. Indépendance

Dieu n’a pas besoin de nous ni de sa création pour quoi que ce soit, pourtant, nous pouvons le glorifier et lui donner de la joie.

Actes 17:24-25 « Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples faits par la main des hommes ; 25 il n’est pas servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses. »

Job 41:11 « Qui m’a fait des avances pour que je le lui rende ? Sous tous les cieux (tout) est à moi. »

Psaumes 50:10-12 « Car tous les animaux de la forêt sont à moi, Toutes les bêtes des montagnes par milliers ; 11 Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce qui se meut dans les champs m’appartient. 12 Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est à moi et tout ce qui le remplit. »

Jean 17:24 « Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » (Communion éternelle entre les membres de la Trinité.)

2. Immuabilité

Dieu ne change pas dans son être, ses perfections, ses intentions, ses promesses. Pourtant, Dieu agit et il a des émotions. Il agit et a des sentiments différents en réponses aux situations différentes.

Psaumes 102:25-27 « Tu as autrefois fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. 26 Eux, ils périront, mais toi, tu subsisteras ; Ils s’useront tous comme un vêtement ; Tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. 27 Mais toi, (tu restes) le même, Et tes années ne finiront pas. »

Malachie 3:6 « Car c’est moi l’Éternel, Et je n’ai pas changé ; Et vous, fils de Jacob, Vous n’avez pas été exterminés. »

Jacques 1:17 « tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation. »

Dieu est absolument parfait. Il ne pourrait changer et rester parfait. Son immuabilité veut dire qu’il est absolument digne de notre confiance. Nous pouvons lui confier nos vies parce qu’il ne change pas.

3. Éternel

Dieu n’a pas de commencement ni fin ni une succession de moments dans son être ; il voit toute l’étendue du temps avec la même clarté. Pourtant Dieu voit les événements dans le temps et il agit dans le temps (Psaume 90:2).

Dieu en éternité.jpg

Psaumes 90:2 « Avant que les montagnes soient nées, Et que tu aies donné un commencement à la terre et au monde, D’éternité en éternité tu es Dieu. »

Job 36:26 « Dieu est grand, mais nous ne savons pas le reconnaître ; Le nombre de ses années est insondable. »

Apocalypse 1:8 « Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. »

Jean 8:58 « Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, moi, je suis. »

Exode 3:14 « Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : c’est ainsi que tu répondras aux Israélites : (Celui qui s’appelle) « Je suis » m’a envoyé vers vous. »

4. Omniprésent

Dieu n’a pas de taille ou de dimension spatiale. Il est présent à tout point de l’espace avec tout son être, mais il agit différemment dans des endroits différents (Psaume 139:7-10).

5. Unité

Dieu n’est pas divisé en parties, pourtant nous voyons des attributs différents de Dieu accentués au moments différents.

B. Des attributs intransmissibles

1. Quelques attributs de son être

a) Spiritualité.

Jean 4:24 (NEG) Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l ‘adorent l’adorent en esprit et en vérité.

Étant esprit, Dieu n’a pas de corps :

Luc 24:39 (NEG) Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j ‘ai.

b) Invisibilité.

Colossiens 1:15 (NEG) Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.

1 Timothée 1:17 (NEG) Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen !

Hébreux 11:27 (NEG) C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible.

2. Quelques attributs mentaux :

  • Omniscience (Dieu sait toutes choses et il est toujours conscient de tout ce qu’il connaît, c’est toujours dans sa pensée !),
  • Sagesse,
  • Véracité.

3. Attributs moraux :

  • Bonté,
  • Amour,
  • Miséricorde (sa bonté envers ceux qui sont en détresse), (grâce : envers ceux qui mérite la punition ; patience : la rétention de la punition pour une longue période envers ceux qui la mérite),
  • Sainteté,
  • Paix,
  • Justice,
  • Jalousie,
  • Colère.

4. Attributs d’intention :

  • Volonté,
  • Liberté,
  • Omnipotence.

5. D’autres attributs :

  • Perfection,
  • Bénédiction,
  • Beauté,
  • Gloire.

Nous pouvons distinguer le concept de Dieu de son titre et de son nom :

Le concept de Dieu Le titre de Dieu Le nom de Dieu
Dieu Seigneur Yahvé

Trinité.jpg

V. LA TRINITÉ

La doctrine de la Trinité fait que le christianisme est unique parmi les trois religions monothéistes (le judaïsme, le christianisme et l’islam). Cette doctrine est niée par toutes les sectes qui cherchent à enlever la distinction de personnes dans la Déité ou de diminuer la divinité du Fils et du Saint-Esprit. L’objection à cette doctrine de la Trinité par le judaïsme, l’islam et toutes les sectes démontre que la doctrine ne provient pas de l’imagination humaine ; elle est révélée dans les Saintes Écritures.

En 1991 nous avons mangé dans un restaurant à Lomé, Togo avec un missionnaire de l’Eglise pentecôtiste unie. Je ne voulais pas l’offenser, mais pour moi c’était difficile de voir, en vue de l’évidence biblique, comment son église pouvait enseigner qu’il n’y a pas de distinction entre le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, qu’il ne s’agissait que des manifestations différentes ou des modes de révélation.

Donc, je lui ai demandé,

« Bill, comment expliques-tu le fait que Jésus a fait une distinction entre sa connaissance et celle du Père en disant, « Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne les connaît…pas même le Fils, mais le Père (seul) » (Marc 13:32).

Il a fait une distinction entre sa volonté et celle de son Père en disant, « Non pas ce que je veux, mais que ta volonté soit faite » (Luc 22:42).

Troisièmement, il a fait une distinction entre sa présence et celle du Père en disant, « Mon Père, mon Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). Quelle est l’explication de ton église de ces faits ? »

Puisque c’est cette doctrine-là qui distingue cette église de presque toutes les autres églises de la chrétienté, je m’attendais à ce qu’il me donne quelques explications. Sa réponse m’a choqué : « Je ne suis pas théologien, mais je suis certain que nous avons des théologiens dans notre église qui puissent répondre à tes questions. » J’étais en face d’un missionnaire qui était en train de propager des enseignements qu’il ne pouvait défendre ni comprendre. 1 Pierre 3:15 nous dit que nous devons toujours être prêts à donner une réponse à quiconque nous demande la raison pour notre espérance. Bill ne pouvait donner une explication parce que la Bible révèle trois personnes en un seul vrai Dieu.

Définition : Dieu existe éternellement comme trois personnes ; Père, Fils, et Saint-Esprit ; chaque personne est pleinement Dieu, et il n’y a qu’un seul Dieu.

A. La doctrine de la Trinité à été progressivement révélée dans les Ecritures.

1. La Trinité dans l’Ancien Testament.

Dans l’Ancien Testament, nous trouvons des indications de la pluralité dans la divinité.

Genèse 1:26 « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »

Genèse 3:22 « L’Éternel Dieu dit : Maintenant que l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu’il tende la main pour prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre éternellement. »

Genèse 11:7 « Allons ! descendons : et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus le langage les uns des autres. »

Ésaïe 6:8 « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je Et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. »

En outre, il y a des passages où une personne est appelé « Dieu » ou « Seigneur » qui est distinguée d’une autre personne qui est aussi appelé Dieu.

Psaumes 45:6-7 « Ton trône, ô Dieu, (subsiste) à toujours et à perpétuité ; Le sceptre de ton règne est un sceptre de droiture. Tu aimes la justice et tu détestes la méchanceté : C’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint D’une huile de joie, par privilège sur tes compagnons. »

Hébreux 1:8 « Mais au Fils il dit : Ton trône, ô Dieu, est éternel, Et : Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. »

Psaumes 110:1 « De David. Psaume. Oracle de l’Éternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. »

Matthieu 22:41-46 « Comme les Pharisiens étaient assemblés, Jésus leur posa cette question : 42 Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il le fils ? Ils lui répondirent : de David. 43 Et Jésus leur dit : Comment donc David, (animé) par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dit : 44 Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite. Jusqu’à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds ? 45 Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? 46 Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa plus lui poser de questions. »

Ésaïe 63:10 dit que le peuple de Dieu ont rebellé et attristé son Saint-Esprit ; Dieu est distingué de son Saint-Esprit.

Ésaïe 63:10 « Mais ils ont été rebelles, Ils ont attristé son Esprit-Saint ; Et il se changea pour eux en ennemi, C’est lui qui a combattu contre eux. »

Malachie 3:1-2 « Voici que j’enverrai mon messager ; Il ouvrira un chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple Le Seigneur que vous cherchez ; Et le messager de l’alliance Que vous désirez, voici qu’il vient, Dit l’Éternel des armées. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Quel est celui qui tiendra debout quand il paraîtra ? Car il est comme le feu du fondeur, Comme la potasse des blanchisseurs. »

Osée 1:7 « Mais j’aurai compassion de la maison de Juda ; je les sauverai par l’Éternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l’arc, ni par l’épée, ni par la guerre, ni par les chevaux, ni par les cavaliers. »

Ésaïe 48:16 « Approchez-vous de moi, écoutez ! Dès le commencement, je n’ai point parlé en cachette, Dès l’origine de ces choses, j’étais là. Et maintenant, le Seigneur, l’Éternel, M’a envoyé avec son Esprit. »

« L’ange du Seigneur » est un messager du Seigneur, distingué du Seigneur lui-même, et appelé « Dieu » ou « Seigneur ».

Genèse 16:7-13 « L’ange de l’Éternel la trouva près d’une source d’eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Chour. Il dit : Agar, servante de Saraï, d’où viens-tu et où vas-tu ? Elle répondit : J’ai pris la fuite loin de Saraï, ma maîtresse. L’ange de l’Éternel lui dit : Retourne chez ta maîtresse et humilie-toi devant elle. 10 L’ange de l’Éternel lui dit : Je multiplierai beaucoup ta descendance, et on ne pourra la compter tant elle sera nombreuse. 11 L’ange de l’Éternel lui dit : Te voici enceinte ; Tu vas accoucher d’un fils, A qui tu donneras le nom d’Ismaël ; Car l’Éternel t’a entendue dans ton humiliation. 12 Il sera comme un âne sauvage, Sa main sera contre tous, Et la main de tous sera contre lui ; Il demeurera face à tous ses frères. 13 Elle appela l’Éternel qui lui avait parlé, du nom de : Atta-El-Roï, car, dit-elle : Ai-je (rien) vu ici après qu’il m’a vue ? »

Exode 3:2-6 « L’Ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. (Moïse) regarda, et voici que le buisson était tout en feu, mais que le buisson ne se consumait point. Moïse dit : Je vais faire un détour pour voir quel est ce spectacle extraordinaire, et pourquoi le buisson ne brûle pas. L’Éternel vit qu’il faisait un détour pour voir ; et Dieu l’appela de l’intérieur du buisson et dit : Moïse ! Moïse ! Il répondit : Me voici ! (Dieu) dit : N’approche pas d’ici, ôte tes sandales de tes pieds, car l’endroit sur lequel tu te tiens est une terre sainte. Et il ajouta : C’est moi le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de diriger ses regards vers Dieu. »

Exode 23:20-22 « Moi, j’envoie un ange devant toi, pour te garder en chemin et te faire arriver au lieu que j’ai préparé. 21 Tiens-toi sur tes gardes en sa présence, obéis-lui ; ne lui cause pas d’amertume, parce qu’il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom est en lui. 22 Mais si tu lui obéis, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires.

Nombres 22:35 « L’ange de l’Éternel dit à Balaam : Va avec ces hommes ; cependant tu ne feras que répéter les paroles que je te dirai. Et Balaam s’en alla avec les princes de Balaq… 38 Balaam dit à Balaq : Maintenant que je suis venu vers toi, pourrai-je dire quoi que ce soit ? Je dirai la parole que Dieu mettra dans ma bouche. »

Juges 2:1-2 « Un envoyé (ange) de l’Éternel monta de Guilgal à Bokim et dit : Je vous ai fait monter hors d’Égypte et je vous ai amenés dans le pays que j’ai promis par serment à vos pères. J’ai dit : Jamais je ne romprai mon alliance avec vous, et vous, vous ne conclurez pas d’alliance avec les habitants de ce pays, vous renverserez leurs autels. Mais vous n’avez pas écouté ma voix. Pourquoi avez-vous fait cela ? »

Juges 6:11, 14 « Puis vint l’Ange de l’Éternel, et il s’assit sous le térébinthe d’Ophra, qui appartenait à Joas, (du clan) d’Abiézer. Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir pour le mettre à l’abri de Madian… 14 L’Éternel se tourna vers lui et dit : Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madian ; n’est-ce pas moi qui t’envoie ? »

Dans les Proverbes 8:22-31, on attribue la création à la Sagesse que Dieu possédait depuis toujours.

La Trinité dans le Nouveau Testament. Plusieurs passages mentionnent toutes les trois personnes de la Trinité ensemble.

Matthieu 3:16-17 « Aussitôt baptisé, Jésus sortit de l’eau. Et voici : les cieux s’ouvrirent, il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17 Et voici qu’une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. »

Matthieu 28:19 « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, »

1 Corinthiens 12:4-5 « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de services, mais le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. »

2 Corinthiens 13:14 « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! »

Éphésiens 4:4-6 « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance, celle de votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, parmi tous et en tous. »

1 Pierre 1:2 « (élus) selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, pour l’obéissance et l’aspersion du sang de Jésus-Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! »

Jude 1:20-21 « Mais vous, bien-aimés, édifiez-vous vous-mêmes sur votre très sainte foi, priez par le Saint-Esprit, 21 maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. »

B.  Trois déclarations qui résument l’enseignement biblique

1. Dieu est trois personnes distinctes.

Le Père n’est pas le Fils, et le Fils n’est pas l’Esprit Saint (Jean 1:1 — « avec » ; 17:24 ; 1 Jean 2:1 ; Hébreux 7:25 ; Jean 14:26 ; Romains 8:27 ; Jean 16:7 ; etc.).

Le Saint-Esprit est aussi une personne : il est dans une relation coordonnée avec le Père et le Fils (Matthieu 28:19-20 ; 1 Corinthiens 12:4-6 ; 2 : Corinthiens 13:14 ; Éphésiens 4:4-6 ; 1 Pierre 1:2). Dans le grec, l’article masculin est souvent employé pour le Saint-Esprit tandis que la grammaire exige un article neutre (Jean 14:26 ; 15:26 ; 16:13-14). Le Saint-Esprit est le « Consolateur ». Il enseigne (Jean 14:26), rend témoignage (Jean 15:26 ; Romains 8:16), sonde les profondeurs de Dieu (1 Corinthiens 2:10) ; connaît les pensées de Dieu (1 Corinthiens 2:11) ; distribue des dons selon sa volonté (1 Corinthiens 12:11) ; permet ou interdit certaines activités (Actes 16:6-7) ; parle (Actes 8:29 ; 13:2) ; peut être attristé (Éphésiens 4:30). Il n’est pas simplement la puissance de Dieu ; cette idée rend absurde un nombre des passages (Luc 4:14 ; Actes 10:38 ; Romains 15:13 ; 1 Corinthiens 2:4).

2. Chaque personne est pleinement Dieu.

Dieu le Père est évidemment Dieu (Genèse 1:1).

Dieu le Fils est pleinement Dieu.

Jean 1:1-4 « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. »

Jean 5:18 « A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu. »

Jean 19:7 « Les Juifs lui répondirent : Nous avons une loi, et selon la loi, il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »

Jean 20:28 « Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Jean 20:30 « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31 Mais ceci est écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. »

Hébreux 1:3 « Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire et l’expression de son être, soutient toutes choses par sa parole puissante ; après avoir accompli la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très-hauts, »

Hébreux 1:8 « Mais au Fils il dit : Ton trône, ô Dieu, est éternel, Et : Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. »

Hébreux 1:10 « Et encore : Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ; »

Psaumes 102:25 « Tu as autrefois fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. »

Tite 2:13 « en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus. »

2 Pierre 1:1 « Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ : »

Romains 9:5 « les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! »

Ésaïe 9:6 « Car un enfant nous est né, Un fils nous est donné, Et la souveraineté (reposera) sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. »

Ésaïe 40:3 « Une voix crie dans le désert : Ouvrez le chemin de l’Éternel, Nivelez dans la steppe Une route pour notre Dieu. »

Colossiens 2:9 « Car en lui, habite corporellement toute la plénitude de la divinité. »

Le Saint-Esprit est pleinement Dieu.

Matthieu 28:19 « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, »

Actes 5:3 « Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point de mentir à l’Esprit Saint et de retenir une partie du prix du champ ? Lorsque tu l’avais, ne demeurait-il pas à toi ? Et, après la vente le prix n’était-il pas à ta disposition ? Comment as-tu mis en ton cœur une pareille action ? Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. »

1 Corinthiens 3:16 « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? »

Psaumes 139:7 « Où irais-je loin de ton Esprit Et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. »

1 Corinthiens 2:10-11 « A nous, Dieu nous l’a révélé par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. 11 Qui donc, parmi les hommes, sait ce qui concerne l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît ce qui concerne Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. »

3.Il n’y a qu’un seul Dieu.

Deutéronome 6:4 « Écoute, Israël ! L’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est un. Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »

Exode 15:11 « Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Redoutable (et digne) de louanges, Opérant des miracles ? »

Ésaïe 45:5 « Je suis l’Éternel, Et il n’y en a point d’autre, A part moi il n’y a point de Dieu ; Je t’ai pourvu d’une ceinture, Sans que tu me connaisses. C’est afin que l’on reconnaisse, Du soleil levant au couchant, Qu’en dehors de moi il n’y a que néant : Je suis l’Éternel, Et il n’y en a point d’autre. »

Ésaïe 45:21 « Annoncez-le et présentez (vos arguments) ! Qu’ils prennent conseil les uns des autres ! Qui a fait entendre cela depuis les origines Et depuis lors les a annoncées ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? En dehors de moi, il n’y a point de Dieu, Un Dieu juste et qui sauve, A part moi, il n’y en a aucun. 22 Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, Vous, tous les confins de la terre ! Car je suis Dieu, Et il n’y en a point d’autre. »

1 Timothée 2:5 « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme, »

Romains 3:30 « puisqu’il y a un seul Dieu qui justifiera en vertu de la foi les circoncis, et au moyen de la foi les incirconcis. »

1 Corinthiens 8:6 « néanmoins pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses, et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes. »

Jacques 2:19 « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi et ils tremblent. »

Je vous prie de bien vouloir noter les distinctions de ces trois personnes en relation sur presque chaque page cu Nouveau Testament. En voici quelques exemples :

Matthieu 10:32-33 (NEG) C’est pourquoi, quiconque se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour lui devant mon Père qui est dans les cieux; 33 mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux.

Luc 9:26 (NEG) Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.

Jean 14:16 (NEG) Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu ‘il demeure éternellement avec vous,

Jean 15:26 (NEG) Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi;

1 Corinthiens 8:6 (NEG) néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus -Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.

Galates 4:6 (NEG) Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba ! Père !

1 Jean 1:3 (NEG) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ.

1 Jean 2:1 (NEG) Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.

1 Jean 4:14 (NEG) Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.

Je conclus cet enseignment avec la bénédiction trinitaire donnée par l’Apôtre Paul :

2 Corinthiens 13:14 (NEG) Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint-Esprit, soient avec vous tous !

Voir aussi « Doctrine » :

 

Mohler : 7d. Le pasteur comme théologien (partie 4)

He is not silent La prédication et la doctrine

Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

Pour les autres articles sur ce livre He Is Not Silent, cliquer ici.

Nous avons pris plus de temps pour considérer le contenu de ce chapitre concernant le pasteur en tant que théologien. Ayant déjà considéré l’appel du pasteur, la concentration du pasteur et la conviction du pasteur, Dr Mohler poursuit son sujet sous la rubrique suivante :

4. LA CONFESSION DU PASTEUR

Le ministère du pasteur est enraciné en et découle de la confession de foi du pasteur, c’est-à-dire de ses convictions personnelles profondes. L’appel et le devoir du pasteur ne sont pas à présenter l’enseignement et la théologie de la Bible avec un détachement académique, neutre ou objectif. Le pasteur est appelé par le Maître, touché et transformé par la vérité, possédé d’une conviction profonde qui le rend passionné pour transmettre cette vision et cette conviction aux membres de son église.

Le pasteur devrait être prêt à définir, défendre et documenté ses propres convictions profondes qui dérivent de sa propre étude méticuleuse de la Parole de Dieu et de sa connaissance de l’enseignement fidèle de l’église. »

L’autorité de notre prédication ne dérive pas de notre expérience ni de notre conviction ; elle provient de la Parole de Dieu. Pourtant, la conviction personnelle n’est pas sans importance. Comme dit Phillips Brooks, « La prédication est la vérité communiquée au travers de la personnalité. » Tout prédicateur est sous le mandat que transmit Paul à Timothée :

Retiens dans la foi et dans l’amour qui est en Christ-Jésus, le modèle des saines paroles que tu as reçues de moi. Garde le bon dépôt par le Saint-Esprit qui habite en nous. (2 Timothée 1:13-14)


Le pasteur qui

n’est nullement théologien

n’est nullement pasteur.

—Albert Mohler


Mohler conclut ce chapitre en disant :

Autrement dit, nous sommes les intendants des saines paroles et les gardiens du trésor doctrinal qui nous fut confié au cœur même de notre appel en tant que pasteurs. Le pasteur qui n’est nullement théologien n’est nullement pasteur.

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Mohler : 7d. Le pasteur comme théologien (partie 4)

He is not silent La prédication et la doctrine

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Nous avons pris plus de temps pour considérer le contenu de ce chapitre concernant le pasteur en tant que théologien. Ayant déjà considéré l’appel du pasteur, la concentration du pasteur et la conviction du pasteur, Dr Mohler poursuit son sujet sous la rubrique suivante :

4. LA CONFESSION DU PASTEUR

Le ministère du pasteur est enraciné en et découle de la confession de foi du pasteur, c’est-à-dire de ses convictions personnelles profondes. L’appel et le devoir du pasteur ne sont pas à présenter l’enseignement et la théologie de la Bible avec un détachement académique, neutre ou objectif. Le pasteur est appelé par le Maître, touché et transformé par la vérité, possédé d’une conviction profonde qui le rend passionné pour transmettre cette vision et cette conviction aux membres de son église.

Le pasteur devrait être prêt à définir, défendre et documenté ses propres convictions profondes qui dérivent de sa propre étude méticuleuse de la Parole de Dieu et de sa connaissance de l’enseignement fidèle de l’église. »

L’autorité de notre prédication ne dérive pas de notre expérience ni de notre conviction ; elle provient de la Parole de Dieu. Pourtant, la conviction personnelle n’est pas sans importance. Comme dit Phillips Brooks, « La prédication est la vérité communiquée au travers de la personnalité. » Tout prédicateur est sous le mandat que transmit Paul à Timothée :

Retiens dans la foi et dans l’amour qui est en Christ-Jésus, le modèle des saines paroles que tu as reçues de moi. Garde le bon dépôt par le Saint-Esprit qui habite en nous. (2 Timothée 1:13-14)


Le pasteur qui

n’est nullement théologien

n’est nullement pasteur.

—Albert Mohler


Mohler conclut ce chapitre en disant :

Autrement dit, nous sommes les intendants des saines paroles et les gardiens du trésor doctrinal qui nous fut confié au cœur même de notre appel en tant que pasteurs. Le pasteur qui n’est nullement théologien n’est nullement pasteur.

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Mohler : 7b. Le pasteur comme théologien (partie 2)

La prédication et la doctrine

He is not silent Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

 

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Albert Mohler a commencé ce chapitre sur le rôle du pasteur comme théologien en parlant de l’appel du pasteur. Il poursuit son sujet en s’adressant à ce qu’il appelle…

LA CONCENTRATION DU PASTEUR

En ce qui concerne la théologie, le pasteur doit savoir faire le tri entre ce qui est non négociable et ce qui est discutable. Mohler fait la distinction entre les doctrines de première grandeur, celles de deuxième grandeur et celles de troisième grandeur.

Les doctrines de première grandeurLe rejet des doctrines de première grandeur est un rejet de l’évangile même.
—Albert Mohler

Les doctrines de première grandeur sont celles qui sont non négociables, par exemple, la divinité ou la déité et l’humanité plénières de Christ, la Trinité, l’expiation (la propitiation) et la justification par la foi seule. Quand le pasteur entend dire qu’il n’est pas nécessaire de croire à la résurrection littérale de Jésus-Christ, il doit reconnaître que le rejet de telles doctrines est un rejet de l’évangile même.

Les doctrines de deuxième grandeur

Les doctrines de deuxième grandeur sont celles qui sont essentielles à la vie de l’église locale mais qui ne définissent pas l’évangile. Il s’agit de questions qui concernent l’organisation de l’église ou certains systèmes ecclésiologiques ou théologiques. Par exemple, la question de si la Bible prescrit le baptême d’enfants est importante pour la vie d’une église. Il serait impossible de fonctionner comme une église locale si les membres étaient divisés par cette question. C’est pareil avec la question des dons spirituels. Sommes-nous cessationnistes (les dons ont cessé avec la mort des apôtres) ou continuationnistes (les dons continuent) ? Malgré notre position sur de telles questions, nous pouvons nous reconnaître comme chrétiens même si ces différences nous séparent.

Les doctrines de troisième grandeur

Les doctrines de troisième grandeur sont toujours importantes, mais elles ne menacent pas la communion de l’église locale. Nous pouvons être d’accord sur bien des points fondamentaux sans s’accorder sur toute question biblique. Les différences d’interprétation concernant le temps et la séquence des événements associés avec le retour de Christ sont importantes à cause de leur nature biblique, mais elles ne constituent pas la base d’une séparation d’autres croyants.

Le pasteur doit veiller et savoir évaluer les questions diverses. Parfois les différences qui semblent petites sont quand même grandes dans leur étendue. Dans le quatrième siècle, Arius a proposé que le Fils était d’une substance similaire (“homoiousias”) du Père tandis qu’Athanase s’accordait avec la Bible que le Fils était de la même substance (“homoousias”) que le Père. La différence entre “homoiousias” et “homoousias” est la simple lettre "i", mais quelle différence entre leurs déclarations ! Grâce au rôle d’Athanase comme pasteur et théologien, l’église a évité un grand désastre.

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Mohler : 7b. Le pasteur comme théologien (partie 2)

La prédication et la doctrine

He is not silent Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

 

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Albert Mohler a commencé ce chapitre sur le rôle du pasteur comme théologien en parlant de l’appel du pasteur. Il poursuit son sujet en s’adressant à ce qu’il appelle…

LA CONCENTRATION DU PASTEUR

En ce qui concerne la théologie, le pasteur doit savoir faire le tri entre ce qui est non négociable et ce qui est discutable. Mohler fait la distinction entre les doctrines de première grandeur, celles de deuxième grandeur et celles de troisième grandeur.

Les doctrines de première grandeurLe rejet des doctrines de première grandeur est un rejet de l’évangile même.
—Albert Mohler

Les doctrines de première grandeur sont celles qui sont non négociables, par exemple, la divinité ou la déité et l’humanité plénières de Christ, la Trinité, l’expiation (la propitiation) et la justification par la foi seule. Quand le pasteur entend dire qu’il n’est pas nécessaire de croire à la résurrection littérale de Jésus-Christ, il doit reconnaître que le rejet de telles doctrines est un rejet de l’évangile même.

Les doctrines de deuxième grandeur

Les doctrines de deuxième grandeur sont celles qui sont essentielles à la vie de l’église locale mais qui ne définissent pas l’évangile. Il s’agit de questions qui concernent l’organisation de l’église ou certains systèmes ecclésiologiques ou théologiques. Par exemple, la question de si la Bible prescrit le baptême d’enfants est importante pour la vie d’une église. Il serait impossible de fonctionner comme une église locale si les membres étaient divisés par cette question. C’est pareil avec la question des dons spirituels. Sommes-nous cessationnistes (les dons ont cessé avec la mort des apôtres) ou continuationnistes (les dons continuent) ? Malgré notre position sur de telles questions, nous pouvons nous reconnaître comme chrétiens même si ces différences nous séparent.

Les doctrines de troisième grandeur

Les doctrines de troisième grandeur sont toujours importantes, mais elles ne menacent pas la communion de l’église locale. Nous pouvons être d’accord sur bien des points fondamentaux sans s’accorder sur toute question biblique. Les différences d’interprétation concernant le temps et la séquence des événements associés avec le retour de Christ sont importantes à cause de leur nature biblique, mais elles ne constituent pas la base d’une séparation d’autres croyants.

Le pasteur doit veiller et savoir évaluer les questions diverses. Parfois les différences qui semblent petites sont quand même grandes dans leur étendue. Dans le quatrième siècle, Arius a proposé que le Fils était d’une substance similaire (“homoiousias”) du Père tandis qu’Athanase s’accordait avec la Bible que le Fils était de la même substance (“homoousias”) que le Père. La différence entre “homoiousias” et “homoousias” est la simple lettre "i", mais quelle différence entre leurs déclarations ! Grâce au rôle d’Athanase comme pasteur et théologien, l’église a évité un grand désastre.

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Mohler : 7a. Le pasteur comme théologien (partie 1)

He is not silent

La prédication et la doctrine

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Chaque pasteur est appelé à être théologien.
—Mohler
Dr Mohler commence ce chapitre avec sa conclusion : « Chaque pasteur est appelé à être théologien. » Selon lui, la santé spirituelle de l’église dépend du ministère du pasteur d’enseigner, de prêcher, de défendre et de mettre en application les grandes doctrines de la foi. Dans les premiers siècles de l’église, les grands théologiens comme Athanase, Irénée et Augustin étaient tous pasteurs. Jean Calvin et Martin Luther, théologiens de la Réforme, étaient aussi pasteurs.

L’APPEL DU PASTEUR

L’appel du pasteur est intrinsèquement théologique. Le pasteur est appelé à interpréter la Parole de Dieu. Plusieurs passages des épîtres dites « pastorales » soulignent cet appel théologique.

Timothée est censé retenir les saines paroles de l’évangile :

Retiens dans la foi et dans l’amour qui est en Christ-Jésus, le modèle des saines paroles que tu as reçues de moi. Garde le bon dépôt par le Saint-Esprit qui habite en nous (2 Timothée 1:13-14 SER).

Timothée doit enseigner ceux qui à leur tour enseigneront encore d’autres personnes :

Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres (2 Timothée 2:2).

En prêchant la parole, Timothée doit convaincre, reprendre, exhorter, avec toute patience et en instruisant :

prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et en instruisant (2 Timothée 4:2).

Pourquoi ? demande Mohler.

Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais au gré de leurs propres désirs, avec la démangeaison d’écouter, ils se donneront maîtres sur maîtres ; ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables (2 Timothée 4:3-4).

Encore, le pasteur est responsable d’être

attaché à la parole authentique telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de convaincre les contradicteurs (Tite 1:9).

Parfois le pasteur se voit plutôt comme évangéliste que pasteur, mais l’évangélisation est également un appel théologique. L’évangéliste doit avoir une compréhension théologique de l’évangile. Une bonne compréhension des premiers chapitres de l’Épître de Paul aux Romains est essentielle pour que l’évangéliste puisse expliquer aux pécheurs leur besoin de Jésus-Christ. Sinon il parlera d’un Jésus qui nous aide tous les jours, nous rend heureux, nous remplit de joie et de paix, etc., au lieu de présenter le Jésus qui par sa mort sur la croix était la propitiation qui nous sauve de nos péchés et de la colère de Dieu. La tâche de l’évangéliste est théologique.

Le pasteur est intendant des mystères de Dieu :

Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ et des administrateurs des mystères de Dieu (1 Corinthiens 4:1).

On constate des tendances de nos jours à transformer le rôle du pasteur en directeur général ou conseiller. Mohler répond :

Les pasteurs d’aujourd’hui doivent récupérer et réclamer l’appel pastoral comme quelque chose qui est intrinsèquement et joyeusement théologique.
—Albert Mohler

Tout cela est une trahison de l’appel pastoral comme présenté dans le Nouveau Testament. En plus, c’est un rejet de l’enseignement apostolique et des avertissements bibliques au sujet du rôle et des responsabilités du pasteur. Les pasteurs d’aujourd’hui doivent récupérer et réclamer l’appel pastoral comme quelque chose qui est intrinsèquement et joyeusement théologique. Autrement, les pasteurs ne seront que des communicateurs, des conseillers et des managers des assemblées qui ont été vidées de l’évangile et de la vérité biblique.

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Mohler : 7a. Le pasteur comme théologien (partie 1)

He is not silent

La prédication et la doctrine

  Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”). 

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Chaque pasteur est appelé à être théologien.
—Mohler
Dr Mohler commence ce chapitre avec sa conclusion : « Chaque pasteur est appelé à être théologien. » Selon lui, la santé spirituelle de l’église dépend du ministère du pasteur d’enseigner, de prêcher, de défendre et de mettre en application les grandes doctrines de la foi. Dans les premiers siècles de l’église, les grands théologiens comme Athanase, Irénée et Augustin étaient tous pasteurs. Jean Calvin et Martin Luther, théologiens de la Réforme, étaient aussi pasteurs.

L’APPEL DU PASTEUR

L’appel du pasteur est intrinsèquement théologique. Le pasteur est appelé à interpréter la Parole de Dieu. Plusieurs passages des épîtres dites « pastorales » soulignent cet appel théologique.

Timothée est censé retenir les saines paroles de l’évangile :

Retiens dans la foi et dans l’amour qui est en Christ-Jésus, le modèle des saines paroles que tu as reçues de moi. Garde le bon dépôt par le Saint-Esprit qui habite en nous (2 Timothée 1:13-14 SER).

Timothée doit enseigner ceux qui à leur tour enseigneront encore d’autres personnes :

Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres (2 Timothée 2:2).

En prêchant la parole, Timothée doit convaincre, reprendre, exhorter, avec toute patience et en instruisant :

prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et en instruisant (2 Timothée 4:2).

Pourquoi ? demande Mohler.

Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine ; mais au gré de leurs propres désirs, avec la démangeaison d’écouter, ils se donneront maîtres sur maîtres ; ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables (2 Timothée 4:3-4).

Encore, le pasteur est responsable d’être

attaché à la parole authentique telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de convaincre les contradicteurs (Tite 1:9).

Parfois le pasteur se voit plutôt comme évangéliste que pasteur, mais l’évangélisation est également un appel théologique. L’évangéliste doit avoir une compréhension théologique de l’évangile. Une bonne compréhension des premiers chapitres de l’Épître de Paul aux Romains est essentielle pour que l’évangéliste puisse expliquer aux pécheurs leur besoin de Jésus-Christ. Sinon il parlera d’un Jésus qui nous aide tous les jours, nous rend heureux, nous remplit de joie et de paix, etc., au lieu de présenter le Jésus qui par sa mort sur la croix était la propitiation qui nous sauve de nos péchés et de la colère de Dieu. La tâche de l’évangéliste est théologique.

Le pasteur est intendant des mystères de Dieu :

Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ et des administrateurs des mystères de Dieu (1 Corinthiens 4:1).

On constate des tendances de nos jours à transformer le rôle du pasteur en directeur général ou conseiller. Mohler répond :

Les pasteurs d’aujourd’hui doivent récupérer et réclamer l’appel pastoral comme quelque chose qui est intrinsèquement et joyeusement théologique.
—Albert Mohler

Tout cela est une trahison de l’appel pastoral comme présenté dans le Nouveau Testament. En plus, c’est un rejet de l’enseignement apostolique et des avertissements bibliques au sujet du rôle et des responsabilités du pasteur. Les pasteurs d’aujourd’hui doivent récupérer et réclamer l’appel pastoral comme quelque chose qui est intrinsèquement et joyeusement théologique. Autrement, les pasteurs ne seront que des communicateurs, des conseillers et des managers des assemblées qui ont été vidées de l’évangile et de la vérité biblique.

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