La question suivante m’a été posée :
Que pensez-vous si je donne ma vie a Jesus et que malade je suis exemple: du cancer (ce n’ai pas mon cas), si cette maladie et due a une possession je devrai normalement être guérit lorsque je donne ma vie à jésus?
En réponse, je dirais qu’il est difficile d’établir une relation entre une maladie et une possession démoniaque. Il faudrait établir trois choses :
- que la personne est possédée.
- que la personne est malade.
- que la maladie est le résultat de la possession démoniaque.
La maladie est assez facile d’établir. Même si l’on peut prouver que la personne est possédée, comment prouver que la possession est la cause de la maladie ? C’est une présomption de notre part. Donc, nous ne pouvons présumer qu’une personne sauvée sera automatique guérie.
La guérison divine n’est pas garantie dans cette vie. Sans parler de la condition physique de l’Apôtre Paul, on peut facilement trouver plusieurs personnes dans la Bible qui était malades mais qui n’était pas possédées. En fait, ils étaient serviteurs du Seigneur :
“Elisée était atteint de la maladie dont il mourut…” (2 Rois 13:14 NEG).
Trophime : Paul dit, “…j’ai laissé Trophime malade à Milet” (2 Timothée 4:20 NEG).
Timothée avait des troubles de digestion : “Ne continue pas à ne boire que de l’eau; mais fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions” (1 Timothée 5:23 NEG).
Epaphrodite a failli mourir de sa maladie : “J’ai estimé nécessaire de vous envoyer mon frère Epaphrodite, mon compagnon d’oeuvre et de combat, par qui vous m’avez fait parvenir de quoi pourvoir à mes besoins. 26 Car il désirait vous voir tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris sa maladie. 27 Il a été malade, en effet, et tout près de la mort; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse” (Philippiens 2:25-27 NEG).
Puisque ces hommes n’étaient pas possédés et que la maladie n’est pas forcément due à la possession, il est difficile de dire qu’un démoniaque serait guéri quand il est sauvé.