Le premier-né de toute la création

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« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:15-16).

Que veut dire le terme « premier-né » ? Est-ce que Paul veut dire que Christ fait partie de la création, qu’il fut créé ?

D’abord, nous devrions comprendre que la phrase « de toute la création » ne veut pas dire que Jésus fait partie de la création. Si l’on disait, « Dieu est le souverain de toute la création », personne n’imaginerait que l’on voulait dire que Dieu faisait partie de la création. Le verset 16 suggère la signification du terme premier-né : « Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. » Paul veut dire, donc, que Christ est l’image de Dieu, le premier-né de toute la création parce qu’en lui toute choses ont été créées. Paul ne dit pas qu’il est le premier-né parce qu’il a été créé en premier et plus grand que toute autre créature. Il est le premier-né parce que toutes choses visibles et invisibles – trônes, souverainetés, principautés et pouvoirs – ont été créées en lui. Tout comme la phrase « Dieu est le souverain de toute la création » signifie qu’il est le souverain sur de toute la création, la déclaration que Christ est « le premier-né de toute la création » veut dire qu’il est le premier-né sur de toute la création. Cela nous conduit à une compréhension de l’emploi du terme « premier-né » .

Deuxièmement, le terme grec prôtotokos qui se traduit « premier-né » peut signifier deux choses différentes : (1) « Premier-né » peut porter un sens biologique : « et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche… » (Luc 2:7). (2) Il peut aussi porter une signification non biologique de dignité et de priorité. Par exemple, les croyants sont appelés les « premiers-nés inscrits dans les cieux » (Hébreux 12:23). Dans l’Ancien Testament, Dieu dit de celui qui s’assiéra sur le trône de David : « Et moi, je ferai de lui le premier-né, Le plus haut placé des rois de la terre » (Psaumes 89:27). La signification est que ce roi aura la prééminence et l’honneur et la dignité sur tous les rois de la terre. Un autre exemple de ce sens non biologique se trouve dans Exode 4:22, où Israël est appelé le « premier-né » de Dieu. Donc, la deuxième raison que le terme « premier-né » dans Colossiens 1:15 n’indique pas que Jésus fait partie de la création, c’est que le terme s’emploie pour indiquer sa prééminence, son honneur et sa dignité sur la création.

Troisièmement, Paul a évité le terme qui aurait clairement impliqué que Christ était la première création (prôtoktistos). À sa place, il a employé un terme (prôtotokos) qui implique la relation entre parent et enfant plutôt que la relation entre Créateur et création. S’il voulait dire que Christ était la première création, il se serait servi de l’autre terme (prôtoktistos).

Quatrièmement, en se servant du terme premier-né, Paul est en harmonie avec l’apôtre Jean qui dit que Christ est le « fils unique » de Dieu (1:14, 18 ; 3:16, 18 ; 1 Jean 4:9) et qui enseigne clairement que cela ne fait pas de Christ une créature, mais le fait égal avec Dieu : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Les versets suivants indiquent que Christ a tout fait et qu’il ne fait pas lui-même partie de la création : « Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (1:3).

Cette relation Père-Fils est un thème important dans la Bible et surtout dans le Nouveau Testament. La Bible se sert même du verbe engendrer pour accentuer le fait que Christ est de la nature de Dieu : « Dieu l’a accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit au Psaume 2 : Tu es mon Fils, C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui » (Actes 13:33). « Auquel des anges, en effet, (Dieu) a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Moi je serai pour lui un Père, Et lui sera pour moi un Fils ? » (Hébreux 1:5). « De même, ce n’est pas le Christ qui s’est donné lui-même la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais c’est Celui qui lui a dit : Tu es mon fils, c’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui » (Hébreux 5:5).

C. S. Lewis démontre pourquoi le terme « engendrer » implique que Christ est Dieu et pas une créature :

Quand on engendre, on engendre quelque chose de sa même nature. Un homme engendre des bébés humains, un castor engendre de petits castors, et un oiseau engendre des œufs qui se transforment en petits oiseaux. Mais quand on fait (forme ou façonne), on fait quelque chose d’une autre nature que soi-même. Un oiseau fait son nid, un castor fait son barrage, et un homme fait une radio–ou il peut fait quelque chose plus comme lui-même qu’une radio, comme, par exemple, une statue. S’il est habile, un sculpteur fait une statue qui est en réalité très semblable à un homme. Mais, bien sûr, ce n’est pas un vrai homme ; la statue n’en a que l’apparence. Elle ne peut respirer ou réfléchir. Elle n’est pas vivante.

La Bible se sert de cette image du Père-Fils, premier-né, engendré, pour nous dire que Christ est de la même nature que Dieu ; il est Dieu. La Bible nous enseigne que le Dieu éternel a toujours eu une image parfaite de lui-même :

« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création » (Colossiens 1:15).

Dieu a toujours eu un rayonnement parfait de sa gloire :

« Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire… » (Hébreux 1:3, COLOMBE), « la splendeur de sa gloire » (OSTERVALD), « Resplendissement de sa gloire » (JER, TOB, DARBY), « reflète la splendeur de la gloire divine » (BFC), « le reflet de sa gloire » (LSG, NEG).

Dieu a toujours eu une empreinte parfaite de sa nature :

« Ce Fils, qui est… l’expression de son être… » (Hébreux 1:3, COLOMBE), « l’empreinte de sa personne » (OSTERVALD, LSG, NEG), « effigie de sa substance » (JER), « expression de son être » (TOB), « il est la représentation exacte de ce que Dieu est » (BFC), « l’empreinte de sa substance » (DARBY).

Le Fils a toujours été égal avec Dieu :

« lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu » (Philippiens 2:6).

Extrait et adapté par J. Gary Ellison de The Pleasures of God par John Piper, p. 33-37. La citation de C. S. Lewis fut citée par Piper de Beyond Personality, p. 5.

Qui est celui-ci ?

Dimanche des Rameaux • J. Gary Ellison • le 2 avril 2023

 

Matthew 21:1–11 (SER) — 1 Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples 2 en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi. 3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin. Et à l’instant il les laissera aller. 4 Or, ceci arriva afin que s’accomplisse la parole du prophète : 5 Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme. 6 Les disciples allèrent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements et le firent asseoir dessus. 8 La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d’autres coupèrent des branches aux arbres et les étendirent sur le chemin. 9 Les foules précédaient et suivaient Jésus en criant : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! 10 Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en émoi et l’on disait : Qui est celui-ci ? 11 Les foules répondaient : C’est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée.

Introduction

Dimanche des Rameaux ! Partout dans le monde aujourd’hui, les chrétiens commémoreront le dimanche des Rameaux. Près de 2000 ans après l’événement, le dimanche des Rameaux est toujours l’un des jours saints de l’Église chrétienne.

Des reconstitutions auront lieu dans des villes du monde entier. Nous assisterons probablement à des processions dans les rues de Port Vila. Il y aura de la musique et des chants et des branches de palmier. Je soupçonne qu’il manquera ostensiblement l’anôn de l’ânesse et la présence physique de Jésus.

Cette soi-disant « entrée triomphale » de Jésus à Jérusalem a eu lieu un dimanche. C’était le début de la semaine sainte lorsque Jésus est entré à Jérusalem aux cris de « Hosanna au Fils de David! »

Ce serait la semaine de la célébration de la pâque quand des dizaines de milliers de Juifs descendraient à Jérusalem pour cette fête qui commémorait la délivrance d’Israël d’Egypte près de 1500 ans auparavant. L’historien juif du premier siècle Josèphe a écrit que plus de deux millions de personnes se rassembleraient à Jérusalem pour la pâque. Jésus aussi célébrerait cette pâque spéciale — la Cène — avec ses disciples. Ce fut une semaine très spéciale dans la vie de Jésus.

Mais ce fut une semaine remplie d’intrigues et de conflits avec les autorités religieuses. Avant la fin de la semaine, elle culminerait avec la crucifixion, la mort et l’enterrement de Jésus.

Considérons (1) la préparation, (2) la prophétie, et (3) la personne.

La préparation

Des préparations spéciales ont été faites pour l’entrée finale de Jésus à Jérusalem. En fait, Jésus a fait des efforts particuliers pour préparer ses disciples à ce qui allait arriver. A au moins trois reprises, Jésus dit à ses disciples qu’ils se rendaient à Jérusalem où il allait

Matthieu 16:21 (SER) — souffrir beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, être mis à mort et ressusciter le troisième jour.

Lorsque les disciples ont réalisé que Jésus était bien le Messie, Jésus leur a dit qu’ils ne devaient pas le faire savoir. Ils ne semblaient pas comprendre ce que Jésus voulait dire par être tué et ressuscité, et ils ne comprenaient pas non plus pourquoi il ne les laissait pas dire aux gens qu’il était le Christ, le Messie.

là où Jésus était perçu, même faiblement, comme le Roi Messie, il n’était pas perçu comme le Serviteur Souffrant [1].

Cela a donc dû surprendre les disciples lorsque Jésus en envoya deux dans un village avec pour consigne de ramener un ânon :

Matthieu 21:2 (SER) — en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi.

Aucun des quatre évangiles ne nous dit quels sont les deux disciples que Jésus a envoyés. Ils ne nous disent pas le nom du village, et certainement pas le nom des animaux ! Il est clair que l’accent est mis sur Jésus. Il me semble que Jésus s’est servi de son omniscience pour diriger ses disciples à l’endroit précis tout comme il avait auparavant dirigé un poison avec un statère (Matthieu 17:27). En plus, si Jésus avait arrangé l’emprunte, il l’aurait fait par ces disciples.

Matthieu 21:3 (SER) — Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin. Et à l’instant il les laissera aller.

Et ainsi les disciples sont allés.

Matthieu 21:6–7 (SER) — Les disciples allèrent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements et le firent asseoir dessus.

RT France note que « les deux animaux ont donc été parés convenablement pour l’occasion festive. » [2] Jésus montait l’ânon, tandis que la présence de la mère aiderait à garder l’ânon calme.

La prophétie

Matthieu nous dit immédiatement que

Matthieu 21:4–5 (SER) — Or, ceci arriva afin que s’accomplisse la parole du prophète : 5 Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme.

C’est le seul enregistrement que nous ayons de Jésus chevauchant un animal. Jésus a parcouru tout Israël. Il est monté à Jérusalem, non pas parce qu’il était trop fatigué pour marcher, mais pour accomplir ce que le prophète Zacharie avait dit 500 ans auparavant. Jésus connaissait la prophétie. Ses disciples connaissaient la prophétie. Et les foules connaissaient la prophétie.

Zacharie 9.9 (SER)

Sois transportée d’allégresse,
Fille de Sion !
Lance des clameurs,
Fille de Jérusalem !
Voici ton roi, il vient à toi ;
Il est juste et victorieux,
Il est humble et monté sur un âne,
Sur un ânon, le petit d’une ânesse.

La « fille de Sion » est « une expression poétique faisant référence au peuple de Jérusalem, ainsi qu’à la ville elle-même. »[3] Le prophète Zacharie appelle les habitants de Jérusalem à se réjouir parce que leur roi vient à eux.

En accomplissant cette prophétie, Jésus se présentait comme le roi d’Israël. C’est ce que les Galiléens avaient voulu. Vous vous souviendrez de l’histoire de Jésus nourrissant les 5000 hommes plus les femmes et les enfants. Il avait pris le déjeuner d’un garçon composé de cinq petits pains et de deux petits poissons. Il bénit la nourriture et la brisa. Les disciples distribuèrent la nourriture à la multitude. Tout le monde était rassasié et il en restait 12 paniers de nourriture.

Jean 6:14 (SER) — Ces gens, à la vue du miracle que Jésus avait fait, disaient : Vraiment c’est lui le prophète qui vient dans le monde.

« Le prophète. » Dans Deutéronome 18:15-18, Moïse avait déclaré que Dieu enverrait un prophète comme lui. Les Juifs cherchaient toujours ce prophète. « Il est la! » ils ont dit. « C’est celui qui nous délivrera ! »

Jean 6:15 (SER) — Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.

Ils voulaient le prendre de force pour le faire roi, mais il s’est retiré d’eux. Ah, mais maintenant en entrant à Jérusalem, c’était le moment. Voici venir le Fils de David, l’héritier légitime du trône, en entrant à Jérusalem sur un anôn ! Voici notre roi !

Jésus se présentait comme le roi d’Israël, mais quel genre de roi ?

Les Juifs cherchaient un libérateur, un roi puissant, quelqu’un qui les délivre de l’oppression et de la domination romaines. Quelque deux cents ans auparavant, les Maccabées avaient brisé la domination syrienne. Les Juifs célébraient la grande victoire en agitant des branches de palmier. Maintenant, semblait-il, Jésus acceptait enfin d’être leur roi ! C’était un temps de victoire. Un temps de fête.

Mais ils n’avaient pas prêté une attention particulière à la prophétie. Oui, Zacharie avait parlé de leur roi à venir : « Voici, votre roi vient. » Mais Zacharie le décrit comme « humble ». 

…Il est humble et monté sur un âne,
Sur un ânon, le petit d’une ânesse » (Zacharie 9:9).

Et il est venu « humble et monté sur un âne », pas sur un cheval de guerre.

Philippiens 2:5–8 (SER) — Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, 6 lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7 mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, 8 il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix.

C’est la raison pour laquelle Jésus avait recommandé « sévèrement aux disciples de ne dire  personne qu’il était le Christ » (Matthieu 16:20). Jésus était bien le Messie, mais les Juifs voulaient un Messie militariste, celui qui les délivre des Romains. Jésus est venu comme le Prince de la paix pour faire la paix entre Dieu et l’homme.

Romains 5:1 (SER) — Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ;

Jésus s’est joint aux foules de ceux qui montaient à Jérusalem. Nous pouvons imaginer que les foules derrière Jésus regardaient vers l’avant et se rendaient compte que Jésus accomplissait la prophétie : « Voici, ton roi vient à toi… » Ils commencèrent à crier des louanges : « Hosanna au Fils de David ! » Les foules devant Jésus regardèrent en arrière et se joignirent aux louanges :

Matthieu 21:9 (SER) — Les foules précédaient et suivaient Jésus en criant : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts !

Le bruit devait être étourdissant car toute la ville de Jérusalem était agitée. Ils avaient déjà entendu chanter des pèlerins, mais c’était encore six jours avant la fête et ils n’avaient jamais entendu de telles acclamations.

La personne : « Qui est celui-ci ? »

Matthieu 21:10–11 (SER) — Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en émoi et l’on disait : Qui est celui-ci ? 11 Les foules répondaient : C’est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée.

« Qui est celui-ci ? »

Ce n’est pas que Jésus était inconnu à Jérusalem. Les habitants de Jérusalem demandaient ce qu’était cette excitation.

« Qui est celui-ci ? »

La question la plus importante qui ait jamais été posée concerne Jésus de Nazareth : « Qui est celui-ci ? »

La question la plus importante qui ait jamais été posée concerne Jésus de Nazareth :
« Qui est celui-ci ? »

Il semble y avoir une fascination éternelle pour Jésus. C’est le moment de l’année où la question de l’identité de Jésus fait la une de plusieurs magazines. Vous pouvez trouver sur Internet Jésus en couverture de Time, Newsweek, US News, Le Figaro, National Geographic, et bien d’autres. Il est traite de

  • Jésus le révolutionnaire
  • Jésus le zélote
  • Jésus le cynique
  • Jésus le magicien
  • Jésus l’exorciste
  • Jésus le rabbin
  • Jésus l’enseignant

La question la plus importante à laquelle vous répondrez est « Qui est celui-ci ? »

C’est cette question qui est posée maintes et maintes fois dans les évangiles. « Qui est celui-ci ? »

« Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? » (Marc 2:7 ; Luc 5:21 ; 7:49).

« Quel est donc celui-ci, car même le vent et la mer lui obéissent ? » (Marc 4 :41 ; Luc 8 :25).

Les démons savaient qui il était : « Je sais qui tu es : le Saint de Dieu » (Marc 1 :24 ; Luc 4 :34).

Jésus a demandé à ses disciples.

Matthieu 16:13–17 (SER) — Au dire des gens, qui suis-je, moi, le Fils de l’homme ? 14 Ils répondirent : Les uns disent Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. 15 Mais vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? 16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17 Jésus reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.

Qu’est-ce que Jésus a dit de lui-même ?

Jean 6:35 (SER) — Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.

Jean 8:12 (SER) — Jésus leur parla de nouveau et dit : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Jean 10:7 (SER) — Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, moi, je suis la porte des brebis.

Jean 10:11 (SER) — Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

Jean 11:25 (SER) — Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;

Jean 14:6 (SER) — Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Jean 10:30 (SER) — Moi et le Père, nous sommes un.

Jean 14:9 (SER) — …Celui qui m’a vu, a vu le Père.

C. S. Lewis avait raison lorsqu’il disait que nous ne pouvons pas rejeter Jésus simplement comme un bon enseignant. Jésus ne nous a pas permis cette option. Prétendant être Dieu, il était soit un menteur, soit un fou, soit le Seigneur qu’il prétendait être.

Conclusion

« Qui est celui-ci ? »

Zacharie avait dit : «Voici, votre roi vient à vous, humble et monté sur un âne.» Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Il est le Roi.

Dans seulement six jours, le roi d’Israël serait suspendu à une croix. Le gouverneur romain Pilate ferait mettre une inscription sur la croix : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs ». Il serait écrit en araméen, latin et grec pour que tout le monde sache que Jésus est le Roi.

Si la croix était la fin de l’histoire, il n’y aurait pas d’histoire. Il n’y aurait pas de fête. Il n’y aurait pas de dimanche des Rameaux. Il n’y aurait pas d’église, pas de Bibles, pas de célébrations, pas de chrétiens. Jésus aurait été oublié depuis longtemps.

Mais la croix n’était pas la fin. Il est mort pour nos péchés, tout comme les Écritures de l’Ancien Testament avaient dit qu’il le ferait. Il a été enterré. Et il fut ressuscité le troisième jour, comme l’avaient prophétisé les Écritures de l’Ancien Testament.

Aujourd’hui, les croyants du monde entier célèbrent l’Entrée Triomphale à cause de la croix et de la résurrection du Christ.

Aujourd’hui, les croyants du monde entier célèbrent l’Entrée Triomphale avec des branches de palmier qui vont se sécher. Mais nous attendons avec impatience notre avenir éternel qui ne s’effacera jamais lorsque nous serons réunis autour du trône de Dieu et de l’Agneau, comme nous le lisons dans le livre de l’Apocalypse :

Apocalypse 7:9–10 (SER) — Après cela je regardai, et voici une grande foule que nul ne pouvait compter, de toute nation, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main. 10 Et ils criaient d’une voix forte : Le salut (est) à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.

Pour faire partie de ce groupe, nous devons être en mesure de répondre correctement à la question « Qui est celui-ci ? »


[1]DA Carson, « Matthieu », dans The Expositor’s Bible Commentary : Matthieu–Mark (Revised Edition) , éd. Tremper Longman III et David E. Garland, vol. 9 (Grand Rapids, Michigan : Zondervan, 2010), 496.

[2]RT France, Matthieu : une introduction et un commentaire , vol. 1, Tyndale New Testament Commentaries (Downers Grove, Illinois : InterVarsity Press, 1985), 302.

[3]Jean D. Barry et al., eds., « Daughter of Zion », dans The Lexham Bible Dictionary (Bellingham, WA : Lexham Press, 2016).

« Devant mon Père qui est dans les cieux »

Puisque le Père et Dieu et que Jésus est Dieu, peut-on dire que le Fils est le Père ? L’Église Pentecôtiste Unie enseigne que Dieu s’est manifesté parfois comme Père, parfois comme Fils et parfois comme Saint-Esprit, mais que ces trois titres ne représentent pas une réalité ontologique.

Y a-t-il une distinction réelle entre trois personnes dans une seule divinité ? Le Fils de Dieu est-il notre Père céleste ?

En lisant le Nouveau Testament, il semble que chaque page réponde à cette question. Voici un exemple. Notez attentivement ce que dit Jésus : 

Matthieu 10:32–33 (SER)  —  C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ;  mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux.

Jésus parle de son Père céleste et du jugement futur lorsqu’il confessera DEVANT SON PÈRE ceux qui le confessent maintenant devant les autres. Par contre, il reniera DEVANT SON PERE ceux qui le renient maintenant devant les autres.

Dans ce jugement futur, il y aura une communication entre le Fils et son Père par laquelle le témoignage par Jésus devant son Père déterminera si son Père nous permet d’entrer dans son royaume céleste.

Il est clair que le Père est le seul vrai Dieu (Jean 17:3) et que le Fils est aussi le seul vrai Dieu. Pourtant le Père n’est pas le Fils, et le Fils n’est pas le Père. Jésus, le Fils de Dieu, nous reconnaîtra ou nous reniera DEVANT SON PÈRE sur la base de notre relation avec lui, Jésus Christ le Fils.

Jean 14:6 (SER)— Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Voir aussi :

 

21 décembre : Le Seigneur et son prophète

The Lord and His Prophet French

Le Seigneur et son prophète

Lecture de l’Avent pour le 21 décembre : Malachie 3:1-4 ; 4:1-6

Les prophètes n’ont pas de prophètes eux-mêmes qui annoncent leur venue. Nous lisons les appels de certains prophètes comme Ésaïe et Jérémie, mais nulle part nous ne lisons que les prophètes avaient d’autres prophètes préparant le chemin pour leur venue.

Dans Malachie, le dernier livre de l’Ancien Testament, l’Éternel parle de deux messagers qui viendraient.

Malachie 3:1 (SER)  —  Voici que j’enverrai mon messager ; Il ouvrira un chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple Le Seigneur que vous cherchez ; Et le messager de l’alliance Que vous désirez, voici qu’il vient, Dit l’Éternel des armées.

Le verset précédent (Malachie 2:17) indique que l’Éternel parle, ainsi le premier messager préparerait-il le chemin devant l’Éternel, le messager de l’alliance.

Jésus cite Malachie pour indiquer que Jean-Baptiste a été le premier messager que mentionne Malachie qui a préparé le chemin pour le Christ, le messager de l’alliance :

Luc 7:26–28 (SER)  —  Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.  C’est lui dont il est écrit : Voici, j’envoie devant toi mon messager Pour préparer ton chemin devant toi.  Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a pas de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.

D. A. Carson note : « En citant Malachie, Jésus… a montré en quoi Jean-Baptiste est plus grand qu’un prophète : il est plus grand en ce que lui seul de tous les prophètes a été le précurseur qui a préparé la voie pour Yahvé-Jésus et l’a indiqué d’une manière personnelle et directe. »[1]

Les prophètes n’avaient pas de prophètes qui préparaient le chemin devant eux. Seul l’Éternel a des prophètes. Oui, Jésus l’Éternel avait un prophète, Jean-Baptiste, le plus grand de tous les prophètes. Jean a préparé le chemin pour Celui qui était infiniment plus grand que lui-même, le Seigneur Jésus-Christ.


[1] D. A. Carson, “Matthew,” in The Expositor’s Bible Commentary: Matthew–Mark (Revised Edition), ed. Tremper Longman III and David E. Garland, vol. 9 (Grand Rapids, MI: Zondervan, 2010), 30

20 décembre : Roi sur un âne, apportant le salut

King on donkey FRENCH

Roi sur un âne, apportant le salut

Lecture de l’Avent pour le 20 décembre : Zacharie 9:9-10 ; 12:10-13:1

Dieu continue de révéler des détails sur l’identité et la mission de la Descendance qu’il avait promise à Eve (Genèse 3:15). Les deux thèmes de la souffrance et du règne futur du Messie continuent d’être développés à travers l’Ancien Testament. Zacharie, l’un des derniers prophètes de l’Ancien Testament, nous donne l’un des versets les plus connus, cité dans l’Évangile selon Matthieu. Le dimanche des Rameaux, le dimanche avant sa crucifixion, Jésus envoya deux disciples dans le village de Bethphagé pour lui apporter un âne.

Matthieu 21:4–5 (SER) — Or, ceci arriva afin que s’accomplisse la parole du prophète : Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme.

Quelque 500 ans avant la naissance de Jésus, Zacharie avait prophétisé,

Zacharie 9:9 (SER) — Sois transportée d’allégresse, Fille de Sion ! Lance des clameurs, Fille de Jérusalem ! Voici ton roi, il vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d’une ânesse.

Dans cette prophétie, Zacharie nous dit plusieurs choses sur la venue de Christ. D’abord, Christ le Messie, est notre roi : « Voici ton roi, il vient à toi. » Il est celui qui est « né roi » bien que son « royaume ne soit pas de ce monde » (Matthieu 2:2 ; Jean 18:36).

Deuxièmement, il est juste. Maintes fois, l’Ancien Testament appelle le peuple de Dieu à mener une vie juste. Le Messie à venir serait connu et identifié pour sa justice parfaite (Ésaïe 9:6-7 ; 11:4-6 ; 16:5 ; 32:1).[1]

Troisièmement, il apporterait le salut. Il serait appelé « Jésus » car il « sauverait son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21).

Quatrièmement, il se montrerait « humble ».[2] Jésus nous a invités à apprendre de lui, « car je suis doux et humble de cœur » (Matthieu 11:29). « Il s’est humilié » (Philippiens 2:8).

Enfin, il viendrait vers son peuple « monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d’une ânesse ». Il n’est pas venu sur un cheval de guerre, mais comme Celui qui serait notre paix. « Car c’est lui notre paix » (Éphésiens 2:14). « Nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1).

Zacharie nous fait franchir une autre étape en montrant comment la venue du Messie apporterait le salut. L’Éternel parle d’un temps où la maison de David pleurera comme on pleure un enfant unique, un premier-né :

Zacharie 12:10 (SER) — …Et ils tourneront les regards vers moi, Celui qu’ils ont transpercé…

Les érudits juifs ne comprenaient pas comment l’Éternel pouvait être transpercé, mais Jean nous dit : « L’un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau… Cela est arrivé, pour que l’Écriture soit accomplie : … Ils regarderont à celui qu’ils ont percé » (Jean 19:34-37).

Zacharie nous dit,

Zacharie 13:1 (SER) — En ce jour-là, Une source sera ouverte Pour la maison de David Et les habitants de Jérusalem, A cause du péché et de la souillure.

Oui, cette Parole faite chair, cet humble Roi a été transpercé pour nos transgressions. Son sang a été versé afin que nous soyons purifiés de nos péchés et de nos impuretés.


[1] George L. Klein, Zechariah, vol. 21B, The New American Commentary (Nashville, TN: B & H Publishing Group, 2008), 271.

[2] Klein, 273.

19 décembre : Le Fils de l’homme, humain ou divin ?

Le Fils de l Homme Humain ou Divin

19 décembre

Le Fils de l’Homme, Humain ou Divin ?

Lecture de l’Avent : Daniel 7:9-14

En considérant plusieurs des prophéties de la venue du Christ, nous avons vu des thèmes récurrents de ses souffrances (comme Ésaïe 53) et de son règne glorieux (par exemple Jérémie 23 et 33). L’apôtre Pierre a écrit à propos de ces prophéties qui indiquaient « les souffrances du Christ et les gloires ultérieures » (1 Pierre 1:11).

Dans le livre de Daniel, nous trouvons une vision des plus importantes faisant référence au titre préféré du Christ, « Le Fils de l’homme ». Jésus se réfère à lui-même comme le Fils de l’homme 82 fois dans les évangiles. Mais que veut-il dire par ce titre ?

On suppose souvent que le titre Fils de Dieu fait référence à la divinité du Christ tandis que le titre Fils de l’homme fait référence à son humanité. En fait, le titre Fils de l’homme fait référence à l’incarnation de Celui qui s’est fait chair (Jean 1:14). Il fait référence à l’autorité du Christ (Marc 2:10-11, 28), sa mission terrestre (Matthieu 17:22-23 ; Marc 8:31 ; 9:31 ; Luc 9:22) et son règne futur (Matthieu 26:64). ). Il fait référence à Celui qui était humain et divin, pleinement homme et pleinement Dieu.

La dernière fois que Jésus utilise le titre de « Fils de l’homme », c’est lorsqu’il a été amené devant le Sanhédrin la veille de sa crucifixion et le souverain sacrificateur lui a ordonné : « Je t’adjure par le Dieu vivant, dis-nous si tu es le Christ, le Fils de Dieu. »

Matthieu 26:64 (SER) — Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel.

Jésus a explicitement affirmé être le Fils de l’homme qui est assis à la droite de Dieu et qui viendra sur les nuées du ciel. En répondant au souverain sacrificateur, Jésus a cité la vision de Daniel du Fils de l’homme :

Daniel 7:13–14 (SER) — Je regardais pendant mes visions nocturnes, Et voici que sur les nuées du ciel Arriva comme un fils d’homme ; Il s’avança vers l’Ancien des jours, Et on le fit approcher de lui. 14 On lui donna la domination, l’honneur et la royauté ; Et tous les peuples, les nations et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle Qui ne passera pas, Et sa royauté ne sera jamais détruite.

Près de 600 ans avant la naissance du Christ, il fut révélé à Daniel que quelqu’un viendrait « comme un fils d’homme » qui recevrait « la domination, la gloire et un royaume ». « Tous les peuples, nations et langues » le serviront. Tous les autres royaumes passeraient, mais de son royaume éternel « il n’y aura pas de fin » (Ésaïe 9:7 ; Luc 1:33).

Alors que nous faisons face à des jours incertains, la vision de Daniel nous assure que nous régnerons avec Christ.

Daniel 7:18 (SER) — mais les saints du Très-Haut recevront le royaume et posséderont le royaume éternellement, aux siècles des siècles.

Le temps viendra pour nous de posséder le royaume (Daniel 7:22).

Daniel 7:27 (SER) — Le royaume, la domination et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous le ciel seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son royaume est un royaume éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.

Nous régnerons avec le Fils de l’homme qui est pleinement humain et pleinement divin.

17 décembre : Le germe juste

Germe juste Jeremiah 23

17 décembre

Le germe juste

Lecture de l’Avent : Jérémie 23:1-6 ; 33:14-18

Déçus sont ceux qui placent leur espoir dans les prochaines élections. Les dirigeants humains échouent finalement à répondre à nos espoirs et attentes les plus élevés, car comme nous, ils font partie de l’humanité déchue. Malheureusement, nous en sommes venus à nous attendre à des promesses de campagne non tenues ou à l’incapacité des dirigeants élus à les tenir. Nous sommes indignés lorsque nous apprenons la corruption, l’exploitation et l’abus de pouvoir et de position par ceux qui ont été élus pour servir. Combien pires sont les conditions des personnes qui vivent dans des régimes totalitaires comme la Corée du Nord.

L’histoire du monde est souvent l’histoire de dirigeants égoïstes qui afin de satisfaire leurs propres désirs égoïstes exploitent les personnes qu’ils devraient servir. Telle fut l’histoire d’Israël, des royaumes du nord et du sud. Dans Jérémie 23, l’Éternel reprend « les bergers qui détruisent et dispersent les brebis de mon pâturage ! » (23:1). Il les avertit : « Vous avez dispersé mon troupeau et l’avez chassé, et vous ne vous êtes pas occupé d’eux. Voici, je m’occuperai de tes mauvaises actions, déclare l’Éternel » (23:2).

La méchanceté des chefs conduit à la dispersion du troupeau d’Israël, mais l’Éternel promet « d’assumer le rôle de berger et de rassembler le reste de son troupeau de tous les lieux où il les avait chassés. »[1] L’Éternel promet d’établir des bergers sur son peuple qui prendront soin d’eux afin qu’ils ne vivent pas dans la peur ou ne soient pas perdus ou disparus.

En fait, il promet un jour futur où un descendant de David, « un germe juste » régnera en tant que roi et exécutera la justice et la droiture. (Voir Ésaïe 11:1-9 et la lecture de l’Avent du 13 décembre.) Ce roi à venir sera appelé « L’Éternel notre justice » (Jérémie 23:5-6). Cette promesse est si importante que Jérémie la répète pratiquement mot pour mot dans 33:14-16.

Qui est ce roi à venir, ce germe juste ? L’apôtre Paul nous dit que Jésus-Christ est notre justice (1 Corinthiens 1:30). C’est « par son œuvre spéciale qu’il donnera aux hommes une justice non d’œuvres mais de grâce (Éph. 2:8) qui inclura la sainteté personnelle comme l’œuvre de l’Esprit après la justification. »[2] L’Éternel notre justice est le Germe juste qui viendra une seconde fois régnera comme roi. Alors que nous considérons l’état de notre monde, nous prions avec l’apôtre Jean : « Viens, Seigneur Jésus ! »

 


[1] F. B. Huey, Jeremiah, Lamentations, vol. 16, The New American Commentary (Nashville: Broadman & Holman Publishers, 1993), 211.

[2] R. K. Harrison, Jeremiah and Lamentations: An Introduction and Commentary, vol. 21, Tyndale Old Testament Commentaries (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 1973), 123.

Réponses au roi nouveau-né (Matthieu 2:1-23)

« Nous sommes venus pour l'adorer. »

Matthieu 2:1-23

Sommaire du sermon : La visite des mages d’Orient dans Matthieu 2 démontre trois réponses différentes à Jésus.

  1. Certaines personnes comme les grands prêtres et les scribes, malgré leur connaissance, n’honorent pas le Roi Jésus. 
  2. Certaines personnes comme le roi Hérode sont hostiles au Roi Jésus.
  3. Certaines personnes comme les mages honorent et adorent le Roi Jésus en esprit et vérité.

Introduction 

C’est un garçon!

Au fil des ans, nous avons reçu de nombreux faire-part de naissance de fiers parents. La naissance d’un enfant est un événement heureux attendu de beaucoup de joie et de planning. Les parents, la famille et les amis sont attendent impatiemment l’arrivée du nouveau-né. Tout le monde se demande si ce sera un garçon ou une fille, même si aujourd’hui avec l’échographie, il est possible de savoir avant la naissance. Parfois, une chambre spéciale est peinte et préparée. Des cadeaux sont offerts. Le mari s’inquiète d’amener sa femme enceinte à l’hôpital à temps. Enfin le moment heureux arrive et les fiers père et mère veulent que tout le monde soit au courant de la naissance de leur enfant.

Matthieu raconte l’histoire de la naissance de Jésus-Christ et les différentes réponses à la nouvelle de sa naissance. Il démontre au premier chapitre que Jésus est un descendant du roi David et un héritier légitime du trône de David.

Pourtant, cet enfant est plus qu’un descendant royal.

  • Il est né d’une vierge, conçu du Saint-Esprit dans le sein de Marie (Matthieu 1:20).
  • Il est le Sauveur : « elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21).
  • Il est Dieu avec nous : « …on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous. » (Matthieu 1:23, SER)

Au chapitre 2, Jésus est présenté comme le nouveau-né Roi des Juifs. Des mages venus d’Orient arrivent à Jérusalem et demandent : « Où est celui qui est né roi des Juifs ?

De nombreuses prophéties sur sa naissance, sa vie, sa mission et son règne ont été données à travers les siècles. L’enfant qui avait été promis était enfin arrivé. Comment les gens réagiraient-ils ? Comment allez-vous répondre ?

Nous trouvons dans ce chapitre, différentes réponses à la venue du Roi Jésus. 

I. Certaines personnes, comme les grands prêtres et les scribes, négligent d’honorer le Roi Jésus (2:1-6).

Après la naissance de Jésus, des mages d’Orient vinrent à Jérusalem, demandant : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. 3 A cette nouvelle le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. 4 Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. » (Matthieu 2:2–4, SER).

Voici maintenant un fait remarquable : la naissance du Christ avait été annoncée des siècles avant qu’elle n’ait lieu. La première promesse a été donnée à Adam et à Eve dans Genèse 3:15 – la descendance de la femme écraserait la tête du serpent. Les promesses du Christ à venir ont été faites à Abraham, à Isaac, à Jacob, à Moïse, à Samuel, à David et à d’autres. Isaïe a dit 700 ans avant la naissance du Christ qu’il naîtrait d’une vierge. Vers la même époque, le prophète Michée a écrit qu’il naîtrait à Bethléhem.

Lorsque Toyota ou Peugeot introduisent une nouvelle gamme de véhicules, ils envoient des publicités à la poste et à la télévision pour que vous sachiez qu’ils ont un nouveau modèle à vendre. Avant que Dieu ne nous parle par son Fils (Hébreux 1:1), il a annoncé sa venue de plusieurs manières afin que nous puissions reconnaître le Messie et savoir que Jésus-Christ est le vrai envoyé de Dieu. Aucun autre fondateur religieux ne peut faire cette affirmation :

  • La naissance de Bouddha n’a pas été prophétisée. Pourquoi le suivriez-vous ?
  • La naissance de Confucius n’a pas été annoncée des centaines d’années à l’avance. Pourquoi le suivriez-vous ?
  • La naissance de Mohamed n’a pas été annoncée par un ange. Pourquoi le suivriez-vous ?
  • La naissance de Joseph Smith n’a pas été annoncée par une chorale angélique. Pourquoi le suivriez-vous ?
  • Ellen G. White n’est pas née d’une vierge. Pourquoi la suivriez-vous ?
  • La naissance d’aucun autre fondateur religieux n’a été annoncée des centaines et des milliers d’années à l’avance. 
  • Personne d’autre n’est né d’une vierge. 
  • Personne d’autre n’a fait apparaître une étoile dans les cieux pour annoncer sa naissance. 
  • Personne d’autre n’avait fait chanter des anges à sa naissance.
  • Personne d’autre n’est né pour mourir pour porter vos péchés et les miens afin que nous puissions être réconciliés avec Dieu.
  • Personne d’autre. Pourquoi suivre quelqu’un d’autre ? 

La venue du Christ seul était annoncée d’avance à maintes reprises au travers les siècles. Alors, quand les mages d’Orient ont demandé : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? », le ROI Hérode « assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ » (Matthieu 2:4, SER).

A. Ces personnes qui n’honorent pas le Roi Jésus peuvent être religieuses.

Les grands prêtres et les scribes du peuple juif étaient religieux. En fait, ils étaient les chefs religieux d’une nation religieuse. Ils étaient les descendants, les enfants, d’Abraham. Dieu les avait délivrés d’Égypte par la main de Moïse et en avait fait une nation. Leur vie s’est construite autour du temple, de la Loi, des fêtes religieuses et des Écritures. Ils étaient des gens très religieuses.

Il y a des gens aujourd’hui qui connaissent la Parole de Dieu mais ils ne la prennent pas au sérieux. Ils savent qu’il est dit que sans la sainteté, personne ne verra le Seigneur, mais ils vivent des vies impies et pensent que Dieu fera une exception pour eux. L’enfer est plein de gens religieux qui ont entendu la Parole de Dieu mais n’ont pas obéi.

B. Ces personnes qui n’honorent pas le Roi Jésus peuvent savoir quelque chose sur le Christ.

Dieu avait envoyé aux Juifs Moïse et Josué, des juges comme Gédéon, et des prophètes comme Samuel, Elie et Jérémie. Il leur avait donné les Écritures. Dans les Écritures, Dieu leur avait donné la promesse du Messie, le Christ, le Fils de David, qui régnerait en tant que roi pour toujours et à jamais.

Lorsque le roi Hérode apprit que les mages cherchaient le roi nouveau-né, il sut qui consulter : il rassembla les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple. C’étaient les gens qui étudiaient les Écritures et connaissaient la Loi et les Prophètes. Les mages cherchaient le roi nouveau-né, alors Hérode a demandé aux principaux sacrificateurs et aux scribes où le Christ devait naître. Ils ont su répondre sans hésiter :

Ils lui dirent : « A Bethléhem de Judée. »

Non seulement ont-ils pu dire au roi Hérode où le Christ naîtrait, mais ils ont pu lui dire pourquoi :

car voici ce qui a été écrit par le prophète :
« Et toi, Bethléhem, terre de Juda
Tu n’es certes pas la moindre
Parmi les principales villes de Juda ;
Car de toi sortira un prince,
Qui fera paître Israël, mon peuple » (Matthieu 2:5–6, SER).

Il n’y avait aucune hésitation. La clarté ne manquait pas. Ils n’ont pas dit à Hérode qu’il y avait des interprétations différentes. Ils ne lui ont pas dit que personne ne savait vraiment avec certitude où le Christ naîtrait. Ces gens connaissaient les Écritures.

Il n’y a pas d’autre livre comme la Bible. C’est la Parole de Dieu. Dieu a déclaré les choses avant qu’elles n’arrivent afin que lorsqu’elles arrivent, nous sachions qu’il est Dieu et qu’il est incomparable. Il déclare des merveilles que nous ne pouvons imaginer et elles se produisent.

Les scribes et les principaux sacrificateurs savent quelque chose au sujet du roi à venir. Ils connaissent les Écritures, mais ils décident d’ignorer ce qu’ils savent. Pour une raison ou une autre, ils se détournent de la vérité et espèrent vainement qu’il n’y aura pas de conséquences.

C. Ces personnes sont parfois intimidées par les autres.

Le verset 3 nous dit que lorsque le roi Hérode apprit que les mages d’Orient avaient vu une étoile qui avait annoncé la naissance du roi des Juifs, il fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Quand le roi Hérode était troublé, tout le monde était troublé ! Les scribes étaient ceux qui copiaient, étudiaient et enseignaient les Écritures de l’Ancien Testament. La venue du Messie était l’espoir de la nation juive. Les promesses de Dieu, les prophéties de l’Ancien Testament s’accomplissaient enfin. Leurs cœurs auraient dû être remplis de joie, mais ils étaient troublés parce que le roi était troublé. Ils ont été intimidés par le roi. Les préoccupations du roi devinrent leurs préoccupations. Ils étaient troublés à cause de leur peur du roi.

Il y a des gens aujourd’hui qui n’honorent pas le Roi Jésus parce qu’ils ont peur de ce que diraient d’autres gens. Ils ont peur de ce que dirait leur famille. Ou des chefs religieux. Ou le chef de leur village. Jean a dit des Pharisiens,

« même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui ; mais à cause des Pharisiens, ils ne le confessaient pas, pour ne pas être exclus de la synagogue. Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu » (Jean 12:42-43, SER).

Qui honorez-vous ?

D. Ces gens n’agissent pas sur ce qu’ils savent.

Ils ne font pas ce qu’ils devraient faire. C’était là l’espoir du peuple juif. Dieu avait donné les promesses. Le Messie tant attendu était arrivé. Une étoile spéciale a annoncé sa naissance. Des dignitaires étrangers étaient venus de loin pour accueillir le roi nouveau-né. Mais les gens qui connaissaient les Écritures étaient troublés et n’ont pas pris la peine de marcher seulement huit kilomètres jusqu’à Bethléem pour voir ce que Dieu avait fait ! Des bergers et des mages vinrent le voir. Les anges ont chanté : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ! » Mais ces religieux étaient troublés et n’ont pas fait ce qu’ils auraient dû faire.

Il y a des gens qui savent ce qu’enseignent les Écritures. Ils savent ce qu’ils devraient faire. Ils savent qu’ils devraient se repentir. Ils savent qu’ils devraient obéir aux Écritures. Ils savent qui est Jésus. Ils savent qu’ils devraient se tourner vers lui, mais ils ne veulent pas que leur vie change. Ils ne veulent pas se donner la peine de se soumettre à celui qui est né Roi.

E. Ces gens ne sont pas prêts à se soumettre à un autre roi.

Les églises sont remplies de gens qui sont religieux. Beaucoup d’entre eux connaissent leur Bible. Ils peuvent répondre à des questions au sujet de la Bible. Ils peuvent citer des Écritures. Ils ont entendu les promesses de Dieu toute leur vie. Ils n’arrêtent pas de penser qu’un jour, ils se réconcilieront avec Dieu. Un jour, ils laisseront Jésus être le roi de leur vie.

Certains d’entre vous sont fidèles à l’église tous les dimanches, mais vous ne vous êtes pas soumis au roi Jésus. Vous faites confiance à vos bonnes œuvres, à ce que vous savez, à votre fréquentation de l’église, mais vous n’avez pas soumis le contrôle de votre vie au Roi Jésus. Vous continuez à penser que tout ira bien, qu’un jour vous serez en règle avec Dieu. La Bible dit : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3:15).

Certaines personnes sont religieuses. Ils connaissent la Bible. Ils savent que Jésus est le Roi. Mais ils ne l’honorent pas en tant que roi. Ils refusent de se soumettre à sa royauté.

Certaines personnes, comme les scribes, n’honorent pas le roi Jésus.

II. Certaines personnes, comme Hérode, sont hostiles au roi.

Aimeriez-vous être votre propre roi ? Personne pour vous dire quoi faire à part vous-même ? C’est ainsi que la plupart des gens essaient de vivre.

A. Hérode était troublé (2:3).

A cette nouvelle le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui (Matthieu 2:3, SER).

Nous avons déjà remarqué que Hérode était troublé. Pourquoi a-t-il été troublé ? Hérode était troublé parce qu’il était le roi des Juifs. Remarquez l’accent que Matthieu met là-dessus dans les versets 1, 3 et 9. Rome avait nommé Hérode roi en 37 av. J.-C. Mais les mages avaient parlé d’une étoile surnaturelle qui avait annoncé la naissance d’un autre roi, un autre roi des Juifs. Remarquez qu’ils ont demandé : « Où est celui qui est né roi des Juifs ? Ils ne parlaient pas de quelqu’un qui serait nommé roi à un moment donné de l’histoire. Ils parlaient de celui qui était né roi, celui qui par sa nature même était et est roi. Il n’est ni nommé ni désigné. Sa royauté ne dépend pas de votre vote. Il n’est pas élu et ne devient pas roi par une procédure parlementaire et il ne peut être démis de ses fonctions par une motion de censure. Jésus est né Roi. C’est sa nature de gouverner. Regardez à nouveau la prophétie de Michée, citée par Matthieu au v. 5-6,

Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda Tu n’es certes pas la moindre Parmi les principales villes de Juda ; Car de toi sortira un prince, Qui fera paître Israël, mon peuple (Matthew 2 :5–6, SER).

Il n’est donc pas étonnant qu’Hérode le roi soit troublé. 

  • Il était troublé parce que les mages étaient venus. 
  • Il était troublé parce qu’ils avaient parlé de quelqu’un qui était né roi des Juifs.
  • Il était troublé parce qu’un phénomène dans les cieux avait annoncé cette naissance.
  • Il était troublé parce que la parole des mages avait été confirmée par les Écritures.
  • Il était troublé parce que ce roi nouveau-né allait être un dirigeant qui ferait paître le peuple de Dieu d’Israël.

Hérode était troublé. Hérode était le roi des Juifs et n’accepterait aucun challenger. Hérode lui-même n’était même pas juif. Il n’était pas un héritier légitime du trône, mais par son bon sens politique, il avait convaincu César de le nommer roi des Juifs. Maintenant, il entend parler de celui qui est le « fils » ou descendant du roi David, l’héritier légitime du trône, celui que toutes les Écritures avaient indiqué. Hérode était un homme qui, par jalousie, avait tué sa femme préférée et deux de ses propres fils. Il ne tolérerait aucun rival.

Dans les années récentes, nous avons vu des dirigeants d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient tuer des centaines d’innocents pour maintenir leur position de dirigeant. 

  • Dans sa tentative de maintenir son pouvoir, le colonel Mouammar Kadhafi s’est battu jusqu’à sa mort plutôt que de fuir vers un autre pays.
  • Le président Assad de Syrie a permis que des centaines de personnes soient tuées juste pour conserver sa position puissante en tant que dirigeant de la Syrie.

On pourrait parler des crimes de Kim Jong-un, dirigeant suprême de Corée du Nord, ou de Xi Jinping, président de la Chine. Hérode n’hésiterait pas à se débarrasser d’un enfant né roi des Juifs. Ainsi, quand Hérode était troublé, tout le monde était troublé.

Hérode s’intéressait plus à sauver son trône qu’à sauver son âme !

B. Hérode a fait une enquête auprès des principaux sacrificateurs et des scribes pour savoir où le Christ devait naître (2:4).

Les mages vinrent à Jérusalem en demandant : « Où est celui qui est né roi des Juifs ? » Il était clair pour eux que la naissance avait déjà eu lieu. Ils demandaient aux habitants de Jérusalem où se trouvait le roi nouveau-né. Il n’y avait pas de lumières de Noël. Il n’y a pas eu de célébration. Pourtant l’enfant roi était né. Hérode a fait une enquête :

Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. 5 Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée… (Matthieu 2:4–5, SER).

Le roi Hérode voulait savoir le lieu de naissance de l’enfant. Il a déterminé d’après les principaux sacrificateurs et les scribes que le Christ devait naître à Bethléhem. 

Le mot parvint à Hérode. Hérode était troublé, mais feignit d’être heureux de la nouvelle. Il avait été informé par les scribes que le Christ devait naître à Bethléhem. Sept cents ans auparavant, Michée avait prophétisé que le souverain viendrait de Bethléhem. Grâce à cette prophétie, Hérode savait maintenant où chercher, mais il devait faire attention. Ce n’était pas le moment pour ses conseillers de comprendre ce qu’il mijotait. Les mages avaient vu une étoile. Avec cette information, ils sauraient maintenant où trouver l’enfant. Mais quel âge aurait cet enfant ? Hérode a pris les mages à part pour leur parler en privé. 

C. Hérode fit d’autres recherches auprès des mages pour savoir quand Christ était né (2:7).

Hérode voulait établir la date de naissance du Christ. Il feignit d’être sympathique aux mages. Ils étaient venus adorer le roi nouveau-né. Ils supposaient que tout le monde se réjouirait. Ils supposaient que tout le monde était au courant de sa naissance. Mais les gens n’étaient pas au courant. Peut-être n’avaient-ils pas vu l’étoile. Peut-être ne savaient-ils pas ce que cela signifiait. 

Hérode dirait aux mages où chercher, mais il voulait d’abord obtenir des informations de leur part. Quand l’étoile est-elle apparue ? Pourquoi avait-il besoin de savoir cela ? Il n’a pas dit.

Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et se fit préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile. 8Puis il les envoya à Bethléhem, en disant : Allez, et prenez des informations précises sur le petit enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille moi aussi l’adorer (Matthieu 2:7–8, SER).

Comme il est étrange que le roi sache que l’enfant allait naître à Bethléem mais ne sache pas qu’il était déjà né. Comme il était étrange qu’il demande à des diplomates étrangers de lui trouver l’enfant plutôt que d’aller lui-même adorer l’enfant. Ils en savaient apparemment plus que lui, alors il les utiliserait comme ses informateurs.

Il dit aux mages qu’il voulait aussi adorer l’enfant. Comme les mages ont dû être heureux. Il n’y avait aucune manifestation de jalousie. Le roi voulait adorer l’enfant Jésus.

Mais non! Pas du tout. Il avait demandé quand l’étoile était apparue parce qu’il voulait savoir quel âge devait avoir l’enfant. Il voulait pouvoir l’identifier, non pas pour l’adorer, mais pour le tuer.

Les mages n’avaient pas besoin de savoir. Ils iraient à Bethléem. Ils trouveraient l’enfant. Ils l’adoreraient. Ils retourneraient à Jérusalem pour dire au roi Hérode où le trouver, puis retourneraient dans leur pays d’origine. Ils n’en soupçonneraient rien.  Hérode irait tuer l’enfant. Tant pis pour le roi nouveau-né. Hérode ne tolérerait aucun rival à son trône.

Mais Hérode n’était pas le seul à avoir un trône. Celui qui siège sur le Trône dans les cieux est souverain sur toute la terre. Il ne se laisse pas tromper par les Hérodes de ce monde.

Les mages ont été avertis dans un rêve de ne pas retourner à Hérode, alors ils sont retournés dans leur pays d’origine par une autre route, sans indiquer à Hérode l’endroit précis de l’enfant roi. Au même moment, un ange du Seigneur apparut à Joseph dans un rêve et lui dit de se lever et de prendre l’enfant et de fuir en Égypte. Il n’y avait pas de temps à perdre. Au milieu de la nuit, Joseph se réveilla et prit l’enfant et sa mère et partit pour l’Egypte.

Hérode vit que les mages n’étaient pas revenus quand ils auraient dû. Il était furieux ! Il savait quand l’étoile était apparue aux mages, alors il envoya et tua tous les enfants mâles de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région. Hérode ne reculerait devant rien pour tuer tout concurrent au trône.

Il a été dit qu’Hérode est l’image de ceux qui font des recherches sans aucune intention d’agir correctement sur l’information qu’ils reçoivent. Il est pire que ça. Hérode est l’image de ceux qui sont hostiles au Christ et à Dieu.

Il existe des ennemis de Dieu aujourd’hui. Les gens qui essaient de tuer Dieu à cause de la pensée des autres. Christopher Hitchens était un athée bien connu. Il ne croyait pas en Dieu et ne voulait pas non plus que quelqu’un d’autre croie en lui. En 2007, il écrit Dieu n’est pas grand : Comment la religion empoisonne tout. Ce n’était qu’un des nombreux livres et articles qu’il a écrits pour mettre fin à Dieu. Il détestait l’idée même de Dieu. Malheureusement, le jeudi 15 décembre 2011, Christopher Hitchens est décédé d’un cancer de l’œsophage – trop de cigarettes et trop d’alcool. « il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, – après quoi vient le jugement » (Hébreux 9:27).

Il y a de nombreux ennemis de Dieu dans le monde aujourd’hui. Ils connaissent Dieu. Ils savent qu’il existe. Mais ils ne veulent pas qu’il interfère avec leur vie. Ils seront rois de leur vie. Aucun autre roi ne s’assiéra sur le trône de leur cœur. Ils sont leur propre dieu. Ils s’adorent eux-mêmes. Ils montrent leur hostilité envers Dieu en enfreignant ses commandements et en vivant comme ils le souhaitent.

Pourquoi les nations s’agitent-elles Et les peuples ont-ils de vaines pensées ? 2 Les rois de la terre se dressent Et les princes se liguent ensemble Contre l’Éternel et contre son messie : 3 Brisons leurs liens, Et rejetons loin de nous leurs chaînes ! 4 Il rit, celui qui siège dans les cieux, Le Seigneur se moque d’eux. 5 Il leur parle dans sa colère, Et dans sa fureur il les épouvante : 6 C’est moi qui ai sacré mon roi Sur Sion, ma montagne sainte ! 7 Je publierai le décret de l’Éternel ; Il m’a dit : Tu es mon fils ! C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui. 8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Et pour possession les extrémités de la terre ; 9 Tu les briseras avec un sceptre de fer. Comme le vase d’un potier, tu les mettras en pièces. 10 Et maintenant, rois, ayez du discernement ! Recevez instruction, juges de la terre ! 11 Servez l’Éternel avec crainte, Soyez dans l’allégresse, en tremblant. 12 Embrassez le fils, de peur qu’il ne se mette en colère, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se réfugient en lui ! (Psaumes 2, SER).

Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie (Ésaïe 53:6a, SER).

Nous avons tous été hostiles à Dieu à un moment donné de notre vie. La bonne nouvelle se trouve à la fin de ce verset : « Et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous » (Ésaïe 53:6b).

Et toi? Vivez-vous chaque jour votre vie dans la soumission à Jésus-Christ, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs ? Ou êtes-vous le maître de votre propre vie, le capitaine de votre propre navire ? Qui est assis sur le trône de votre cœur ?

Certaines personnes, comme Hérode, sont hostiles au roi Jésus.

III. Certaines personnes honorent et adorent le roi.

Cette histoire commence avec l’arrivée des mages d’Orient. Ils ont vu des preuves de la naissance du roi.

Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains (Psaumes 19.2, SER).

car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, car Dieu le leur a manifesté. 20 En effet, les (perfections) invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages (Romains 1:19–20, SER).

Ces non Juifs, des Gentiles, ont été inclus dans le plan de Dieu. Ils sont arriver à Jérusalem pour adorer « l’enfant né roi ». (Je crois que c’est plutôt le sens de ὁ τεχθεὶς βασιλεὺς (ho techtheis basileus = le nouveau-né roi).

et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer (Matthieu 2:2, SER).

Qui sont-ils venus adorer ? Ils sont venus adorer…

  • Ils sont venus adorer celui qui est né de la vierge : 

Voici comment arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; avant leur union elle se trouva enceinte (par l’action) du Saint-Esprit (Matthieu 1:18, SER).

  • Ils sont venus adorer celui qui a été conçu du Saint-Esprit :

Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. 20 Comme il y pensait, voici qu’un ange du Seigneur lui apparut en songe et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit, (Matthieu 1:19–20, SER).

  • Ils sont venus adorer celui qui sauverait son peuple de ses péchés :

elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés (Matthieu 1:21, SER).

  • Ils sont venus adorer celui qui est Dieu avec nous : 

Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : 23 Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils Et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous (Matthieu 1:22–23, SER).

Ils sont venus adorer Dieu.

Les mages savaient que rien d’autre ne compte autant que la naissance de ce Roi dont ils ont vu l’étoile. Ce roi est au centre de leur vie. Ils voyageraient des mois depuis l’Est, peut-être ce que nous appelons l’Irak ou l’Iran aujourd’hui. Les Juifs avaient été exilés à Babylone. Beaucoup d’entre eux étaient encore là. Peut-être que ces mages avaient appris les prophéties de la venue du Christ par les Juifs qui vivaient à Babylone. Maintenant, ils sont venus l’adorer.

L’adoration n’est pas un style. L’adoration n’est pas chanter pas sur l’adoration. L’adoration implique toute la personne dans l’adoration de l’être le plus glorieux qui existe. L’adoration est un accord total avec Dieu. Jésus a dit : « Dieu est Esprit, et ceux qui adorent Dieu doivent l’adorer en esprit et en vérité » (Jean 4:24).

Adorer Dieu en esprit, c’est l’adorer du fond du cœur. Il ne s’agit pas simplement de chanter un chant d’adoration ; c’est chanter du fond du coeur. C’est spirituel.

Le cœur des mages était rempli de joie:

Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici : l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait ; arrivée au-dessus (du lieu) où était le petit enfant, elle s’arrêta. 10 A la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe (Matthieu 2:9-11, SER).

Adorer Dieu en vérité, c’est adorer selon la vérité sur Dieu…

ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

L’or signifie qu’ils reconnaissaient la royauté de l’enfant.

L’encens signifie qu’ils offraient un culte de Dieu.

La myrrhe prévoyait son l’enterrement.

Jésus est né pour mourir. Il est né pour prendre sur lui vos péchés et les miens. Dieu seul pouvait ôter nos péchés. Jésus est né pour mourir à notre place et pour être ressuscité d’entre les morts pour que nous puissions vivre dans la puissance de sa résurrection.

Quelle est votre réponse à celui qui est né roi ?

  • La négligence ? Ne pas l’honorer comme Dieu ?
  • L’hostilité ?
  • Ou l’adoration ? 

Suivons l’exemple des mages qui se sont donnés pour venir adorer l’enfant né roi, Jésus-Christ, Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

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Le seul vrai Dieu et Jésus-Christ qu’il a envoyé

Jean 17 3

Le Dieu de la Bible est-il un Dieu monolithe comme Allah ?
Dieu était-il seul avant de créer l’homme ?
Les mots Père, Fils et Saint-Esprit représentent-ils des modes ou des manifestations de Dieu ?
Ou bien, le Dieu de la Bible est-il unique parmi les religions du monde ?
Les titres Père et Fils et Saint-Esprit désignent-ils de vraies personnes dans le seul vrai Dieu ?

Ce court article vise à montrer que les conversations et les transactions entre le Père et le Fils indiquent la réalité de l’existence mutuelle des personnes dans la seule Divinité. La majeure partie de cet article est tirée des écrits du « disciple que Jésus aimait », l’apôtre Jean. Plus précisément, l’accent est surtout mis sur la « prière sacerdotale » du Christ, la nuit avant d’aller à la croix, que Jésus a adressée à son Père céleste :

SER Jean 17:1–3 — Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel et dit : Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie, 2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 3 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

Dans cette prière, le Fils fait des demandes à son Père. Il souligne leur interrelation, la distinction des personnes au sein de la Divinité, et parle de la mission que son Père lui a confiée pour nous fournir la vie éternelle.

  • Alors que Jésus s’approche de la croix, il mentionne à son Père que c’est maintenant l’heure pour lui de glorifier son Fils (v. 1).
  • Le Fils glorifiera à son tour le Père (v. 1).
  • Le Père a donné au Fils toute autorité sur toute chair (v. 2).
  • Le Père donne les gens au Fils (v. 2).
  • Le Fils donne la vie éternelle à ceux que le Père lui a donnés (v. 2).

Ces transactions indiquent de réelles distinctions entre les personnes. Alors que le Père est Dieu, et le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, le Père n’est pas le Fils ou le Saint-Esprit, et le Fils n’est pas le Père ou le Saint-Esprit, et le Saint-Esprit n’est ni le Père ni le Fils. Ce qui suit est adapté d’un ancien diagramme de la Sainte Trinité que j’ai employé dans un autre article :

Trinité diagramme

Trois personnes, mais un seul Dieu

En même temps, Jésus souligne qu’il n’y a qu’un seul Dieu, « le seul vrai Dieu » (v. 3). Alors que de nombreux autres passages indiquent très clairement que Jésus est Dieu (par exemple, Jean 1:1, 18; 5:18; 10:30, 33; 20:28; Actes 20:28; Romains 9:5; Tite 2: 13 ; Hébreux 1:8 ; 2 Pierre 1:1), mon but ici est de montrer que les Écritures indiquent l’existence interpersonnelle réelle « du Père et du Fils et du Saint-Esprit Saint-Esprit » (Matthieu 28:19 ).

Ces distinctions de personnes sont encore soulignées dans les versets qui suivent :

SER Jean 17.4–5Je tai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût.

Quatre fois dans ces deux versets, Jésus se distingue de son Père. Le Fils a glorifié le Père sur terre. Le Père a donné au Fils un travail à faire. Le Fils a accompli l’œuvre que le Père lui a confiée. Le Fils demande au Père de le glorifier en sa présence comme le Fils a glorifié le Père sur terre.

Puis Jésus fait la déclaration étonnante qu’il était avec le Père avant que le monde n’existe :

SER Jean 17.5— Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût.

L’existence du Fils n’est pas liée au monde ou à sa mission dans le monde. Il existait avant que le monde n’existe. Il était avec le Père avant la création du monde. Il a partagé la gloire du Père. Avant « le commencement », le Père et le Fils étaient en communion éternelle.

De plus, la vie éternelle est inextricablement liée à une relation avec le Père et avec le Fils :

SER Jean 17.3 — Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

Jésus définit ici la vie éternelle. C’est connaître le seul vrai Dieu ET Jésus-Christ que Dieu a envoyé. C’est une connaissance à la fois du Père ET du Fils. L’apôtre Jean insiste sur cette vérité dans sa première épître lorsqu’il écrit :

SER 1 Jean 1.3 — ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ.

« Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ. »

En tant que chrétiens, notre communion n’est pas seulement avec le Père, ni seulement avec le Fils : elle est « avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ ». Plus loin dans sa lettre, Jean souligne le grave danger de nier l’existence réelle du Fils :

SER 1 Jean 2.22–24 — Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. Pour vous, ce que vous avez entendu dès le commencement doit demeurer en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez, vous aussi, dans le Fils et dans le Père.

« Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père » (v. 23). Nier l’existence du Fils et nier que Jésus est le Christ, c’est l’œuvre de l’antichrist. L’esprit des antichrists — car Jean dit qu’il y en a beaucoup (1 Jean 2:18) — est de nier l’existence réelle du « Père et du Fils » (v. 22). Ceux qui nient le Fils n’ont pas le Père, mais « celui qui confesse le Fils a aussi le Père » (v. 23). Le mot « aussi » comme le mot « et » au verset 22 nous montre que le Père n’est pas le Fils et que le Fils n’est pas le Père.

Jean poursuit en expliquant que c’est le message que ses lecteurs ont entendu dès le commencement. Si cette vérité demeure en eux – et en nous – alors eux et nous « demeurerons dans le Fils et dans le Père » (v. 24). Cela montre à nouveau que notre communion est à la fois avec le Père et avec son Fils, comme Jean l’a dit dans 1 Jean 1:3.

L’apôtre Jean insiste sur cette vérité en des termes non équivoques dans sa deuxième lettre :

SER 

2 Jean 9-11

— Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n’a pas Dieu ; celui qui demeure dans la doctrine a le Père

et

le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne lui dites pas : Salut ! car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres.

Apparemment, certains se croyaient plus progressifs et avancés (v. 9). Ils sont allés « plus loin » et ne se sont pas tenus à cet enseignement sur le Christ étant envoyé dans le monde par son Père afin que par le Fils nous puissions avoir la vie éternelle. Ils croyaient que la doctrine ou l’enseignement sur le Fils n’était pas nécessaire ; avoir Dieu était suffisant. L’apôtre Jean avertit que ces enseignants progressistes qui ne s’accrochent pas au Fils « n’ont pas Dieu ». Mais « celui qui demeure dans la doctrine a le Père et le Fils ». Le grec précise « celui-là a et le Père et le Fils » (οὗτος καὶ τὸν πατέρα καὶ τὸν υἱὸν ἔχει). Pas seulement le Père, mais aussi le Fils.

Cet enseignement est tout à fait conforme à l’enseignement du Nouveau Testament selon lequel, bien que le Père et le Fils soient Dieu, les conversations et les transactions entre eux ne relèvent pas de la fiction biblique ou littéraire. Elless soulignent la relation éternelle entre le Père et le Fils.

Sur pratiquement chaque page du Nouveau Testament, nous voyons le Père et le Fils et le Saint-Esprit — le seul vrai Dieu — travaillant ensemble en parfaite harmonie pour réaliser l’accomplissement du « dessein éternel qu’il a réalisé par le Christ-Jésus notre Seigneur » (Éphésiens 3:11).

Avez-vous la vie éternelle ? C’est-à-dire connaissez-vous et le Père et le Fils qu’il a envoyé ? »

SER 

Jean 17.3

— Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

Dimanche après Pâques : L’apparition de Christ à Thomas (Jean 20:19-29)

Sommaire : Ce sermon pour le dimanche après Pâques considère l’apparition de Christ à Thomas le douteur et les leçons de cette apparition pour nous aujourd’hui. Adapté du pasteur britannique G. Campbell Morgan (1863-1945). (Ajouté le 9 avril 2007.)

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« Thomas le douteur »
Michelangelo Merisi da Caravaggio (1571-1610)

Jean 20:19-29

19 Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, se pré­senta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! 20 Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur. 21 Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. 22 Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint Esprit. 23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les re­tiendrez, ils leur seront reten­us. 24 Thomas, ap­pelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. 25 Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. 26 Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se pré­senta au milieu d’eux, et dit : La paix soit avec vous ! 27 Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. 28 Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : 29 Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru !

Introduction

Il est merveilleux de voir comment les apparitions du Christ ressuscité ont répondu à toute variété de tempé­rament et de condition spirituelle. Jésus s’est manifesté à :

Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. Cette femme qui aimait de tout coeur le Seigneur, pleurait et s’affligeait au tombeau de Jésus. Ce matin de la résurrection, Jésus a apparu d’abord à Marie. Cette apparition de Jésus a guérit son coeur brisé (Jean 20).

Il s’est manifesté à Pierre qui avait renié son Maître. Le message des anges était : « Allez dire à ses disciples et à Pierre que vous le verrez en Galilée » (Marc 16:7). Jésus a sondé la profondeur de l’amour de Pierre ; il l’a restauré et l’a commissionné de nouveau (Jean 21).

Sur le chemin vers Emmaüs, Jésus a trouvé deux disciples qui s’interrogeaient concernant la signification des événements associés avec la mort et la résurrection de Jésus. A ces deux pen­seurs, Jésus a expliqué toutes les écritures ce qui le concernait (Luc 24:27).

Jésus savait également répondre aux doutes de Thomas. Une semaine après sa résurrection, Christ se manifeste à Thomas et transforme le douteur en croyant.

La présence de Christ est suffisante pour tous. Elle guérit ceux qui sont blessés, et rend heureux ceux qui sont tris­tes.

Je ne vais pas raconter cette histoire que vous connais­sez aussi bien que moi. Ses grandes lignes sont :

    1. L’absence de Thomas de la première réunion de Christ et ses disciples le soir de Pâques.
    2. Son incrédulité rigide par rapport à leur témoig­nage.
    3. Sa présomption arrogante qu’il avait le droit d’éta­ler les conditions de sa foi, et l’acceptation miséricordi­euse par Christ de ces conditions.
    4. La découverte par Thomas que ces conditions n’éta­ient pas nécessaires.
    5. L’éclat de sa conviction qui l’a poussé à déclarer, « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
    6. La Béatitude, « Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! » du Seigneur qui relie toutes les générations avec cette histoire.

Considérons quelques leçons de cette histoire.

1.   L’ISOLEMENT FAIT MANQUER LA MANIFESTA­TION DE CHRIST (20:19-24).

Verse 24. « Thomas, l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. » La raison pour son absence ne nous est pas donnée. Mais peut‑être que cette petite phrase, « l’un des douze » suggère qu’il était sa responsa­bilité en tant qu’un des disciples de se réunir avec eux pour l’en­couragement mutuel.

Si jamais un homme avait besoin d’être encouragé, c’était Thomas ! Il était mélancolique de nature. Nous le trouvons dans Jean chapitre 11. Jésus avait décidé de retourner à Jérusalem, mais les disciples lui ont dit, « Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapi­der, et tu y retournes ! » Pour Thomas, cette possibilité était un fait accompli. « Allons, nous aussi, afin de mourir avec lui » (11:7‑16). Nous voyons, donc, son pessimisme, mais c’est un pessimisme mélangé avec un engage­ment total : Thomas est prêt à mourir avec Christ.

Plus tard, Jésus préparait les disciples pour son départ. Dans Jean 14:3‑4, il dit : « Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. Et où je vais, vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Sei­gneur, nous ne savons où tu vas ; comment en sau­rions‑nous le chemin ? » Il est désespéré. Il ne veut pas faire face à une séparation d’avec Jésus.

Ce jour de la résurrection c’est Thomas le pessimiste, le désespéré qui s’est isolé de ses compagnons. Il avait placé toute son espérance en Jésus, mais cette espé­rance avait été brisée, clouée à la croix, et scellée dans le tombeau. C’était fini. Pourquoi continuer ? Pourquoi se réunir avec les disciples ? On pourrait se demander pourquoi les disciples se sont réunis, mais ce matin Jésus avait apparu à quelques femmes de leur compag­nie. Ces femmes ont rendu témoignage à la résurrection de Christ. La plupart des disciples ne les croyaient toujours pas, mais ils se sont réunis pour en parler. Mais « Thomas n’était pas avec eux lors­que Jésus vint » (20:24).

Thomas était peut‑être angoissé par sa propre fuite. Il s’était prononcé prêt à mourir avec Christ, mais comme tous les autres, il s’était enfui. Il est vrai que Pierre s’était déclaré prêt à mourir aussi, et qu’il s’est joint aux autres. Mais Thomas était d’une nature plus sensible. Dans son découragement et sa honte, il s’était écarté des disciples. Donc, il a manqué l’ap­parition de Jésus dans la chambre haute.

Quelle est la leçon pour nous ? Lorsque nous sommes frappés par l’incrédulité ou le doute ou un sens d’échec, le pis que nous puissions faire c’est de chercher la solitude, d’être seul avec nos doutes, nos tracas. Le mieux est de chercher la communion de nos frères et de nos sœurs. Si le message ne fait aucun bien, les prières et la louange et le sens d
e fraternité le feront. « Et là où deux ou trois sont assemblés en son nom, il est au milieu d’eux » (Matthieu 18:20). Si le feu essaie de s’éteindre, tirez la braise ensemble pour qu’elle s’enflamme.

Si Thomas avait été là ce soir‑là, il n’aurait pas manqué la présence transformatrice de Christ.

2.   FACE AUX PREUVES QUE DIEU NOUS A DONNÉES, L’INCREDULITÉ N’EST PAS JUSTIFIÉE (20:25).

La nature mélancolique de Thomas qui était probablement la cause de son absence, le poussait à être plus sceptique que tous les autres disciples concernant les nouvelles de la résurrection. Quand les autres disciples lui avaient dit qu’ils avaient vu le Seigneur, il a répondu avec véhémence : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point » (20:25). Il n’était pas satisfait du témoignage de ses frères ; il devait avoir de l’évidence palpable pour lui-même. Il n’a pas questionné leur véracité ; mais il a soupçonné la réalité de ce qu’ils avaient cru voir.

Nous devons souligner que les disciples n’étaient pas des gens crédules. Je veux dire qu’ils n’étaient pas prêts à croire n’importe quoi, ce qui n’était pas soutenu par les faits. Ils avaient vu à maintes reprises des hommes crucifiés. Ils reconnaissaient la mort. Tout le monde savait que Jésus était mort. Les Pharisiens le savaient. Les Sadducéens le savaient. Les Juifs le savaient. Les bourreaux romains le savaient. Et les disciples le savaient. Et quand les femmes ont rendu témoignage aux disciples qu’elles avaient vu le Christ ressuscité, les disciples ne les ont pas cru. Cette hésitation à croire met en valeur leur témoignage postérieur. Ils n’étaient pas des gens crédules, prêts à croire n’importe quoi. Ils devaient être convaincus par la présence physique véritable de Jésus lui‑même, ce qui est pour nous une grande preuve de la résurrection.

En principe, le témoignage des femmes n’était pas acceptable dans la société juive. Si les évangélistes falsifiaient les évangiles, ils n’auraient jamais fait des femmes les premiers témoins de la résurrection, mais s’ils l’ont écrit de cette manière, c’est simplement parce que les femmes étaient en fait les premiers témoins du fait que Christ était ressuscité. Les disciples restaient plutôt incrédules devant leur témoignage.

Thomas avait quelque chose que les autres disciples n’avaient pas : le témoignage de ses frères disciples. Le fait que Thomas insiste sur une évidence palpable indique qu’il est allé plus loin que les autres disciples dans son incrédulité. Pourtant, Thomas n’était pas un rationaliste. Il y a des gens qui ne croient pas parce qu’ils ne veulent pas croire ou bien parce qu’ils ont une vision du monde et de la réalité qui ne donne pas de place à Dieu ou au surnaturel. D’autres ne veulent pas croire à la résurrection des morts parce qu’ils ne veulent pas faire face au Juge de toute la terre. Thomas, par contraste, n’était ni rationaliste ni athée. Il ne rejetait pas les miracles de Jésus. Il ne doutait pas de la résurrection de Lazare. Et il voulait croire, semble-t-il, à la résurrection de Jésus, mais il était empêché par son anxiété. Il voulait ardemment connaître la vérité. Il sentait le sérieux et l’importance immense de la question, et il tremblait devant la décision qu’il devait prendre. Il est si déçu et brisé qu’il ne peut accepter le témoignage de ses frères. Mais Jésus sait traiter avec nos déceptions et nos doutes.

3.   DIEU SAIT RÉPONDRE À NOS DOUTES HONNÊTES (20:26-28).

Une semaine s’est écoulée avant que Jésus ne fasse une autre apparition. On pourrait se demander pourquoi Jésus a laissé seuls les disciples pendant cette semaine‑là. La nouvelle foi des disciples avait besoin de mûrir afin de ne pas dépendre de la présence physique de Jésus. Comme une mère s’éloigne de son petit enfant afin de l’encourager à marcher, Jésus a laissé seuls les disciples afin qu’ils apprennent à marcher par la foi. Alors une semaine s’est écoulée pendant laquelle les disciples ont réfléchi à la signification du Christ ressuscité.

Et puis Jésus revient, et il revient pour le bénéfice de Thomas. Il s’adresse à Thomas en employant les mêmes termes qu’il avait adressés à ses frère : « Avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance aussi ta main et mets‑la dans mon côté » (20:27). Il y avait peut-être un reproche dans cette invitation, mais elle manifeste aussi la grâce et la compassion de Jésus. Il parle à un disciple sincère dont la foi est faible. Il ne le condamne pas. Quand des gens qui ne voulaient pas croire lui demandaient des preuves, Jésus leur a répondu, « Une génération méchante et adultère demande un signe; il ne lui sera donné d’autre signe que celui du prophète Jonas » (Matthieu 12:39).

Puis Thomas a entendu un avertissement très pénétrant : « Ne sois pas incrédule, mais crois ! » (20:27). Qu’est‑ce que cela veut dire ? Cela veut dire ceci : « Ce n’est pas une question d’évidence, Thomas ; c’est une question d’un bon naturel. Ton incrédulité n’est pas due à un manque d’évidence, mais plutôt à ta tendance et à ton attitude d’esprit et de coeur. » Si l’on ne voit pas la lumière du soleil, cela ne veut pas dire que le soleil ne brille pas. Cela veut dire que l’on a fermé les yeux. « Ne sois pas incré­dule, mais crois ! » Ouvre les yeux !

Il y a encore une leçon dans ses paroles. Littéralement Jésus a dit, « Ne deviens pas incrédule, mais deviens un croyant. » Il y a deux tendances travaillant en nous. Et l’une d’entre elles va prédominer. Vous pouvez cultiver l’habitude de l’incrédulité pour descendre, enfin, dans la catégorie des gens sans foi. Ou vous pouvez cultiver la foi pour avoir une certitude divine.

Les paroles de Jésus ont percé le coeur de Thomas. Il a compris que Jésus était là quand il avait exprimé son incrédulité, comme il est là maintenant. Il s’est dit, « Il m’a entendu, pourtant il m’aime. » Thomas était tellement frappé par l’omniscience et l’amour de Jésus, qu’il a oublié son incrédulité et a prononcé sa confession merveil­leu­se. La vue de Jésus a convaincu Thomas qu’il était ressuscité, mais c’était quelque chose d’intérieur qui l’a poussé à s’ex­clam­er, « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (20:28). Thomas a reconnu que celui qui était devant lui était son Maître bien-aimé, celui qu’il connaissait avant la crucifixion. Mais puisque la mort ne pouvait pas le retenir, il devait être aussi Dieu, ce qui le provoque à s’écrier : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Si vous êtes honnêtes devant Dieu, si vous prenez le temps, si vous faites l’effort pour évaluer les preuves qu’il nous a déjà données avec un cœur ouvert, celui qui sonde les cœurs est au courant de ce qui se passe dans votre cœur. Il sait convaincre le cœur ouvert et honnête. En fait, c’est lui qui vous recherche (Jean 4:23).

4.   DIEU RÉSERVE UNE BÉNÉDICTION SPÉCIALE POUR NOUS QUI N’AVONS PAS VU CE QU’ONT VU LES DISCIPLES (20:29).

« Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! » (20:29). Dans le Nouveau Testament, croire est plus qu’accepter quelque chose comme vrai. C’est aussi se confier. L’objet de notre foi n’est pas une doctrine, mais une Personne. Croire est s’engager totalement à Christ. C’est de reconnaître que Christ est Seigneur et Dieu à qui nous devons rendre une obéissance complète.

Pourquoi Jésus a‑t‑il prononcé cette
béatitude ? Nous pensons parfois qu’il aurait été préférable de vivre à cette époque-là, de voir le Seigneur et ses miracles. Les disciples étaient confrontés par le Christ ressuscité d’une manière qu’ils ne pouvaient pas ne pas croire. Mais nous, nous avons l’occasion d’exercer une foi qui ne dépend pas de ce que nous voyons, mais plutôt une foi qui se repose sur ce que nous entendons. « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10:17). La nôtre est une foi qui croit ce que Dieu dit. Nous acceptons sa parole. Nous ne sommes pas crédules, mais nous avons examiné l’évidence et nous avons trouvé que Dieu est véridique. Nous le croyons parce qu’il est Dieu. Qu’est‑ce la vraie foi ? « La foi, c’est l’assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11:1). « Or, sans la foi il est impossible de lui plaire » (Hébreux 11:6). C’est pourquoi Jésus a prononcé cette bénédiction sur nous qui croyons. Mieux que les disciples, nous pouvons exercer la foi, une foi qui accepte les preuves « dignes de foi » (Actes 17:31 ; cf. Actes 1:3) qui Dieu a données, une foi qui accepte la parole de Dieu.

CONCLUSION

Et vous, comment vous trouvez‑vous devant cette question ? Etes‑vous difficiles à convaincre ? Etes‑vous lents à croire ? Apprenons quelque chose de cette histoire de Thomas et Christ. Agissons sur la foi que nous avons. Fréquentons l’église où Christ se manifeste. Nourrissons notre foi de la nourriture solide de sa parole.

Pour Thomas, Christ était crucifié quelques jours auparavant. Pour des gens, Christ est toujours crucifié, toujours suspendu sur la croix, toujours en train de souffrir. Mais non ! La Bible déclare que son sacrifice était tellement puissant qu’il suffit une fois pour toutes. Pour nous il est ressuscité, exalté à la droite de Dieu, et il reviendra bientôt.

Chaque fois que quelqu’un est sauvé nous savons que Christ est sorti du tombeau parce que c’est Christ seul qui puisse sauver un homme. Chaque fois que quelqu’un est transformé, qu’il quitte son ancienne vie, qu’il commence à marcher selon la parole de Dieu et dans la sainteté, nous savons que Christ est ressuscité parce que Christ seul puisse transformer un homme et lui rendre capable d’obéir aux commandements de Dieu. Chaque fois que quelqu’un est baptisé dans l’Esprit Saint, nous savons que Christ est exalté à la droite de Dieu parce qu’il dit : « Il est avantageux pour vous que je parte, mais si je m’en vais vers le Père, je vous enverrai le Consolateur, et vous serez baptisés dans l’Esprit Saint, et vous serez revêtus de la puissance d’en haut, et vous serez mes témoins » (Jean 16:7). Chaque fois que quelqu’un est guéri, nous savons que Christ est vivant parce qu’il est notre guérisseur. Que c’est clair! Christ est ressuscité!

1. N’abandonnez pas votre assemblée (Hébreux 10:25). Vous n’allez pas grandir dans la foi en vous tenant à l’écart de vos frères et de vos sœurs. Vous avez besoin de l’encouragement et de l’amour qui vient de la manifestation de la présence de Dieu au milieu de nous.

2. Dieu s’est manifesté et nous a parlé par son Fils. Il fait preuve de son amour envers vous dans la croix de Christ. Il fait preuve que Christ est digne de foi par sa résurrection d’entre les morts. Autour de vous se trouvent des gens dont la vie a été transformée par la puissance du Christ ressuscité. L’incrédulité n’est pas justifiée.

3. Ouvrez votre cœur à Dieu. Agissez sur la base des preuves qu’il vous a déjà données. Vous verrez que Dieu est plus que prêt à fortifier votre foi.

4. Acceptez la bénédiction que Dieu veut vous donner. Reconnaissez que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus qu’il a ressuscité d’entre les morts. Ce même Jésus viendra dans votre vie d’une manière inattendue et vous recevrez la bénédiction que Dieu seul puisse vous donner.

Nous terminons avec les paroles d’un des disciples qui était témoin oculaire de la résurrection de Christ : « Vous l’aimez, sans l’avoir vu. Sans le voir encore, vous croyez en lui et vous tressaillez d’une allégresse indicible et glorieuse, en remportant pour prix de votre foi le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8‑9).


*Source : Ce message est extrait et adapté d’un message par le pasteur britannique G. Campbell Morgan (1863-1945).