La mortification du péché : (5) essentielle pour notre épanouissement spirituel

Overcoming Sin and Temptation by John Owen

Articles précédents :

Dans le quatrième chapitre de son livre Overcoming Sin and Temptation (« Surmonter le péché et la tentation »), John Owen donne son troisième principe :

La vigueur et le confort
de notre vie spirituelle
dépendent dans une large mesure
de la mortification du péché en nous.

Autrement dit, notre épanouissement spirituelle dépend en grande partie de notre responsabilité de faire mourir le péché en nous :

…si, par l’Esprit, vous faites mourir les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps, vous vivrez (Romains 8:13).

1. Pourtant, la mortification du péché ne produit pas forcément la vie, la vigueur et le confort. C’est à nous de nous servir des moyens que Dieu nous a accordés pour obtenir ces grâces ; leur allocation est la prérogative de Dieu.

2. L’adoption dans la famille de Dieu et la justification par la foi — et non pas la mortification — sont les causes immédiates de la vie, de la vigueur et du confort. Pourtant…

3. Dans notre relation normale avec Dieu, la vigueur et le bien-être de notre vie spirituelle dépendent dans une grande partie de notre part dans la mortification du péché. La mortification est la condition essentielle.

Owen considère les effets du péché :

  • Le péché affaiblit l’âme et la prive de sa vigueur.

    Il n’y a rien d’intact dans ma chair à cause de ton courroux, Point de paix dans mes os à cause de mon péché… Je suis sans force, tout à fait brisé ; Je gémis à cause du trouble de mon cœur (Psaumes 38:3, 8).

  • Le péché assombrit l’âme et la prive de son confort et de sa paix.

    Car des maux sans nombre m’environnent ; Mes fautes me poursuivent, Et je ne puis en supporter la vue ; Elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête, Et mon courage m’abandonne (Psaumes 40:12/13).

  • Le péché désaccorde et désencadre l’âme en enchevêtrant ses affections.

    Car ce que j’accomplis, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, voilà ce que je fais (Romains 7:15).

  • Le péché détourne le cœur d’une communion ardente avec Dieu, rend désirable son objet en expulsant l’amour de Dieu.

     
    N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui (1 Jean 2:15).

    Si quelqu’un possède les biens du monde, qu’il voie son frère dans le besoin et qu’il lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu demeurera-t-il en lui ? (1 Jean 3:17 SER).

  • Le péché remplit le cœur de stratagèmes pour que l’on se mette en souci de la chair pour en satisfaire les convoitises. C’est pourquoi nous devons renverser les raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu et amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ (2 Corinthiens 10:4-5).
     
  • Le péché nous empêche de faire ce que nous devrions faire.

    Ce que je veux, je ne le pratique pas (Romains 7:15).

    Tous ces effets du péché empêchent la vigueur et l’épanouissement de notre communion avec Dieu, notre vie spirituelle.

    La mortification est le moyen d’émondage par lequel, en déracinant les convoitises et les affections qui empêchent la croissance en grâce, nous puissions porter du fruit. La mortification est l’opposition vigoureuse de l’âme contre le moi et la preuve de notre sincérité devant Dieu.

  • Catégories : péché, sanctification, tentation, Saint-Esprit, John Owen, études

La mortification du péché : (5) essentielle pour notre épanouissement spirituel

Overcoming Sin and Temptation by John Owen

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Dans le quatrième chapitre de son livre Overcoming Sin and Temptation (« Surmonter le péché et la tentation »), John Owen donne son troisième principe :

La vigueur et le confort
de notre vie spirituelle
dépendent dans une large mesure
de la mortification du péché en nous.

Autrement dit, notre épanouissement spirituelle dépend en grande partie de notre responsabilité de faire mourir le péché en nous :

…si, par l’Esprit, vous faites mourir les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps, vous vivrez (Romains 8:13).

1. Pourtant, la mortification du péché ne produit pas forcément la vie, la vigueur et le confort. C’est à nous de nous servir des moyens que Dieu nous a accordés pour obtenir ces grâces ; leur allocation est la prérogative de Dieu.

2. L’adoption dans la famille de Dieu et la justification par la foi — et non pas la mortification — sont les causes immédiates de la vie, de la vigueur et du confort. Pourtant…

3. Dans notre relation normale avec Dieu, la vigueur et le bien-être de notre vie spirituelle dépendent dans une grande partie de notre part dans la mortification du péché. La mortification est la condition essentielle.

Owen considère les effets du péché :

  • Le péché affaiblit l’âme et la prive de sa vigueur.

    Il n’y a rien d’intact dans ma chair à cause de ton courroux, Point de paix dans mes os à cause de mon péché… Je suis sans force, tout à fait brisé ; Je gémis à cause du trouble de mon cœur (Psaumes 38:3, 8).

  • Le péché assombrit l’âme et la prive de son confort et de sa paix.

    Car des maux sans nombre m’environnent ; Mes fautes me poursuivent, Et je ne puis en supporter la vue ; Elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête, Et mon courage m’abandonne (Psaumes 40:12/13).

  • Le péché désaccorde et désencadre l’âme en enchevêtrant ses affections.

    Car ce que j’accomplis, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, voilà ce que je fais (Romains 7:15).

  • Le péché détourne le cœur d’une communion ardente avec Dieu, rend désirable son objet en expulsant l’amour de Dieu.

     
    N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui (1 Jean 2:15).

    Si quelqu’un possède les biens du monde, qu’il voie son frère dans le besoin et qu’il lui ferme son cœur, comment l’amour de Dieu demeurera-t-il en lui ? (1 Jean 3:17 SER).

  • Le péché remplit le cœur de stratagèmes pour que l’on se mette en souci de la chair pour en satisfaire les convoitises. C’est pourquoi nous devons renverser les raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu et amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ (2 Corinthiens 10:4-5).
     
  • Le péché nous empêche de faire ce que nous devrions faire.

    Ce que je veux, je ne le pratique pas (Romains 7:15).

    Tous ces effets du péché empêchent la vigueur et l’épanouissement de notre communion avec Dieu, notre vie spirituelle.

    La mortification est le moyen d’émondage par lequel, en déracinant les convoitises et les affections qui empêchent la croissance en grâce, nous puissions porter du fruit. La mortification est l’opposition vigoureuse de l’âme contre le moi et la preuve de notre sincérité devant Dieu.

  • Catégories : péché, sanctification, tentation, Saint-Esprit, John Owen, études

La mortification du péché : (4) Le rôle du Saint-Esprit

Articles précédents :

Overcoming Sin and Temptation by John Owen Je continue ma lecture de Overcoming Sin and Temptation (« Surmonter le péché et la tentation ») par John Owen.

Dans le chapitre 3, Owen donne son deuxième principe : Le Saint-Esprit est la grande cause souveraine de la mortification du péché : « Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8:13). Le Saint-Esprit seul est suffisant pour l’œuvre de faire mourir les actions du corps de péché… Tout autre remède est en vain. C’est « par l’Esprit » parce que le Saint-Esprit seul est suffisant pour cette œuvre de faire mourir les actions du corps de péché. Tout autre remède – ordres, pénitences et vœux prescrits par l’Église catholique, par exemple – est en vain.Owen étale plusieurs raisons pour lesquelles tout autre remède est vain :

  1. Bien de ces remèdes n’ont jamais été désignés par Dieu pour accomplir la mortification de la chair. « C’est en vain qu’ils me rendent un culte En enseignant des doctrines (Qui ne sont que) préceptes humains » (Matthieu 15:9).
  2. Les moyens désignés par Dieu comme la prière, le jeune, la veille et la méditation ne sont pas mis en pratique.

Pourquoi la mortification est une œuvre de l’Esprit Saint.

1. Il a promis de faire cette œuvre.

“Je leur donnerai un même cœur Et je mettrai en vous un esprit nouveau ; J’ôterai de leur chair le cœur de pierre Et je leur donnerai un cœur de chair, » (Ezékiel 11:19).

“Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair » (Ezékiel 36:26).

2. Tous les dons sont communiqués par le Saint-Esprit :

“Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5).

“Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez » (Actes 2:33).

Comment le Saint-Esprit fait-il mourir le péché ?
  1. Une vie remplie du Saint-Esprit ne laisse pas grande place pour les œuvres de la chair.Il fait abonder nos cœurs en grâce et en fruit qui sont contraires à la chair. L’apôtre Paul contraste les œuvres de la chair avec le fruit de l’Esprit : « Les œuvres de la chair sont… Mais le fruit de l’Esprit est… » (Galates 5:19-22). Si notre vie est remplie du fruit de l’Esprit, il ne reste pas grande place pour les œuvres de la chair car « Les désirs de l’Esprit sont contraires à ceux de la chair » (Galates 5:17). « Ceux qui sont au Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs » (v. 24). De quelle manière ? Ils vivent et marchent « par l’Esprit » (v. 25). Nous sommes renouvelés par le Saint-Esprit (Tite 3:5). Il nous fait grandir, nous épanouir et abonder dans les grâces qui sont contraire aux œuvres de la chair.
  2. Le Saint-Esprit affaiblit, détruit et enlève la racine et l’habitude du péché. Cf. Ésaïe 4:4.

Il applique la croix de Christ au cœur du pécheur par la foi et nous fait entrer dans « la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort » (Philippiens 3:10).

Si l’Esprit Saint seul est la grande cause souveraine pour la mortification du péché, pourquoi sommes-nous exhortés à le faire mourir ?

  1. Nous devons faire mourir le péché parce que toutes les grâces et toutes les œuvres bonnes en nous viennent de lui. Il « opère en nous » (Philippiens 2:13). Il est l’« Esprit de grâce et de supplication » (Romains 8:26 ; Zacharie 12:10).
  2. Sa manière d’accomplir la mortification du péché en nous n’exclut pas notre obéissance. Le Saint-Esprit préserve notre liberté et notre arbitre libre. Il œuvre sur notre compréhension, notre volonté, notre conscience et nos affections d’une manière qui ne les domine pas. Il œuvre en nous et avec nous, pas contre nous ou sans nous.

Les leçons les plus importantes pour moi :

  1. J’ai besoin de comprendre la puissance du péché qui demeure en moi et la puissance infiniment plus grande de l’Esprit Saint.
  2. Le péché enlève de notre esprit toute pensée de Dieu, paralyse la volonté, « produit » la paresse, entraîne le mauvais emploi de notre temps et nous rend stériles plutôt que fructueux pour le Seigneur.
  3. Nous faisons mourir le péché en semant à la justice, en nous réveillant à Dieu, en croissant dans la grâce et la connaissance du Seigneur et en portant encore plus de fruit. Ce que vous nourrissez grandit ; ce que vous affamez meurt. Les deux moyens sont à employer, quand nous semons à l’Esprit, la chair est affaiblie.
  4. La grâce décline ; nous devons semer à l’Esprit chaque jour.

Passage supplémentaire à méditer :

« Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. Par elles les promesses les plus précieuses et les plus grandes nous ont été données, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise ; à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété la fraternité, à la fraternité l’amour. En effet, si ces choses existent en vous et s’y multiplient, elles ne vous laisseront pas sans activité ni sans fruit pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais celui qui ne les possède pas est un aveugle, il a les yeux fermés, il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi frères, efforcez-vous d’autant plus d’affermir votre vocation et votre élection : en le faisant, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi que vous sera largement accordée l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:1-11).

Catégories : péché, sanctification, tentation, Saint-Esprit, John Owen, études

La mortification du péché : (4) Le rôle du Saint-Esprit

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Dans le chapitre 3, Owen donne son deuxième principe : Le Saint-Esprit est la grande cause souveraine de la mortification du péché : « Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8:13). Le Saint-Esprit seul est suffisant pour l’œuvre de faire mourir les actions du corps de péché… Tout autre remède est en vain. C’est « par l’Esprit » parce que le Saint-Esprit seul est suffisant pour cette œuvre de faire mourir les actions du corps de péché. Tout autre remède – ordres, pénitences et vœux prescrits par l’Église catholique, par exemple – est en vain.Owen étale plusieurs raisons pour lesquelles tout autre remède est vain :

  1. Bien de ces remèdes n’ont jamais été désignés par Dieu pour accomplir la mortification de la chair. « C’est en vain qu’ils me rendent un culte En enseignant des doctrines (Qui ne sont que) préceptes humains » (Matthieu 15:9).
  2. Les moyens désignés par Dieu comme la prière, le jeune, la veille et la méditation ne sont pas mis en pratique.

Pourquoi la mortification est une œuvre de l’Esprit Saint.

1. Il a promis de faire cette œuvre.

“Je leur donnerai un même cœur Et je mettrai en vous un esprit nouveau ; J’ôterai de leur chair le cœur de pierre Et je leur donnerai un cœur de chair, » (Ezékiel 11:19).

“Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair » (Ezékiel 36:26).

2. Tous les dons sont communiqués par le Saint-Esprit :

“Moi, je suis le cep ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5).

“Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez » (Actes 2:33).

Comment le Saint-Esprit fait-il mourir le péché ?
  1. Une vie remplie du Saint-Esprit ne laisse pas grande place pour les œuvres de la chair.Il fait abonder nos cœurs en grâce et en fruit qui sont contraires à la chair. L’apôtre Paul contraste les œuvres de la chair avec le fruit de l’Esprit : « Les œuvres de la chair sont… Mais le fruit de l’Esprit est… » (Galates 5:19-22). Si notre vie est remplie du fruit de l’Esprit, il ne reste pas grande place pour les œuvres de la chair car « Les désirs de l’Esprit sont contraires à ceux de la chair » (Galates 5:17). « Ceux qui sont au Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs » (v. 24). De quelle manière ? Ils vivent et marchent « par l’Esprit » (v. 25). Nous sommes renouvelés par le Saint-Esprit (Tite 3:5). Il nous fait grandir, nous épanouir et abonder dans les grâces qui sont contraire aux œuvres de la chair.
  2. Le Saint-Esprit affaiblit, détruit et enlève la racine et l’habitude du péché. Cf. Ésaïe 4:4.

Il applique la croix de Christ au cœur du pécheur par la foi et nous fait entrer dans « la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort » (Philippiens 3:10).

Si l’Esprit Saint seul est la grande cause souveraine pour la mortification du péché, pourquoi sommes-nous exhortés à le faire mourir ?

  1. Nous devons faire mourir le péché parce que toutes les grâces et toutes les œuvres bonnes en nous viennent de lui. Il « opère en nous » (Philippiens 2:13). Il est l’« Esprit de grâce et de supplication » (Romains 8:26 ; Zacharie 12:10).
  2. Sa manière d’accomplir la mortification du péché en nous n’exclut pas notre obéissance. Le Saint-Esprit préserve notre liberté et notre arbitre libre. Il œuvre sur notre compréhension, notre volonté, notre conscience et nos affections d’une manière qui ne les domine pas. Il œuvre en nous et avec nous, pas contre nous ou sans nous.

Les leçons les plus importantes pour moi :

  1. J’ai besoin de comprendre la puissance du péché qui demeure en moi et la puissance infiniment plus grande de l’Esprit Saint.
  2. Le péché enlève de notre esprit toute pensée de Dieu, paralyse la volonté, « produit » la paresse, entraîne le mauvais emploi de notre temps et nous rend stériles plutôt que fructueux pour le Seigneur.
  3. Nous faisons mourir le péché en semant à la justice, en nous réveillant à Dieu, en croissant dans la grâce et la connaissance du Seigneur et en portant encore plus de fruit. Ce que vous nourrissez grandit ; ce que vous affamez meurt. Les deux moyens sont à employer, quand nous semons à l’Esprit, la chair est affaiblie.
  4. La grâce décline ; nous devons semer à l’Esprit chaque jour.

Passage supplémentaire à méditer :

« Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ : Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. Par elles les promesses les plus précieuses et les plus grandes nous ont été données, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise ; à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété la fraternité, à la fraternité l’amour. En effet, si ces choses existent en vous et s’y multiplient, elles ne vous laisseront pas sans activité ni sans fruit pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais celui qui ne les possède pas est un aveugle, il a les yeux fermés, il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. C’est pourquoi frères, efforcez-vous d’autant plus d’affermir votre vocation et votre élection : en le faisant, vous ne broncherez jamais. C’est ainsi que vous sera largement accordée l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:1-11).

Catégories : péché, sanctification, tentation, Saint-Esprit, John Owen, études

(3) Raisons pourquoi nous devons tuer le péché en nous

Les meilleurs des croyants, bien que libérés de la condamnation (Romains 8:1), devraient quand même travailler chaque jour à faire mourir le péché qui habite en eux. Dans Colossiens 3:5, Paul dit : « Faites donc mourir votre nature terrestre : l’inconduite, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité qui est une idolâtrie. » À qui parle-t-il ? À ceux qui sont morts avec Christ (3:3), qui sont ressuscités avec Christ (3:1) et qui paraîtront avec Christ dans sa gloire (3:4).

Faites-vous mourir le péché en vous ?
Est-ce votre travail quotidien ?
Travaillez-y tandis que vous vivez.
N’abandonnez pas un seul jour ce travail.
Soyez toujours en train de tuer le péché
ou le péché sera en train de vous tuer (p. 50)

Le fait que nous soyons morts et ressuscités avec Christ ne nous enlève pas la responsabilité de nous occuper de ce travail. Le Père émonde tout sarment afin qu’il porte encore plus de fruit (Jean 15:2). Paul nous dit que c’était son habitude : « Au contraire, je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d’être moi-même disqualifié » (1 Corinthiens 9:27).

Raisons pourquoi nous devons tuer le péché.

1. Comme le péché habite toujours en nous, nous devons toujours le faire mourir. Nous n’avons pas encore atteint la perfection (Philippiens 3:12). Nous ne pouvons dire que nous n’avons pas de péché (1 Jean 1:8). Nous devons rejeter « le péché qui nous enveloppe si facilement » (Hébreux 12:1) et nous purifier « de toute souillure de la chair et de l’esprit » (2 Corinthiens 7:1).

2. Le péché qui habite en nous est toujours actif. Le péché est à l’œuvre même quand il semble être le plus calme. Il se révolte contre la loi de l’intelligence (Romains 7:23). « La chair a des désirs contraires à l’Esprit (Galates 5:17). La convoitise cherche toujours à tenter, à concevoir et à enfanter le péché (Jacques 1:14-15). Le péché cherche (1) à nous incliner vers le mal, (2) à nous empêcher de faire le bien ou (3) à perturber notre communion avec Dieu.

3. Le péché qui habite en nous produira des péchés (des actes de péché) qui détruiront notre âme si nous ne le faisons mourir. « Or, les œuvres de la chair sont évidentes, c’est-à-dire inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, magie, hostilités, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, divisions, partis-pris, envie, ivrognerie, orgies, et choses semblables. Je vous préviens comme je l’ai déjà fait : ceux qui se livrent à de telles pratiques n’hériteront pas du royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

4. Le péché qui habite en nous doit être opposé par l’Esprit et par la nouvelle nature. Dieu nous a donné son Esprit et une nouvelle nature pour opposer le péché et la convoitise. « La chair a des désirs contraires à l’Esprit » (Galates 5:17a). Que faire, alors ? « L’Esprit en a de contraires à la chair » (Galates 5:17b). « Je dis donc : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point les désirs de la chair » (Galates 5:16). Nous participons « à la nature divine en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

5. Le péché qui habit en nous doit être opposé parce que dans l’absence de ce travail, la grâce dépérit, la convoitise prend le dessus, le caractère du cœur s’empire, s’endurcit par la séduction du péché (Hébreux 3:13).

6. Le péché qui habit en nous doit être opposé parce qu’il est notre devoir de développer « jusqu’à son terme la sainteté dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1). Nous devons grandir chaque jour (1 Pierre 2:2 ; 2 Pierre 3:18) et se renouveler de jour en jour (2 Corinthiens 4:16).

Owen résume ce chapitre 2 avec ce premier principe général : malgré l’œuvre de Christ sur la croix par laquelle le pouvoir du péché est brisé, le péché demeure de façon qu’il incombe à chaque croyant de le faire mourir aussi longtemps qu’il vit dans ce corps de chair.

(3) Raisons pourquoi nous devons tuer le péché en nous

Les meilleurs des croyants, bien que libérés de la condamnation (Romains 8:1), devraient quand même travailler chaque jour à faire mourir le péché qui habite en eux. Dans Colossiens 3:5, Paul dit : « Faites donc mourir votre nature terrestre : l’inconduite, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité qui est une idolâtrie. » À qui parle-t-il ? À ceux qui sont morts avec Christ (3:3), qui sont ressuscités avec Christ (3:1) et qui paraîtront avec Christ dans sa gloire (3:4).

Faites-vous mourir le péché en vous ?
Est-ce votre travail quotidien ?
Travaillez-y tandis que vous vivez.
N’abandonnez pas un seul jour ce travail.
Soyez toujours en train de tuer le péché
ou le péché sera en train de vous tuer (p. 50)

Le fait que nous soyons morts et ressuscités avec Christ ne nous enlève pas la responsabilité de nous occuper de ce travail. Le Père émonde tout sarment afin qu’il porte encore plus de fruit (Jean 15:2). Paul nous dit que c’était son habitude : « Au contraire, je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur, après avoir prêché aux autres, d’être moi-même disqualifié » (1 Corinthiens 9:27).

Raisons pourquoi nous devons tuer le péché.

1. Comme le péché habite toujours en nous, nous devons toujours le faire mourir. Nous n’avons pas encore atteint la perfection (Philippiens 3:12). Nous ne pouvons dire que nous n’avons pas de péché (1 Jean 1:8). Nous devons rejeter « le péché qui nous enveloppe si facilement » (Hébreux 12:1) et nous purifier « de toute souillure de la chair et de l’esprit » (2 Corinthiens 7:1).

2. Le péché qui habite en nous est toujours actif. Le péché est à l’œuvre même quand il semble être le plus calme. Il se révolte contre la loi de l’intelligence (Romains 7:23). « La chair a des désirs contraires à l’Esprit (Galates 5:17). La convoitise cherche toujours à tenter, à concevoir et à enfanter le péché (Jacques 1:14-15). Le péché cherche (1) à nous incliner vers le mal, (2) à nous empêcher de faire le bien ou (3) à perturber notre communion avec Dieu.

3. Le péché qui habite en nous produira des péchés (des actes de péché) qui détruiront notre âme si nous ne le faisons mourir. « Or, les œuvres de la chair sont évidentes, c’est-à-dire inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, magie, hostilités, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, divisions, partis-pris, envie, ivrognerie, orgies, et choses semblables. Je vous préviens comme je l’ai déjà fait : ceux qui se livrent à de telles pratiques n’hériteront pas du royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

4. Le péché qui habite en nous doit être opposé par l’Esprit et par la nouvelle nature. Dieu nous a donné son Esprit et une nouvelle nature pour opposer le péché et la convoitise. « La chair a des désirs contraires à l’Esprit » (Galates 5:17a). Que faire, alors ? « L’Esprit en a de contraires à la chair » (Galates 5:17b). « Je dis donc : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point les désirs de la chair » (Galates 5:16). Nous participons « à la nature divine en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

5. Le péché qui habit en nous doit être opposé parce que dans l’absence de ce travail, la grâce dépérit, la convoitise prend le dessus, le caractère du cœur s’empire, s’endurcit par la séduction du péché (Hébreux 3:13).

6. Le péché qui habit en nous doit être opposé parce qu’il est notre devoir de développer « jusqu’à son terme la sainteté dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1). Nous devons grandir chaque jour (1 Pierre 2:2 ; 2 Pierre 3:18) et se renouveler de jour en jour (2 Corinthiens 4:16).

Owen résume ce chapitre 2 avec ce premier principe général : malgré l’œuvre de Christ sur la croix par laquelle le pouvoir du péché est brisé, le péché demeure de façon qu’il incombe à chaque croyant de le faire mourir aussi longtemps qu’il vit dans ce corps de chair.

La « mortification » du péché chez les croyants (2)

Qu’est-ce que la « mortification » du péché ? C’est l’action de faire mourir les actions du « corps de péché » (Romains 6:6).

« Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8:13).

Le terme « mortification » a certaines nuances non bibliques dans l’emploi courant en français. Le Petit Robert donne comme définition : « Privation, souffrance qu’on s’impose dans l’intention de racheter ses péchés, de se préserver de la tentation. Mortification de sa chair, de sa volonté. Faire qqch. par mortification. » Cette définition reflète la doctrine catholique, mais elle n’est pas tout à fait biblique. Il n’est pas simplement une question de se priver, de se faire souffrir, mais d’être rassasié de la justice : « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ! » (Matthieu 5:6). Il n’est pas question de racheter ses péchés ; Christ nous a rachetés et nous a pardonné nos péchés. Nous parlons de « mortification » parce qu’elle est l’action de faire mourir par l’Esprit de Dieu les actions de la chair.

« Ceux qui sont au Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs » (Galates 5:24).

« nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Romains 6:6).

Nous devons faire distinction entre les péchés (au pluriel) et le péché (au singulier). Le péché (au singulier) est comme la racine de l’arbre tandis que les péchés (au pluriel) sont le fruit de la racine du péché dans nos vies. Notez l’emploi au singulier dans ces versets :

« nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est quitte du péché » (Romains 6:6-7).

« Ainsi vous-mêmes, considérez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Christ-Jésus. Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme armes pour l’injustice; mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme des vivants revenus de la mort, et (offrez) à Dieu vos membres, comme armes pour la justice. Le péché ne dominera pas sur vous, car vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:11-14).

« Mais grâce à Dieu, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine qui vous a été transmise. Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18).

« Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous avez honte maintenant, car leur fin, c’est la mort. Mais maintenant, libérés du péché et esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur » (Romains 6:20-23).

Dans chacun de ces versets, le péché est le principe ou le pouvoir en nous qui produit des aspirations, des attitudes et des actes individuels que Paul appelle ailleurs les « œuvres de la chair » :

« Or, les oeuvres de la chair sont évidentes, c’est-à-dire inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, magie, hostilités, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, divisions, partis-pris, envie, ivrognerie, orgies, et choses semblables. Je vous préviens comme je l’ai déjà fait: ceux qui se livrent à de telles pratiques n’hériteront pas du royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

Qu’est-ce que donc la mortification ? Bibliquement parlant, la mortification est l’action de faire mourir le péché en nous (1) en le privant de ce qui le fortifie et (2) en cultivant la justice. Notez cette double action dans Tite 2:11-14.

« La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne…

NÉGATIVEMENT

POSITIVEMENT

à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée, juste et pieuse, en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus. Il s’est donné lui-même pour nous,
afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les oeuvres bonnes. »

Comme dit John Owen, il n’est pas question de simplement vider notre coupe de l’injustice mais de la remplir de la justice pour que l’injustice n’y ait plus de place.

C’est pour cette raison que les disciplines chrétiennes sont tellement importantes dans la vie d’un disciple de Jésus-Christ. Elles nous aident à procurer la grâce de Dieu pour une vie abondante et victorieuse.

La "mortification" du péché chez les croyants (2)

Qu’est-ce que la « mortification » du péché ? C’est l’action de faire mourir les actions du « corps de péché » (Romains 6:6).

« Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8:13).

Le terme « mortification » a certaines nuances non bibliques dans l’emploi courant en français. Le Petit Robert donne comme définition : « Privation, souffrance qu’on s’impose dans l’intention de racheter ses péchés, de se préserver de la tentation. Mortification de sa chair, de sa volonté. Faire qqch. par mortification. » Cette définition reflète la doctrine catholique, mais elle n’est pas tout à fait biblique. Il n’est pas simplement une question de se priver, de se faire souffrir, mais d’être rassasié de la justice : « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ! » (Matthieu 5:6). Il n’est pas question de racheter ses péchés ; Christ nous a rachetés et nous a pardonné nos péchés. Nous parlons de « mortification » parce qu’elle est l’action de faire mourir par l’Esprit de Dieu les actions de la chair.

« Ceux qui sont au Christ-Jésus ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs » (Galates 5:24).

« nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché » (Romains 6:6).

Nous devons faire distinction entre les péchés (au pluriel) et le péché (au singulier). Le péché (au singulier) est comme la racine de l’arbre tandis que les péchés (au pluriel) sont le fruit de la racine du péché dans nos vies. Notez l’emploi au singulier dans ces versets :

« nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est quitte du péché » (Romains 6:6-7).

« Ainsi vous-mêmes, considérez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Christ-Jésus. Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme armes pour l’injustice; mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme des vivants revenus de la mort, et (offrez) à Dieu vos membres, comme armes pour la justice. Le péché ne dominera pas sur vous, car vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6:11-14).

« Mais grâce à Dieu, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine qui vous a été transmise. Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18).

« Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous avez honte maintenant, car leur fin, c’est la mort. Mais maintenant, libérés du péché et esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Christ-Jésus notre Seigneur » (Romains 6:20-23).

Dans chacun de ces versets, le péché est le principe ou le pouvoir en nous qui produit des aspirations, des attitudes et des actes individuels que Paul appelle ailleurs les « œuvres de la chair » :

« Or, les oeuvres de la chair sont évidentes, c’est-à-dire inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, magie, hostilités, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, divisions, partis-pris, envie, ivrognerie, orgies, et choses semblables. Je vous préviens comme je l’ai déjà fait: ceux qui se livrent à de telles pratiques n’hériteront pas du royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

Qu’est-ce que donc la mortification ? Bibliquement parlant, la mortification est l’action de faire mourir le péché en nous (1) en le privant de ce qui le fortifie et (2) en cultivant la justice. Notez cette double action dans Tite 2:11-14.

« La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne…

NÉGATIVEMENT

POSITIVEMENT

à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée, juste et pieuse, en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus. Il s’est donné lui-même pour nous,
afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les oeuvres bonnes. »

Comme dit John Owen, il n’est pas question de simplement vider notre coupe de l’injustice mais de la remplir de la justice pour que l’injustice n’y ait plus de place.

C’est pour cette raison que les disciplines chrétiennes sont tellement importantes dans la vie d’un disciple de Jésus-Christ. Elles nous aident à procurer la grâce de Dieu pour une vie abondante et victorieuse.

La mortification du péché : Introduction (1)

Overcoming Sin and Temptation by John Owen Je lis en anglais La mortification du péché par John Owen (1616 à 1683). En le lisant, je ne m’étonne pas de ce que ce livre est toujours publié et chéri de nos jours. À vrai dire, la plupart des livres de nos jours sont très superficiels. Le pasteur John Owen se sert des Écritures pour sonder les profondeurs du coeur de l’homme.

Dans cette édition de 2006, l’anglais a été mis à jour ce qui facilite la lecture. Je n’écris pas d’article, mais je partage quelques notes que je prends de ce livre.

L’humilité est essentielle pour la croissance spirituelle. Cette humilité comprend une certaine compréhension de la nature de Dieu dans toute sa grandeur et dans sa sainteté ainsi qu’une compréhension de qui nous sommes dans toute notre faiblesse et du péché qui habite en nous. Pour remporter la victoire sur le péché, nous devons d’abord comprendre que le péché habite en nous (p. 26). Paul le déclare deux fois en quelques versets :

“Si ce que je ne veux pas, je le fais, je déclare, d’accord avec la loi, qu’elle est bonne. Maintenant, ce n’est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi. Car je le sais : ce qui est bon n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non pas d’accomplir le bien. Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas. Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui habite en moi” (Romains 7:16-20).

Le péché en moi me fait faire ce que je ne veux pas faire et m’empêche de faire ce que je veux faire. Owen dit que le péché éloigne la pensée de Dieu, détourne le cœur, pervertit les désires, paralyse la volonté et empêche la croissance spirituelle. Nous avons des désires contradictoires parce que le péché est en nous. Si l’on ne s’occupe pas du péché, il sera comme une braise qui réduira en cendres toute la maison (p. 27).

Dans la guerre contre le péché, il ne suffit pas d’agir d’une manière négative en cherchant simplement à éviter le péché. Il n’est pas suffisant de vider notre coupe des tentations ; nous devons la remplir de Christ pour qu’il n’y ait pas de place pour le péché. Résister le péché n’est pas l’affaiblissement des affections mais l’éveil des passions pour Dieu lui-même. D’une manière positive, nous devons nous affectionner à la beauté et à la gloire de Dieu, à la seigneurie de Jésus-Christ et à la merveille de l’évangile (p. 28). La sanctification est bien plus que l’absence du péché ; c’est la présence de l’amour et de l’obéissance. C’est plus que la fuite de la convoitise ; c’est un respect et un amour authentique et convenable (p. 34).

Satan cherche à nous agresser selon notre tempérament ou notre personnalité (p. 30). Les tentations repondent à nos inclinaisons :

“Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l’attire et le séduit” (Jacques 1:14).

La tentation est un grave danger parce que nous la trouvons très attirante et séduisante. C’est pour cette raison que nous devons Si vous n’êtes pas en train de tuer le péché, le péché est en train de vous tuer.faire mourir le péché en nous. Notre fidélité dans le passé ne nous protège pas contre des dangers actuels (p. 30). La grâce décroît (p. 14) ; comme la manne dans le désert, nous devons donc procurer de la grâce chaque jour. Nous devons « entretenir » notre relation avec Dieu. Cet amour pour Dieu est une arme puissante contre le péché.

Personne n’est exempt de la nécessité de combattre contre le péché. Si vous n’êtes pas en train de tuer le péché, le péché est en train de vous tuer.

La mortification du péché : Introduction (1)

Overcoming Sin and Temptation by John Owen Je lis en anglais La mortification du péché par John Owen (1616 à 1683). En le lisant, je ne m’étonne pas de ce que ce livre est toujours publié et chéri de nos jours. À vrai dire, la plupart des livres de nos jours sont très superficiels. Le pasteur John Owen se sert des Écritures pour sonder les profondeurs du coeur de l’homme.

Dans cette édition de 2006, l’anglais a été mis à jour ce qui facilite la lecture. Je n’écris pas d’article, mais je partage quelques notes que je prends de ce livre.

L’humilité est essentielle pour la croissance spirituelle. Cette humilité comprend une certaine compréhension de la nature de Dieu dans toute sa grandeur et dans sa sainteté ainsi qu’une compréhension de qui nous sommes dans toute notre faiblesse et du péché qui habite en nous. Pour remporter la victoire sur le péché, nous devons d’abord comprendre que le péché habite en nous (p. 26). Paul le déclare deux fois en quelques versets :

“Si ce que je ne veux pas, je le fais, je déclare, d’accord avec la loi, qu’elle est bonne. Maintenant, ce n’est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi. Car je le sais : ce qui est bon n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non pas d’accomplir le bien. Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas. Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui habite en moi” (Romains 7:16-20).

Le péché en moi me fait faire ce que je ne veux pas faire et m’empêche de faire ce que je veux faire. Owen dit que le péché éloigne la pensée de Dieu, détourne le cœur, pervertit les désires, paralyse la volonté et empêche la croissance spirituelle. Nous avons des désires contradictoires parce que le péché est en nous. Si l’on ne s’occupe pas du péché, il sera comme une braise qui réduira en cendres toute la maison (p. 27).

Dans la guerre contre le péché, il ne suffit pas d’agir d’une manière négative en cherchant simplement à éviter le péché. Il n’est pas suffisant de vider notre coupe des tentations ; nous devons la remplir de Christ pour qu’il n’y ait pas de place pour le péché. Résister le péché n’est pas l’affaiblissement des affections mais l’éveil des passions pour Dieu lui-même. D’une manière positive, nous devons nous affectionner à la beauté et à la gloire de Dieu, à la seigneurie de Jésus-Christ et à la merveille de l’évangile (p. 28). La sanctification est bien plus que l’absence du péché ; c’est la présence de l’amour et de l’obéissance. C’est plus que la fuite de la convoitise ; c’est un respect et un amour authentique et convenable (p. 34).

Satan cherche à nous agresser selon notre tempérament ou notre personnalité (p. 30). Les tentations repondent à nos inclinaisons :

“Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l’attire et le séduit” (Jacques 1:14).

La tentation est un grave danger parce que nous la trouvons très attirante et séduisante. C’est pour cette raison que nous devons Si vous n’êtes pas en train de tuer le péché, le péché est en train de vous tuer.faire mourir le péché en nous. Notre fidélité dans le passé ne nous protège pas contre des dangers actuels (p. 30). La grâce décroît (p. 14) ; comme la manne dans le désert, nous devons donc procurer de la grâce chaque jour. Nous devons « entretenir » notre relation avec Dieu. Cet amour pour Dieu est une arme puissante contre le péché.

Personne n’est exempt de la nécessité de combattre contre le péché. Si vous n’êtes pas en train de tuer le péché, le péché est en train de vous tuer.