Conduire le peuple de Dieu par la prédication

Récemment j’ai eu le privilège de m’adresser à une centaine de pasteurs. On m’avait donné la tâche de parler du leadership pastoral. J’ai choisi le thème de « Conduire le peuple de Dieu par la prédication » basé sur deux livres. Mon adresse est divisée en deux sessions. Pendant la première session, j’ai fait référence au livre par William H. Willimon, Leading with the Sermon: Preaching as Leadership. Pour la deuxième session, je me suis appuyé sur R. Scott Pace et Jim Shaddix. Expositional Leadership: Shepherding God’s People from the Pulpit. Wheaton, IL: Crossway, 2024.

Voici mes notes de la première session.

1 Timothée 2.5–7 (SER) — 5 Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme, 6 qui s’est donné lui-même en rançon pour tous : c’est le témoignage rendu en temps voulu, 7 pour lequel j’ai été moi-même établi prédicateur et apôtre – je dis la vérité, je ne mens pas –, docteur des païens, dans la foi et la vérité.

Romains 16.25–27 (SER) — 25 A celui qui a le pouvoir de vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère tenu secret dès l’origine des temps, 26 mais manifesté maintenant par les Écrits prophétiques, d’après l’ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de toutes les nations en vue de l’obéissance de la foi, – 27 à Dieu, seul sage, la gloire, par Jésus-Christ, aux siècles des siècles ! Amen !

Notes de William Willimon , Leading with the Sermon: Preaching as Leadership.

1 Pierre 5.2–4 (SER) — 2 Faites paître le troupeau de Dieu qui est avec vous, non par contrainte, mais volontairement selon Dieu ; ni pour un gain sordide, mais de bon cœur ; 3 non en tyrannisant ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau ; 4 et, lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de la gloire.

Soyez le berger du troupeau de Dieu.

Actes 20.28 (SER) — 28 Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour faire paître l’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang.

Jean 21.15–17 (SER) — 15 Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas m’aimes-tu plus que (ne le font) ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Prends soin de mes agneaux ! 16 Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Sois le berger de mes brebis. 17 Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Prends soin de mes brebis.

Alors vous êtes le pasteur ! Semaine après semaine, vous ouvrez la Parole de Dieu et vous parlez. Vous parlez…

  • pour proclamer la vérité et déclarer l’Évangile.
  • enseigner, corriger, réprimander et former.
  • pour équiper les saints — les membres de votre église — pour faire le travail du ministère, pour faire le travail des évangélistes.
  • pour encourager et exhorter votre église.

En parlant, vous dirigez l’Église.[1]

Il n’existe pas de poste de direction plus puissant dans l’Église que celui de prédicateur. Diriger par la prédication est l’un des plus grands privilèges et responsabilités des dirigeants de l’Église.[2]

Par votre prédication,

« Le leadership n’existe pas tant que la communication n’existe pas. » — Albert Mohler

  • vous projetez une vision de Dieu, de qui il est et de ce à quoi il ressemble.
  • Vous donnez une vision de l’humanité, de qui nous sommes et de ce à quoi nous ressemblons.
  • Vous donnez une vision du monde, de ce à quoi il ressemble et de ce qu’il est censé être.
  • Vous façonnez la manière dont l’Église pense à Dieu, à l’humanité et au monde.
  • Vous façonnez le sens de l’identité et de la mission de l’Église.[3] Par votre prédication,
  • vous façonnez la culture de votre église,
  • qu’elle ferme ses portes aux étrangers ou qu’elle soit missionnaire, accueillante envers les étrangers, évangélique, tournée vers l’extérieur et faisant des disciples. Que vous en soyez conscient ou non,
  • vos paroles façonnent la vision, la mission, les valeurs et la culture de votre église.[4]

Albert Mohler observe que les dirigeants sont des communicateurs. « Le leadership n’existe pas tant que la communication n’existe pas.[5] »

1. Prêcher, c’est diriger.

Permettez-moi de vous donner quelques raisons pourquoi prêcher c’est diriger.[6]

  1. Prêcher, c’est diriger, car c’est par la prédication que Dieu a utilisé la plupart des dirigeants bibliques.
    • Moïse a guidé les Israélites à travers sa communication de la loi de Dieu.
    • Samuel, Ésaïe, Jérémie, Esdras et bien d’autres étaient connus comme des dirigeants de la nation d’Israël en raison de leur prédication de la Parole de Dieu.
    • Lorsque nous tournons les pages du Nouveau Testament, nous constatons que chaque grand dirigeant a dirigé à travers sa prédication : Jésus, Jean, Pierre, Paul, Étienne, Philippe, Timothée et d’autres.
  2. La prédication est une façon de diriger, car c’est le moyen par lequel nous communiquons la volonté de Dieu aux autres et établissons notre crédibilité en tant que dirigeants. C’est par la prédication fidèle de la Parole de Dieu que nous sommes reconnus comme des hommes de Dieu ayant l’influence nécessaire pour diriger le peuple de Dieu. Notez l’exemple d’Esdras : « Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel et à enseigner en Israël la règle et le droit. » (Esdras 7:10, SER). Il était capable de réprimander, de corriger et de diriger les exilés en raison de son engagement envers la Parole de Dieu. Votre crédibilité en tant que pasteur est établie lorsque vous prêchez.
  3. Prêcher, c’est diriger, car le pupitre offre la meilleure occasion de communiquer avec le plus grand nombre de personnes. Que vous prêchiez une fois par semaine ou trois fois par semaine, vous dirigez votre église par la communication. En d’autres termes, nous influençons le plus grand nombre de personnes à la fois lorsque nous dirigeons par la prédication. Remarquez que les versets que nous lisons parlent du troupeau de Dieu : « Paître le troupeau de Dieu » . « Soyez des exemples pour le troupeau » . « Prêtez une attention particulière à tout le troupeau » . « Prenez soin de l’église de Dieu » . « Nourrissez mes agneaux » , « prenez soin de mes brebis » , « nourrissez mes brebis » . Ces versets parlent de diriger l’église dans son ensemble. C’est ce que nous faisons par la prédication. Ainsi , lorsque nous rassemblons notre congrégation (nos fidèles) pour le culte, nous devons bien les diriger, c’est pourquoi la prédication doit être la première et la plus importante chose pour notre leadership.
  4. La prédication est un signe de leadership, car elle révèle la qualité de votre étude et de votre vie spirituelle . Tôt ou tard, les gens sauront si vous êtes ou non un homme de la Parole de Dieu. Si votre prédication est le fruit d’une vie spirituelle dynamique, de la dévotion à Dieu et de l’étude de Sa Parole, elle portera des fruits dans votre vie et dans la vie de l’Église. Cela révélera votre discipline, qui est la clé pour établir votre crédibilité – la crédibilité – en tant que leader spirituel.

Dans cette première séance, je veux me concentrer sur la prédication comme l’activité la plus importante du pasteur.

2. Pourquoi prêchons-nous ?

2.1. Nous prêchons parce que la prédication est notre activité de leadership la plus importante.

La prédication de la Parole de Dieu est notre activité de leadership la plus importante.

La prédication est notre activité de leadership la plus importante. La prédication est notre responsabilité la plus importante. C’est par notre prédication que nous touchons la vie de plus de membres de l’Église que par toute autre chose que nous faisons. L’Église entière se rassemble pour entendre la Parole de Dieu.

Il y a naturellement d’autres raisons pour lesquelles nous nous réunissons.

  • Nous nous réunissons parce que nous sommes la famille de Dieu.
  • Nous venons pour communier les uns avec les autres, pour nous encourager et nous édifier mutuellement.
  • Nous nous réunissons pour adorer Dieu.
  • Mais nous ne devons jamais oublier que nous nous réunissons pour entendre ce que Dieu dit à l’Église.

Dans le livre de l’Apocalypse, nous lisons sept fois ces mots : « Que celui qui a des oreilles écoute ce que l’Esprit dit aux Églises » (Ap 2.7, 11, 17, 29 ; 3.6, 13, 22). Par la Parole de Dieu inspirée par l’Esprit, l’Esprit continue de parler aux Églises.

La responsabilité première du pasteur est d’ouvrir la Parole de Dieu au peuple de Dieu. Nous ne sommes pas simplement appelés à prêcher. L’apôtre Paul n’a pas simplement ordonné à Timothée de prêcher ; il lui a ordonné de « prêcher la Parole » (2 Timothée 4:2).

  • Prêchez la Parole (2 Timothée 4:2)
  • Prêcher l’Évangile (Actes 14:7; 16:10; Romains 1:15; 15:20; 1 Corinthiens 1:17; 9:16; 2 Corinthiens 10:16)
  • Prêchez la bonne nouvelle du royaume de Dieu (Luc 4:43).
  • Prêchez le Christ (1 Corinthiens 1:23; Galates 1:16; Philippiens 1:15)
  • Prêchez l’Évangile du Christ (2 Corinthiens 2:12)
  • Prêchez les richesses insondables du Christ (Éphésiens 3:18)

2.2. Nous prêchons parce que Dieu parle.

« Nous prêchons à cause du Dieu que nous avons. » — William Willimon

La prédication est notre tâche principale. Elle est essentielle à cause de la personne de Dieu. « Nous prêchons à cause du Dieu que nous avons.[7] » La prédication est au cœur de notre travail de pasteurs et de ministres de l’Évangile à cause de la nature même de Dieu lui-même. Dieu est le Dieu qui parle. Nous prêchons parce que Dieu parle.

La nature de Dieu a toujours été de parler. Il est le Dieu qui communique. Il y a toujours eu une communication entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Nous prêchons à cause du Dieu que nous avons. Dieu fait ce qu’il fait à travers ses paroles.

Hébreux 11.3 (SER) — 3 C’est par la foi que nous comprenons que le monde a été formé par la parole de Dieu, de sorte que ce qu’on voit ne provient pas de ce qui est visible.

Notre Dieu est un Dieu qui parle. Les premières paroles que l’on peut entendre sont celles du Dieu qui parle : « Et Dieu dit : Que la lumière soit. »

Puis il nous a créés à son image. De même que le Père, le Fils et le Saint-Esprit communiquent par la parole, nous aussi nous communiquons par la parole.

C’est le Dieu qui a parlé à Adam, à Enoch, à Noé et à Abraham.

« Par une nuit sans nuages, Dieu appela Abram hors de sa tente et lui prêcha la promesse de faire de ce vieil homme sans enfants et de sa femme âgée Saraï une grande nation, un peuple à partir de rien (Genèse 15:1–6). Les paroles sont la façon dont Dieu agit.[8] »

Dans Exode 3, un descendant d’Abraham — son nom était Moïse — fut étonné de voir un buisson s’enflammer sans se consumer. Il fut stupéfait lorsque le buisson se mit à parler : « Moïse ! Moïse ! Ôte tes sandales ! »

Exode 3.6 (SER) — 6 Et il ajouta : C’est moi le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de diriger ses regards vers Dieu.«

J’ai entendu le cri de mon peuple et je suis descendu pour le libérer. Maintenant, va trouver le pharaon et dis-lui de laisser partir mon peuple.[9] »

Moïse le meurtrier a du mal à y croire :

Exode 3.11–12 (SER) — 11 Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers le Pharaon et pour faire sortir d’Égypte les Israélites ? 12 Dieu dit : Je suis avec toi ; et voici quel sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne.

« C’est tout ? Dieu libère les Hébreux sur la seule base du discours d’un prédicateur sans talent et sans formation, le meurtrier Moïse ? Moïse veut à juste titre savoir : « Qui suis-je pour aller dire au pharaon … ? »

« C’est ainsi que Dieu travaille,

  • créer quelque chose à partir de rien,
  • un peuple issu de riens,
  • libérer les femmes et les hommes de l’esclavage

avec de simples mots prononcés par des prédicateurs conscrits.[10] »

Une grande partie du livre du Deutéronome est consacrée à la prédication de Moïse au peuple.

Dieu est le Dieu qui parle. Il a parlé à Moïse du haut du buisson ardent. Il a parlé du haut du mont Sinaï :

Exode 20:22 (LSG) — L’Éternel dit à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël : Vous avez vu que je vous ai parlé des cieux.

Alors remarquez ce que Moïse nous dit à propos de ce Dieu qui parle :

Deutéronome 4.12 (SER) — 12 L’Éternel vous a parlé du milieu du feu ; vous avez entendu le son des paroles, mais vous n’avez point vu de figure ; il n’y avait qu’une voix.

Deutéronome 4.33 (SER) — 33 Un peuple a-t-il jamais entendu la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme tu l’as entendue, en restant en vie ?

Deutéronome 4.36 (SER) — 36 Du ciel, il t’a fait entendre sa voix pour t’instruire ; sur la terre, il t’a fait voir son grand feu, et tu as entendu ses paroles du milieu du feu.

Deutéronome 5.24 (SER) — 24 et vous avez dit : Voici que l’Éternel, notre Dieu, nous a fait voir sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu ; aujourd’hui nous avons vu que Dieu peut parler à l’homme et que (celui-ci peut rester) vivant.

Cela contraste fortement avec les faux dieux des nations :

Psaumes 135.15–16 (SER) — 15 Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or, Œuvre de la main des hommes. 16 Elles ont une bouche et ne parlent pas, Elles ont des yeux et ne voient pas,

Les faux dieux ne parlent pas, mais notre Dieu parle !

Nous prêchons parce que notre Dieu est un Dieu qui parle. Il est le Dieu qui a dit : « Que la parole soit… » et il en fut ainsi.

Dans l’Ancien Testament, nous trouvons plus que 200 fois « la parole du Seigneur » ou « la parole de l’Éternel ». Puis nous lisons dans Jean 1,

Jean 1.1–3 (SER) — 1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.

Jean 1.14 (SER) — 14 La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.

2.3. Nous prêchons parce que Jésus est venu prêcher.

La Parole qui était avec Dieu et qui était Dieu s’est faite chair. Et quand il est venu, il est venu prêcher.

Matthieu 4.17 (SER) — 17 Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous car le royaume des cieux est proche.

L’auteur de l’épître aux Hébreux résume la situation ainsi :

Hébreux 1.1–2 (SER) — 1 Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, 2 Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes.

Dieu nous a parlé par son Fils. Le but de la prédication est de parler du Dieu qui nous a parlé par son Fils.

Jésus a prêché.

Luc 4.18 (SER) — 18 L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint [Pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ;] Pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés,

Marc 2.2 (SER) — 2 et il s’assembla un si grand nombre de personnes qu’il n’y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la parole.

Luc 4.43 (SER) — 43 Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé.

Matthieu 9.35 (SER) — 35 Jésus parcourait toutes les villes et les villages, il enseignait dans leurs synagogues, prêchait l’Évangile du royaume et guérissait toute maladie et toute infirmité.

Jésus prêchait. Ses sermons contenaient des promesses et des avertissements, des bénédictions et des malédictions, des proverbes et des prophéties. Ses paraboles choquaient souvent. Sa prédication était si puissante qu’elle donna envie à la congrégation de Nazareth de le tuer (Luc 4:29). Les autorités religieuses comprirent son message et décidèrent de le crucifier « pour le faire taire. Pendant trois jours, le silence fut assourdissant[11] ».

Mais le troisième jour, le silence prit fin. La Parole jaillit du tombeau.

Marc 16.6–7 (SER) — 6 Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié ; il est ressuscité, il n’est pas ici ; voici l’endroit où on l’avait déposé. 7 Mais allez dire à ses disciples…

Ils pensaient que la conversation était terminée. C’était un nouveau départ.

1 Corinthiens 15.3–4 (SER) — 3 Je vous ai transmis, avant tout, ce que j’avais aussi reçu : Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; 4 il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures,

Actes 5.42 (SER) — 42 Et chaque jour, au temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner et d’annoncer la bonne nouvelle du Christ-Jésus.

2.4. Nous prêchons parce que les apôtres se sont donnés comme priorité de prêcher la Parole de Dieu :

Actes 6:2 (LSG) — Les douze convoquèrent tous les disciples, et dirent: Il n’est pas convenable que nous renoncions à la prédication de la parole de Dieu, pour servir aux tables.

Étienne, l’un des sept « diacres », fut tué à cause de sa prédication, mais ceux qui fuyaient la persécution allèrent partout prêcher la parole.

Actes 8.4–5 (SER) — 4 Ceux donc qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, en annonçant la bonne nouvelle de la parole. 5 Philippe, descendu dans une ville de la Samarie, y prêcha le Christ.

Actes 8.12 (SER) — 12 Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.

Pierre et Jean…

Actes 8.25 (SER) — 25 Après avoir rendu témoignage et annoncé la parole du Seigneur, ils retournèrent à Jérusalem, en évangélisant plusieurs villages des Samaritains.

Actes 8.40 (SER) — 40 Quant à Philippe, il se trouva dans Azot, puis il évangélisa toutes les villes par lesquelles il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.

Saul (Paul) prêcha avec assurance au nom du Seigneur :

Actes 9.27–28 (LSG) — 27 Alors Barnabas, l’ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus. 28 Il allait et venait avec eux dans Jérusalem, et s’exprimait en toute assurance au nom du Seigneur.

Pierre dit à Corneille que Jésus nous a commandé de prêcher le Christ :

Actes 10.42 (SER) — 42 Et Jésus nous a commandé de prêcher au peuple et d’attester qu’il a été lui-même désigné par Dieu comme juge des vivants et des morts.

Actes 11.20 (SER) — 20 Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, venus à Antioche, parlèrent aussi aux Grecs et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus.

Paul et Barnabas prêchèrent dans toute la Galatie :

Actes 14.7 (SER) — 7 Ils y annoncèrent l’Évangile.

Actes 14.21 (SER) — 21 Après avoir évangélisé cette ville et fait un assez grand nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche ;

Ils ont prêché dans leur église d’envoi à Antioche.

Actes 15.35 (SER) — 35 Paul et Barnabas séjournèrent à Antioche, enseignant et annonçant, avec beaucoup d’autres, la bonne nouvelle de la parole du Seigneur.

Paul, Silas et Luc ont compris que Dieu les avait appelés à prêcher l’Évangile en Europe :

Actes 16:10 (LSG) — Après la vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à passer en Macédoine, pensant que Dieu nous appelait à y annoncer l’Évangile .

Paul a prêché aux philosophes à Athènes, en Grèce :

Actes 17.18 (SER) — 18 Quelques philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à parler avec lui. Et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? D’autres disaient : Il semble être un prédicateur de divinités étrangères ; cela, parce qu’il annonçait la bonne nouvelle de Jésus et de la résurrection.

Alors pourquoi prêchons-nous ?

« La prédication est une parole de Dieu, notre parole sur Dieu et la parole de Dieu à nous. Nous prêchons parce que Dieu parle, et la manière qu’il a choisie de s’exprimer est la prédication.[12] »

1 Corinthiens 1.21 (SER) — 21 Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a pas connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.

3. Alors, que devons-nous prêcher ?

  • Ni nous-mêmes, ni les histoires de coutumes, ni les contes de femmes, ni nos opinions (1 Timothée 4:7)
  • Pas un autre évangile, un autre Jésus, une doctrine différente ou une nouvelle révélation (2 Corinthiens 11:4 ; 1 Timothée 6:3 ; Galates 1:6).

« La prédication n’a pas affaire avec nos paroles ; elle concerne la parole de Dieu.[13] »

« La prédication permet au Christ ressuscité de marcher parmi son peuple et de mener sa vie à sa guise.[14] »

Notre rôle est d’être fidèle à la Parole.

Un ambassadeur ne détermine pas le message:

Lorsque George P. Shultz était secrétaire d’État des États-Unis, il invitait chaque nouvel ambassadeur américain à venir le rencontrer dans son bureau. Il faisait tourner le globe terrestre situé dans son bureau et demandait à l’ambassadeur de pointer son pays. À chaque fois, le nouvel ambassadeur désignait le pays dans lequel il avait été affecté. Shultz corrigeait alors l’ambassadeur et lui disait : « Votre pays, ce sont les États-Unis. Ne l’oubliez jamais.[15] »

Pasteur, vous êtes un ambassadeur du Seigneur Jésus-Christ. Ne l’oubliez jamais.

« Un sermon fidèle communique ce que Dieu veut dire, dans la puissance du Saint-Esprit, plutôt que ce que nous voulons entendre.[16] »

On dit que le Vanuatu est « une nation chrétienne avec des valeurs mélanésiennes ». Je préférerais que ce soit une nation mélanésienne avec des valeurs chrétiennes.

Hébreux 13.8–9 (SER) — 8 Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité. 9 Ne vous laissez pas entraîner par toutes sortes de doctrines étrangères…

Jésus ne change pas ; nous ne devons donc pas nous laisser entraîner par des doctrines étrangères, des soi-disant révélations, tout vent de doctrine.

Que devons-nous donc prêcher ?

  • Nous devons prêcher le Christ.
  • Nous devons prêcher l’Évangile.
  • Nous devons prêcher le royaume de Dieu.
  • Nous devons prêcher la Parole.

L’apôtre Paul, écrivant depuis sa prison à l’église de Colosses, ne leur demande pas de prier pour sa libération. Non. Il leur demande de prier pour que Dieu ouvre une porte à la Parole, pour annoncer le mystère du Christ.

Colossiens 4.3 (S21) — 3 Priez en même temps pour nous: que Dieu nous ouvre une porte pour la parole afin que je puisse annoncer le mystère de Christ, à cause duquel je suis emprisonné,

2 Thessaloniciens 3.1 (SER) — 1 Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur se répande et soit glorifiée comme elle l’est chez vous,

Dans la deuxième épître à Timothée, nous trouvons Paul en prison. Son départ est proche ; il va bientôt être exécuté. Il ordonne à Timothée de prêcher la Parole avec la plus solennelle des instructions :

2 Timothée 3.16–4.2 (SER) — 16 Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, 17 afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. 1 Je t’adjure, devant Dieu et devant le Christ-Jésus qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son avènement et de son royaume, 2 prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et en instruisant.

Prêchez la Parole ! La Parole est suffisante. Elle est « utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, 17 afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne » (2 Timothée 3:16–17, SER).

La phrase suivante nous charge de ce que nous devons prêcher : prêcher la Parole.

  • C’est utile pour enseigner, alors enseignez la Parole.
  • C’est utile pour convaincre, alors convainquez !
  • Il est utile de redresser, alors redressez et exhortez.
  • C’est utile pour la formation, alors prêchez-la !

Notez bien le lien entre les Écritures inspirées de Dieu et la prédication. Notre tâche est de prêcher les Écritures qui sont la Parole de Dieu.

4. Comment devons-nous prêcher ?

1 Timothée 4.13 (BDS) — 13 En attendant ma venue, consacre-toi à la lecture publique des Ecritures, à la prédication et à l’enseignement.

Il y a ici trois mots clés : lire, prêcher et enseigner. Nous y reviendrons plus tard, mais c’est à cela que nous devons nous consacrer. En bref, notre tâche est d’ouvrir la Parole de Dieu, de la lire clairement et distinctement (Nehemie 8:8), de l’expliquer en en donnant le sens, et de l’appliquer.

Nous sommes des ministres de la réconciliation. C’est par la prédication de la Parole que nous accomplissons notre ministère de réconciliation :

2 Corinthiens 5.17–20 (SER) — 17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici : (toutes choses) sont devenues nouvelles. 18 Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le service de la réconciliation. 19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, sans tenir compte aux hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. 20 Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !

5. La mission : faire des disciples

« Le leadership n’est nécessaire que si un groupe a pour ordre d’aller quelque part. Sans mission, il n’y a pas besoin de leader.[17] »

Matthieu 28.18–20 (SER) — 18 Jésus s’approcha et leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. 19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20 et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

« Le leadership n’est nécessaire que si un groupe a pour ordre d’aller quelque part. » — William Willimon

C’est ce qu’on appelle la Grande Mission ou le Grand Mandat. Avant son ascension à la droite de Dieu, Jésus nous a donné nos derniers ordres de marche et la norme selon laquelle nos ministères seront mesurés : « faites… des disciples ». Faisons-nous des disciples ?

Qu’est-ce qu’un disciple ?

Luc 6.40 (SER) — 40 Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître.

Luc 6.46 (SER) — 46 Pourquoi m’appelez-vous : Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ?

Nous pensons avoir fait un disciple lorsque quelqu’un s’avance pour prier. Non.

Nous pensons avoir fait un disciple quand quelqu’un se fait baptiser. Non. Ce n’est que la première étape de l’obéissance au Christ. Jésus nous dit qu’après avoir baptisé le nouveau converti, nous devons lui apprendre à obéir à tout ce qu’il nous a commandé.

Il ne s’agit pas de venir à l’église, de faire une offrande, de chanter des chants de louange : les conduisons-nous à être comme Christ ?

C’est pourquoi nous devons prêcher. Nous devons les conduire à une obéissance totale au Christ.

Lorsque Jésus prêche le Sermon sur la montagne, il ne se contente pas de partager des informations. Il ne se contente pas de donner des Béatitudes et de corriger des interprétations de l’Écriture. Il conclut son message en appelant ses auditeurs à écouter et à faire ce qu’il a prêché. Il les guide.

Sa prédication était un appel à

  • être le sel de la terre (Matthieu 5:13)
  • être la lumière du monde (5:16)
  • aimer nos ennemis (5:44).
  • être comme notre Père qui est dans les cieux (5:48).
  • amasser des trésors dans le ciel (6:20).
  • chercher premièrement le royaume et la justice de Dieu (6:33).
  • se méfier des faux docteurs (7:15).
  • faire la volonté de notre Père qui est dans les cieux (7:21).

« La prédication et le leadership sont indissociables.[18] »

Jésus nous dit comment faire des disciples :

Matthieu 28:20 (BDS) — et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit.

C’est la question qu’il faut se poser pour chaque activité : s’agit-il d’enseigner à l’Église à obéir à ce que le Christ nous a commandé de faire ?

Avons-nous besoin d’écoles de formation de disciples ? Chaque église doit être un lieu de formation de disciples. Pasteur, Dieu vous a appelé à faire des disciples. Si vous ne faites pas de disciples, que faites-vous ? Chaque ministère sera évalué selon cette norme : produit-il des disciples, des croyants qui obéissent à tout ce que le Seigneur nous a commandé ? Votre prédication, le ministère de la jeunesse, l’école du dimanche, le ministère des femmes, le ministère des hommes : faites-vous des disciples ? Chaque activité : cette activité incite-t-elle les gens à accomplir notre mission de faire des disciples ?

Je vois des activités dans les églises qui représentent des heures de répétition au cours desquelles les jeunes exécutent certains mouvements sur une musique enregistrée. Des heures passées à apprendre aux jeunes à suivre une bande sonore, souvent dans une langue qu’ils ne comprennent pas, pour divertir les saints le dimanche matin. C’est un divertissement pour l’église. Mais le divertissement n’est pas l’adoration. Nous regardons. Nous observons. Nous voyons. Nous applaudissons . Pourquoi ? Parce que la prédication a diminué. Il n’y a qu’une seule Personne dans l’auditoire, l’Éternel Dieu, et tout ce que nous faisons das sa maison devrait se passer pour diriger nos regards sur Lui.

Je comprends que toutes les réunions ne doivent pas nécessairement être consacrées à l’étude de la Bible. Il doit y avoir des moments de communion et d’amitié.

Mais nous devons nous demander si ces activités conduisent les gens à devenir des disciples. Équipe-t-on nos jeunes de toute l’armure de Dieu pour qu’ils puissent résister à la tentation lorsqu’ils grandiront ?

Nous prêchons pour le changement. Nous prêchons pour donner une vision. Nous prêchons pour faire des disciples. Nous prêchons pour la transformation.

La transformation est-elle en cours ? C’est le but. C’est la volonté de Dieu.

Romains 8.29 (SER) — 29 Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né d’un grand nombre de frères.

Romains 12.2 (SER) — 2 Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait.

Nous prêchons pour

  • transformer les pécheurs en saints,
  • transformer les croyants en disciples,
  • transformer les auditeurs de la Parole en pratiquants de la Parole,
  • transformer l’esprit, la pensée, les valeurs et la vision du monde de chaque auditeur pour qu’il soit comme Christ.

Éphésiens 4 nous dit que le Christ a donné des pasteurs à l’Église

Éphésiens 4.12–16 (SER) — 12 pour le perfectionnement des saints. Cela en vue de l’œuvre du service et de l’édification du corps du Christ, 13 jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ. 14 Ainsi nous ne serons plus des enfants, flottants et entraînés à tout vent de doctrine, joués par les hommes avec leur fourberie et leurs manœuvres séductrices, 15 mais en disant la vérité avec amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ. 16 De lui, le corps tout entier bien ordonné et cohérent, grâce à toutes les jointures qui le soutiennent fortement, tire son accroissement dans la mesure qui convient à chaque partie, et s’édifie lui-même dans l’amour.

Nous devons prêcher pour conduire les auditeurs à la maturité chrétienne, afin qu’ils grandissent en atteignant « la mesure de la stature parfaite du Christ ».

Considérez Josué 24, lorsque les Israélites s’étaient emparés de la plus grande partie du pays de Canaan et s’étaient installés dans le pays. C’est alors que Josué convoqua le peuple et lui dit[19] :

Josué 24.14–15 (SER) — 14 Maintenant, craignez l’Éternel et servez-le avec intégrité et fidélité. Otez les dieux qu’ont servis vos pères, de l’autre côté du fleuve et en Égypte, et servez l’Éternel. 15 Et si vous ne pensez pas devoir servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel.

Le peuple répondit : « Loin de nous la pensée d’abandonner l’Éternel pour servir d’autres dieux ! » (v. 16). Et ils dirent : « Nous aussi, nous servirons l’Éternel, car il est notre Dieu » (v. 18).

Josué dirigeait par la prédication. Il exerçait une influence de leadership par la proclamation de ses paroles et le témoignage de sa vie. Suivons cet exemple.

Celui qui prêche est celui qui dirige.

Voir aussi :


  1. Murray Capill, https://au.thegospelcoalition.org/article/preachers-are-leaders/  ↩

  2. Capill.  ↩

  3. Capill.  ↩

  4. Capill.  ↩

  5. Mohler, The Conviction to Lead, 91 in Capill, https://au.thegospelcoalition.org/article/preachers-are-leaders/Capill, https://au.thegospelcoalition.org/article/preachers-are-leaders/  ↩

  6. https://research.lifeway.com/2016/02/11/four-reasons-why-preaching-is-leading/  ↩

  7. Willimon, Leading with the Sermon.  ↩

  8. Willimon.  ↩

  9. Willimon.  ↩

  10. Willimon.  ↩

  11. Willimon.  ↩

  12. Willimon.  ↩

  13. Willimon.  ↩

  14. Willimon.  ↩

  15. John Currie, The Pastor as Leader: Principles and Practices for Connecting Preaching and Leadership (Wheaton, IL: Crossway, 2024), 26.  ↩

  16. Willimon.  ↩

  17. Willimon.  ↩

  18. Willimon.  ↩

  19. Willimon.  ↩

Le témoignage d’un homme de Dieu

Vers la fin des ses jours, le prophète Samuel oint Saül comme roi de la nation d’Israël. À ce transfert de pouvoirs, Samuel invita les Israélites à rendre témoignage contre lui “en présence de l’Éternel et en présence de son oint” (1 Sam. 12:3 NEG).

De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne ? Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui ? Je vous le rendrai (1 Sam. 12:3 NEG).

Les fils pervers d’Éli

En ce qui concerne l’éducation de ses enfants, Samuel a souffert du mauvais modèle du prêtre Éli dont les fils Hophni et Phinées “étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l’Éternel” (1 Sam. 2:34 NEG).

Complètement corrompus, ces ministres de l’autel étaient poussés par l’avarice et les appétits de la chair. Ils méprisaient les offrandes de l’Éternel, négligeaient ses commandements concernant les sacrifices et prenaient ce dont ils avaient envie pour eux-mêmes. Ils abusaient de leur autorité et de leur position pour forcer les gens à leur céder ce qui était réservé pour l’Éternel. Pour mettre le comble à leur péché, “ils couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation” (1 Sam. 2:22 NEG). C’était dans ce contexte que grandit Samuel.

Éli était impuissant pour arrêter le péché de ses fils mais Dieu le tint coupable parce qu’il ne les avait pas réprimés :

Je lui ai déclaré que je veux punir sa maison à perpétuité, à cause du crime dont il a connaissance, et par lequel ses fils se sont rendus méprisables, sans qu’il les ait réprimés (1 Sam. 3:13 NEG. Voir aussi 2:23-25, 29, 34).

Le jugement de Dieu tomba sur la maison d’Éli quand Hophni, Phinées et Éli moururent le même jour. Samuel prit la relève.

Le manque d’un bon exemple paternel

Il semble que l’absence de son propre père – remplacé par l’indulgent Éli – ait laissé des lacunes dans ses compétences paternelles de Samuel :

Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija ; ils étaient juges à Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice (1 Sam. 8:1-3 NEG).

Ainsi les Israélites demandaient-ils un roi, comme si un roi seraient d’office un homme de droiture. Ils citent comme deuxième justificatif l’exemple de toutes les autres nations :

Tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama. Ils lui dirent : Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations (1 Sam. 8:4-5 NEG).

L’exemple de Samuel, homme de Dieu

Malgré le comportement de ses fils, le témoignage de Samuel lui-même contrastait vivement avec Hophni. Quand il a invité les Israélites à rendre témoignage contre lui avec la promesse de le leur rendre, Israël lui répondit :

Tu ne nous as point opprimés, et tu ne nous as point traités durement, et tu n’as rien reçu de la main de personne (1 Sam. 12:4 NEG).

Nous voyons donc le bon témoignage de Samuel :

  1. Samuel était honnête, éloigné de la duplicité et du gain sordide.
    • De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d’un gain sordide (1 Tim. 3:8 NEG).
  2. Samuel n’a jamais fait abus de pouvoir :
    • Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau (1 Pi. 5:3 NEG).
    • Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup (Matt. 20:25-28 NEG).
  3. Samuel le juge n’a jamais violé la justice.
    • De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi (1 Tim. 6:9-10 NEG).

Le pasteur qui attend la bénédiction de Dieu devrait suivre l’exemple de Samuel et non pas celui d’Éli. Soyons des hommes honnêtes, avec un cœur de serviteur, éloignés de la duplicité et du gain sordide.

Le témoignage d’un homme de Dieu

Vers la fin des ses jours, le prophète Samuel oint Saül comme roi de la nation d’Israël. À ce transfert de pouvoirs, Samuel invita les Israélites à rendre témoignage contre lui “en présence de l’Éternel et en présence de son oint” (1 Sam. 12:3 NEG).

De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne ? Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui ? Je vous le rendrai (1 Sam. 12:3 NEG).

Les fils pervers d’Éli

En ce qui concerne l’éducation de ses enfants, Samuel a souffert du mauvais modèle du prêtre Éli dont les fils Hophni et Phinées “étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l’Éternel” (1 Sam. 2:34 NEG).

Complètement corrompus, ces ministres de l’autel étaient poussés par l’avarice et les appétits de la chair. Ils méprisaient les offrandes de l’Éternel, négligeaient ses commandements concernant les sacrifices et prenaient ce dont ils avaient envie pour eux-mêmes. Ils abusaient de leur autorité et de leur position pour forcer les gens à leur céder ce qui était réservé pour l’Éternel. Pour mettre le comble à leur péché, “ils couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation” (1 Sam. 2:22 NEG). C’était dans ce contexte que grandit Samuel.

Éli était impuissant pour arrêter le péché de ses fils mais Dieu le tint coupable parce qu’il ne les avait pas réprimés :

Je lui ai déclaré que je veux punir sa maison à perpétuité, à cause du crime dont il a connaissance, et par lequel ses fils se sont rendus méprisables, sans qu’il les ait réprimés (1 Sam. 3:13 NEG. Voir aussi 2:23-25, 29, 34).

Le jugement de Dieu tomba sur la maison d’Éli quand Hophni, Phinées et Éli moururent le même jour. Samuel prit la relève.

Le manque d’un bon exemple paternel

Il semble que l’absence de son propre père – remplacé par l’indulgent Éli – ait laissé des lacunes dans ses compétences paternelles de Samuel :

Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija ; ils étaient juges à Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice (1 Sam. 8:1-3 NEG).

Ainsi les Israélites demandaient-ils un roi, comme si un roi seraient d’office un homme de droiture. Ils citent comme deuxième justificatif l’exemple de toutes les autres nations :

Tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama. Ils lui dirent : Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations (1 Sam. 8:4-5 NEG).

L’exemple de Samuel, homme de Dieu

Malgré le comportement de ses fils, le témoignage de Samuel lui-même contrastait vivement avec Hophni. Quand il a invité les Israélites à rendre témoignage contre lui avec la promesse de le leur rendre, Israël lui répondit :

Tu ne nous as point opprimés, et tu ne nous as point traités durement, et tu n’as rien reçu de la main de personne (1 Sam. 12:4 NEG).

Nous voyons donc le bon témoignage de Samuel :

  1. Samuel était honnête, éloigné de la duplicité et du gain sordide.
    • De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d’un gain sordide (1 Tim. 3:8 NEG).
  2. Samuel n’a jamais fait abus de pouvoir :
    • Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau (1 Pi. 5:3 NEG).
    • Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup (Matt. 20:25-28 NEG).
  3. Samuel le juge n’a jamais violé la justice.
    • De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi (1 Tim. 6:9-10 NEG).

Le pasteur qui attend la bénédiction de Dieu devrait suivre l’exemple de Samuel et non pas celui d’Éli. Soyons des hommes honnêtes, avec un cœur de serviteur, éloignés de la duplicité et du gain sordide.

Caractère des hommes de Dieu

Paul, Silvain et Timothée ont passé trois sabbats à Thessalonique, mais le résultat de leur ministère était une église implantée. Paul adresse sa lettre “à l’Église des Thessaloniciens” (1 Thess. 1:1 NEG). L’implantation de l’évangile “au milieu de beaucoup d’afflictions, avec la joie du Saint-Esprit” (1 Thess. 1:6 NEG) a été effectuée pour au moins deux raisons :

  1. “notre Évangile ne vous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit-Saint et avec une pleine persuasion” (1 Thess. 1:5 NEG), et
  2. “vous n’ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous” (1 Thess. 1:5 NEG). Autrement dit, l’évangélisation de Thessalonique était efficace en partie parce que Paul et son équipe étaient des hommes de Dieu, ce qui est détaillé en chapitre 2 de cette épître.

Caractéristiques à imiter

Paul, Silvain et Timothée étaient…

  1. Assurés en Dieu : “nous avons pris de l’assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l’Évangile de Dieu, au milieu de bien des combats” (1 Thess. 2:2 NEG).
  2. Centrés sur Dieu : “nous parlons… pour plaire à Dieu qui sonde nos cœurs” (1 Thess. 2:4 NEG).
  3. Doux : “nous aurions pu nous imposer avec autorité comme apôtres de Christ, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants” (1 Thess. 2:6-7 NEG).
  4. Affectueux : “nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers” (1 Thess. 2:8 NEG).
  5. Irréprochables : “nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable” (1 Thess. 2:10 NEG).
  6. Paternels : “nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant, de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire” (1 Thess. 2:11-12 NEG).

Quelques tentations à éviter :

  1. Motifs impurs ou égoïstes : “notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude” (1 Thess. 2:3 NEG).
  2. L’approbation humaine : “nous parlons, non comme pour plaire à des hommes” (1 Thess. 2:4 NEG).
  3. La flatterie : “nous n’avons usé de paroles flatteuses” (1 Thess. 2:5 NEG).
  4. La cupidité : “jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile” (1 Thess. 2:5 NEG).
  5. La gloire humaine : “Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres” (1 Thess. 2:6 NEG).

Caractère des hommes de Dieu

Paul, Silvain et Timothée ont passé trois sabbats à Thessalonique, mais le résultat de leur ministère était une église implantée. Paul adresse sa lettre “à l’Église des Thessaloniciens” (1 Thess. 1:1 NEG). L’implantation de l’évangile “au milieu de beaucoup d’afflictions, avec la joie du Saint-Esprit” (1 Thess. 1:6 NEG) a été effectuée pour au moins deux raisons :

  1. “notre Évangile ne vous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit-Saint et avec une pleine persuasion” (1 Thess. 1:5 NEG), et
  2. “vous n’ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous” (1 Thess. 1:5 NEG). Autrement dit, l’évangélisation de Thessalonique était efficace en partie parce que Paul et son équipe étaient des hommes de Dieu, ce qui est détaillé en chapitre 2 de cette épître.

Caractéristiques à imiter

Paul, Silvain et Timothée étaient…

  1. Assurés en Dieu : “nous avons pris de l’assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l’Évangile de Dieu, au milieu de bien des combats” (1 Thess. 2:2 NEG).
  2. Centrés sur Dieu : “nous parlons… pour plaire à Dieu qui sonde nos cœurs” (1 Thess. 2:4 NEG).
  3. Doux : “nous aurions pu nous imposer avec autorité comme apôtres de Christ, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants” (1 Thess. 2:6-7 NEG).
  4. Affectueux : “nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers” (1 Thess. 2:8 NEG).
  5. Irréprochables : “nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable” (1 Thess. 2:10 NEG).
  6. Paternels : “nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant, de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire” (1 Thess. 2:11-12 NEG).

Quelques tentations à éviter :

  1. Motifs impurs ou égoïstes : “notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude” (1 Thess. 2:3 NEG).
  2. L’approbation humaine : “nous parlons, non comme pour plaire à des hommes” (1 Thess. 2:4 NEG).
  3. La flatterie : “nous n’avons usé de paroles flatteuses” (1 Thess. 2:5 NEG).
  4. La cupidité : “jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile” (1 Thess. 2:5 NEG).
  5. La gloire humaine : “Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres” (1 Thess. 2:6 NEG).

Quand le pasteur chute

Un pasteur peut-il confesser l’adultère
avec une paroissienne en publique à l’assemblée ?

Voilà la question qu’un pasteur m’a envoyée. Sans dévoiler son identité, je partage ma réponse ci-dessous :

Je vous remercie de m’avoir écrit. Je vous dirai franchement ce que je crois que la Bible enseigne à ce sujet.

Dans 1 Timothée 3, Paul étale des qualifications minimes pour ceux qui “aspirent à la charge d’évêque” :

Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. 2 Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement. 3 Il faut qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. 4 Il faut qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnêteté ; 5 car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Eglise de Dieu? 6 Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. 7 Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable.

La première qualification pour un évêque, c’est-à-dire pasteur, est qu’il soit irréprochable. La dernière qualification est qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors. À part la qualification qu’il soit "propre à l’enseignement", toutes les qualifications ont à faire avec son caractère, et à vrai dire, il n’y a rien d’extraordinaire dans cette liste : la plupart de ces qualités ne sont que les qualités, selon l’enseignement du Nouveau Testament, qui devraient caractériser tout chrétien. Si un pasteur commet un péché grave…
il n’a plus les qualités requises selon les Écritures pour être pasteur.

Alors, si un pasteur commet un péché grave tel que l’adultère, il n’est plus irréprochable et il ne peut pas recevoir un bon témoignage de ceux du dehors. Donc, il n’a plus les qualités requises selon les Écritures pour être pasteur. Il devrait démissionner.

Quand la Bible parle de restauration, il s’agit de restauration au corps de Christ et non pas au poste de pasteur. Un pasteur chuté peut bien être restauré au corps de Christ, mais quand on transgresse la loi de Dieu, comme Paul dit dans Romains 2:24,

le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit.

Le péché flagrant dans la vie d’un soi-disant chrétien endommage la cause de Christ. Combien plus quand il s’agit d’un pasteur.

  • Quand une église restaure à la chaire un pasteur chuté, elle annonce aux adeptes et au monde, que le péché n’est pas grave.
  • Quand un chrétien ou un pasteur chute, il annonce que Christ n’est pas capable de nous "préserver de toute chute et nous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse" (Jude 24).

Quand David a péché, il a jeûné et prié toute la nuit. Son exemple nous démontre que nous ne devons pas prendre à la légère le péché. Les uns diraient que David est un exemple de restauration, mais il n’était pas un pasteur dans le sens du Nouveau Testament et il n’avait pas tous les avantages et toutes les bénédictions spirituelles qui nous sont accordées en Christ (Ephésiens 1). Le pasteur Charles Spurgeon a dit que si un pasteur n’a pas vécu selon la grâce de Dieu qui est sa puissance pour vivre pour le Seigneur (2 Corinthiens 12:9 et 2 Pierre 1:3), il est vraiment douteux qu’il puisse vivre selon la grâce de Dieu s’il était restauré à un poste de ministère. Il vaut mieux qu’il s’humilie au lieu d’assumer une telle charge. C’était probablement le manque d’humilité qui a précédé sa chute. L’humilité d’une autre place dans l’église pourrait préserver son âme.

Un pasteur peut-il confesser l’adultère avec une paroissienne en publique à l’assemblée ? Il me semble qu’il serait sage de confesser son adultère d’abord à son épouse, puis aux supérieurs dans le ministère (par exemple, au président du mouvement), puis aux anciens ou diacres et à l’église avec sa démission quand les responsables prendraient charge de l’église. Tout cela devrait se faire dans le plus bref délai (24 à 48 heures) pour éviter des on-dit et pour que toute l’église sache que l’on résout la situation d’une manière biblique.

Le pasteur devrait briser tout contact avec la paroissienne et d’autres responsables devraient se charger de sa cure d’âme. Le pasteur chuté et son épouse devraient aussi se soumettre à des conducteurs qui puissent veiller sur leur âme (Hébreux 13:17).

Ces paroles ne sont pas pour vous décourager. Au contraire,

6 Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable; 7 et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. 8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. 9 Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. 10 Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira (1 Pierre 5:6-10).

Je prie que le Seigneur vous dirige et vous comble de sa grâce. Je vous invite à répondre si vous voudriez en parler.

Voilà ma réponse. Comment auriez-vous répondu ?

Chuck Swindoll : 10 leçons en 50 ans de leadership

Chuck Swindoll a offert les leçons suivantes qu’il a apprises pendant presque 50 ans de leadership :

  1. La voie de leadership est une voie solitaire. Le leadership implique des décisions difficiles. Plus la décision est difficile, plus le leadership est solitaire.
  2. Il est dangereux de réussir. Je suis plus concerné pour ceux qui n’ont pas encore 30 ans, qui sont doués et qui réussissent. Parfois Dieu se sert de quelqu’un qui vient d’atteindre l’âge adulte, mais normalement il se sert de leaders qui ont été écrasés.
  3. Il est plus difficile chez soi. Personne ne me l’a dit au séminaire.
  4. Il est essentiel d’être réel. S’il y a un domaine où l’on a tendance de jouer un rôle, c’est parmi les leaders. Restez réels.
  5. Il est pénible d’obéir. Le Seigneur vous dirigera de faire certaines choses que vous n’auriez pas faites. Vous céderez ce que vous voulez faire pour vous charger de votre croix.
  6. Le brisement et l’échec sont nécessaires.
  7. L’attitude est plus importante que les actions. Peut-être votre famille ne vous l’a-t-elle pas dit, mais quelques-uns d’être vous sont difficiles de supporter. Une mauvaise attitude assombrit de bonnes actions.
  8. L’intégrité éclipse l’image. Aujourd’hui nous mettons l’accent sur l’image, mais ce qui compte, c’est ce que vous faites en fond de scène.
  9. La voie de Dieu est meilleure que la mienne.
  10. La ressemblance de Christ commence et se termine avec l’humilité.

HT : Justin Taylor

Chuck Swindoll : 10 leçons en 50 ans de leadership

Chuck Swindoll a offert les leçons suivantes qu’il a apprises pendant presque 50 ans de leadership :

  1. La voie de leadership est une voie solitaire. Le leadership implique des décisions difficiles. Plus la décision est difficile, plus le leadership est solitaire.
  2. Il est dangereux de réussir. Je suis plus concerné pour ceux qui n’ont pas encore 30 ans, qui sont doués et qui réussissent. Parfois Dieu se sert de quelqu’un qui vient d’atteindre l’âge adulte, mais normalement il se sert de leaders qui ont été écrasés.
  3. Il est plus difficile chez soi. Personne ne me l’a dit au séminaire.
  4. Il est essentiel d’être réel. S’il y a un domaine où l’on a tendance de jouer un rôle, c’est parmi les leaders. Restez réels.
  5. Il est pénible d’obéir. Le Seigneur vous dirigera de faire certaines choses que vous n’auriez pas faites. Vous céderez ce que vous voulez faire pour vous charger de votre croix.
  6. Le brisement et l’échec sont nécessaires.
  7. L’attitude est plus importante que les actions. Peut-être votre famille ne vous l’a-t-elle pas dit, mais quelques-uns d’être vous sont difficiles de supporter. Une mauvaise attitude assombrit de bonnes actions.
  8. L’intégrité éclipse l’image. Aujourd’hui nous mettons l’accent sur l’image, mais ce qui compte, c’est ce que vous faites en fond de scène.
  9. La voie de Dieu est meilleure que la mienne.
  10. La ressemblance de Christ commence et se termine avec l’humilité.

HT : Justin Taylor

33 Cours bibliques gratuits

On me demande assez souvent des cours bibliques sur la vie chrétienne ou comment former des disciples ou servir Dieu. Je suis très content que de pouvoir vous recommander 33 ressources chrétiennes qui sont gratuites. Tous ces cours sont publiés et vous sont offerts par “Global University”. Ils sont bibliques, évangéliques et pentecôtistes. Il suffit de cliquer sur une image pour vous retrouver sur une page où vous pourrez télécharger une leçon ou le cours entier. Si vous voulez plus de renseignements sur les cours différents, cliquer sur une des trois rubriques et vous trouverez des descriptions de chaque cours. C’est notre prière que ces cours soient une bénédiction à l’église.

À LIRE ! Mise à jour : Nombreux ceux qui m’écrivent toujours pour me demander de leur EXPÉDIER LES COURS. Je regrette que cela me soit IMPOSSIBLE, mais VOUS POUVEZ très bien TÉLÉCHARGER GRATUITEMENT les cours, les enregistrer sur votre ordinateur pour les lire sur votre écran ou pour les imprimer si cela vous convient. Autrement, vous pouvez contacter Global si vous avez des questions concernant leur site. Je vous remercie de votre intérêt. Que le Seigneur vous bénisse !

Pour toute question concernant certificats ou autres sujets, veuillez contacter Global. CLIQUEZ ICI.

 

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Une étude du leadership chrétien Une étude du caractère chrétien

Ressources spirituelles, numéro 15, été 2007

Ressources spirituelles no 15 été 2007 Un autre numéro de Ressources spirituelles, journal pour pasteurs et leaders chrétiens, vient de paraître sur l’Internet. Vous pouvez trouver le site de Ressources spirituelles en cliquant ici ou vous pouvez télécharger le dernier numéro en cliquant ici.

Le mois dernier des numéros de Ressources spirituelles ont été téléchargés 873 fois. Je recommande vivement cette ressource pour tout pasteur et tout chrétien aussi.

Le thème pour ce dernier numéro est “Un pasteur en bonne santé pour une église en bonne santé” avec les articles suivants :

ARTICLES DANS CE NUMÉRO :
Vers une église en bonne santé
Stephen A. Macchia

On recherche : des églises et des disciples en bonne santé
Leroy R. Bartel

Durer dans le ministère : les disciplines d’un pasteur en bonne santé
Thomas E. Trask

Maintenir sa santé émotionnelle dans le ministère
Richard Dobbins

Parlons de l’islam. Communiquer le message avec puissance (4ème partie)
Sobhi Malek

Êtes-vous une victime de la malédiction du cynisme ?
Richard L. Dresselhaus

Être un modèle à l’image de Christ
Almon M. Bartholomew

Étude de mot : Mais il a donné… les autres comme pasteurs Anthony D. Palma

Bonne lecture à tous !

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