« Notre Dieu qui nous restaure »

Psaume 80. Psaume d’Asaph, psaume exilique

Psaume 80:2–4 (SER)
  2 Prête l’oreille, berger d’Israël,
     Toi qui conduis Joseph comme un troupeau !  
     Toi qui sièges (entre) les chérubins !
     Parais dans ta splendeur,

  3 Devant Éphraïm, Benjamin et Manassé, réveille ta force,
     Mets-toi en marche pour notre salut !

  4 O Dieu, fais-nous revenir !
     Fais briller ta face, et nous serons sauvés !

1-4. Asaph s’adresse à Dieu comme le Berger d’Israël et lui demande de se mettre en marche pour le salut de son peuple et de le faire revenir. À trois reprises dans ce psaume, il lui adresse la même prière :

    O Dieu, fais-nous revenir !  
        Fais briller ta face, et nous serons sauvées ! (v. 4)

    Dieu des armées, fais-nous revenir !
        Fais briller ta face, et nous serons sauvés ! (v. 8)

    Éternel, Dieu des armées, fais-nous revenir !
        Fais briller ta face, et nous serons sauvés. (v. 20)

L’appellation s’élargit chaque fois : O Dieu… Dieu des armées…Éternel, Dieu des armées…

Psalm 80:5–8 (SER)

   5 Éternel, Dieu des armées !
      Jusques à quand t’irriteras-tu
      Contre la prière de ton peuple ?

  6 Tu les nourris d’un pain de larmes,
     Tu les abreuves de larmes à triple (mesure).

  7 Tu fais de nous (un objet de) discorde pour nos voisins,
     Et nos ennemis se moquent de nous.

  8 Dieu des armées, fais-nous revenir !
     Fais briller ta face, et nous serons sauvés !

5-8. Asaph met sa confiance dans le Dieu qui est le berger d’Israël et le Dieu des armées, celui qui a à sa commande toutes les armées du ciel et qui contrôle l’univers entier. Il reconnaît que Dieu s’irrite contre son peuple ; son jugement les dépasse : ils sont nourris et abreuvés de larmes « à triple mesure », c’est-à-dire, pleinement. Il demande que Dieu les fasse revenir. Parle-t-il de revenir en Israël ou de revenir à Dieu ? La prière du verset 19 indique une restauration spirituelle : « Fais-nous revivre, et nous invoquerons ton nom. » Il s’agit d’un retour à Dieu.

Psalm 80:9–17 (SER)

   9 Tu avais arraché de l’Égypte une vigne ;
      Tu as chassé des nations et tu l’as plantée.

  10 Tu as fait place nette devant elle :
       Elle a enfoncé ses racines et rempli le pays ;

  11 Les montagnes étaient couvertes de son ombre,
      Et sa ramure était (comme) des cèdres de Dieu ;

  12 Elle étendait ses rameaux jusqu’à la mer
     Et ses rejetons jusqu’au fleuve.

  13 Pourquoi as-tu fait des brèches dans ses clôtures,
       En sorte que tous les passants la grapillent ?

  14 Le sanglier de la forêt la fouille,
    Et ce qui se meut dans les champs en fait sa pâture.

  15 Dieu des armées, reviens donc !
        Regarde (du haut) des cieux et vois !
       Interviens en faveur de cette vigne !  

 16 Protège ce que ta droite a planté,
     Et le fils que tu as affermi toi-même !

   17 Elle est brûlée par le feu, elle est coupée !
     Ils périssent devant ta face menaçante.

  18 Que ta main soit sur l’homme (qui est) à ta droite,
     Sur le fils de l’homme que tu as affermi toi-même !

9-18. Il retrace l’histoire d’Israël de l’exode de l’Égypte. Israël était comme une vigne que Dieu a arrachée de l’Égypte. Dieu a chassé les nations et a planté sa vigne et lui a fait place nette et l’a couverte de bénédictions. Maintenant, pourtant, Dieu a fait des brèches dans la clôture et les passants grappillent la vigne. Le mur de Jérusalem est en ruines et le peuple est sans protection (v. 13). Israël est brûlé par le feu (v. 17). Asaph demande que le Dieu des armées revienne, qu’il intervienne en faveur de la vigne qu’il avait plantée. Israël est aussi comparé à un fils (v. 16, 18), peut-être une allusion à la prophétie d’Osée vers 785 avant J.-C. : « Quand Israël était jeune, je l’aimais, Et j’ai appelé mon fils hors d’Égypte » (Osée 11:1).

Psaume 80:19–20 (SER)

  19 Nous ne nous écarterons plus de toi.
      Fais-nous revivre, et nous invoquerons ton nom.

  20Éternel, Dieu des armées, fais-nous revenir !
      Fais briller ta face, et nous serons sauvés.

19-20. Asaph promet qu’ils ne s’écarteront plus de Dieu. Il demande que Dieu les fasse revivre ; s’il leur donne la vie, ils invoqueront son nom (en contraste avec les royaumes païens qui dévastent Jérusalem et qui n’invoquent pas le nom de Dieu, 79:6). Il demande que Dieu les fasse revenir, probablement dans leur pays. Puis il demande que Dieu fasse briller sa face en contraste avec son irritation contre son peuple (v. 5), alors ils seront sauvés.

En sommaire,

  • Asaph reconnaît la main de Dieu dans le jugement (v. 5-7, 13).
  • Il fait appel à Dieu sur la base de l’œuvre qu’il avait débuté en arrachant d’Égypte sa vigne (v. 9-12).
  • Il demande que Dieu intervienne en leur faveur pour protéger ce qu’il avait planté (v. 13-18).
  • Il demande que Dieu les fasse revivre et revenir en s’engageant qu’ils lui seront fidèles.
  • Il demande que Dieu soit disposé à les bénir (v. 19-20).

Application : Dieu a commencé en nous une œuvre, mais comme les Israélites, nous n’avons pas toujours été fidèles. Nous expérimentons son déplaisir, son jugement (à ne pas être confondu avec des épreuves). Nous prions qu’il nous fasse revivre et revenir, que nous soyons vivants pour lui et disposés à le suivre, qu’il protège son œuvre et la mène à son achèvement et nous bénisse de nouveau.

« Notre Dieu qui nous restaure »

I. Dieu nous a arrachés comme une vigne…

   1. De notre servitude au péché (80:9 ; Galates 1:4).

   2. Pour que nous soyons enracinés en Christ (80:10 ; Colossiens 2:6-7).

   3. Et porter du fruit (80:11 ; Jean 15:16).

II. Pourquoi la face de Dieu est contre nous (cf. 1 Pierre 3:12) 

   1. Parce que nous nous sommes écartés de lui (80:19).

   2. Maintenant nous nous sommes nourris à satiété de nos larmes (80:6).

   3. Nous sommes le sujet de dérision de nos voisins et de nos ennemis (80:7).

   4. Nous sommes sans protection de ceux qui voudraient prendre avantage de notre situation (80:13-14).

   5. Nous périssons devant la flamme de sa colère (80:17).

III. Pourtant, il est tout pour nous. 

   1. Il est notre berger (80:2).

   2. Il est notre Dieu (80:4).

         1) Il est le Saint, le Très-Haut qui est assis entre les chérubins (80:3).

         2) Il est le Dieu des armées (80:8).

         3) Il est l’Éternel (80:20 ; cf. Psaume 102:27).

      3. Il est celui qui a commencé en nous une œuvre bonne (80:9-16 ; Philippiens 1:6).

IV. Sa main pesante nous fais prier…

   1. Que notre berger se mette en marche pour notre salut (80:3).

   2. Qu’il revienne et qu’il intervienne en faveur de sa vigne (80:15).

   3. Qu’il nous fasse revenir (80:4, 8, 20).

   4. Qu’il nous fasse revivre (80:19).

   5. Qu’il fasse briller sa face sur nous (80:4, 8, 20).

   6. Qu’il nous sauve (80:4, 8, 20).

Quelques vérités concernant Satan dans Job–Part 4

Mieux dit : Les épreuves de Job, et nous…

(Je vous présente mes excuses pour le retard de cette étude.)

Job dans l'adversité

Pourquoi ces dures épreuves ? C’est la question de Job, question qui indique un désir ardent à comprendre. Quand nous comprenons la source, la cause ou la raison de nos épreuves, nous sommes quelque peu soulagés. Mais quand nous ne comprenons pas, l’épreuve est encore plus dure. Un des aspects les plus difficiles des épreuves, c’est que très souvent nous ne savons pourquoi nous les subissons.

L’incompréhension exacerbe la souffrance

Le problème majeur pour Job, c’est qu’il ne comprend pas pourquoi il souffre tandis que ses trois “amis” croient savoir. Pour eux, c’est simple : Job a péché. Si nous apprenons quoi que ce soit du livre de Job, c’est que souvent nous souffrons sans raison apparente, sans cause humaine.

Nous les hommes, qui cherchons toujours à comprendre la relation de cause à effet, le trouvons difficile d’accepter la souffrance sans explication. Des siècles après la rédaction de Job, les disciples de Christ, qui connaissaient sans doute le contenu du livre de Job, ne peuvent s’empêcher de proposer des causes pour la cécité de l’aveugle-né :

Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ?” (Jean 9:2 NEG).

La réponse de Jésus n’a peut-être pas satisfait à leur curiosité :

Jésus répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui (Jean 9:3 NEG).

Bien entendu, parfois le péché est une cause pour la souffrance (1 Corinthiens 11:30), mais Job est qualifié par Dieu lui-même comme un homme intègre et droit :

L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal (Job 1:8 NEG).

Job cherche une explication. Ses “amis” croient connaître la cause et le traitent de coupable, ce qui exacerbe sa souffrance et le pousse à protester plus fort son innocence. Enfin, il court la risque de traiter Dieu d’injuste.

Pourtant, quelque chose s’était passé dont personne n’est au courant, ni Job, ni ses trois amis, ni Élihu qui se croit plus sage que les trois. Personne ne sait ce qui s’était passé à la cour du ciel. Les amis de Job ne savent pas que ses mobiles avaient été mis en question par “l’accusateur de nos frères” (Apocalypse 12:10 NEG).

Selon Satan, Job ne servait Dieu que pour ce qu’il pouvait gagner, pour des bénédictions matérielles :

Et Satan répondit à l’Éternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face (Job 1:9-11 NEG).

Bien des gens “servent” Dieu de nos jours pour ce qu’ils peuvent gagner. “L’évangile” qu’ils ont embrassé est “l’évangile de la prospérité”. Ils suivent Dieu pour les sous, mais dès que la souffrance arrive, ils s’enfuient. L’évangile de la prospérité fait appel à l’homme dans son état de pécheur ; il n’est pas nécessaire de naître de nouveau pour l’accepter. Tout pécheur aime l’idée que Dieu existe pour nous enrichir financièrement. L’évangile de la prospérité enlève le scandale de la croix. Il faut une œuvre de l’Esprit de Dieu pour embrasser la croix de Christ.

Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni !  En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu (Job 1:21-22 NEG).

Il est facile de croire en Dieu quand Il nous comble de bénédictions, quand la vie est belle, quand notre confiance en Dieu n’est pas mis à l’épreuve. La tribulation et la persécution révèlent la profondeur ou le manque de profondeur des racines de cette confiance :

Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute (Matthew 13:20-21 NEG).

Notre confiance en Dieu n’est pas démontrée que quand nous ne comprenons pas ce qu’Il est en train de faire. Ce n’est qu’au moment – quelque soit sa durée – quand nous ne comprenons pas et que le ciel est silencieux que nous puissions manifester une confiance vraie en Dieu.

L’auteur aux Hébreux conclut son chapitre fameux des héros de la foi en disant, “Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis…” (Hébreux 11:39 NEG). La foi, après tout, est “une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas” (Hébreux 11:1).

Pourquoi, donc, ces épreuves ?

Si les épreuves incompréhensibles nous donnent l’occasion de manifester une confiance vraie en Dieu, elles sont également un outil dont Dieu se sert pour accomplir son dessein chez nous.

Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné (Romains 5:3-5 NEG).

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Encore dans Romains 8, l’intention de Dieu dans nos épreuves est clairement explicitée :

Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein (Romains 8:28).

Quel est le bien ? Quel est son dessein, son intention dans les épreuves qui nous arrivent ? Paul explique dans les versets suivants :

Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de plusieurs frères. 29 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés (Romains 8:29-30 NEG).

L’intention de Dieu dans les épreuves, c’est de nous transformer dans l’image de son Fils. Il veut inculquer en nous le caractère de Christ. C’est au travers des épreuves que Dieu nous façonne pour produire en nous le fruit de l’Esprit, si nous nous confions à Lui.

La réponse de Dieu

À la fin du livre de Job, Dieu intervient. Il répond mais sa réponse n’est pas une explication de ce qui s’est passé ou pourquoi Job a dû vivre de telles épreuves. Même à la conclusion du livre, Job n’est au courant de ce qui s’était passé dans les lieux célestes. En plus, la réponse de Dieu ne contient pas de note de sympathie ou d’excuse. Plutôt, Dieu souligne sa souveraineté, sa sagesse et sa puissance pour faire ce qu’il veut avec sa création.

L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit : Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence ? Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence (Job 38:1-4 NEG).

L’Éternel, s’adressant à Job, dit : Celui qui dispute contre le Tout-Puissant est-il convaincu ? Celui qui conteste avec Dieu a-t-il une réplique à faire? (Job 40:1-2 NEG).

Job n’a pas de réplique :

Voici, je suis trop peu de chose ; que te répliquerais-je ? Je mets la main sur ma bouche. J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus ; Deux fois, je n’ajouterai rien (Job 40:4-5 NEG).

Mais Dieu n’a pas terminé :

L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit : Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Anéantiras-tu jusqu’à ma justice ? Me condamneras-tu pour te donner droit ? (Job 40:6-8 ; cf. 38:3 NEG).

Encore Dieu souligne dans ces chapitres 38 au 41 sa puissance et son autorité absolues sur sa création. Job conclut :

Je sais que tu peux tout,
et que rien ne saurait t’empêcher d’accomplir les projets que tu as conçus…

Oui, j’ai parlé sans les comprendre
de choses merveilleuses qui me dépassent et que je ne connaissais pas…

Aussi je me condamne, je regrette mon attitude
en m’humiliant sur la poussière et sur la cendre (Job 42:2-6 BDS).

Quel est son projet pour nous ? Pourquoi ces dures épreuves ? Dieu forme Christ en nous, l’espérance de la gloire (Colossiens 1:27).

Que doit être notre réponse aux épreuves ?

Vous trouvez-vous dans la fournaise de l’épreuve ? Réjouissez-vous !

Mes bien-aimés, ne trouvez pas étrange d’être dans la fournaise de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire.  13 Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra (1 Pierre 4:12-13 NEG).

Passez-vous par des épreuves que vous ne comprenez pas ? Armez-vous !

Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, 2 afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair (1 Pierre 4:1-2 NEG).

Dieu n’exauce-t-il pas vos prières de délivrance de la fournaise ? Glorifiez-vous de vos faiblesses !

Trois fois l’Apôtre Paul a supplié le Seigneur d’éloigner de lui “une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir” (2 Corinthiens 12:7 NEG). La réponse du Seigneur ?

Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi  10 C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort (2 Corinthiens 12:9-10 NEG).

Pourquoi ces dures épreuves qui dépassent notre compréhension ? Dieu est en train d’accomplir son plan dans nos vies.

Voir aussi :

Quelques vérités concernant Satan dans Job–Part 3

Dans les deux études précédentes (Part 1 et Part 2), nous avons vu que

  1. Satan doit rendre compte à Dieu pour tout ce qu’il fait.
  2. Satan n’est pas omniprésent.
  3. La pensée de Satan est un livre ouvert devant Dieu.
  4. Satan n’est pas omniscient.
  • Il ne connaît pas le futur.
  • Il ne sait pas sonder nos mobiles.
  • Il ne peut pas lire dans notre pensée.

En plus, nous apprenons que…

5. Satan n’est pas omnipotent.

Autrement dit, Satan est très limité.

Il est vrai que nous avons un adversaire redoutable :

Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera (1 Pierre 5:8 NEG).

Pourtant, le verset suivant nous exhorte : “Résistez-lui avec une foi ferme” (1 Pierre 5:9 NEG). De même, l’apôtre Jacques nous commande :

Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous (Jacq. 4:7 NEG).

Dans Job 1 et 2, il est clair que …

Satan est puissant,
mais il ne peut pas faire tout ce qu’il veut.
Dieu seul est Tout-Puissant.

How-big-is-your-enemyNotre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut (Ps. 115:3 NEG).

Satan est puissant mais il n’est pas tout puissant. Par rapport à nous, il est grand, mais devant Dieu, Satan n’est qu’une petite créature sur qui Dieu a la souveraineté absolue et sur qui Dieu place des limites qui ne peuvent être franchies.

Notons deux vérités :

1) Satan ne peut rien contre l’enfant de Dieu sans autorisation :

Cette vérité se manifeste clairement dans cette histoire de Job. Satan se plaint que Job soit sous la main protectrice de Dieu :

Dieu nous entoure d'une haie de protection.Ne l’as-tu pas, toi, entouré de toutes parts d’une haie de protection, lui, et sa maison, et tout ce qui lui appartient? (Job 1:10 DRB).

Job est connu dans l’orient comme un homme “intègre et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal” (Job 1:1 NEG). Le témoignage de “cet homme [qui] était le plus éminent de tous les fils de l’Orient” (Job 1:3 NEG) était une source d’agacement pour cet esprit troublé qui ne cesse de parcourir la terre (Job 1:7). Satan ne peut mettre de main sur Job, enfant de Dieu car Dieu l’a entouré d’une haie de protection.

Enfin, Dieu lui accorde une certaine permission :

L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre (Job 1:12 NEG).

Satan lui-même n’a pas non plus sur nous aucun pouvoir, s’il n’est pas accordé par Dieu.

Lors de la deuxième présentation devant Dieu, Satan doit de nouveau chercher une permission de Dieu avant de pouvoir toucher à Job :

Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face. L’Éternel dit à Satan : Voici, je te le livre (Job 2:4-6 NEG).

Il est essentiel que nous comprenions que Satan ne peut rien contre nous sans permission. C’est exactement ce qu’enseigne le Nouveau Testament :

Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter (1 Cor. 10:13 NEG).

2) Avec chaque autorisation, Dieu impose une restriction.

L’autorisation qu’accorde Dieu à Satan n’est pas sans limite. Avec chaque permission accordée, Dieu impose une limite. Dans la première épisode de Job,

L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui (Job 1:12 NEG).

Ensuite, Job a perdu “tout ce qui lui appartenait”, mais Satan n’avait pas eu la permission de toucher son corps. Dans la deuxième épisode, Dieu lui a donné cette permission-là mais encore avec une restriction :

L’Éternel dit à Satan : Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie (Job 2:6 NEG).

Satan ne peut pas faire n’importe quoi. Il ne peut pas faire tout ce qu’il veut. Avant de toucher à un enfant de Dieu, il doit chercher la permission. Avec chaque permission que Dieu lui accorde, Dieu lui impose aussi une limite.

Enfant de Dieu, vous êtes entre les mains protectrices de Dieu. Soyez certain que Dieu pense à vous. Il considère votre intégrité. L’ennemi vous a aussi noté, mais il ne peut rien sans l’autorisation de Dieu qui vous aime et qui cherche à accomplir son intention chez vous. Il ne permettra pas que vous soyez tenté au-delà de vos forces. Il prépare un moyen d’en sortir afin que vous puissiez supporter l’épreuve.

Pourquoi ces épreuves ? Nous considérerons cette question prochainement.

Voir aussi :

Quelques vérités concernant Satan dans Job–Part 2

Dans la première part de notre étude de Job 1, nous avons vu que

  1. Satan doit rendre compte à Dieu pour tout ce qu’il fait.
  2. Satan n’est pas omniprésent.
  3. La pensée de Satan est un livre ouvert devant Dieu.

Nous découvrons également que

4. Satan n’est pas omniscient.

  • Il ne connaît pas le futur.
  • Il ne sait pas sonder nos mobiles.
  • Il ne peut pas lire dans notre pensée.

Ces vérités se voient fort bien dans ses remarques à Dieu :

Et Satan répondit à l’Éternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face (Job 1:9-11 NEG).

Satan ne connaît pas le futur. Il est un faux prophète ! Il avait prophétisé que Job maudirait Dieu en face (v. 11), mais il avait tort :

En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu (Job 1:22 NEG).

Il a mal accusé job une deuxième fois dans Job 2 :

Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face (Job 2:4-5 NEG).

Sans doute a-t-il aussi provoqué la femme de Job :

Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! (Job 2:9 NEG).

Satan avait tort. Il ne connaissait pas le futur :

En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres (Job 2:10 NEG).

Satan ne sait pas sonder nos mobiles. Selon lui, Job suivait l’évangile de la prospérité. Son service envers Dieu était motivé par la protection, sa maison, ses biens, ses troupeaux – en un mot, la richesse. Le texte est clair : Job était un homme richissime, “le plus éminent de tous les fils de l’Orient” (Job 1:3 NEG). Pourtant, le texte explicite aussi :

cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal. (Job 1:1 NEG)

Dieu lui-même disait de Job :

Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal (Job 1:8 NEG).

Après la première série d’épreuves, le jugement de Dieu concernant Job est identique :

Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’excites à le perdre sans motif (Job 2:3 NEG).

Comme les hommes, Satan juge selon l’apparence.

L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur (1 Sam. 16:7 NEG).

Satan avait supposé que Job serve Dieu pour recevoir des biens, des bénédictions de Dieu, mais il avait tort. Quand Job a tout perdu—famille et fortune—tout à l’exception de Dieu lui-même (et sa femme qui était un outil de Satan), Satan reconnaissait que Job avait toujours sa santé sans laquelle il maudirait certainement Dieu.

Mais encore, Satan a eu tort. Job ne servait pas Dieu pour ce qu’il pouvait “retirer” de Dieu ni pour sa propre santé ; Job servait Dieu pour Dieu lui-même. Dieu est notre plus grand “bien”. Il nous appartient et nous lui appartenons. Il est notre Dieu et nous sommes son peuple.

Satan ne sait pas pourquoi nous servons Dieu. Comme il est corrompu, il veut croire que nous le sommes aussi. Mais il ne sait pas sonder notre cœur. Il ne connaît nos mobiles, nos motivations.

De même, Satan ne peut pas lire dans notre pensée. Il étudie les hommes depuis 6.000 ans. Il connaît quelque chose de la psychologie humaine. Il peut parfois discerner certaines choses de par nos actions, mais il n’est pas capable de lire dans notre pensée. Cela est démontré clairement dans ce récit. Satan s’est trompé. Il est très limité. Il n’est pas omniscient.

Par contraste, Dieu connaît tout. Il connaît nos pensées. Il nous connaît à fond :

Éternel ! tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ;  Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel ! tu la connais entièrement (Ps. 139:1-4 NEG).

C’est pourquoi le psalmiste demande à Dieu de le sonder, afin de corriger tout ce qui ne convient à un enfant de Dieu :

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! (Ps. 139:23-24 NEG).

Dieu seul nous connaît à fond. C’est à la fois une pensée terrifiante et rassurante :

Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ (Phil. 1:6 NEG).

…mettez en œuvre votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir  (Phil. 2:12-13 NEG).

À suivre…

Voir aussi :

Quelques vérités concernant Satan dans Job–Part 1

Le premier chapitre de Job est très instructif par rapport aux limitations de Satan.

1. Satan doit rendre compte à Dieu pour tout ce qu’il fait. 

Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l’Éternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux (Job 1:6 NEG).

Il n’est pas question de privilège comme si Satan avait le droit d’accès à Dieu. Les “fils de Dieu”, c’est-à-dire les anges, y inclus les anges chutés et Satan, devaient se présenter pour rendre compte au Dieu Tout-puissant.

Les questions que pose Dieu à Satan n’indiquent pas une ignorance de sa part, mais sont un rappel à Satan qu’il est sous la souveraineté de Dieu et doit lui rendre compte de ses actions. Dieu pose fréquemment des questions, mais ces questions ne sont pas preuve d’ignorance :

Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? (Genèse 3:9 NEG).

Et l’Éternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? (Genèse 3:11 NEG).

Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé (Genèse 3:13 NEG).

Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? (Genèse 4:6 NEG).

Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui (Genèse 4:7 NEG).

L’Éternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit: Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? (Genèse 4:9 NEG).

Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi (Genèse 4:10 NEG).

De même, le fait que Jésus a souvent posé des questions n’indique pas qu’il ait eu besoin d’information :

Jésus dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger ? Il disait cela pour l ‘éprouver, car il savait ce qu’il allait faire. (Jean 6:5-6 NEG).

Satan doit continuellement rendre compte à Dieu.

2. Satan n’est pas omniprésent.

L’Éternel dit à Satan : D’où viens-tu? Et Satan répondit à l’Éternel : De parcourir la terre et de m’y promener (Job 1:7 NEG).

Satan est limité à un endroit à la fois. Son activité de parcourir la terre indique qu’il est comme tout autre créature : il est limité par rapport à l’espace. C’est aussi vrai concernant les autres esprits mauvais :

Il y avait loin d ‘eux un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Les démons priaient Jésus, disant : Si tu nous chasses, envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux. Il leur dit: Allez ! Ils sortirent, et entrèrent dans les pourceaux. Et voici, tout le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer, et ils périrent dans les eaux (Matthieu 8:30-32 NEG).

Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti ; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée. Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération méchante (Matthieu 12:43-45 NEG).

Dieu seul est omniprésent :

Où irais-je loin de ton Esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira (Psaume 139:7-10 NEG).

Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28:20 NEG).

Il me semble que la plupart des chrétiens n’ont jamais eu affaire directement avec le diable – des démons, peut-être, mais la source principale de nos ennuis est notre propre chair : “Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise” (Jacques 1:14 NEG).

3. La pensée de Satan est un livre ouvert devant Dieu.

L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal (Job 1:8 NEG).

Encore, Dieu ne lui pose pas la question parce qu’il n’est pas au courant ; il la pose parce qu’il est au courant et parce que Satan doit lui rendre compte ! Rien n’est caché devant Dieu, même dans la pensée ténébreuse de Satan. Il n’a aucun plan secret. Même en tant que chrétiens, “nous n’ignorons pas ses desseins” (2 Corinthiens 2:11 NEG).

À suivre…

Voir aussi :

Le témoignage d’un homme de Dieu

Vers la fin des ses jours, le prophète Samuel oint Saül comme roi de la nation d’Israël. À ce transfert de pouvoirs, Samuel invita les Israélites à rendre témoignage contre lui “en présence de l’Éternel et en présence de son oint” (1 Sam. 12:3 NEG).

De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne ? Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui ? Je vous le rendrai (1 Sam. 12:3 NEG).

Les fils pervers d’Éli

En ce qui concerne l’éducation de ses enfants, Samuel a souffert du mauvais modèle du prêtre Éli dont les fils Hophni et Phinées “étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l’Éternel” (1 Sam. 2:34 NEG).

Complètement corrompus, ces ministres de l’autel étaient poussés par l’avarice et les appétits de la chair. Ils méprisaient les offrandes de l’Éternel, négligeaient ses commandements concernant les sacrifices et prenaient ce dont ils avaient envie pour eux-mêmes. Ils abusaient de leur autorité et de leur position pour forcer les gens à leur céder ce qui était réservé pour l’Éternel. Pour mettre le comble à leur péché, “ils couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation” (1 Sam. 2:22 NEG). C’était dans ce contexte que grandit Samuel.

Éli était impuissant pour arrêter le péché de ses fils mais Dieu le tint coupable parce qu’il ne les avait pas réprimés :

Je lui ai déclaré que je veux punir sa maison à perpétuité, à cause du crime dont il a connaissance, et par lequel ses fils se sont rendus méprisables, sans qu’il les ait réprimés (1 Sam. 3:13 NEG. Voir aussi 2:23-25, 29, 34).

Le jugement de Dieu tomba sur la maison d’Éli quand Hophni, Phinées et Éli moururent le même jour. Samuel prit la relève.

Le manque d’un bon exemple paternel

Il semble que l’absence de son propre père – remplacé par l’indulgent Éli – ait laissé des lacunes dans ses compétences paternelles de Samuel :

Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija ; ils étaient juges à Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice (1 Sam. 8:1-3 NEG).

Ainsi les Israélites demandaient-ils un roi, comme si un roi seraient d’office un homme de droiture. Ils citent comme deuxième justificatif l’exemple de toutes les autres nations :

Tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama. Ils lui dirent : Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations (1 Sam. 8:4-5 NEG).

L’exemple de Samuel, homme de Dieu

Malgré le comportement de ses fils, le témoignage de Samuel lui-même contrastait vivement avec Hophni. Quand il a invité les Israélites à rendre témoignage contre lui avec la promesse de le leur rendre, Israël lui répondit :

Tu ne nous as point opprimés, et tu ne nous as point traités durement, et tu n’as rien reçu de la main de personne (1 Sam. 12:4 NEG).

Nous voyons donc le bon témoignage de Samuel :

  1. Samuel était honnête, éloigné de la duplicité et du gain sordide.
    • De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d’un gain sordide (1 Tim. 3:8 NEG).
  2. Samuel n’a jamais fait abus de pouvoir :
    • Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau (1 Pi. 5:3 NEG).
    • Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup (Matt. 20:25-28 NEG).
  3. Samuel le juge n’a jamais violé la justice.
    • De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi (1 Tim. 6:9-10 NEG).

Le pasteur qui attend la bénédiction de Dieu devrait suivre l’exemple de Samuel et non pas celui d’Éli. Soyons des hommes honnêtes, avec un cœur de serviteur, éloignés de la duplicité et du gain sordide.

Caractère des hommes de Dieu

Paul, Silvain et Timothée ont passé trois sabbats à Thessalonique, mais le résultat de leur ministère était une église implantée. Paul adresse sa lettre “à l’Église des Thessaloniciens” (1 Thess. 1:1 NEG). L’implantation de l’évangile “au milieu de beaucoup d’afflictions, avec la joie du Saint-Esprit” (1 Thess. 1:6 NEG) a été effectuée pour au moins deux raisons :

  1. “notre Évangile ne vous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit-Saint et avec une pleine persuasion” (1 Thess. 1:5 NEG), et
  2. “vous n’ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous” (1 Thess. 1:5 NEG). Autrement dit, l’évangélisation de Thessalonique était efficace en partie parce que Paul et son équipe étaient des hommes de Dieu, ce qui est détaillé en chapitre 2 de cette épître.

Caractéristiques à imiter

Paul, Silvain et Timothée étaient…

  1. Assurés en Dieu : “nous avons pris de l’assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l’Évangile de Dieu, au milieu de bien des combats” (1 Thess. 2:2 NEG).
  2. Centrés sur Dieu : “nous parlons… pour plaire à Dieu qui sonde nos cœurs” (1 Thess. 2:4 NEG).
  3. Doux : “nous aurions pu nous imposer avec autorité comme apôtres de Christ, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants” (1 Thess. 2:6-7 NEG).
  4. Affectueux : “nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers” (1 Thess. 2:8 NEG).
  5. Irréprochables : “nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable” (1 Thess. 2:10 NEG).
  6. Paternels : “nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant, de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire” (1 Thess. 2:11-12 NEG).

Quelques tentations à éviter :

  1. Motifs impurs ou égoïstes : “notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude” (1 Thess. 2:3 NEG).
  2. L’approbation humaine : “nous parlons, non comme pour plaire à des hommes” (1 Thess. 2:4 NEG).
  3. La flatterie : “nous n’avons usé de paroles flatteuses” (1 Thess. 2:5 NEG).
  4. La cupidité : “jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile” (1 Thess. 2:5 NEG).
  5. La gloire humaine : “Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres” (1 Thess. 2:6 NEG).

Le Dieu Créateur

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre (Genèse 1:1 NEG).

La Bible nous dit que Dieu est le Créateur

L’accent du premier chapitre du livre de Genèse est sur le fait que c’est Dieu qui a tout créé. Le nom “Dieu” (אלהים, Elohim) se trouve 32 fois en 26 versets.

  • Dieu créa (3 fois : 1:1, 21, 27 ; plus 2 fois “il créa” : 1:27)
  • Dieu dit (10 fois : 1:3, 6, 9, 11, 14, 20, 24, 26, 28, 29)
  • Dieu vit (7 fois : 1:4, 10, 12, 18, 21, 25, 31 ; dont 6 fois “…que cela était [très] bon”)
  • Dieu sépara (2 fois : 1:4, 7)
  • Dieu appela (3 fois : 1:5, 8, 10 ; plus “il appela” : 1:5, 10)
  • Dieu fit (4 fois en 3 versets : 1:7, 16, 25)
  • Dieu plaça (1 fois : 1:17)
  • Dieu bénit (2 fois : 1:22, 28)

On ne peut pas ne pas reconnaître que Dieu est le Créateur des cieux et de la terre.

En plus, nous trouvons que “l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux” (Gen. 1:2 NEG), et que Dieu créa l’homme “à l’image de Dieu” (Gen. 1:27 NEG).

On ne peut pas ne pas reconnaître que Dieu est le Créateur des cieux et de la terre.

La créatio ex nihilo

La Bible enseigne que Dieu a tout créé ex nihilo, c’est-à-dire “du néant”. Selon Walther Eichrodt, Ésaïe fait référence à Genèse 1:1 en parlant d’un commencement absolu de l’ordre créé :

Ne le savez-vous pas ? ne l’avez-vous pas appris ? ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement ? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre ? (Isa. 40:21 NEG).

Bien que la formule “créatio ex nihilo” ne se trouve pas dans la Bible, il est clair qu’il ne s’agit pas d’une récréation ou d’une réorganisation de la matière comme si Dieu n’était qu’un artisan ou un bâtisseur qui travaillait ce qui existait déjà plutôt que le Créateur de tout ce qui n’est pas Dieu lui-même. Le nom “commencement” fait référence au commencement absolu de tout l’ordre créé. Dit Claus Westermann :

Genèse 1:1 ne fait pas référence à un commencement de quelque chose ; elle fait référence tout simplement Au Commencement. Tout commença par Dieu.”

La phrase “les cieux et la terre” (Gen. 1:1, 21 fois dans la NEG) est une locution qui inclut tout le cosmos. Donc, tout l’univers – tout l’ordre créé – fut créé du néant par le Dieu Tout-Puissant.

Le petit dieu du mormonisme

Joseph Smith, fondateur du mormonisme, a dénoncé vers la fin de sa vie en 1844 la doctrine chrétienne de créatio ex nihilo. Selon Smith,

…le mot créer vient du mot baurau [sic], qui ne veut pas dire créer du néant ; il signifie… organiser le monde du chaos.

Pour Smith, la matière était éternelle. L’existence de Dieu dépendait de la matière et non le contraire. Brigham Young, successeur de Smith, a déclaré :

Affirmer que le Seigneur a fait ce monde du néant est ridicule et impossible. Dieu n’a jamais rien fait du néant.

Parley Pratt, un des premiers apôtres du mormonisme, a dit que “toutes les variétés d’éléments, de propriétés ou de choses” sont “éternelles, non créées et auto-existantes”.

La création n’est qu’une réorganisation pour les mormons. Leur petit dieu dépend des éléments, des lois et des principes qui déterminent les limites de son activité.

Bârâ’  (ברא) et l’argument étymologique

Le mormon B. H. Roberts avoue que le Jewish Encyclopedia indique que “la plupart des philosophes juifs trouve dans Genèse 1:1 que ‘création’ veut dire ‘création du néant’.” Pourtant, il commet le sophisme exégétique en disant que “la signification étymologique du verbe (“créer”) est ‘découper ou façonner’, et présuppose l’emploi de matière.” Il en extrapole que dans la création, Dieu a façonné des matières premières préexistantes.

Est-il valable de faire recours à un argument étymologique ? Par exemple, selon Le Petit Robert, l’adjectif “gentil” vient du latin gentilis et signifiait dans le XIe siècle « de famille, de race » et indiquait ceux qui était noble de naissance. Cela n’est pas sa signification quand on dit à un enfant : “Si tu es gentil, tu auras un bonbon.”

Le savant biblique Moisés Silva dit de manière catégorique :

Les études modernes nous contraignent de rejeter cette attitude [c’est-à-dire faire appel à l’étymologie d’un terme pour trouver sa signification de base ou réelle] et de nous méfier de l’histoire d’un mot.

Le professeur James Barr dit de même :

L’important, c’est que l’étymologie d’un mot n’est pas une déclaration de sa signification mais de son histoire.

Bârâ’ (créer) peut être employé pour la création par Dieu de la nation d’Israël (Ésaïe 43:15) ou pour sa création d’un cœur pur (Psaume 51:12), et nous comprenons qu’il ne s’agit pas d’une création ex nihilo. La question importante est celle-ci : quand nous considérons les passages bibliques qui parlent de la création, quelle signification est le mieux soutenue par les Écritures – celle des mormons et l’interprétation chrétienne ?

Par exemple :

… Dieu… qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient (Rom. 4:17 NEG).

C’est par la foi que nous reconnaissons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles (Héb.. 11:3 NEG).

Ces versets soutiennent une création du néant, non une réorganisation de matières premières.

L’emploi de bârâ’ (ברא)

Comme nous avons constaté, le verbe bârâ’ tout seul n’implique pas forcément une création ex nihilo mais son emploi est important :

  1. Dieu est toujours le sujet du verbe bârâ’. Le verbe n’est jamais employé pour indiquer le travail de l’homme.
  2. Un autre terme, le verbe ‘asah (‘faire’), est employé pour parler de personnes qui fabriquent quelque chose de matières préexistantes.
  3. Quand le verbe bârâ’ est employé, il n’y a jamais mention de matières premières employées par Dieu.
  4. Le verbe bârâ’ est le meilleur terme pour indiquer une création ex nihilo ; nul autre terme hébreu ne conviendrait.
  5. En plus, l’idée de créatio ex nihilo est implicite dans Genèse 1:1 puisque nul commencement de Dieu n’est mentionné.

Quelques citations de savants bibliques

Jürgen Moltmann, théologien allémand :

Dire que Dieu créa le monde indique que Dieu est distinct de ce monde, et souligne que Dieu l’a désiré… C’est le résultat spécifique de sa volonté. Puisqu’ils sont le résultat de l’activité créatrice de Dieu, les cieux et la terre sont… contingents.

John Sailhamer, professeur de l’Ancien Testament :

Les savants bibliques croient depuis fort longtemps que l’idée de ‘création du néant’ peut se trouver dans la phrase d’ouverture de Genèse 1…. Il y a très peu que le texte pourrait signifier autre qu’une ‘création du néant’. La simple notion que le monde a un ‘commencement’ semblerait nécessiter qu’il soit créé ‘du néant’.

Les commentateurs Keil et Delitzsch :

La terre était informe et vide pas avant, mais quand ou après que Dieu l’avait créé.

…il n’y a rien qui appartient à la composition de l’univers, soit en matière ou en forme, qui avait une existence… avant cet acte divin au commencement.

Citations bibliques

Il existe d’abondantes références bibliques à la création par Dieu (par l’agence de Christ) de toutes choses visibles et invisibles. En voici quelques-unes :

C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses (Rom. 11:36 NEG).

il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses (1 Co. 8:6 NEG).

Dieu qui a créé toutes choses (Éph. 3:9 NEG).

Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui (Col. 1:16 NEG).

tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées (Apo. 4:11 NEG).

Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle (Jean 1:3 NEG).

La doctrine de création du néant reflète la compréhension des juifs de l’Ancien Testament ainsi que l’enseignement du Nouveau Testament. C’est la doctrine de l’Église depuis deux mille ans. Le Créateur est infiniment plus grand que nous ne pouvons imaginer.

Source : Francis J. Beckwith, et. al., The New Mormon Challenge, Zondervan, 2002, surtout les pages 99-115.

“Quiconque” et “celui” dans 1 Jean

Il y a quelques jours j’ai posté “Si… alors” dans 1 Jean. Jean se sert d’une formule similaire, “quiconque” ou “celui” qui fait ou ne fait pas X, Y est vrai ou exigé de lui. Dans cette présentation-ci, je me sers de la version Darby qui est une traduction très littérale. (L’autre étude était avec la Nouvelle Édition de Genève.)

Quiconque/celui : la justice

2:5 Quiconque garde sa parole en lui l’amour de Dieu est véritablement consommé.
2:6 Celui qui dit demeurer en lui doit lui-même aussi marcher comme lui a marché.
2:10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute.
2:17 Celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
2:22 Celui qui confesse le Fils a aussi le Père.
2:29 Quiconque pratique la justice est né de lui.
3:3 Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
3:6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas.
3:7 Celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste.
3:9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché.
3:24 Celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme.
4:6 Celui qui connaît Dieu nous écoute.
4:7 Quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.
4:15 Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu.
4:16 Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu en lui.
4:21 Celui qui aime Dieu aime aussi son frère.
5:1 Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu.
5:1 Quiconque aime celui qui a engendré aime aussi celui qui est engendré de lui.
5:5 Celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu est victorieux du monde.
5:10 Celui qui croit au Fils de Dieu a le témoignage au dedans de lui-même.
5:12 Celui qui a le Fils a la vie.
5:18 Quiconque est né de Dieu ne pèche pas.
5:18 Celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le méchant ne le touche pas.

Quiconque/celui : l’injustice

2:9 Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant.
2:11 Celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.
2:22 Celui qui nie que Jésus est le Christ Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils.
2:23 Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père.
3:4 Quiconque pratique le péché pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité.
3:6 Quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
3:8 Celui qui pratique le péché est du diable.
3:10 Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère.
3:14 Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort.
3:15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
3:17 Celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui?
4:6 Celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas.
4:8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu.
4:18 Celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour.
4:20 Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas?
5:10 Celui qui ne croit pas Dieu l’a fait menteur, car il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils.
5:12 Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.

HT: Justin Taylor

“Si… alors” dans 1 Jean

  •   SI… ALORS…

    1:6

    • Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres,
    • nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.

    1:7

    • Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière,
    • nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

    1:8

    • Si nous disons que nous n’avons pas de péché,
    • nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.

    1:9

    • Si nous confessons nos péchés,
    • il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

    1:10

    • Si nous disons que nous n’avons pas péché,
    • nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous.

    2:1

    • si quelqu’un a péché,
    • nous avons un avocat auprès du Père, Jésus -Christ le juste.

    2:3

    • Si nous gardons ses commandements,
    • nous savons par cela que nous l’avons connu.

    2:15

    • Si quelqu’un aime le monde,
    • l’amour du Père n’est point en lui;

    2:24

    • Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous,
    • vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père.

    2:29

    • Si vous savez qu’il est juste,
    • reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui.

    3:17

    • Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles,
    • comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?

    3:20

    • si notre cœur nous condamne,
    • Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.

    3:21

    • si notre cœur ne nous condamne pas,
    • nous avons de l’assurance devant Dieu.

    4:11

    • si Dieu nous a ainsi aimés,
    • nous devons aussi nous aimer les uns les autres.

    4:12

    • si nous nous aimons les uns les autres,
    • Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.

    4:20

    • Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère,
    • c’est un menteur

    5:9

    • Si nous recevons le témoignage des hommes,
    • le témoignage de Dieu est plus grand

    5:14

    • si nous demandons quelque chose selon sa volonté,
    • il nous écoute.

    5:15

    • si nous savons qu’il ‘il nous écoute,
    • nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée, quelle qu’elle soit.

    5:16

    • Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort,
    • qu’il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère

HT: Justin Taylor