Le précurseur du Christ : Jean-Baptiste et le défi aux faux prophètes

Prophets and Jesus Christ French.

Qui es-tu?

Les prophètes autoproclamés sont légion. Les autorités religieuses ont eu raison de demander à Jean-Baptiste : « Qui es-tu ? » (Jean 1.19). Les prétendus prophètes répondent en parlant d’eux-mêmes, de leur vocation, de leur onction, de leur révélation, de leurs exploits. Le prophète Jean-Baptiste n’a pas été envoyé pour parler de lui-même. Il détourne leur attention de lui-même :

Il déclara et sans restriction affirma: « Moi, je ne suis pas le Messie. » (Jean 1.20, S21)

« Élie ? » —« Je ne le suis pas. »

« Le prophète ? » —« Non. »

Ils lui dirent alors: « Qui es-tu? Nous devons donner une réponse à ceux qui nous ont envoyés! Que dis-tu de toi-même? » (Jean 1.22, S21)

Lorsqu’on lui a demandé une réponse, il a sorti son passeport : Ésaïe 40.3.

Une voix crie dans le désert: « Préparez le chemin de l’Eternel, faites une route bien droite pour notre Dieu dans les endroits arides! » (Ésaïe 40.3, S21)

Sept cents ans auparavant, le prophète Ésaïe avait parlé du précurseur du Christ qui préparerait la voie du Seigneur. Jean était ce précurseur.

Le dernier prophète de l’Ancien Testament avait également parlé de lui :

« Voici que j’enverrai mon messager pour me préparer le chemin… » (Malachie 3.1, S21)

L’évaluation de Jésus lui-même concernant Jean était qu’il n’y avait pas de prophète plus grand :

« Qu’êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, je vous le dis, et plus qu’un prophète. C’est celui à propos duquel il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant toi pour te préparer le chemin. » Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, aucun [prophète] n’est plus grand que Jean[-Baptiste]. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. » (Luc 7.26–28, S21)

Jean-Baptiste était le prophète du Seigneur Jésus-Christ.

Jean-Baptiste comme témoin

L’importance de Jean réside dans le fait qu’il a préparé la voie du Seigneur. Il ne parlait pas de lui-même, mais il dirigeait les gens vers le Christ :

« Moi, je vous baptise d’eau en vue de la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » (Matthieu 3.11, S21)

L’apôtre Jean a écrit à propos de Jean-Baptiste qu’il était un témoin du Christ la lumière du monde :

Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière afin que tous croient par lui. (Jean 1.7, S21)

Jésus cite Jean-Baptiste comme témoin, ainsi que le témoignage de son Père, ses propres œuvres, Moïse et les Écritures (Jean 5:33–47). Pourtant, Jean-Baptiste en tant qu’homme a précédé Jésus-Christ comme son précurseur, pointant au-delà de lui-même vers « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jean 1:29, 36). Le rôle essentiel et important de Jean en tant que témoin du Christ, le Seigneur, est largement souligné par chaque évangéliste : Matthieu, Marc, Luc et Jean. Quel autre chef religieux a eu un précurseur ?

Qui était leur précurseur ?

Mahomet n’a pas eu de précurseur. Joseph Smith n’a pas eu de précurseur. Ellen G. White n’a pas eu de précurseur. Charles Taze Russell n’a pas eu de précurseur.

Les prétendant prophètes de l’histoire ne peuvent pas valider leurs affirmations en se référant à des précurseurs. Ces prophètes autoproclamés prétendent que leurs nouvelles révélations abrogent toutes les révélations antérieures inscrites dans les Écritures. Ils prétendent être envoyés par Dieu, mais qui a annoncé leur venue ? Où étaient leurs « lettres de recommandation » (2 Corinthiens 3:1-2) ? Quels précurseurs ont validé leurs affirmations ?

Les prétendant prophètes de l’histoire ne peuvent pas valider leurs affirmations en se référant à des précurseurs. Ces prophètes autoproclamés prétendent que leurs nouvelles révélations abrogent toutes les révélations antérieures inscrites dans les Écritures. Ils prétendent être envoyés par Dieu, mais qui a annoncé leur venue ? Où étaient leurs « lettres de recommandation » (2 Corinthiens 3:1–2) ? Quels précurseurs ont validé leurs affirmations ?

Outre le témoignage constant des Ecritures de l’Ancien Testament, Jésus le Christ, le Fils de Dieu, a eu un précurseur : Jean-Baptiste. Qu’en est-il des autres ?

  • Mahomet, le fondateur de l’islam, n’a pas eu de précurseur.
  • Joseph Smith, fondateur du mormonisme, n’a pas eu de précurseur.
  • Ellen G. White (adventistes du septième jour) n’a pas eu de précurseur.
  • Charles Taze Russell (témoins de Jéhovah) n’a pas eu de précurseur.

Pourtant, chacun de ces chefs religieux tente de renverser les quatre mille ans de révélation que Dieu a inscrites dans les Écritures et qu’il a validées en ressuscitant Jésus-Christ d’entre les morts.

Aucun d’entre eux n’a eu de précurseurs. Aucun d’entre eux n’a été ressuscité des morts. Pourquoi les écouteriez-vous ?

Quelqu’un a-t-il annoncé leur venue ? Ironiquement, c’est Jésus qui l’a fait.

Méfiez-vous des prétendus prophètes! Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups voraces. (Matthieu 7.15, S21)

car de prétendus messies et de prétendus prophètes surgiront; ils feront de grands prodiges et des signes miraculeux au point de tromper, si c’était possible, même ceux qui ont été choisis. (Matthieu 24.24, S21)

Des prophètes à profusion

Il ne semble pas y avoir de pénurie de prophètes qui se vantent d’eux-mêmes et qui se vantent de leurs propres mérites. Ils abondent en révélations nouvelles, à « tout vent de doctrine » (Éphésiens 4:14) et « toutes sortes de doctrines étrangères » (Hébreux 13:9).

Le Nouveau Testament nous met en garde à plusieurs reprises contre les faux christs, les faux prophètes, les faux apôtres, les faux enseignants, les faux frères et les faux signes et prodiges.[1]

Alors que beaucoup de gens attendent de nouvelles révélations, Jude, le frère du Seigneur, nous exhorte à « à combattre pour la foi transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3). Elle a été transmise « une fois pour toutes ». Elle ne change pas. Il n’existe pas de version mise à jour. C’est l’Évangile immuable de Jésus-Christ tel qu’il est révélé dans les Écritures.

Or nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les non-Juifs, (1 Corinthiens 1.23, S21)

Nous, nous prêchons Christ

Comme Jean-Baptiste, le serviteur du Seigneur sera réticent à parler de lui-même.

Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes: c’est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons, et nous nous déclarons vos serviteurs à cause de Jésus. (2 Corinthiens 4.5, S21)

Pourtant, comme Jean-Baptiste, nous proclamons avec audace qu’il n’y a de salut en aucun autre (Actes 4:12).

C’est lui que nous annonçons, en avertissant et en instruisant toute personne en toute sagesse, afin de présenter à Dieu toute personne devenue adulte en [Jésus-]Christ. (Colossiens 1.28, S21)

Or nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les non-Juifs, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, qu’ils soient juifs ou non.” (1 Corinthians 1:23–24, S21)

Pourquoi prêchons-nous le Christ ? Les chrétiens ne considèrent pas Jésus-Christ comme un simple prophète de Dieu. Tout comme Mahomet était considéré comme un prophète d’Allah et Moïse comme un prophète de Yahweh, Jean-Baptiste était un prophète de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, n’est pas au même rang que Moïse ou Mahomet. Étant égal à Dieu (Jean 5:18), il a son propre prophète, le plus grand prophète de tous les temps, le précurseur Jean-Baptiste.

Pourquoi prêchons-nous le Christ ? Parce que le plus grand prophète de tous les temps a prêché le Christ, l’Agneau de Dieu, le Fils de Dieu.

[1]Mt 7:15; 24:11, 24; Mc 13:22; Lc 6:26; Ac 13:6; 2 Co 11:13, 26; Ga 2:4; 2 Th 2:9, 11; 2 Pi 2:1, 3; 1 Jn 4:1; Ap 2:2; 19:20; 20:10

Une place pour Jésus

© J.-Gary Ellison 2007. (Posté précédemment)

Luc 2:1–7 (BDS) —

1En ce temps-là, l’empereur Auguste publia un édit qui ordonnait le recensement de tous les habitants de l’Empire. 2 Ce recensement, le premier du genre, eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de la province de Syrie. Tout le monde allait se faire recenser, chacun dans la localité dont il était originaire. 4 C’est ainsi que Joseph, lui aussi, partit de Nazareth et monta de la Galilée en Judée, à Bethléhem, la ville de David : il appartenait, en effet, à la famille de  David. Il s’y rendit pour se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui attendait un enfant. Or, durant leur séjour à Bethléhem, arriva le moment où Marie  devait accoucher. Elle mit au monde un fils : son premier-né. Elle lui mit des langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour  eux dans la pièce réservée aux hôtes.

Dans cette histoire du premier Noël, l’histoire de l’entrée de Jésus-Christ dans le monde, nous lisons quelque chose d’étonnant. Quand Joseph et Marie sont allés à Bethléhem pour le recensement, il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.

I. ON N’A PAS FAIT DE PLACE POUR JESUS LORS DE SA NAISSANCE.

Cela n’est pas étonnant en soi. Mais c’est étonnant sur deux plans.

A. C’est étonnant sur le plan humain.

D’abord, c’est étonnant sur le plan humain. Il n’est pas étonnant qu’il n’y ait plus de place dans la petite hôtellerie à Bethléhem. Bethléhem était un petit village sans importance à quelque 7 kilomètres de Jérusalem.

César Auguste, premier empereur de l’empire romain, avait décrété un recensement de l’empire. Israël était sous l’autorité romaine et tout Juif devait retourner dans sa ville natale ou la ville de son héritage. Joseph devait se faire inscrire à Bethléhem, lieu de la naissance de David mille ans auparavant, parce qu’il était de la lignée de David. Marie voyageait avec Joseph. Normalement, il n’était pas nécessaire pour les femmes de payer leurs taxes en personne, mais Joseph a peut-être pris Marie avec lui parce que le temps de son accouchement s’approchait et il ne voulait pas la laisser aux insultes de ceux qui savaient qu’elle était mariée depuis moins de neuf mois (cf. Luc 1:56). Matthieu nous dit que Joseph l’a prise comme épouse après une révélation par un ange du Seigneur, « mais il ne la connut pas jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils » (Matthieu 1:24-25). Luc se sert du terme « fiancée » pour faire savoir que bien que mariés, Joseph et Marie ne vivaient pas comme des mariés et qu’elle était enceinte non par Joseph mais par l’ombre du Saint-Esprit.

Joseph et Marie ont marché de Nazareth en Galilée dans le Nord à Bethléhem de Judée dans le sud. C’était un voyage de 140 km, une marche à pied d’environ six jours. Je ne sais pas quand ils sont arrivés, ni combien de temps ils étaient à Bethléhem, mais Luc nous dit :

Luke 2:6–7 (BDS) —

Or, durant leur séjour à Bethléhem, arriva le moment où Marie devait accoucher. Elle mit au monde un fils : son premier-né. Elle lui mit des langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la pièce réservée aux hôtes.

Je peux vous dire par expérience que ce n’est ni intéressant ni agréable d’essayer de trouver un logement quand il n’y a pas de place. Plus d’une fois Lori et moi avons conduit pendant des heures à la recherche d’une place dans un hôtel. Une fois nous avons dû quitter l’état pour trouver une chambre. Une autre fois, nous avions une réservation qu’un pasteur avait faite pour nous, mais arrivés à l’hôtel, nous avons été informés qu’il y avait eu un changement, qu’il n’y avait plus de place et que notre réservation avait été changée à un autre hôtel à une distance de quelque 30 kms. Arrivés à ce deuxième hôtel, nous avons été informés que notre réservation nous a été donnée à quelqu’un d’autre ! Comme nous avions conduit plus de quatre heures pour être dans cette église où je devrais prêcher tôt le lendemain, nous n’avions pas envie de passer la nuit sur le trottoir. Puisqu’il n’y avait rien d’autre à faire, malgré le fait qu’il était minuit, j’ai téléphoné au pasteur qui nous avait invités ; nous avons dormi chez lui.

Mais cette nuit à Bethléhem, il n’y avait pas de pasteur, pas de téléphone, pas de voiture, et pas de place à l’hôtellerie.

Il n’est pas étonnant que l’hôtellerie du petit village de Bethléhem n’ait pas de place, étant donné que le village était rempli à cause du recensement. Mais il est étonnant que personne n’ait pris pitié de ce couple, de cette jeune mère qui était sur le point d’accoucher son premier bébé. Personne n’a offert sa place. Personne n’a offert de dormir à leur place dans l’étable. Qu’est-ce que vous auriez fait si vous aviez été là ce soir-là ? Auriez-vous offert votre place ?

Il y avait de bonnes raisons pourquoi il n’y avait pas de place. Le recensement avait amené beaucoup de monde et le petit village est rempli de visiteurs. Mais il y a toujours de bonnes raisons pourquoi on ne fait pas de place pour Jésus. Nous sommes trop occupés, trop chargés, trop stressés… Nous avons toujours nos raisons pour ne pas donner de la place à Jésus.

B. C’est étonnant sur le plan divin

C’est étonnant que personne n’ait voulu céder sa place à cette femme, à cet enfant. Personne ne voulait lui faire de la place. Et c’est encore plus étonnant quand nous considérons de qui il s’agissait. L’enfant dans la crèche était le Fils de Dieu. C’est lui qui avait tout créé, tout ce qui existe, tout l’univers, toute la place qui soit, pour ainsi dire, mais il n’y avait pas de place pour lui.

Nous lisons dans Michée 5:2,

Et toi, Bethléhem Éphrata Toi qui es petite parmi les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël Et dont l’origine remonte au lointain passé, Aux jours d’éternité :

Jean nous dit

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. (Jean 1:1-5)

La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. (Jean 1:14)

Le Fils a tout fait. Il a tout créé : « Rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » La terre, la mer ; les montagnes et les vallées ; les arbres et les oiseaux ; les fleurs et la faune ; la Terre, la lune, le soleil et les centaines de milliards d’astres – et toute la distance entre les astres, des milliards d’années-lumière, tout l’espace de l’univers. Si vous voulez, toute la place.

Philippiens 2:5-8 « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, 6 lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix. »

2 Corinthiens 8:9 – « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ qui pour vous s’est fait pauvre de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. »

Il était à la droite du Père, couronné de richesse et de splendeur. Il avait créé tout ce qui existe. Il a créé le ciel. Il était l’objet de la louange des anges. Le plus beau coucher de soleil n’est rien en comparaison avec la beauté de la cité céleste. La plus belle musique que vous ayez jamais entendue ne peut être comparée avec la musique du ciel. La plus grande joie que vous ayez jamais connue n’est pas digne d’être comparée avec la joie qu’il connaissait dans la Présence de son Père. Il était riche sans limite.

Mais il s’est fait pauvre de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis.

Dans la ville de Manille aux Philippines (population 1,8 million), il y a un très grand dépôt d’ordures. Il y a des milliers et des milliers de gens qui habitent dans ce dépotoir. Ils vivent des ordures qui y sont déposées. Chaque jour, les enfants sont envoyés par leurs parents chercher des choses que d’autres personnes ont rejetées. Ils ont construit leurs cabanes dans le dépotoir des déchets des autres. Ils mangent la nourriture que d’autres personnes ont jetée dans la poubelle. Il y a des gens qui sont nés dans le dépotoir de Manille. Ils ont cherché des ordures pour leur famille quand ils étaient enfants. Ils ont grandi là-bas. Ils ont grandi et ils ont commencé leur propre famille, toujours en habitant le dépotoir. Bien sont morts dans ce dépotoir. Ils y sont nés ; ils ont grandi là-bas ; et ils sont morts dans le dépotoir, sans jamais visiter d’autres parties de la ville. C’est vraiment étonnant, mais c’est vrai. Ce qui est plus étonnant, c’est qu’il y a des Américains qui habitent ce même dépotoir. Ils sont des missionnaires qui ont décidé que pour toucher ces gens avec l’Évangile de Jésus-Christ, il fallait qu’ils habitent dans le dépotoir pour partager leur foi.

Jésus était riche ; il s’est fait pauvre pour nous enrichir. Il a quitté sa place pour venir parmi nous. Il est venu comme vie et lumière parmi nous. « La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie » (Jean 1:5). On ne l’a pas accueilli. On ne lui a pas offert une place.

Dieu a quand même préparé un comité d’accueil :

« Et quand de nouveau il introduit le premier-né dans le monde, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent. » (Hébreux 1:6)

« Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! » (Luc 2:13-14)

Des bergers (Luc 2:8-20) étaient des gens méprisés comme des voleurs mais Dieu les a envoyés comme un comité d’accueil.

Plus tard, des païens de l’Orient, appelés des Mages – ils étaient des astronomes et des astrologues ; ils ont vu une étoile qui avait annoncé l’arrivée du Roi des Juifs. Puisqu’ils cherchaient le Roi des Juifs, ils sont allés à Jérusalem à sa recherche. Ils ont demandé où ils pouvaient trouver celui qui est né Roi des Juifs. Le roi Hérode « fut troublé » nous lisons dans Matthieu 2:3, « et tout Jérusalem avec lui ».

Hérode a consulté les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple pour leur demander où devait naître le Christ. Ils savaient que les prophéties avaient clairement parlé de sa venue. Christ serait né à Bethléhem, ils ont dit. Ils savaient que sa venue avait été prédite. Ils savaient qu’il était l’espérance d’Israël, mais ils ne l’ont pas accueilli. Ils n’étaient pas contents de la nouvelle. Ils n’étaient pas débordés de joie. Ils étaient troublés.

Hérode a fait appeler les Mages en secret. Il s’est fait préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile. Puis il les a envoyés à Bethléhem, en disant : « Allez, et prenez des informations précises sur le petit enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille moi aussi l’adorer » (voir Matthieu 2:7-8).

Mais Hérode ne voulait pas adorer l’enfant-roi. Il n’avait pas de place dans son cœur pour Jésus. Il n’y avait pas de place dans tout le royaume pour un concurrent au trône d’Hérode. Quand Hérode a compris que les Mages ne viendraient pas le renseigner, il a envoyé ses forces armées « tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans son territoire » (Matthieu 2:16).

Joseph avait été divinement averti dans en songe et a pris le petit enfant et sa mère, et ils ont fuit en Égypte.

II. ON NE FAISAIT PAS DE PLACE POUR JESUS PENDANT SA VIE.

Toute la vie de Jésus a été caractérisée par un manque d’accueil. Jean nous dit qui est venu chez les siens (les Juifs), et les siens ne l’ont pas reçu (Jean 1:11). Il n’était guère accepté par les Juifs ; il n’était pas accepté par les Samaritains. Dans Luc 9:52-53, il traversait la Samarie en route pour Jérusalem, mais les Samaritains ont refusé de le recevoir parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.

Dans Luc 9:58, il a dit de lui-même : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. »

Il n’avait pas de maison ; il avait tout abandonné pour prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Il était un SDF, sans domicile fixe. Il était le SDF du ciel. Il logeait parfois à la maison de Pierre, parfois chez Marie, Marthe et Lazare, parfois à la belle étoile.

Après une année de popularité avec le peuple, il était poursuivi par les autorités religieuses. Quand les Pharisiens ont appris qu’il faisait plus de disciples que Jean-Baptiste, Jésus a dû quitter la Judée (Jean 4). À plusieurs reprises ils ont cherché à lui ôter la vie, mais son heure n’était pas encore venue (Jean 7:30). Ils l’ont harcelé de questions, cherchant toujours l’occasion de le tromper, mais ils n’ont jamais remporté un succès contre lui.

Un jour, vers la fin de son ministère, Jésus a appris que son ami Lazare était malade. Finalement, Lazare est mort. « Retournons en Judée » Jésus dit à ses disciples (Jean 11:7). « Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu y retournes ! » (11:8). Il y est allé. Il a appelé Lazare du tombeau. Même après ce miracle, les autorités complotaient pour le faire mourir.

PEUR DE PERDRE LEUR PLACE

Bien des gens ne lui donnent pas la place parce qu’ils ont peur de perdre leur place.

Jean 11:47-53 – « Alors les principaux sacrificateurs et les Pharisiens assemblèrent le sanhédrin et dirent : Qu’allons-nous faire ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront (nous) enlever et notre Lieu (saint) et notre nation. »

Les principaux sacrificateurs et les Pharisiens avaient peur de perdre leur place. Certainement, il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas faire de la place pour Jésus ; ils ont peur de perdre leur place. Ils ont peur que Jésus ne prenne toute la place. Ils ont peur des changements. Donc, ils ne veulent pas lui faire de la place.

III. UNE PLACE POUR JESUS : (SUR LA CROIX)

Finalement, on a trouvé une place pour Jésus. Nous lisons qu’ils l’ont conduit au lieu (nommé) Golgotha. Ils l’ont suspendu entre le ciel et la terre. Là, ils l’ont crucifié. Ils lui ont trouvé une place pour Jésus sur la croix. Jésus avait dit dans Jean 12:27, 31, et 33,

« Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ?… Père, sauve-moi de cette heure ?… Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure… »

« Maintenant c’est le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. 32 Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous (les hommes) à moi. »

« Il disait cela pour indiquer de quelle mort il devait mourir ».

Oui, ils lui ont trouvé une place. Mais, cette place était notre place. C’est nous qui avons mérité la mort : le salaire du péché, c’est la mort, cette séparation éternelle d’avec Dieu. Il est venu pour donner sa vie en rançon pour beaucoup (Marc 10:45). Il est né pour mourir à notre place. « Il m’a aimé, et s’est livré lui-même pour moi » dit Paul (Galates 2:20).

La croix était ma place ; elle était votre place. Ésaïe a dit : « Il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes…Et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous » (Ésaïe 53:5-6).

Caïphe, qui avait peur de perdre sa place, a dit : « Vous n’y entendez rien ; vous ne vous rendez pas compte qu’il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas… Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir » (Jean 11:49-50, 53).

C’est cela la signification de Noël. Dieu s’est fait chair et a demeuré parmi nous. Jésus-Christ est venu pour prendre notre place devant Dieu, pour porter notre culpabilité, nos péchés et pour nous orienter vers le Père. Enlever Jésus-Christ de Noël et vous ne célébrez que le 25 décembre, un jour comme tous les autres.

Est-ce que vous allez lui céder votre place sur la croix ? Ferez-vous place pour Jésus ? Il y a tant de choses dans nos vies qui ne lui laissent pas de place. Maintenant, il se tient à la porte de votre cœur et il frappe. « Si quelqu’un entend ma voix, dit-il, et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3:20). Lui ferez-vous place ? Marie lui a cédé la place en disant à l’ange qui a annoncé sa venue : « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole » (Luc 1:38). À tous ceux qui le reçoivent, il donne « le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:12). Faites-lui place dans votre cœur.

IV. FINALEMENT, C’EST LUI QUI NOUS PREPARE UNE PLACE

La veille de sa crucifixion, Jésus promit aux disciples (Jean 14:1-3) :

« Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. »

CONCLUSION

Avez-vous fait de la place pour Jésus ? Il y a des gens qui lui montrent l’étable. Ils tiennent Jésus à l’écart. Faites-lui place dans votre cœur, dans vos pensées, dans vos plans, dans vos décisions, dans vos affections. Donnez-lui la première place, et il vous ferez une place dans la maison de son Père.

Voir aussi :

 

Le premier-né de toute la création

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« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:15-16).

Que veut dire le terme « premier-né » ? Est-ce que Paul veut dire que Christ fait partie de la création, qu’il fut créé ?

D’abord, nous devrions comprendre que la phrase « de toute la création » ne veut pas dire que Jésus fait partie de la création. Si l’on disait, « Dieu est le souverain de toute la création », personne n’imaginerait que l’on voulait dire que Dieu faisait partie de la création. Le verset 16 suggère la signification du terme premier-né : « Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. » Paul veut dire, donc, que Christ est l’image de Dieu, le premier-né de toute la création parce qu’en lui toute choses ont été créées. Paul ne dit pas qu’il est le premier-né parce qu’il a été créé en premier et plus grand que toute autre créature. Il est le premier-né parce que toutes choses visibles et invisibles – trônes, souverainetés, principautés et pouvoirs – ont été créées en lui. Tout comme la phrase « Dieu est le souverain de toute la création » signifie qu’il est le souverain sur de toute la création, la déclaration que Christ est « le premier-né de toute la création » veut dire qu’il est le premier-né sur de toute la création. Cela nous conduit à une compréhension de l’emploi du terme « premier-né » .

Deuxièmement, le terme grec prôtotokos qui se traduit « premier-né » peut signifier deux choses différentes : (1) « Premier-né » peut porter un sens biologique : « et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche… » (Luc 2:7). (2) Il peut aussi porter une signification non biologique de dignité et de priorité. Par exemple, les croyants sont appelés les « premiers-nés inscrits dans les cieux » (Hébreux 12:23). Dans l’Ancien Testament, Dieu dit de celui qui s’assiéra sur le trône de David : « Et moi, je ferai de lui le premier-né, Le plus haut placé des rois de la terre » (Psaumes 89:27). La signification est que ce roi aura la prééminence et l’honneur et la dignité sur tous les rois de la terre. Un autre exemple de ce sens non biologique se trouve dans Exode 4:22, où Israël est appelé le « premier-né » de Dieu. Donc, la deuxième raison que le terme « premier-né » dans Colossiens 1:15 n’indique pas que Jésus fait partie de la création, c’est que le terme s’emploie pour indiquer sa prééminence, son honneur et sa dignité sur la création.

Troisièmement, Paul a évité le terme qui aurait clairement impliqué que Christ était la première création (prôtoktistos). À sa place, il a employé un terme (prôtotokos) qui implique la relation entre parent et enfant plutôt que la relation entre Créateur et création. S’il voulait dire que Christ était la première création, il se serait servi de l’autre terme (prôtoktistos).

Quatrièmement, en se servant du terme premier-né, Paul est en harmonie avec l’apôtre Jean qui dit que Christ est le « fils unique » de Dieu (1:14, 18 ; 3:16, 18 ; 1 Jean 4:9) et qui enseigne clairement que cela ne fait pas de Christ une créature, mais le fait égal avec Dieu : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Les versets suivants indiquent que Christ a tout fait et qu’il ne fait pas lui-même partie de la création : « Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (1:3).

Cette relation Père-Fils est un thème important dans la Bible et surtout dans le Nouveau Testament. La Bible se sert même du verbe engendrer pour accentuer le fait que Christ est de la nature de Dieu : « Dieu l’a accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit au Psaume 2 : Tu es mon Fils, C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui » (Actes 13:33). « Auquel des anges, en effet, (Dieu) a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Moi je serai pour lui un Père, Et lui sera pour moi un Fils ? » (Hébreux 1:5). « De même, ce n’est pas le Christ qui s’est donné lui-même la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais c’est Celui qui lui a dit : Tu es mon fils, c’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui » (Hébreux 5:5).

C. S. Lewis démontre pourquoi le terme « engendrer » implique que Christ est Dieu et pas une créature :

Quand on engendre, on engendre quelque chose de sa même nature. Un homme engendre des bébés humains, un castor engendre de petits castors, et un oiseau engendre des œufs qui se transforment en petits oiseaux. Mais quand on fait (forme ou façonne), on fait quelque chose d’une autre nature que soi-même. Un oiseau fait son nid, un castor fait son barrage, et un homme fait une radio–ou il peut fait quelque chose plus comme lui-même qu’une radio, comme, par exemple, une statue. S’il est habile, un sculpteur fait une statue qui est en réalité très semblable à un homme. Mais, bien sûr, ce n’est pas un vrai homme ; la statue n’en a que l’apparence. Elle ne peut respirer ou réfléchir. Elle n’est pas vivante.

La Bible se sert de cette image du Père-Fils, premier-né, engendré, pour nous dire que Christ est de la même nature que Dieu ; il est Dieu. La Bible nous enseigne que le Dieu éternel a toujours eu une image parfaite de lui-même :

« Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création » (Colossiens 1:15).

Dieu a toujours eu un rayonnement parfait de sa gloire :

« Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire… » (Hébreux 1:3, COLOMBE), « la splendeur de sa gloire » (OSTERVALD), « Resplendissement de sa gloire » (JER, TOB, DARBY), « reflète la splendeur de la gloire divine » (BFC), « le reflet de sa gloire » (LSG, NEG).

Dieu a toujours eu une empreinte parfaite de sa nature :

« Ce Fils, qui est… l’expression de son être… » (Hébreux 1:3, COLOMBE), « l’empreinte de sa personne » (OSTERVALD, LSG, NEG), « effigie de sa substance » (JER), « expression de son être » (TOB), « il est la représentation exacte de ce que Dieu est » (BFC), « l’empreinte de sa substance » (DARBY).

Le Fils a toujours été égal avec Dieu :

« lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu » (Philippiens 2:6).

Extrait et adapté par J. Gary Ellison de The Pleasures of God par John Piper, p. 33-37. La citation de C. S. Lewis fut citée par Piper de Beyond Personality, p. 5.

Qui est celui-ci ?

Dimanche des Rameaux • J. Gary Ellison • le 2 avril 2023

 

Matthew 21:1–11 (SER) — 1 Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples 2 en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi. 3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin. Et à l’instant il les laissera aller. 4 Or, ceci arriva afin que s’accomplisse la parole du prophète : 5 Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme. 6 Les disciples allèrent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements et le firent asseoir dessus. 8 La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d’autres coupèrent des branches aux arbres et les étendirent sur le chemin. 9 Les foules précédaient et suivaient Jésus en criant : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! 10 Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en émoi et l’on disait : Qui est celui-ci ? 11 Les foules répondaient : C’est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée.

Introduction

Dimanche des Rameaux ! Partout dans le monde aujourd’hui, les chrétiens commémoreront le dimanche des Rameaux. Près de 2000 ans après l’événement, le dimanche des Rameaux est toujours l’un des jours saints de l’Église chrétienne.

Des reconstitutions auront lieu dans des villes du monde entier. Nous assisterons probablement à des processions dans les rues de Port Vila. Il y aura de la musique et des chants et des branches de palmier. Je soupçonne qu’il manquera ostensiblement l’anôn de l’ânesse et la présence physique de Jésus.

Cette soi-disant « entrée triomphale » de Jésus à Jérusalem a eu lieu un dimanche. C’était le début de la semaine sainte lorsque Jésus est entré à Jérusalem aux cris de « Hosanna au Fils de David! »

Ce serait la semaine de la célébration de la pâque quand des dizaines de milliers de Juifs descendraient à Jérusalem pour cette fête qui commémorait la délivrance d’Israël d’Egypte près de 1500 ans auparavant. L’historien juif du premier siècle Josèphe a écrit que plus de deux millions de personnes se rassembleraient à Jérusalem pour la pâque. Jésus aussi célébrerait cette pâque spéciale — la Cène — avec ses disciples. Ce fut une semaine très spéciale dans la vie de Jésus.

Mais ce fut une semaine remplie d’intrigues et de conflits avec les autorités religieuses. Avant la fin de la semaine, elle culminerait avec la crucifixion, la mort et l’enterrement de Jésus.

Considérons (1) la préparation, (2) la prophétie, et (3) la personne.

La préparation

Des préparations spéciales ont été faites pour l’entrée finale de Jésus à Jérusalem. En fait, Jésus a fait des efforts particuliers pour préparer ses disciples à ce qui allait arriver. A au moins trois reprises, Jésus dit à ses disciples qu’ils se rendaient à Jérusalem où il allait

Matthieu 16:21 (SER) — souffrir beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, être mis à mort et ressusciter le troisième jour.

Lorsque les disciples ont réalisé que Jésus était bien le Messie, Jésus leur a dit qu’ils ne devaient pas le faire savoir. Ils ne semblaient pas comprendre ce que Jésus voulait dire par être tué et ressuscité, et ils ne comprenaient pas non plus pourquoi il ne les laissait pas dire aux gens qu’il était le Christ, le Messie.

là où Jésus était perçu, même faiblement, comme le Roi Messie, il n’était pas perçu comme le Serviteur Souffrant [1].

Cela a donc dû surprendre les disciples lorsque Jésus en envoya deux dans un village avec pour consigne de ramener un ânon :

Matthieu 21:2 (SER) — en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi.

Aucun des quatre évangiles ne nous dit quels sont les deux disciples que Jésus a envoyés. Ils ne nous disent pas le nom du village, et certainement pas le nom des animaux ! Il est clair que l’accent est mis sur Jésus. Il me semble que Jésus s’est servi de son omniscience pour diriger ses disciples à l’endroit précis tout comme il avait auparavant dirigé un poison avec un statère (Matthieu 17:27). En plus, si Jésus avait arrangé l’emprunte, il l’aurait fait par ces disciples.

Matthieu 21:3 (SER) — Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin. Et à l’instant il les laissera aller.

Et ainsi les disciples sont allés.

Matthieu 21:6–7 (SER) — Les disciples allèrent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements et le firent asseoir dessus.

RT France note que « les deux animaux ont donc été parés convenablement pour l’occasion festive. » [2] Jésus montait l’ânon, tandis que la présence de la mère aiderait à garder l’ânon calme.

La prophétie

Matthieu nous dit immédiatement que

Matthieu 21:4–5 (SER) — Or, ceci arriva afin que s’accomplisse la parole du prophète : 5 Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme.

C’est le seul enregistrement que nous ayons de Jésus chevauchant un animal. Jésus a parcouru tout Israël. Il est monté à Jérusalem, non pas parce qu’il était trop fatigué pour marcher, mais pour accomplir ce que le prophète Zacharie avait dit 500 ans auparavant. Jésus connaissait la prophétie. Ses disciples connaissaient la prophétie. Et les foules connaissaient la prophétie.

Zacharie 9.9 (SER)

Sois transportée d’allégresse,
Fille de Sion !
Lance des clameurs,
Fille de Jérusalem !
Voici ton roi, il vient à toi ;
Il est juste et victorieux,
Il est humble et monté sur un âne,
Sur un ânon, le petit d’une ânesse.

La « fille de Sion » est « une expression poétique faisant référence au peuple de Jérusalem, ainsi qu’à la ville elle-même. »[3] Le prophète Zacharie appelle les habitants de Jérusalem à se réjouir parce que leur roi vient à eux.

En accomplissant cette prophétie, Jésus se présentait comme le roi d’Israël. C’est ce que les Galiléens avaient voulu. Vous vous souviendrez de l’histoire de Jésus nourrissant les 5000 hommes plus les femmes et les enfants. Il avait pris le déjeuner d’un garçon composé de cinq petits pains et de deux petits poissons. Il bénit la nourriture et la brisa. Les disciples distribuèrent la nourriture à la multitude. Tout le monde était rassasié et il en restait 12 paniers de nourriture.

Jean 6:14 (SER) — Ces gens, à la vue du miracle que Jésus avait fait, disaient : Vraiment c’est lui le prophète qui vient dans le monde.

« Le prophète. » Dans Deutéronome 18:15-18, Moïse avait déclaré que Dieu enverrait un prophète comme lui. Les Juifs cherchaient toujours ce prophète. « Il est la! » ils ont dit. « C’est celui qui nous délivrera ! »

Jean 6:15 (SER) — Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.

Ils voulaient le prendre de force pour le faire roi, mais il s’est retiré d’eux. Ah, mais maintenant en entrant à Jérusalem, c’était le moment. Voici venir le Fils de David, l’héritier légitime du trône, en entrant à Jérusalem sur un anôn ! Voici notre roi !

Jésus se présentait comme le roi d’Israël, mais quel genre de roi ?

Les Juifs cherchaient un libérateur, un roi puissant, quelqu’un qui les délivre de l’oppression et de la domination romaines. Quelque deux cents ans auparavant, les Maccabées avaient brisé la domination syrienne. Les Juifs célébraient la grande victoire en agitant des branches de palmier. Maintenant, semblait-il, Jésus acceptait enfin d’être leur roi ! C’était un temps de victoire. Un temps de fête.

Mais ils n’avaient pas prêté une attention particulière à la prophétie. Oui, Zacharie avait parlé de leur roi à venir : « Voici, votre roi vient. » Mais Zacharie le décrit comme « humble ». 

…Il est humble et monté sur un âne,
Sur un ânon, le petit d’une ânesse » (Zacharie 9:9).

Et il est venu « humble et monté sur un âne », pas sur un cheval de guerre.

Philippiens 2:5–8 (SER) — Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus, 6 lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, 7 mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme, 8 il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix.

C’est la raison pour laquelle Jésus avait recommandé « sévèrement aux disciples de ne dire  personne qu’il était le Christ » (Matthieu 16:20). Jésus était bien le Messie, mais les Juifs voulaient un Messie militariste, celui qui les délivre des Romains. Jésus est venu comme le Prince de la paix pour faire la paix entre Dieu et l’homme.

Romains 5:1 (SER) — Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ;

Jésus s’est joint aux foules de ceux qui montaient à Jérusalem. Nous pouvons imaginer que les foules derrière Jésus regardaient vers l’avant et se rendaient compte que Jésus accomplissait la prophétie : « Voici, ton roi vient à toi… » Ils commencèrent à crier des louanges : « Hosanna au Fils de David ! » Les foules devant Jésus regardèrent en arrière et se joignirent aux louanges :

Matthieu 21:9 (SER) — Les foules précédaient et suivaient Jésus en criant : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts !

Le bruit devait être étourdissant car toute la ville de Jérusalem était agitée. Ils avaient déjà entendu chanter des pèlerins, mais c’était encore six jours avant la fête et ils n’avaient jamais entendu de telles acclamations.

La personne : « Qui est celui-ci ? »

Matthieu 21:10–11 (SER) — Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en émoi et l’on disait : Qui est celui-ci ? 11 Les foules répondaient : C’est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée.

« Qui est celui-ci ? »

Ce n’est pas que Jésus était inconnu à Jérusalem. Les habitants de Jérusalem demandaient ce qu’était cette excitation.

« Qui est celui-ci ? »

La question la plus importante qui ait jamais été posée concerne Jésus de Nazareth : « Qui est celui-ci ? »

La question la plus importante qui ait jamais été posée concerne Jésus de Nazareth :
« Qui est celui-ci ? »

Il semble y avoir une fascination éternelle pour Jésus. C’est le moment de l’année où la question de l’identité de Jésus fait la une de plusieurs magazines. Vous pouvez trouver sur Internet Jésus en couverture de Time, Newsweek, US News, Le Figaro, National Geographic, et bien d’autres. Il est traite de

  • Jésus le révolutionnaire
  • Jésus le zélote
  • Jésus le cynique
  • Jésus le magicien
  • Jésus l’exorciste
  • Jésus le rabbin
  • Jésus l’enseignant

La question la plus importante à laquelle vous répondrez est « Qui est celui-ci ? »

C’est cette question qui est posée maintes et maintes fois dans les évangiles. « Qui est celui-ci ? »

« Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? » (Marc 2:7 ; Luc 5:21 ; 7:49).

« Quel est donc celui-ci, car même le vent et la mer lui obéissent ? » (Marc 4 :41 ; Luc 8 :25).

Les démons savaient qui il était : « Je sais qui tu es : le Saint de Dieu » (Marc 1 :24 ; Luc 4 :34).

Jésus a demandé à ses disciples.

Matthieu 16:13–17 (SER) — Au dire des gens, qui suis-je, moi, le Fils de l’homme ? 14 Ils répondirent : Les uns disent Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. 15 Mais vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? 16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17 Jésus reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.

Qu’est-ce que Jésus a dit de lui-même ?

Jean 6:35 (SER) — Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.

Jean 8:12 (SER) — Jésus leur parla de nouveau et dit : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Jean 10:7 (SER) — Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, moi, je suis la porte des brebis.

Jean 10:11 (SER) — Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

Jean 11:25 (SER) — Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;

Jean 14:6 (SER) — Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Jean 10:30 (SER) — Moi et le Père, nous sommes un.

Jean 14:9 (SER) — …Celui qui m’a vu, a vu le Père.

C. S. Lewis avait raison lorsqu’il disait que nous ne pouvons pas rejeter Jésus simplement comme un bon enseignant. Jésus ne nous a pas permis cette option. Prétendant être Dieu, il était soit un menteur, soit un fou, soit le Seigneur qu’il prétendait être.

Conclusion

« Qui est celui-ci ? »

Zacharie avait dit : «Voici, votre roi vient à vous, humble et monté sur un âne.» Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Il est le Roi.

Dans seulement six jours, le roi d’Israël serait suspendu à une croix. Le gouverneur romain Pilate ferait mettre une inscription sur la croix : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs ». Il serait écrit en araméen, latin et grec pour que tout le monde sache que Jésus est le Roi.

Si la croix était la fin de l’histoire, il n’y aurait pas d’histoire. Il n’y aurait pas de fête. Il n’y aurait pas de dimanche des Rameaux. Il n’y aurait pas d’église, pas de Bibles, pas de célébrations, pas de chrétiens. Jésus aurait été oublié depuis longtemps.

Mais la croix n’était pas la fin. Il est mort pour nos péchés, tout comme les Écritures de l’Ancien Testament avaient dit qu’il le ferait. Il a été enterré. Et il fut ressuscité le troisième jour, comme l’avaient prophétisé les Écritures de l’Ancien Testament.

Aujourd’hui, les croyants du monde entier célèbrent l’Entrée Triomphale à cause de la croix et de la résurrection du Christ.

Aujourd’hui, les croyants du monde entier célèbrent l’Entrée Triomphale avec des branches de palmier qui vont se sécher. Mais nous attendons avec impatience notre avenir éternel qui ne s’effacera jamais lorsque nous serons réunis autour du trône de Dieu et de l’Agneau, comme nous le lisons dans le livre de l’Apocalypse :

Apocalypse 7:9–10 (SER) — Après cela je regardai, et voici une grande foule que nul ne pouvait compter, de toute nation, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main. 10 Et ils criaient d’une voix forte : Le salut (est) à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.

Pour faire partie de ce groupe, nous devons être en mesure de répondre correctement à la question « Qui est celui-ci ? »


[1]DA Carson, « Matthieu », dans The Expositor’s Bible Commentary : Matthieu–Mark (Revised Edition) , éd. Tremper Longman III et David E. Garland, vol. 9 (Grand Rapids, Michigan : Zondervan, 2010), 496.

[2]RT France, Matthieu : une introduction et un commentaire , vol. 1, Tyndale New Testament Commentaries (Downers Grove, Illinois : InterVarsity Press, 1985), 302.

[3]Jean D. Barry et al., eds., « Daughter of Zion », dans The Lexham Bible Dictionary (Bellingham, WA : Lexham Press, 2016).

« Devant mon Père qui est dans les cieux »

Puisque le Père et Dieu et que Jésus est Dieu, peut-on dire que le Fils est le Père ? L’Église Pentecôtiste Unie enseigne que Dieu s’est manifesté parfois comme Père, parfois comme Fils et parfois comme Saint-Esprit, mais que ces trois titres ne représentent pas une réalité ontologique.

Y a-t-il une distinction réelle entre trois personnes dans une seule divinité ? Le Fils de Dieu est-il notre Père céleste ?

En lisant le Nouveau Testament, il semble que chaque page réponde à cette question. Voici un exemple. Notez attentivement ce que dit Jésus : 

Matthieu 10:32–33 (SER)  —  C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ;  mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux.

Jésus parle de son Père céleste et du jugement futur lorsqu’il confessera DEVANT SON PÈRE ceux qui le confessent maintenant devant les autres. Par contre, il reniera DEVANT SON PERE ceux qui le renient maintenant devant les autres.

Dans ce jugement futur, il y aura une communication entre le Fils et son Père par laquelle le témoignage par Jésus devant son Père déterminera si son Père nous permet d’entrer dans son royaume céleste.

Il est clair que le Père est le seul vrai Dieu (Jean 17:3) et que le Fils est aussi le seul vrai Dieu. Pourtant le Père n’est pas le Fils, et le Fils n’est pas le Père. Jésus, le Fils de Dieu, nous reconnaîtra ou nous reniera DEVANT SON PÈRE sur la base de notre relation avec lui, Jésus Christ le Fils.

Jean 14:6 (SER)— Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Voir aussi :

 

21 décembre : Le Seigneur et son prophète

The Lord and His Prophet French

Le Seigneur et son prophète

Lecture de l’Avent pour le 21 décembre : Malachie 3:1-4 ; 4:1-6

Les prophètes n’ont pas de prophètes eux-mêmes qui annoncent leur venue. Nous lisons les appels de certains prophètes comme Ésaïe et Jérémie, mais nulle part nous ne lisons que les prophètes avaient d’autres prophètes préparant le chemin pour leur venue.

Dans Malachie, le dernier livre de l’Ancien Testament, l’Éternel parle de deux messagers qui viendraient.

Malachie 3:1 (SER)  —  Voici que j’enverrai mon messager ; Il ouvrira un chemin devant moi. Et soudain entrera dans son temple Le Seigneur que vous cherchez ; Et le messager de l’alliance Que vous désirez, voici qu’il vient, Dit l’Éternel des armées.

Le verset précédent (Malachie 2:17) indique que l’Éternel parle, ainsi le premier messager préparerait-il le chemin devant l’Éternel, le messager de l’alliance.

Jésus cite Malachie pour indiquer que Jean-Baptiste a été le premier messager que mentionne Malachie qui a préparé le chemin pour le Christ, le messager de l’alliance :

Luc 7:26–28 (SER)  —  Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.  C’est lui dont il est écrit : Voici, j’envoie devant toi mon messager Pour préparer ton chemin devant toi.  Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a pas de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.

D. A. Carson note : « En citant Malachie, Jésus… a montré en quoi Jean-Baptiste est plus grand qu’un prophète : il est plus grand en ce que lui seul de tous les prophètes a été le précurseur qui a préparé la voie pour Yahvé-Jésus et l’a indiqué d’une manière personnelle et directe. »[1]

Les prophètes n’avaient pas de prophètes qui préparaient le chemin devant eux. Seul l’Éternel a des prophètes. Oui, Jésus l’Éternel avait un prophète, Jean-Baptiste, le plus grand de tous les prophètes. Jean a préparé le chemin pour Celui qui était infiniment plus grand que lui-même, le Seigneur Jésus-Christ.


[1] D. A. Carson, “Matthew,” in The Expositor’s Bible Commentary: Matthew–Mark (Revised Edition), ed. Tremper Longman III and David E. Garland, vol. 9 (Grand Rapids, MI: Zondervan, 2010), 30

20 décembre : Roi sur un âne, apportant le salut

King on donkey FRENCH

Roi sur un âne, apportant le salut

Lecture de l’Avent pour le 20 décembre : Zacharie 9:9-10 ; 12:10-13:1

Dieu continue de révéler des détails sur l’identité et la mission de la Descendance qu’il avait promise à Eve (Genèse 3:15). Les deux thèmes de la souffrance et du règne futur du Messie continuent d’être développés à travers l’Ancien Testament. Zacharie, l’un des derniers prophètes de l’Ancien Testament, nous donne l’un des versets les plus connus, cité dans l’Évangile selon Matthieu. Le dimanche des Rameaux, le dimanche avant sa crucifixion, Jésus envoya deux disciples dans le village de Bethphagé pour lui apporter un âne.

Matthieu 21:4–5 (SER) — Or, ceci arriva afin que s’accomplisse la parole du prophète : Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, Plein de douceur et monté sur une ânesse, Sur un ânon, le petit d’une bête de somme.

Quelque 500 ans avant la naissance de Jésus, Zacharie avait prophétisé,

Zacharie 9:9 (SER) — Sois transportée d’allégresse, Fille de Sion ! Lance des clameurs, Fille de Jérusalem ! Voici ton roi, il vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d’une ânesse.

Dans cette prophétie, Zacharie nous dit plusieurs choses sur la venue de Christ. D’abord, Christ le Messie, est notre roi : « Voici ton roi, il vient à toi. » Il est celui qui est « né roi » bien que son « royaume ne soit pas de ce monde » (Matthieu 2:2 ; Jean 18:36).

Deuxièmement, il est juste. Maintes fois, l’Ancien Testament appelle le peuple de Dieu à mener une vie juste. Le Messie à venir serait connu et identifié pour sa justice parfaite (Ésaïe 9:6-7 ; 11:4-6 ; 16:5 ; 32:1).[1]

Troisièmement, il apporterait le salut. Il serait appelé « Jésus » car il « sauverait son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21).

Quatrièmement, il se montrerait « humble ».[2] Jésus nous a invités à apprendre de lui, « car je suis doux et humble de cœur » (Matthieu 11:29). « Il s’est humilié » (Philippiens 2:8).

Enfin, il viendrait vers son peuple « monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d’une ânesse ». Il n’est pas venu sur un cheval de guerre, mais comme Celui qui serait notre paix. « Car c’est lui notre paix » (Éphésiens 2:14). « Nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1).

Zacharie nous fait franchir une autre étape en montrant comment la venue du Messie apporterait le salut. L’Éternel parle d’un temps où la maison de David pleurera comme on pleure un enfant unique, un premier-né :

Zacharie 12:10 (SER) — …Et ils tourneront les regards vers moi, Celui qu’ils ont transpercé…

Les érudits juifs ne comprenaient pas comment l’Éternel pouvait être transpercé, mais Jean nous dit : « L’un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau… Cela est arrivé, pour que l’Écriture soit accomplie : … Ils regarderont à celui qu’ils ont percé » (Jean 19:34-37).

Zacharie nous dit,

Zacharie 13:1 (SER) — En ce jour-là, Une source sera ouverte Pour la maison de David Et les habitants de Jérusalem, A cause du péché et de la souillure.

Oui, cette Parole faite chair, cet humble Roi a été transpercé pour nos transgressions. Son sang a été versé afin que nous soyons purifiés de nos péchés et de nos impuretés.


[1] George L. Klein, Zechariah, vol. 21B, The New American Commentary (Nashville, TN: B & H Publishing Group, 2008), 271.

[2] Klein, 273.

19 décembre : Le Fils de l’homme, humain ou divin ?

Le Fils de l Homme Humain ou Divin

19 décembre

Le Fils de l’Homme, Humain ou Divin ?

Lecture de l’Avent : Daniel 7:9-14

En considérant plusieurs des prophéties de la venue du Christ, nous avons vu des thèmes récurrents de ses souffrances (comme Ésaïe 53) et de son règne glorieux (par exemple Jérémie 23 et 33). L’apôtre Pierre a écrit à propos de ces prophéties qui indiquaient « les souffrances du Christ et les gloires ultérieures » (1 Pierre 1:11).

Dans le livre de Daniel, nous trouvons une vision des plus importantes faisant référence au titre préféré du Christ, « Le Fils de l’homme ». Jésus se réfère à lui-même comme le Fils de l’homme 82 fois dans les évangiles. Mais que veut-il dire par ce titre ?

On suppose souvent que le titre Fils de Dieu fait référence à la divinité du Christ tandis que le titre Fils de l’homme fait référence à son humanité. En fait, le titre Fils de l’homme fait référence à l’incarnation de Celui qui s’est fait chair (Jean 1:14). Il fait référence à l’autorité du Christ (Marc 2:10-11, 28), sa mission terrestre (Matthieu 17:22-23 ; Marc 8:31 ; 9:31 ; Luc 9:22) et son règne futur (Matthieu 26:64). ). Il fait référence à Celui qui était humain et divin, pleinement homme et pleinement Dieu.

La dernière fois que Jésus utilise le titre de « Fils de l’homme », c’est lorsqu’il a été amené devant le Sanhédrin la veille de sa crucifixion et le souverain sacrificateur lui a ordonné : « Je t’adjure par le Dieu vivant, dis-nous si tu es le Christ, le Fils de Dieu. »

Matthieu 26:64 (SER) — Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel.

Jésus a explicitement affirmé être le Fils de l’homme qui est assis à la droite de Dieu et qui viendra sur les nuées du ciel. En répondant au souverain sacrificateur, Jésus a cité la vision de Daniel du Fils de l’homme :

Daniel 7:13–14 (SER) — Je regardais pendant mes visions nocturnes, Et voici que sur les nuées du ciel Arriva comme un fils d’homme ; Il s’avança vers l’Ancien des jours, Et on le fit approcher de lui. 14 On lui donna la domination, l’honneur et la royauté ; Et tous les peuples, les nations et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle Qui ne passera pas, Et sa royauté ne sera jamais détruite.

Près de 600 ans avant la naissance du Christ, il fut révélé à Daniel que quelqu’un viendrait « comme un fils d’homme » qui recevrait « la domination, la gloire et un royaume ». « Tous les peuples, nations et langues » le serviront. Tous les autres royaumes passeraient, mais de son royaume éternel « il n’y aura pas de fin » (Ésaïe 9:7 ; Luc 1:33).

Alors que nous faisons face à des jours incertains, la vision de Daniel nous assure que nous régnerons avec Christ.

Daniel 7:18 (SER) — mais les saints du Très-Haut recevront le royaume et posséderont le royaume éternellement, aux siècles des siècles.

Le temps viendra pour nous de posséder le royaume (Daniel 7:22).

Daniel 7:27 (SER) — Le royaume, la domination et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous le ciel seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son royaume est un royaume éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.

Nous régnerons avec le Fils de l’homme qui est pleinement humain et pleinement divin.

17 décembre : Le germe juste

Germe juste Jeremiah 23

17 décembre

Le germe juste

Lecture de l’Avent : Jérémie 23:1-6 ; 33:14-18

Déçus sont ceux qui placent leur espoir dans les prochaines élections. Les dirigeants humains échouent finalement à répondre à nos espoirs et attentes les plus élevés, car comme nous, ils font partie de l’humanité déchue. Malheureusement, nous en sommes venus à nous attendre à des promesses de campagne non tenues ou à l’incapacité des dirigeants élus à les tenir. Nous sommes indignés lorsque nous apprenons la corruption, l’exploitation et l’abus de pouvoir et de position par ceux qui ont été élus pour servir. Combien pires sont les conditions des personnes qui vivent dans des régimes totalitaires comme la Corée du Nord.

L’histoire du monde est souvent l’histoire de dirigeants égoïstes qui afin de satisfaire leurs propres désirs égoïstes exploitent les personnes qu’ils devraient servir. Telle fut l’histoire d’Israël, des royaumes du nord et du sud. Dans Jérémie 23, l’Éternel reprend « les bergers qui détruisent et dispersent les brebis de mon pâturage ! » (23:1). Il les avertit : « Vous avez dispersé mon troupeau et l’avez chassé, et vous ne vous êtes pas occupé d’eux. Voici, je m’occuperai de tes mauvaises actions, déclare l’Éternel » (23:2).

La méchanceté des chefs conduit à la dispersion du troupeau d’Israël, mais l’Éternel promet « d’assumer le rôle de berger et de rassembler le reste de son troupeau de tous les lieux où il les avait chassés. »[1] L’Éternel promet d’établir des bergers sur son peuple qui prendront soin d’eux afin qu’ils ne vivent pas dans la peur ou ne soient pas perdus ou disparus.

En fait, il promet un jour futur où un descendant de David, « un germe juste » régnera en tant que roi et exécutera la justice et la droiture. (Voir Ésaïe 11:1-9 et la lecture de l’Avent du 13 décembre.) Ce roi à venir sera appelé « L’Éternel notre justice » (Jérémie 23:5-6). Cette promesse est si importante que Jérémie la répète pratiquement mot pour mot dans 33:14-16.

Qui est ce roi à venir, ce germe juste ? L’apôtre Paul nous dit que Jésus-Christ est notre justice (1 Corinthiens 1:30). C’est « par son œuvre spéciale qu’il donnera aux hommes une justice non d’œuvres mais de grâce (Éph. 2:8) qui inclura la sainteté personnelle comme l’œuvre de l’Esprit après la justification. »[2] L’Éternel notre justice est le Germe juste qui viendra une seconde fois régnera comme roi. Alors que nous considérons l’état de notre monde, nous prions avec l’apôtre Jean : « Viens, Seigneur Jésus ! »

 


[1] F. B. Huey, Jeremiah, Lamentations, vol. 16, The New American Commentary (Nashville: Broadman & Holman Publishers, 1993), 211.

[2] R. K. Harrison, Jeremiah and Lamentations: An Introduction and Commentary, vol. 21, Tyndale Old Testament Commentaries (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 1973), 123.

Réponses au roi nouveau-né (Matthieu 2:1-23)

« Nous sommes venus pour l'adorer. »

Matthieu 2:1-23

Sommaire du sermon : La visite des mages d’Orient dans Matthieu 2 démontre trois réponses différentes à Jésus.

  1. Certaines personnes comme les grands prêtres et les scribes, malgré leur connaissance, n’honorent pas le Roi Jésus. 
  2. Certaines personnes comme le roi Hérode sont hostiles au Roi Jésus.
  3. Certaines personnes comme les mages honorent et adorent le Roi Jésus en esprit et vérité.

Introduction 

C’est un garçon!

Au fil des ans, nous avons reçu de nombreux faire-part de naissance de fiers parents. La naissance d’un enfant est un événement heureux attendu de beaucoup de joie et de planning. Les parents, la famille et les amis sont attendent impatiemment l’arrivée du nouveau-né. Tout le monde se demande si ce sera un garçon ou une fille, même si aujourd’hui avec l’échographie, il est possible de savoir avant la naissance. Parfois, une chambre spéciale est peinte et préparée. Des cadeaux sont offerts. Le mari s’inquiète d’amener sa femme enceinte à l’hôpital à temps. Enfin le moment heureux arrive et les fiers père et mère veulent que tout le monde soit au courant de la naissance de leur enfant.

Matthieu raconte l’histoire de la naissance de Jésus-Christ et les différentes réponses à la nouvelle de sa naissance. Il démontre au premier chapitre que Jésus est un descendant du roi David et un héritier légitime du trône de David.

Pourtant, cet enfant est plus qu’un descendant royal.

  • Il est né d’une vierge, conçu du Saint-Esprit dans le sein de Marie (Matthieu 1:20).
  • Il est le Sauveur : « elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21).
  • Il est Dieu avec nous : « …on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous. » (Matthieu 1:23, SER)

Au chapitre 2, Jésus est présenté comme le nouveau-né Roi des Juifs. Des mages venus d’Orient arrivent à Jérusalem et demandent : « Où est celui qui est né roi des Juifs ?

De nombreuses prophéties sur sa naissance, sa vie, sa mission et son règne ont été données à travers les siècles. L’enfant qui avait été promis était enfin arrivé. Comment les gens réagiraient-ils ? Comment allez-vous répondre ?

Nous trouvons dans ce chapitre, différentes réponses à la venue du Roi Jésus. 

I. Certaines personnes, comme les grands prêtres et les scribes, négligent d’honorer le Roi Jésus (2:1-6).

Après la naissance de Jésus, des mages d’Orient vinrent à Jérusalem, demandant : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. 3 A cette nouvelle le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. 4 Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. » (Matthieu 2:2–4, SER).

Voici maintenant un fait remarquable : la naissance du Christ avait été annoncée des siècles avant qu’elle n’ait lieu. La première promesse a été donnée à Adam et à Eve dans Genèse 3:15 – la descendance de la femme écraserait la tête du serpent. Les promesses du Christ à venir ont été faites à Abraham, à Isaac, à Jacob, à Moïse, à Samuel, à David et à d’autres. Isaïe a dit 700 ans avant la naissance du Christ qu’il naîtrait d’une vierge. Vers la même époque, le prophète Michée a écrit qu’il naîtrait à Bethléhem.

Lorsque Toyota ou Peugeot introduisent une nouvelle gamme de véhicules, ils envoient des publicités à la poste et à la télévision pour que vous sachiez qu’ils ont un nouveau modèle à vendre. Avant que Dieu ne nous parle par son Fils (Hébreux 1:1), il a annoncé sa venue de plusieurs manières afin que nous puissions reconnaître le Messie et savoir que Jésus-Christ est le vrai envoyé de Dieu. Aucun autre fondateur religieux ne peut faire cette affirmation :

  • La naissance de Bouddha n’a pas été prophétisée. Pourquoi le suivriez-vous ?
  • La naissance de Confucius n’a pas été annoncée des centaines d’années à l’avance. Pourquoi le suivriez-vous ?
  • La naissance de Mohamed n’a pas été annoncée par un ange. Pourquoi le suivriez-vous ?
  • La naissance de Joseph Smith n’a pas été annoncée par une chorale angélique. Pourquoi le suivriez-vous ?
  • Ellen G. White n’est pas née d’une vierge. Pourquoi la suivriez-vous ?
  • La naissance d’aucun autre fondateur religieux n’a été annoncée des centaines et des milliers d’années à l’avance. 
  • Personne d’autre n’est né d’une vierge. 
  • Personne d’autre n’a fait apparaître une étoile dans les cieux pour annoncer sa naissance. 
  • Personne d’autre n’avait fait chanter des anges à sa naissance.
  • Personne d’autre n’est né pour mourir pour porter vos péchés et les miens afin que nous puissions être réconciliés avec Dieu.
  • Personne d’autre. Pourquoi suivre quelqu’un d’autre ? 

La venue du Christ seul était annoncée d’avance à maintes reprises au travers les siècles. Alors, quand les mages d’Orient ont demandé : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? », le ROI Hérode « assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ » (Matthieu 2:4, SER).

A. Ces personnes qui n’honorent pas le Roi Jésus peuvent être religieuses.

Les grands prêtres et les scribes du peuple juif étaient religieux. En fait, ils étaient les chefs religieux d’une nation religieuse. Ils étaient les descendants, les enfants, d’Abraham. Dieu les avait délivrés d’Égypte par la main de Moïse et en avait fait une nation. Leur vie s’est construite autour du temple, de la Loi, des fêtes religieuses et des Écritures. Ils étaient des gens très religieuses.

Il y a des gens aujourd’hui qui connaissent la Parole de Dieu mais ils ne la prennent pas au sérieux. Ils savent qu’il est dit que sans la sainteté, personne ne verra le Seigneur, mais ils vivent des vies impies et pensent que Dieu fera une exception pour eux. L’enfer est plein de gens religieux qui ont entendu la Parole de Dieu mais n’ont pas obéi.

B. Ces personnes qui n’honorent pas le Roi Jésus peuvent savoir quelque chose sur le Christ.

Dieu avait envoyé aux Juifs Moïse et Josué, des juges comme Gédéon, et des prophètes comme Samuel, Elie et Jérémie. Il leur avait donné les Écritures. Dans les Écritures, Dieu leur avait donné la promesse du Messie, le Christ, le Fils de David, qui régnerait en tant que roi pour toujours et à jamais.

Lorsque le roi Hérode apprit que les mages cherchaient le roi nouveau-né, il sut qui consulter : il rassembla les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple. C’étaient les gens qui étudiaient les Écritures et connaissaient la Loi et les Prophètes. Les mages cherchaient le roi nouveau-né, alors Hérode a demandé aux principaux sacrificateurs et aux scribes où le Christ devait naître. Ils ont su répondre sans hésiter :

Ils lui dirent : « A Bethléhem de Judée. »

Non seulement ont-ils pu dire au roi Hérode où le Christ naîtrait, mais ils ont pu lui dire pourquoi :

car voici ce qui a été écrit par le prophète :
« Et toi, Bethléhem, terre de Juda
Tu n’es certes pas la moindre
Parmi les principales villes de Juda ;
Car de toi sortira un prince,
Qui fera paître Israël, mon peuple » (Matthieu 2:5–6, SER).

Il n’y avait aucune hésitation. La clarté ne manquait pas. Ils n’ont pas dit à Hérode qu’il y avait des interprétations différentes. Ils ne lui ont pas dit que personne ne savait vraiment avec certitude où le Christ naîtrait. Ces gens connaissaient les Écritures.

Il n’y a pas d’autre livre comme la Bible. C’est la Parole de Dieu. Dieu a déclaré les choses avant qu’elles n’arrivent afin que lorsqu’elles arrivent, nous sachions qu’il est Dieu et qu’il est incomparable. Il déclare des merveilles que nous ne pouvons imaginer et elles se produisent.

Les scribes et les principaux sacrificateurs savent quelque chose au sujet du roi à venir. Ils connaissent les Écritures, mais ils décident d’ignorer ce qu’ils savent. Pour une raison ou une autre, ils se détournent de la vérité et espèrent vainement qu’il n’y aura pas de conséquences.

C. Ces personnes sont parfois intimidées par les autres.

Le verset 3 nous dit que lorsque le roi Hérode apprit que les mages d’Orient avaient vu une étoile qui avait annoncé la naissance du roi des Juifs, il fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Quand le roi Hérode était troublé, tout le monde était troublé ! Les scribes étaient ceux qui copiaient, étudiaient et enseignaient les Écritures de l’Ancien Testament. La venue du Messie était l’espoir de la nation juive. Les promesses de Dieu, les prophéties de l’Ancien Testament s’accomplissaient enfin. Leurs cœurs auraient dû être remplis de joie, mais ils étaient troublés parce que le roi était troublé. Ils ont été intimidés par le roi. Les préoccupations du roi devinrent leurs préoccupations. Ils étaient troublés à cause de leur peur du roi.

Il y a des gens aujourd’hui qui n’honorent pas le Roi Jésus parce qu’ils ont peur de ce que diraient d’autres gens. Ils ont peur de ce que dirait leur famille. Ou des chefs religieux. Ou le chef de leur village. Jean a dit des Pharisiens,

« même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui ; mais à cause des Pharisiens, ils ne le confessaient pas, pour ne pas être exclus de la synagogue. Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu » (Jean 12:42-43, SER).

Qui honorez-vous ?

D. Ces gens n’agissent pas sur ce qu’ils savent.

Ils ne font pas ce qu’ils devraient faire. C’était là l’espoir du peuple juif. Dieu avait donné les promesses. Le Messie tant attendu était arrivé. Une étoile spéciale a annoncé sa naissance. Des dignitaires étrangers étaient venus de loin pour accueillir le roi nouveau-né. Mais les gens qui connaissaient les Écritures étaient troublés et n’ont pas pris la peine de marcher seulement huit kilomètres jusqu’à Bethléem pour voir ce que Dieu avait fait ! Des bergers et des mages vinrent le voir. Les anges ont chanté : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ! » Mais ces religieux étaient troublés et n’ont pas fait ce qu’ils auraient dû faire.

Il y a des gens qui savent ce qu’enseignent les Écritures. Ils savent ce qu’ils devraient faire. Ils savent qu’ils devraient se repentir. Ils savent qu’ils devraient obéir aux Écritures. Ils savent qui est Jésus. Ils savent qu’ils devraient se tourner vers lui, mais ils ne veulent pas que leur vie change. Ils ne veulent pas se donner la peine de se soumettre à celui qui est né Roi.

E. Ces gens ne sont pas prêts à se soumettre à un autre roi.

Les églises sont remplies de gens qui sont religieux. Beaucoup d’entre eux connaissent leur Bible. Ils peuvent répondre à des questions au sujet de la Bible. Ils peuvent citer des Écritures. Ils ont entendu les promesses de Dieu toute leur vie. Ils n’arrêtent pas de penser qu’un jour, ils se réconcilieront avec Dieu. Un jour, ils laisseront Jésus être le roi de leur vie.

Certains d’entre vous sont fidèles à l’église tous les dimanches, mais vous ne vous êtes pas soumis au roi Jésus. Vous faites confiance à vos bonnes œuvres, à ce que vous savez, à votre fréquentation de l’église, mais vous n’avez pas soumis le contrôle de votre vie au Roi Jésus. Vous continuez à penser que tout ira bien, qu’un jour vous serez en règle avec Dieu. La Bible dit : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3:15).

Certaines personnes sont religieuses. Ils connaissent la Bible. Ils savent que Jésus est le Roi. Mais ils ne l’honorent pas en tant que roi. Ils refusent de se soumettre à sa royauté.

Certaines personnes, comme les scribes, n’honorent pas le roi Jésus.

II. Certaines personnes, comme Hérode, sont hostiles au roi.

Aimeriez-vous être votre propre roi ? Personne pour vous dire quoi faire à part vous-même ? C’est ainsi que la plupart des gens essaient de vivre.

A. Hérode était troublé (2:3).

A cette nouvelle le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui (Matthieu 2:3, SER).

Nous avons déjà remarqué que Hérode était troublé. Pourquoi a-t-il été troublé ? Hérode était troublé parce qu’il était le roi des Juifs. Remarquez l’accent que Matthieu met là-dessus dans les versets 1, 3 et 9. Rome avait nommé Hérode roi en 37 av. J.-C. Mais les mages avaient parlé d’une étoile surnaturelle qui avait annoncé la naissance d’un autre roi, un autre roi des Juifs. Remarquez qu’ils ont demandé : « Où est celui qui est né roi des Juifs ? Ils ne parlaient pas de quelqu’un qui serait nommé roi à un moment donné de l’histoire. Ils parlaient de celui qui était né roi, celui qui par sa nature même était et est roi. Il n’est ni nommé ni désigné. Sa royauté ne dépend pas de votre vote. Il n’est pas élu et ne devient pas roi par une procédure parlementaire et il ne peut être démis de ses fonctions par une motion de censure. Jésus est né Roi. C’est sa nature de gouverner. Regardez à nouveau la prophétie de Michée, citée par Matthieu au v. 5-6,

Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée, car voici ce qui a été écrit par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda Tu n’es certes pas la moindre Parmi les principales villes de Juda ; Car de toi sortira un prince, Qui fera paître Israël, mon peuple (Matthew 2 :5–6, SER).

Il n’est donc pas étonnant qu’Hérode le roi soit troublé. 

  • Il était troublé parce que les mages étaient venus. 
  • Il était troublé parce qu’ils avaient parlé de quelqu’un qui était né roi des Juifs.
  • Il était troublé parce qu’un phénomène dans les cieux avait annoncé cette naissance.
  • Il était troublé parce que la parole des mages avait été confirmée par les Écritures.
  • Il était troublé parce que ce roi nouveau-né allait être un dirigeant qui ferait paître le peuple de Dieu d’Israël.

Hérode était troublé. Hérode était le roi des Juifs et n’accepterait aucun challenger. Hérode lui-même n’était même pas juif. Il n’était pas un héritier légitime du trône, mais par son bon sens politique, il avait convaincu César de le nommer roi des Juifs. Maintenant, il entend parler de celui qui est le « fils » ou descendant du roi David, l’héritier légitime du trône, celui que toutes les Écritures avaient indiqué. Hérode était un homme qui, par jalousie, avait tué sa femme préférée et deux de ses propres fils. Il ne tolérerait aucun rival.

Dans les années récentes, nous avons vu des dirigeants d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient tuer des centaines d’innocents pour maintenir leur position de dirigeant. 

  • Dans sa tentative de maintenir son pouvoir, le colonel Mouammar Kadhafi s’est battu jusqu’à sa mort plutôt que de fuir vers un autre pays.
  • Le président Assad de Syrie a permis que des centaines de personnes soient tuées juste pour conserver sa position puissante en tant que dirigeant de la Syrie.

On pourrait parler des crimes de Kim Jong-un, dirigeant suprême de Corée du Nord, ou de Xi Jinping, président de la Chine. Hérode n’hésiterait pas à se débarrasser d’un enfant né roi des Juifs. Ainsi, quand Hérode était troublé, tout le monde était troublé.

Hérode s’intéressait plus à sauver son trône qu’à sauver son âme !

B. Hérode a fait une enquête auprès des principaux sacrificateurs et des scribes pour savoir où le Christ devait naître (2:4).

Les mages vinrent à Jérusalem en demandant : « Où est celui qui est né roi des Juifs ? » Il était clair pour eux que la naissance avait déjà eu lieu. Ils demandaient aux habitants de Jérusalem où se trouvait le roi nouveau-né. Il n’y avait pas de lumières de Noël. Il n’y a pas eu de célébration. Pourtant l’enfant roi était né. Hérode a fait une enquête :

Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. 5 Ils lui dirent : A Bethléhem en Judée… (Matthieu 2:4–5, SER).

Le roi Hérode voulait savoir le lieu de naissance de l’enfant. Il a déterminé d’après les principaux sacrificateurs et les scribes que le Christ devait naître à Bethléhem. 

Le mot parvint à Hérode. Hérode était troublé, mais feignit d’être heureux de la nouvelle. Il avait été informé par les scribes que le Christ devait naître à Bethléhem. Sept cents ans auparavant, Michée avait prophétisé que le souverain viendrait de Bethléhem. Grâce à cette prophétie, Hérode savait maintenant où chercher, mais il devait faire attention. Ce n’était pas le moment pour ses conseillers de comprendre ce qu’il mijotait. Les mages avaient vu une étoile. Avec cette information, ils sauraient maintenant où trouver l’enfant. Mais quel âge aurait cet enfant ? Hérode a pris les mages à part pour leur parler en privé. 

C. Hérode fit d’autres recherches auprès des mages pour savoir quand Christ était né (2:7).

Hérode voulait établir la date de naissance du Christ. Il feignit d’être sympathique aux mages. Ils étaient venus adorer le roi nouveau-né. Ils supposaient que tout le monde se réjouirait. Ils supposaient que tout le monde était au courant de sa naissance. Mais les gens n’étaient pas au courant. Peut-être n’avaient-ils pas vu l’étoile. Peut-être ne savaient-ils pas ce que cela signifiait. 

Hérode dirait aux mages où chercher, mais il voulait d’abord obtenir des informations de leur part. Quand l’étoile est-elle apparue ? Pourquoi avait-il besoin de savoir cela ? Il n’a pas dit.

Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et se fit préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile. 8Puis il les envoya à Bethléhem, en disant : Allez, et prenez des informations précises sur le petit enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille moi aussi l’adorer (Matthieu 2:7–8, SER).

Comme il est étrange que le roi sache que l’enfant allait naître à Bethléem mais ne sache pas qu’il était déjà né. Comme il était étrange qu’il demande à des diplomates étrangers de lui trouver l’enfant plutôt que d’aller lui-même adorer l’enfant. Ils en savaient apparemment plus que lui, alors il les utiliserait comme ses informateurs.

Il dit aux mages qu’il voulait aussi adorer l’enfant. Comme les mages ont dû être heureux. Il n’y avait aucune manifestation de jalousie. Le roi voulait adorer l’enfant Jésus.

Mais non! Pas du tout. Il avait demandé quand l’étoile était apparue parce qu’il voulait savoir quel âge devait avoir l’enfant. Il voulait pouvoir l’identifier, non pas pour l’adorer, mais pour le tuer.

Les mages n’avaient pas besoin de savoir. Ils iraient à Bethléem. Ils trouveraient l’enfant. Ils l’adoreraient. Ils retourneraient à Jérusalem pour dire au roi Hérode où le trouver, puis retourneraient dans leur pays d’origine. Ils n’en soupçonneraient rien.  Hérode irait tuer l’enfant. Tant pis pour le roi nouveau-né. Hérode ne tolérerait aucun rival à son trône.

Mais Hérode n’était pas le seul à avoir un trône. Celui qui siège sur le Trône dans les cieux est souverain sur toute la terre. Il ne se laisse pas tromper par les Hérodes de ce monde.

Les mages ont été avertis dans un rêve de ne pas retourner à Hérode, alors ils sont retournés dans leur pays d’origine par une autre route, sans indiquer à Hérode l’endroit précis de l’enfant roi. Au même moment, un ange du Seigneur apparut à Joseph dans un rêve et lui dit de se lever et de prendre l’enfant et de fuir en Égypte. Il n’y avait pas de temps à perdre. Au milieu de la nuit, Joseph se réveilla et prit l’enfant et sa mère et partit pour l’Egypte.

Hérode vit que les mages n’étaient pas revenus quand ils auraient dû. Il était furieux ! Il savait quand l’étoile était apparue aux mages, alors il envoya et tua tous les enfants mâles de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région. Hérode ne reculerait devant rien pour tuer tout concurrent au trône.

Il a été dit qu’Hérode est l’image de ceux qui font des recherches sans aucune intention d’agir correctement sur l’information qu’ils reçoivent. Il est pire que ça. Hérode est l’image de ceux qui sont hostiles au Christ et à Dieu.

Il existe des ennemis de Dieu aujourd’hui. Les gens qui essaient de tuer Dieu à cause de la pensée des autres. Christopher Hitchens était un athée bien connu. Il ne croyait pas en Dieu et ne voulait pas non plus que quelqu’un d’autre croie en lui. En 2007, il écrit Dieu n’est pas grand : Comment la religion empoisonne tout. Ce n’était qu’un des nombreux livres et articles qu’il a écrits pour mettre fin à Dieu. Il détestait l’idée même de Dieu. Malheureusement, le jeudi 15 décembre 2011, Christopher Hitchens est décédé d’un cancer de l’œsophage – trop de cigarettes et trop d’alcool. « il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, – après quoi vient le jugement » (Hébreux 9:27).

Il y a de nombreux ennemis de Dieu dans le monde aujourd’hui. Ils connaissent Dieu. Ils savent qu’il existe. Mais ils ne veulent pas qu’il interfère avec leur vie. Ils seront rois de leur vie. Aucun autre roi ne s’assiéra sur le trône de leur cœur. Ils sont leur propre dieu. Ils s’adorent eux-mêmes. Ils montrent leur hostilité envers Dieu en enfreignant ses commandements et en vivant comme ils le souhaitent.

Pourquoi les nations s’agitent-elles Et les peuples ont-ils de vaines pensées ? 2 Les rois de la terre se dressent Et les princes se liguent ensemble Contre l’Éternel et contre son messie : 3 Brisons leurs liens, Et rejetons loin de nous leurs chaînes ! 4 Il rit, celui qui siège dans les cieux, Le Seigneur se moque d’eux. 5 Il leur parle dans sa colère, Et dans sa fureur il les épouvante : 6 C’est moi qui ai sacré mon roi Sur Sion, ma montagne sainte ! 7 Je publierai le décret de l’Éternel ; Il m’a dit : Tu es mon fils ! C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui. 8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Et pour possession les extrémités de la terre ; 9 Tu les briseras avec un sceptre de fer. Comme le vase d’un potier, tu les mettras en pièces. 10 Et maintenant, rois, ayez du discernement ! Recevez instruction, juges de la terre ! 11 Servez l’Éternel avec crainte, Soyez dans l’allégresse, en tremblant. 12 Embrassez le fils, de peur qu’il ne se mette en colère, Et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se réfugient en lui ! (Psaumes 2, SER).

Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie (Ésaïe 53:6a, SER).

Nous avons tous été hostiles à Dieu à un moment donné de notre vie. La bonne nouvelle se trouve à la fin de ce verset : « Et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous » (Ésaïe 53:6b).

Et toi? Vivez-vous chaque jour votre vie dans la soumission à Jésus-Christ, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs ? Ou êtes-vous le maître de votre propre vie, le capitaine de votre propre navire ? Qui est assis sur le trône de votre cœur ?

Certaines personnes, comme Hérode, sont hostiles au roi Jésus.

III. Certaines personnes honorent et adorent le roi.

Cette histoire commence avec l’arrivée des mages d’Orient. Ils ont vu des preuves de la naissance du roi.

Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains (Psaumes 19.2, SER).

car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, car Dieu le leur a manifesté. 20 En effet, les (perfections) invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages (Romains 1:19–20, SER).

Ces non Juifs, des Gentiles, ont été inclus dans le plan de Dieu. Ils sont arriver à Jérusalem pour adorer « l’enfant né roi ». (Je crois que c’est plutôt le sens de ὁ τεχθεὶς βασιλεὺς (ho techtheis basileus = le nouveau-né roi).

et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer (Matthieu 2:2, SER).

Qui sont-ils venus adorer ? Ils sont venus adorer…

  • Ils sont venus adorer celui qui est né de la vierge : 

Voici comment arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; avant leur union elle se trouva enceinte (par l’action) du Saint-Esprit (Matthieu 1:18, SER).

  • Ils sont venus adorer celui qui a été conçu du Saint-Esprit :

Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. 20 Comme il y pensait, voici qu’un ange du Seigneur lui apparut en songe et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit, (Matthieu 1:19–20, SER).

  • Ils sont venus adorer celui qui sauverait son peuple de ses péchés :

elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés (Matthieu 1:21, SER).

  • Ils sont venus adorer celui qui est Dieu avec nous : 

Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait déclaré par le prophète : 23 Voici que la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils Et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui se traduit : Dieu avec nous (Matthieu 1:22–23, SER).

Ils sont venus adorer Dieu.

Les mages savaient que rien d’autre ne compte autant que la naissance de ce Roi dont ils ont vu l’étoile. Ce roi est au centre de leur vie. Ils voyageraient des mois depuis l’Est, peut-être ce que nous appelons l’Irak ou l’Iran aujourd’hui. Les Juifs avaient été exilés à Babylone. Beaucoup d’entre eux étaient encore là. Peut-être que ces mages avaient appris les prophéties de la venue du Christ par les Juifs qui vivaient à Babylone. Maintenant, ils sont venus l’adorer.

L’adoration n’est pas un style. L’adoration n’est pas chanter pas sur l’adoration. L’adoration implique toute la personne dans l’adoration de l’être le plus glorieux qui existe. L’adoration est un accord total avec Dieu. Jésus a dit : « Dieu est Esprit, et ceux qui adorent Dieu doivent l’adorer en esprit et en vérité » (Jean 4:24).

Adorer Dieu en esprit, c’est l’adorer du fond du cœur. Il ne s’agit pas simplement de chanter un chant d’adoration ; c’est chanter du fond du coeur. C’est spirituel.

Le cœur des mages était rempli de joie:

Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici : l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les précédait ; arrivée au-dessus (du lieu) où était le petit enfant, elle s’arrêta. 10 A la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe (Matthieu 2:9-11, SER).

Adorer Dieu en vérité, c’est adorer selon la vérité sur Dieu…

ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

L’or signifie qu’ils reconnaissaient la royauté de l’enfant.

L’encens signifie qu’ils offraient un culte de Dieu.

La myrrhe prévoyait son l’enterrement.

Jésus est né pour mourir. Il est né pour prendre sur lui vos péchés et les miens. Dieu seul pouvait ôter nos péchés. Jésus est né pour mourir à notre place et pour être ressuscité d’entre les morts pour que nous puissions vivre dans la puissance de sa résurrection.

Quelle est votre réponse à celui qui est né roi ?

  • La négligence ? Ne pas l’honorer comme Dieu ?
  • L’hostilité ?
  • Ou l’adoration ? 

Suivons l’exemple des mages qui se sont donnés pour venir adorer l’enfant né roi, Jésus-Christ, Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

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