Miracles, ministère et argent

Combien de prédicateurs résistent à la tentation d’accepter de l’argent pour leur ministère auprès des individus ?

2 Rois 5 raconte l’histoire de Naaman le lépreux qui, suivant les instructions d’Élisée, se plongea sept fois dans le Jourdain. Constatant qu’il avait été purifié de sa lèpre, Naaman retourna vers Élisée et voulut le remercier avec un cadeau : 

2 Rois 5:15–16 (SER) — 15 Il retourna vers l’homme de Dieu, avec toute sa suite. Lorsqu’il fut arrivé il se tint devant lui en disant : Voici : je reconnais qu’il n’y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n’est en Israël. Et maintenant, accepte, je te prie, un cadeau de la part de ton serviteur. 16 Élisée répondit : L’Éternel, devant qui je me tiens, est vivant ! je n’accepterai pas. Naaman le pressa d’accepter, mais il refusa.

Naaman était sincèrement reconnaissant pour le miracle et offrit un cadeau à Élisée, mais l’homme de Dieu refusa d’accepter quoi que ce soit parce qu’il servait l’Éternel. Comment pouvait-il accepter de l’argent pour ce que Dieu avait fait ? 

Les Actes 8 raconte l’histoire de Simon le magicien qui avait cru à l’Évangile et s’était fait baptiser. Pourtant…

Actes 8:18–19 (SER) — 18 Lorsque Simon vit que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur apporta de l’argent et dit : 19 Donnez-moi aussi ce pouvoir ; que celui à qui j’imposerai les mains reçoive l’Esprit Saint.

À quoi pensait Simon ? Il pensait qu’il pouvait donner de l’argent pour obtenir quelque chose de Dieu. Nous pouvons être condamnés pour avoir mal pensé. 

Actes 8:20–21 (SER) — 20 Mais Pierre lui dit : Que ton argent aille à la perdition avec toi, puisque tu as pensé acquérir le don de Dieu à prix d’argent. 21 Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.

Encourageons-nous parfois les gens à faire une offrande afin d’obtenir quelque chose de Dieu ? Dans nos services de culte, est-ce que nous gardons séparés le temps de prière et la réception des offrandes, ou sont-ils étroitement liés de façon que les gens puissent être amenés à penser qu’ils doivent donner pour recevoir ? 

Combien de prédicateurs résistent à la tentation d’accepter de l’argent de personnes? Naaman a offert un cadeau à Élisée pour exprimer ses sincères remerciements après avoir reçu un miracle de Dieu. Simon a offert de l’argent pour obtenir quelque chose de Dieu. Naaman avait un cœur reconnaissant ; Simon avait un cœur avare. Dans les deux cas, les hommes de Dieu ont refusé d’accepter l’argent des particuliers. 

Jésus nous avertit : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent » (Matthieu 6 :24 ; Luc 16 :13). 

Hébreux 13:5 (SER) — 5 Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent ; contentez-vous de vos biens actuels, car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai pas ni ne t’abandonnerai.

Y a-t-il beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes ?

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Y a-t-il beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes ?

Un ami vient de m’envoyer une petite vidéo d’un père catholique qui était agacé de ce que les Protestants et les Pentecôtistes insistent sur « la Bible ! La Bible ! » Le père prétendait que la Bible est un livre dangereux que sans les Catholiques nous risquons de mal interpréter. Il a donné comme exemple 1 Timothée 2:5,

1 Timothée 2.5 (SER) — Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme,

Le père a insisté que nous comprenons mal ce verset et qu’il y a beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes tels que les parents qui conduisent leurs enfants à l’église, le pasteur ou le prêtre qui prie pour les adeptes, le culte ou la messe, ainsi que Marie et les saints. Il a expliqué qu’il faut ajouter la phrase « qui a donné sa vie en rançon pour la multitude », que Jésus est le seul médiateur qui est mort pour nous, mais qu’il y a beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes.

Le père se trouve en face d’une contradiction flagrante. Il contredit l’Apôtre Paul qui dit qu’il y a « un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ-Jésus homme ». Le père dit et les Catholiques croient qu’il y a beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes comme Marie et les saints.

Est-il étonnant que les Protestants insistent sur « la Bible ! La Bible ! » ? Nous insistons sur la Bible parce que nous ne sommes pas à liberté d’ajouter à la Parole de Dieu ou d’en tordre le sens.

Nous prions les uns pour les autres, mais nous ne prions pas les uns aux autres.

Dire qu’il y a beaucoup de médiateurs entre Dieu et les hommes renie carrément ce que l’Apôtre Paul voulait dire. Nous insistons sur la Bible parce qu’à part de la Bible on pourrait dire n’importe quoi. C’est à eux de trouver DANS LA BIBLE une seule prière adressée à Marie ou à quelqu’un d’autre que Dieu le Père ou Dieu le Fils. Nous prions les uns pour les autres, mais nous ne prions pas les uns aux autres. Nous adressons nos prières à Dieu le Père dans l’Esprit de Dieu par la médiation de Christ qui a dit « nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Nous sommes « Protestants » tout simplement parce que nous ne trouvons pas dans la Bible certaines pratiques, enseignements et traditions catholiques. Pour eux, c’est l’Église qui a créé les Écritures et les traditions que les Catholiques ont ajoutées à l’enseignement biblique. Mais bibliquement parlant, ce n’est pas l’Église qui a créé la Parole, mais la Parole qui donne la vie et qui créa l’Église. « Dieu dit… et ce fut… » C’était la prédication de la Parole par l’Apôtre Pierre qui a donné naissance de l’Église le Jour de la Pentecôte. Le mouvement protestant est né dans le seizième siècle quand les excès de l’Église Catholique ont poussé des gens à retourner aux Écritures du premier siècle pour découvrir à nouveau l’Évangile qui pour beaucoup avait été étouffé par les traditions catholiques.

Réveillons-nous à prier

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Je me souviens des réveillons de mon enfance, des réunions à l’église qui n’étaient pas très différentes des autres, mais qui étaient quand même inoubliables.  Le réveillon était un temps béni dans la présence de Dieu.  Nous commencions tout simplement par des cantiques et des chants d’adoration et de louange, mais il y avait une vie dans les voix, une expression d’une réalité vécue, d’une relation réelle avec le Seigneur à qui nous chantions.

Les chants étaient suivis de témoignages de la fidélité de Dieu pendant l’année précédente.  Tout le monde voulait donner gloire et honneur à Dieu.  C’était merveilleux que d’entendre comment Dieu avait exaucé des prières, comblé des besoins financiers, guéri des enfants malades et démontré par mille manières différentes son amour et sa fidélité envers son peuple.  Notre foi dans notre grand Dieu a été fortifiée !  Nous ne savions pas ce que l’année suivante nous apporterait, mais nous connaissions Celui qui nous tenait entre ses mains et qui était tout suffisant pour nous.

Ensuite, le pasteur apporterait un message de la Parole.  Que c’était encourageant de considérer ensemble les promesses de notre Dieu fidèle !  Très souvent le message avait affaire avec le retour de Christ et comment nous devrions vivre pour lui.  Nous vivions dans l’espérance bienheureuse.  Peut-être viendrait-il avant minuit !  Sinon, nous croyions bien que le Seigneur reviendrait probablement avant la fin du nouvel an.  Après la prédication, nous célébrions la Sainte Cène, en mémoire de la mort de notre Seigneur … et en attente de son retour.

Enfin, pour la dernière heure, nous avons cherché la face de Dieu ; nous avons voulu être en train de prier quand le nouvel an commençait.  Nous avons tous trouvé une place à l’autel.  C’était assez simple, des bancs sans dos juste devant l’estrade où nous nous agenouillions pour prier.  Bien sûr, il n’y avait pas assez de place pour tout le monde ; alors bien des gens ont fait un autel des premiers bancs de l’église.  C’était là que nous avons tous trouvé un endroit pour nous nous agenouiller dans la présence de Dieu pour chercher sa face. C’était quelque chose de très sérieux, de très solennel, mais qui nous a remplis de joie et de la présence de Dieu.  C’est un art que nous avons presque perdu.  Chercher la face de Dieu, ce n’était pas de prier au tour de rôle ; nous avons tous prié ensemble, chacun implorant la présence de Dieu, chacun s’engageant à suivre le Seigneur pendant l’année à venir.

Nous parlons de nos jours de la présence de Dieu, mais je me demande si nous avons jamais connu cette présence.  Quelques-uns, sans doute, mais nous n’avons pas les disciplines, les habitudes ou la culture du peuple de Dieu.  Je ne vois pas les marques qui nous distinguent du monde ; je me demande si Dieu peut discerner chez nous une différence.  Si nous célébrons le nouvel an de la même manière que le monde, où en est la différence ?

Il y avait une différence il y a des années.  C’est cette différence qui a donné naissance à l’appel de Dieu chez beaucoup.  Nous nous demandons pourquoi il n’y a pas plus de gens qui répondent à l’appel de Dieu.  Peut-être que la qualité de vie d’église n’est pas à mesure de se reproduire.

Que faire ?  Il faut retrouver ce que nous avons perdu.  Nous ne sommes pas différents de la nation d’Israël qui a bien erré de la Parole et des promesses de Dieu.  Pourtant, Dieu a donné des promesses à ce peuple refroidi, des promesses qui sont aussi bien pour nous :

« C’est de là aussi que tu rechercheras l’Éternel, ton Dieu ; tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme » (Deutéronome 4:29).

« Examinons nos voies et sondons-les, et retournons à l’Éternel ; élevons notre cœur comme nos mains vers Dieu qui est au ciel » (Lamentations 3:40-41).

« Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme de rien ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura compassion de lui, à notre Dieu, qui pardonne abondamment » (Ésaïe 55:6-7).

Peut-être les difficultés de l’an 2020 nous pousseront à nous rendre compte de nouveau de notre dépendance totale de notre Créateur. Que la nouvelle année en soit une de chercher la face de Dieu, de devenir en vérité le peuple de Dieu.

L’herméneutique

51fPyQ-RWtL._SX336_BO1204203200_Ces notes sont tirées très librement de Bernard Ramm, Protestant Biblical Interpretation: A Textbook of Hermeneutics, Grand Rapids: Baker Book House, 1970, 3e édition révisée.

L’HERMENEUTIQUE DANS LE PASSE ET DANS LE PRESENT

L’école allégorique (Ramm, pp. 23‑45)

Introduction. L’interprétation allégorique croit qu’en‑dessous la lettre, le message clair d’une écriture, on peut discerner la vraie signification du passage. Exemple: Juges 9:7‑20. La reproche de Nathan à David (2 Samuel 12:1‑10). Dans ces cas, les allégories sont intentionnellement construites par les auteurs pour communiquer un message qui au début est caché. Il faut avouer que l’interprétation allégorique n’est pas toujours sans base. Mais si nous présumons que toute écriture a une signification cachée, même s’il n’y en a pas la moindre suggestion dans le texte, nous bâtirons notre interprétation sur le sable.

L’allégorie grecque

Les Grecs avaient deux traditions: (1) l’héritage religieux de Homer (et de Hésiode), et (2) la tradition philosophique et historique. La tradition religieuse avaient des éléments qui étaient fantastiques, grotesques, absurdes, et immoraux. Ces éléments n’étaient pas acceptables devant les philosophes, mais on ne pouvait rejeter Homer, étant donné la popularité de ses écrits. Que faire? Allégoriser ses écrits. Les histoires des dieux, et les écrits des autres poètes n’étaient pas à se comprendre littéralement. Plutôt, il fallait discerner la vraie et secrète signification.

Il importe de noter que cette méthode d’interprétation a atteint la ville d’Alexandrie où se trouvait une grande population juive, et éventuellement une grande population chrétienne.

L’allégorie juive

Le Juif d’Alexandrie était confronté par un problème pareil à celui de son voisin grec. En tant que fils de Moïse, il était instruit dans la loi et la révélation divine. Pourtant, il était confronté par la littérature grecque avec son héritage philosophique, et il en était impressionné. La méthode allégorique employée par les Grecs était déjà disponible, et le Juif en a profité pour trouver la philosophie grecque dans les Saintes Ecritures. Par extension, les chrétiens ont adopté cette nouvelle méthode d’interprétation qui étaient auparavant inouïe, laquelle est restée inébranlable pendant plus de quinze siècles.

Aristobule (160 av. J.-C.) a été peut‑être le premier Juif d’employer cette méthode, et il a été suivi par Philon (20 av. J.‑C. ‑ 54 ap. J.‑C.) qui l’a bien appliquée et développée. Aristobule a affirmé que la philosophie grecque avaient beaucoup emprunté de l’Ancien Testament, et qu’en employant la méthode allégorique on pourrait trouver la philosophie grecque dans les Ecritures juives.

Philon a cru que les Ecritures juives étaient bien supérieures au platonisme et à la philosophie grecque. Il a accepté la théorie de l’inspiration par dictée, pourtant, il a aimé la philosophie grecque, surtout Platon et Pythagore. Par son système il a pu concilier pour lui‑même sa loyauté aux Ecritures avec son amour pour la philosophie grecque. Philon n’a pas pensé que la signification littérale soit inutile; elle représentait pour lui un niveau de compréhension qui manquait de maturité. Le sens littéral était le corps des Ecritures, le sens allégorique son âme.

Le système allégorique

Les Grecs───────> Les Juifs d’Alexandrie ───────> Les chrétiens

La conviction de base de l’église primitive était que l’Ancien Testament était un document chrétien. Cette conviction pourvoyait l’approbation nécessaire d’employer cette méthode d’interprétation qui était grecque !

Des difficultés en résultaient pour les Pères de l’église : (1) le sens historique a été perdu, (2) ils n’ont pas vu clairement le progrès de la révélation, (3) ils ont cru que l’Ancien (surtout) et le Nouveau Testament étaient plein de paraboles et énigmes, (4) ils ont confondu l’allégorique avec le typique, (5) ils ont cru que la philosophie grecque était dans l’Ancien Testament, et qu’elle était découverte par la méthode allégorique, (6) puisque la méthode est arbitraire, elle a encouragé le dogmatisme.

La malédiction de la méthode allégorique est qu’elle obscurcit la vraie signification de la Parole de Dieu, et si elle n’avait pas gardé au centre la vérité de l’évangile, elle serait devenu hérétique. En fait, c’est exactement ce qui s’est passé quand les gnostiques ont allégorisé le Nouveau Testament. La Bible traitée d’une manière allégorique devient du mastic dans la main de l’exégète. Des systèmes différents pouvaient surgir dans le cadre de l’herméneutique allégorique sans moyen pour déterminer lesquels étaient corrects. C’est précisément un des problèmes pour la réfutation du gnosticisme. Les orthodoxes voulaient allégoriser l’Ancien Testament, mais pas le Nouveau Testament. Les gnostiques les ont accusés d’être inconsistants. La seule méthode pour s’échapper à ce match nul est de retourner à l’interprétation saine, propre, et littérale des Ecritures. La méthode allégorique met la prime sur le subjectifs, et le triste résultat est l’obscurcissement de la Parole de Dieu.

Clément a trouvé cinq significations possibles : (1) historique, (2) doctrinale, (3) prophétique, (4) philosophique, et (5) mystique.

Origène était motivé de démontrer que Nouveau Testament avaient ses racines dans l’Ancien Testament. Il voulait que les Ecritures soient acceptables devant les gens philosophiques. Ses principes sont les suivants : (1) La signification littérale est le niveau de base (2) Pour comprendre la Bible, nous devons recevoir de la grâce de la part de Christ (3) La vraie exégèse est celle qui est spirituelle. La Bible est une vaste allégorie (4) L’Ancien Testament est la préparation pour le Nouveau Testament qui est caché dans l’Ancien.

Jérôme a traduit la Bible en latin. Il a noté que l’Apocryphe ne se trouvait pas dans la Bible hébraïque et à cause, alors, de sa nature secondaire, il fallait le mettre entre les Testaments, ce qui n’a pas été effectué avant Luther. Au début, Jérôme pratiquait la méthode allégorique, mais plus tard il a été influencé par l’école littérale d’Antioche. Pourtant, il le trouvait difficile de laisser tomber ses habitudes allégoriques.

Augustin a étalé les principes suivants : (1) La foi est nécessaire pour comprendre les Ecritures (2) L’interprétation littérale et historique est importante bien qu’elle ne soit pas le but des Ecritures (3) Les Ecritures ont plus d’une signification, ce qui justifie la méthode allégorique (4) Les chiffres bibliques ont des significations (5) L’Ancien Testament est un document chrétien et christologique (6) La tâche de l’interprète n’est pas d’imposer une signification, mais de la faire sortir du texte (7) L’amour et la comparaison avec le credo sont essentiels (8) On ne doit pas isoler un verset de son contexte (9) Si l’interprétation n’est pas certaine, elle ne peut servir comme base de la foi (10) Nous ne pouvons pas substituer le Saint-Esprit pour la connaissance essentielle (11) Le passage obscur doit céder au passage clair (12) Les Ecritures ne peuvent se contredire. Malheureusement, Augustin violait fréquemment tous ses principes !

L’allégorie catholique

Pendant le moyen âge, la prépondérance de l’oeuvre exégétique était allégorique. Mais l’approche catholique a été influencée par les études protestantes de sorte que les savants catholiques avouent que l’interprétation de certains interprètes catholiques était extrême, et l’importance de la signification littérale est vantée. Ramm décrit l’approche des catholiques : (1) Les savants catholiques acceptent la Vulgate comme la version authentique pour les discours, les disputes, et les sermons (2) L’interprète accepte tout ce que l’Eglise Catholique a spécifié quant aux questions de l’introduction biblique (3) Il accepte toute interprétation officielle (4) L’interprétation littérale et historique des Ecritures est le fondement de l’étude de la Bible (5) Les Ecritures possèdent une signification spirituelle ou mystique que surpasse le sens littéral, mais cette signification spirituelle doit être construite sur la signification littérale (6) L’Eglise Catholique est le gardien de la Tradition et des Ecritures, donc, elle est l’interprète officiel des Ecritures (7) Les Pères peuvent nous guider lorsqu’ils (a) traitent avec des questions de la foi et de la moralité (et non des questions scientifiques ou historiques), (b) rendent témoignage à la Tradition Catholique, et (c) sont unanimes dans leur interprétation (8) L’enseignement obscur d’un passage doit être expliqué par la tradition plus complète de l’Eglise (9) La Bible est à être comprise selon le principe du développement. Les doctrines du Nouveau Testament sont des graines qui développent. Il n’est pas donc nécessaire que l’Eglise Catholique soit identique en forme à l’église primitive ; elle est le développement des graines qui se trouvaient dans le Nouveau Testament (10) L’Eglise Catholique considère les études faites par les protestants d’être d’une qualité inférieure. Les protestants rongent l’écorce du cocotier sans manger le noix du coco.

L’INTERPRÉTATION LITTÉRALE (Ramm, pp. 45-60)

Introduction. Selon la méthode de l’interprétation littérale, on devrait être satisfait de la signification littérale d’un texte à moins que des raisons très substantielles ne soient présentées par le texte pour outrepasser le sens littéral. La Bible est interprétée selon les règles ordinairement appliquées à la langue. Elle contient des déclarations basées sur les faits, des locutions, des métaphores, des idées poétiques, des fables, et des allégories. Cette approche cherche à interpréter chaque expression selon sa nature et sa fonction.

L’interprétation littérale juive

Esdras est considéré le fondateur de l’école extrêmement littérale (Néhémie 8:1-8). La littéralité extrême considère comme saintes les lettres mêmes de la Parole de Dieu. A cause de cela, les scribes ont copié les Ecritures très soigneusement. Les Juifs de la Palestine ont développé quelques principes herméneutiques : (1) Un mot doit être compris dans le contexte de la phrase, et la phrase doit se comprendre dans le contexte plus large (2) Les Ecritures qui traitent avec un certain sujet doivent être comparées (3) Ce qui est clair est préféré à ce qui est obscur (4) On examine attentivement l’orthographe, la grammaire, et les locutions (5) On emploie la logique pour appliquer les Ecritures au sujets qui ne sont pas traités dans les Ecritures (6) Puisque le Dieu d’Israël a parlé dans les langues humaines, Il a adapté sa révélation à ses récipients.

Les littéralistes ont commencé à trouver des significations non seulement dans les phrases et dans les mots, mais aussi dans les lettres (notarikon) et les chiffres (gemetria). Par cette exaltation des lettres des Ecritures, la vraie signification des Ecritures a été perdue.

L’école d’Antioche

Les chrétiens à Antioche ont évité la littéralité des Juifs et l’allégorie d’Alexandrie. Ils ont insisté sur le sens historique et grammatical, et ils ont reconnu le progrès de la révélation. Par exemple, l’enseignement à propos de Jésus-Christ est plus riche dans l’Evangile selon Luc que dans la Genèse. Cette école est devenue le pilier de la Réformation, et la méthode exégétique principale de l’Eglise. Exemples de cette école : Lucien, Diodore, et Chrysostome.

Les Victorines

Pendant la période médiévale l’abbaye de St Victor à Paris a hébergé une école bien influencée par les savants juifs. Cette école employait la méthode historique et littérale.

Les réformateurs

Les principes herméneutiques de Luther étaient les suivants : (1) Le principe psychologique. La foi et l’illumination sont nécessaires pour l’interprète (2) Le principe de l’autorité. La Bible est l’autorité suprême et finale (contre l’autorité ecclésiastique) (3) Le principe littéral. Luther rejetait l’allégorie comme employée par les catholiques. En principe il l’avait répudiée, mais en pratique, il n’en était pas entièrement libre. Il acceptait la primauté des langues d’origine (4) Le principe de la compétence. Le chrétien dévoué et compétent peut comprendre le vrai sens des Ecritures. L’Ecriture interprète l’Ecriture (5) Le principe christologique. La fonction de toute interprétation est de trouver Christ (6) Le principe de la distinction entre la Loi et l’évangile.

Calvin (1) a insisté sur l’illumination par l’Esprit (2) Il a rejeté l’interprétation allégorique (3) Il interprétait les Ecritures par les Ecritures (4) Il se démontrait indépendant de l’exégèse superficielle.

Post-Réforme

Selon cette école de pensée, la valeur principale de la Bible est son emploi pour l’édification pour le croyant individuel. Cet accent pratique est absolument nécessaire. Pourtant, avec cette cible en vue, on peut tomber dans l’allégorisation surtout de l’Ancien Testament. Il ne faut pas substituer cette approche pour les études exégétique et doctrinales.

L’INTERPRÉTATION LIBÉRALE

Voici les principes de l’interprétation libérale : (1) La mentalité moderne doit gouverner notre approche aux Ecritures. La science présume la régularité de la nature, donc, les miracles sont rejetés. Les doctrines du péché, la dépravation, et l’enfer sont offensives et rejetées (2) L’inspiration est redéfinie. C’est le pouvoir d’inspirer l’expérience religieuse actuelle, ce qui est le coeur de la religion. Le contenu doctrinal ou théologique des Ecritures n’est pas obligatoire (3) Le surnaturel est redéfini pour signifier la prière, l’éthique, la pensée pure, et l’immortalité, mais les descriptions des miracles sont des folklores ou la mythologie (4) Le concept de l’évolution est appliqué à la Bible. La loi devient le développement des prophéties, et le Nouveau Testament, même les évangiles, reflète les besoins spirituels de l’église primitive (5) La notion de l’accommodation est appliquée à la Bible. Les déclarations théologiques sont transitoires. Jésus a accommodé son enseignement aux idées des Juifs, surtout à propos des questions de l’Introduction Biblique, par exemple, l’historicité d’Adam et d’Eve, de Jonas, etc (6) La Bible est le produit de l’histoire et des conditions sociales. Son contenu a été emprunté des religions voisines (7) La philosophie porte une grande influence. Pour Immanuel Kant, rien que l’interprétation morale importe. Le déisme aussi mettait l’accent sur l’éthique. L’hégélianisme à été appliqué à l’Ancien Testament par Wellhausen, et au Nouveau Testament par F. C. Baur.

LA NÉO-ORTHODOXIE

Karl Barth a inauguré une nouvelle ère dans l’interprétation biblique à la fin de la première guerre mondiale quand il a publié son Römerbrief, son interprétation de l’épître aux Romains. Voici les principes de l’herméneutique néo-orthodoxe : (1) Le principe de la révélation. L’infaillibilité et l’inspiration orthodoxe sont niées. La Bible est contredite par la science, l’anthropologie, l’histoire, et la géologie. La révélation existe quand Dieu parle. Mais son langage est sa présence. Quand je réponds à ce qu’il me dit par Jésus-Christ, c’est la révélation. La Bible n’est pas une parole de Dieu directe, mais le rapport et le témoignage de la révélation. La Bible contient le témoignage de la révélation dans le passé, et la promesse de la révélation dans l’avenir. La Bible est un témoin à la révélation qui est digne de confiance, mais faillible. L’interprète néo-orthodoxe cherche à découvrir un témoin original à la Parole de Dieu dans les mots faillibles et humains de la Bible (2) Le principe christologique. Les doctrines qui n’indiquent pas le Christ ne sont pas obligatoires. Par exemple, les doctrines de la création et du péché (3) Le principe de la totalité. On ne peut baser une doctrine sur quelques textes scripturaires; il faut la baser sur la totalité des Ecritures (4) Le principe mythologique. La création de l’univers, la création de l’homme, l’innocence de l’homme, la chute de l’homme, et la seconde venue de Christ sont des mythes bibliques avec beaucoup de signification. La seconde venue de Christ veut dire que l’homme ne pourra jamais trouver le bonheur ni sa valeur dans son existence purement historique (5) Le principe existentiel. La Bible contient de l’histoire et de la théologie. Pourtant, son accent est sur l’existence, la vie, et Dieu. Pour comprendre la Bible, on doit s’engager avec le texte (6) Le principe paradoxale. L’homme, étant limité et pécheur, ne peut jamais avoir une connaissance claire de Dieu. La vérité de Dieu lui semble paradoxale. Quelques exemples : L’homme doit perdre la vie pour la sauver ; la croix est la folie et la sagesse de Dieu.

L’ÉCOLE HISTOIRE DU SALUT (HEILSGESCHICHTLICHE)

Cette approche considère la Bible comme une histoire du salut. Elle trace dans l’histoire et dans la doctrine le développement de l’intention divine dans le salut des hommes. La précision du texte dans le domaine de l’histoire, l’astronomie, la géologie, etc., n’est pas importante. On cherche à comprendre le cadre historique, le point de vue de l’auteur et des récipients, et puis il faut répondre au défi de la Bible.

L’HERMÉNEUTIQUE NOUVELLE DE BULTMANN

Les essentiels de l’herméneutique de Bultmann sont les suivants : (1) Le principe scientifique. Toute question doit être décidée par la science (2) Le principe critique. Le cadre historique est plus important que l’exégèse du texte. On emploie la méthode de l’école “l’histoire des religions” pour découvrir l’arrière-plan religieux du document. On emploie la critique des formes pour discerner l’origine des déclarations, des histoires des miracles, et des mythes. On doit différencier ce qui est dit de sa signification (3) Le principe mythologique. Les expressions de foi, de doctrine, ou de miracles, sont des mythes (4) Le principe de démythification. Le savant doit dénuder le mythe pour recouvrer sa signification originelle (5) Le principe dialectique. Si un événement est historique, il n’est pas un objet de la foi. Et les objets de la foi ne sont pas historiques. Pourtant, la croix est tous les deux. L’historien ne peut déduire la signification de la croix. Cette signification ne se connaît que par la foi (6) Le principe révélateur. La révélation ne consiste pas de vérités, de concepts, ou de doctrines. Elle se compose d’un rencontre existentiel avec Dieu (7) Le principe de la loi. L’Ancien Testament n’a pas présagé les doctrines du Nouveau Testament.

Bultmann s’accorde avec le libéralisme en ce qu’il croit que l’intellect de l’homme est capable de juger la crédibilité du contenu biblique. Il s’accorde avec la néo-orthodoxie dans l’idée que la révélation est une expérience subjective et non objective.

La nouvelle herméneutique est bâtie sur l’approche de Bultmann. Voici ses principes : (1) Le principe critique. L’interprète du Nouveau Testament doit reconnaître où la foi des auteurs du Nouveau Testament ont élaboré, soit inventé. Les disciples de Bultmann ont lancé la nouvelle quête pour le Jésus de l’histoire (2) Le principe herméneutique. L’herméneutique n’étale plus les règles pour interpréter les Ecritures ; elle traite avec la compréhension et l’expérience de l’auteur et ses méthodes de s’exprimer (3) Le principe de langage. On emploie un langage existentiel pour parler de l’expérience subjective du lecteur des Ecritures.

CHAPITRE III

PERSPECTIVES THEOLOGIQUES (Ramm, pages 93-113)

Il est possible d’être si entraîné par les principes de l’interprétation que l’on oublie que le but d’étudier la Bible est de produire de la transformation dans notre vie et dans la vie des autres. De l’autre part, on peut s’absorber dans la transformation au degré de penser que de suivre les principes de l’interprétation n’est ni nécessaire ni spirituel. Nous voulons éviter ces deux positions extrêmes.

L’INSPIRATION, LE FONDEMENT

L’interprète chrétien partage beaucoup avec le partisan des études classiques. Pourtant, le chrétien reconnaît qu’il traite avec des documents inspirés de l’Esprit Saint. Cette dimension ajoute les traits suivants : (1) A cause de l’aspect moral ou spirituel de la Bible, l’interprète doit avoir des qualifications spirituelles (2) La Bible a un aspect surnaturel. Le protestant prend au sérieux les miracles enregistrés dans la Bible (3) Bien que la Bible emploie des termes qui existaient déjà dans le grec et dans l’hébreu, cet emploi approfondit la signification des termes tels que la foi, l’amour, la miséricorde, la rédemption, le salut, le ciel, et le jugement.

L’interprétation protestante est caractérisée par certaines attitudes : (1) On s’approche de la Bible avec la foi, la confiance, la prière, et la piété (2) On s’engage dans la critique biblique (3) On essaie de découvrir le texte originel, d’appliquer les règles de l’interprétation, et d’éviter l’eisogèse.

L’ÉDIFICATION : LE BUT

La Bible n’est pas la fin ; elle est le moyen. Le but de la vérité historique, doctrinale, et pratique de la Bible est de promouvoir la prospérité spirituelle de l’homme. L’interprétation théologique n’est pas suffisante. La Bible est plus qu’un livre théologique. Elle est un livre religieux ; et la religion est plus que la théologie. L’étude de la Bible doit développer des compréhensions justes concernant Dieu, l’homme, et le service ; elle devrait nourrir des relations justes avec Dieu.

LA MÉTHODE PROTESTANTE D’HERMÉNEUTIQUE 

Perspectives theologiques

La clarté des Ecritures

L’Eglise Catholique croit que les Ecritures sont obscures. Elle croit aussi qu’elle est la voix officielle de l’Esprit, et qu’il est sa responsabilité d’interpréter les Ecritures. Les réformateurs ont rejeté ce point de vue. Luther a distingué la clarté externe et la clarté interne des Ecritures. La clarté externe est sa clarté grammaticale. L’interprète suit les règles de la langue pour connaître la signification des Ecritures. La clarté interne des Ecritures est l’oeuvre du Saint Esprit dans le coeur et dans l’intelligence du croyant, pour qu’il voie la vérité des Ecritures comme la vérité de Dieu.

L’accommodation de la révélation

Dieu s’est accommodé à l’esprit humain pour que nous comprenions sa vérité. Les Ecritures sont écrites dans les langues humaines (hébreu, araméen, et grec). La révélation a un caractère anthropomorphique. Le caractère accommodé se voit surtout dans le Tabernacle et les paraboles de Jésus. On parle du bras de Dieu pour indiquer sa puissance. Etre assis à la droite de Dieu indique la prééminence. L’interprète qui est au courant de ce caractère anthropomorphique de la révélation divine ne sera pas coupable des formes grotesques d’une exégèse littérale. Plus d’une personne illettré a compris les anthropomorphismes des Ecritures d’une manière littérale et en a conclu que Dieu possède un corps.

La progression de la révélation

En parlant de la progression de la révélation, nous ne voulons pas dire que la révélation biblique soit le résultat de l’évolution. La “révélation progressive” indique l’initiative de Dieu, et non de l’homme, par laquelle Dieu mène l’homme à travers l’enfance théologique de l’Ancien Testament à la maturité du Nouveau Testament. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas d’idées mûres dans l’Ancien Testament ni des éléments simples dans le Nouveau Testament. Plutôt, la révélation progressive est le plan général de la révélation. Voir Matthieu 5:17-20 ; Galates 3:23-4:7 ; et Hébreux 1:1-2.

Cette révélation progressive n’indique pas que l’Ancien Testament soit moins inspiré que le Nouveau. Elle indique plutôt que la plénitude de la révélation se trouve dans le Nouveau Testament.

Les Écritures sont interprétées par les Écritures

Les réformateurs croyaient que les Saintes Ecritures dans leur entièreté pourvoyaient le contexte et le guide pour la compréhension des passages particuliers. Donc, le théologien doit baser sa doctrine sur les passages dont la signification est claire et non sur ceux qui sont obscurs, par exemple la sorcière à Endor, ou le baptême pour les morts (1 Corinthiens 15:29).

L’unité formelle et systématique

Ce principe correspond au précédent. L’analogie de la foi est l’harmonie constante et perpétuelle des Ecritures sur les points fondamentaux de la foi et de la pratique. Les interprétations des passages spécifiques ne doivent pas contredire l’enseignement total des Ecritures sur un point. Louis Berkhof étale les règles suivantes : (1) Un passage obscur ne peut contredire ce qui est clairement enseigné ailleurs dans la Bible. Par exemple, 1 Jean 3:6 ne peut annuler les autres textes qui enseignent que les croyants pèchent (2) Un passage qui est clair dans son enseignement mais qui n’est pas soutenu d’une manière directe par le reste des Ecritures peut pourvoir la fondation d’une doctrine. Pourtant, une telle doctrine n’est pas aussi forte que celle qui est soutenue et affirmée par une base scripturaire plus large (3) Les doctrines basées sur les passages obscurs et qui n’ont pas le soutien du reste des Ecritures devraient être acceptées avec beaucoup de réserve, si l’on les accepte (4) Si les Ecritures semblent soutenir deux vérités opposées (telles que la dépravation totale et la responsabilité humaine), les deux doctrines devraient être tenues dans la confiance qu’une unité supérieure existe.

L’unité de la signification de l’Ecriture

Nous employons ce terme “unité” en contraste avec le terme “pluralité” ou “diversité”. Nous ne voulons ni réduire les Ecritures à une littéralité étroite, ni n’ignorer ses aspects prophétiques ou typologiques, mais nous voulons nous opposer aux méthodes outrageuses employées dans les cultes, le piétisme protestant, et l’interprétation allégorique. A la base de ces approches se trouve la notion que chaque verset a des significations multiples où l’intention de l’auteur n’est pas prise au sérieux.

L’interprétation et l’application

Nous avons déjà vu que le but de l’herméneutique est l’édification. Pourtant, nous devons bien distinguer l’interprétation (la signification) d’un passage de son application. Il n’y a qu’une interprétation juste, mais il y a plusieurs applications. Dans son désir de rendre la Bible pertinente à la vie quotidienne, le prédicateur est parfois tenté de négliger la signification de son passage. Son assemblée est alors laissée avec la fausse impression que son message, c’est-à-dire son application, exprime la signification originale du texte.

[1]     Ces notes sont tirées très librement de Bernard Ramm, Protestant Biblical Interpretation: A Textbook of Hermeneutics, Grand Rapids: Baker Book House, 1970, 3e édition révisée. ─ J. Gary Ellison, traducteur. Un grand merci à la mère d’un ancien étudiant pour des corrections.

Le témoignage d’un homme de Dieu

Vers la fin des ses jours, le prophète Samuel oint Saül comme roi de la nation d’Israël. À ce transfert de pouvoirs, Samuel invita les Israélites à rendre témoignage contre lui “en présence de l’Éternel et en présence de son oint” (1 Sam. 12:3 NEG).

De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne ? Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui ? Je vous le rendrai (1 Sam. 12:3 NEG).

Les fils pervers d’Éli

En ce qui concerne l’éducation de ses enfants, Samuel a souffert du mauvais modèle du prêtre Éli dont les fils Hophni et Phinées “étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l’Éternel” (1 Sam. 2:34 NEG).

Complètement corrompus, ces ministres de l’autel étaient poussés par l’avarice et les appétits de la chair. Ils méprisaient les offrandes de l’Éternel, négligeaient ses commandements concernant les sacrifices et prenaient ce dont ils avaient envie pour eux-mêmes. Ils abusaient de leur autorité et de leur position pour forcer les gens à leur céder ce qui était réservé pour l’Éternel. Pour mettre le comble à leur péché, “ils couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation” (1 Sam. 2:22 NEG). C’était dans ce contexte que grandit Samuel.

Éli était impuissant pour arrêter le péché de ses fils mais Dieu le tint coupable parce qu’il ne les avait pas réprimés :

Je lui ai déclaré que je veux punir sa maison à perpétuité, à cause du crime dont il a connaissance, et par lequel ses fils se sont rendus méprisables, sans qu’il les ait réprimés (1 Sam. 3:13 NEG. Voir aussi 2:23-25, 29, 34).

Le jugement de Dieu tomba sur la maison d’Éli quand Hophni, Phinées et Éli moururent le même jour. Samuel prit la relève.

Le manque d’un bon exemple paternel

Il semble que l’absence de son propre père – remplacé par l’indulgent Éli – ait laissé des lacunes dans ses compétences paternelles de Samuel :

Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija ; ils étaient juges à Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice (1 Sam. 8:1-3 NEG).

Ainsi les Israélites demandaient-ils un roi, comme si un roi seraient d’office un homme de droiture. Ils citent comme deuxième justificatif l’exemple de toutes les autres nations :

Tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama. Ils lui dirent : Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations (1 Sam. 8:4-5 NEG).

L’exemple de Samuel, homme de Dieu

Malgré le comportement de ses fils, le témoignage de Samuel lui-même contrastait vivement avec Hophni. Quand il a invité les Israélites à rendre témoignage contre lui avec la promesse de le leur rendre, Israël lui répondit :

Tu ne nous as point opprimés, et tu ne nous as point traités durement, et tu n’as rien reçu de la main de personne (1 Sam. 12:4 NEG).

Nous voyons donc le bon témoignage de Samuel :

  1. Samuel était honnête, éloigné de la duplicité et du gain sordide.
    • De qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je pris l’âne? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • Les diacres aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d’un gain sordide (1 Tim. 3:8 NEG).
  2. Samuel n’a jamais fait abus de pouvoir :
    • Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement ? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau (1 Pi. 5:3 NEG).
    • Jésus les appela, et dit : Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent. Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup (Matt. 20:25-28 NEG).
  3. Samuel le juge n’a jamais violé la justice.
    • De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui? (1 Sam. 12:3 NEG).
    • Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi (1 Tim. 6:9-10 NEG).

Le pasteur qui attend la bénédiction de Dieu devrait suivre l’exemple de Samuel et non pas celui d’Éli. Soyons des hommes honnêtes, avec un cœur de serviteur, éloignés de la duplicité et du gain sordide.

Caractère des hommes de Dieu

Paul, Silvain et Timothée ont passé trois sabbats à Thessalonique, mais le résultat de leur ministère était une église implantée. Paul adresse sa lettre “à l’Église des Thessaloniciens” (1 Thess. 1:1 NEG). L’implantation de l’évangile “au milieu de beaucoup d’afflictions, avec la joie du Saint-Esprit” (1 Thess. 1:6 NEG) a été effectuée pour au moins deux raisons :

  1. “notre Évangile ne vous a pas été prêché en paroles seulement, mais avec puissance, avec l’Esprit-Saint et avec une pleine persuasion” (1 Thess. 1:5 NEG), et
  2. “vous n’ignorez pas que nous nous sommes montrés ainsi parmi vous” (1 Thess. 1:5 NEG). Autrement dit, l’évangélisation de Thessalonique était efficace en partie parce que Paul et son équipe étaient des hommes de Dieu, ce qui est détaillé en chapitre 2 de cette épître.

Caractéristiques à imiter

Paul, Silvain et Timothée étaient…

  1. Assurés en Dieu : “nous avons pris de l’assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l’Évangile de Dieu, au milieu de bien des combats” (1 Thess. 2:2 NEG).
  2. Centrés sur Dieu : “nous parlons… pour plaire à Dieu qui sonde nos cœurs” (1 Thess. 2:4 NEG).
  3. Doux : “nous aurions pu nous imposer avec autorité comme apôtres de Christ, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants” (1 Thess. 2:6-7 NEG).
  4. Affectueux : “nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers” (1 Thess. 2:8 NEG).
  5. Irréprochables : “nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable” (1 Thess. 2:10 NEG).
  6. Paternels : “nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant, de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire” (1 Thess. 2:11-12 NEG).

Quelques tentations à éviter :

  1. Motifs impurs ou égoïstes : “notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude” (1 Thess. 2:3 NEG).
  2. L’approbation humaine : “nous parlons, non comme pour plaire à des hommes” (1 Thess. 2:4 NEG).
  3. La flatterie : “nous n’avons usé de paroles flatteuses” (1 Thess. 2:5 NEG).
  4. La cupidité : “jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile” (1 Thess. 2:5 NEG).
  5. La gloire humaine : “Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres” (1 Thess. 2:6 NEG).

Six vérités concernant la prédication

    Voici six vérités concernant la prédication que nous pouvons discerner dans la pensée de l’apôtre Paul :

    1. La prédication n’est pas un brillant discours.

    Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication. Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse : nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, (1 Corinthiens 1:21-23 NEG).

    2. La prédication est le moyen désigné par Dieu pour le salut de son peuple.

    Comment donc invoqueront -ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront -ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront -ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! (Romains 10:14-15 NEG).

    Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c’est ce que vous avez cru” (1 Corinthiens 15:11 NEG).

    3. La prédication existe à cause de l’évangile et pour l’évangile.

    Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine” (1 Corinthiens 15:14 NEG).

    Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! (1 Corinthiens 9:16 NEG).

    Mais, si nous-mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s’écartant de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un évangile s’écartant de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! (Galates 1:8-9 NEG).

    4. Être prédicateur ne fait pas un chrétien ou un grand chrétien

    Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute ; mais d’autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes” (Philippiens 1:15 NEG).

    Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres” (1 Corinthiens 9:27 NEG).

    5. La prédication fidèle est un travail dur qui n’est pas toujours apprécié.

    Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience ; ils prescrivent de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, (1 Timothée 4:1-4 NEG).

    6. Les prédicateurs fidèles devraient être honorés et rémunérés.

    Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. Car l’Écriture dit : Tu ne muselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire” (1 Timothée 5:17-18 NEG).

HT : Tim Challies

Pasteur Spurgeon sur les pasteurs chutés

Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter.  Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.  Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air.  Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres. (1Co 9:24-27 NEG).

Il faut donc que l’évêque soit irréprochable (1Ti 3:2 NEG).

Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable. (1Ti 3:7 NEG).

Que faire quand un pasteur n’est plus “irréprochable” ? Quand il ne reçoit plus “un bon témoignage de ceux du dehors” ? Le pasteur C. H. Spurgeon parle avec clarté :

imageLa plus haute moralité doit être assidûment maintenue. Beaucoup de personnes sont disqualifiées pour une charge dans l’église qui autrement sont bien comme de simples membres. Je tiens de très sévères opinions à l’égard des hommes chrétiens qui ont chuté dans un péché flagrant ; je me réjouis de qu’ils peuvent être vraiment convertis, et peuvent être reçus dans l’église avec un espoir mélangé de prudence ; mais je doute, je doute gravement qu’un homme qui a péché d’une manière flagrante doive être très rapidement restauré à la chaire. Comme John Angell James remarque, « Quand un prédicateur de justice s’arrête sur la voie des pécheurs, il ne devrait plus jamais ouvrir les lèvres dans la grande assemblée jusqu’à ce que sa repentance soit aussi notoire que son péché. » …

L’immoralité flagrante, dans la plupart des cas, malgré la profondeur de la repentance, est signe fatal que les grâces ministérielles n’ont jamais été présentes dans le caractère de l’homme. La femme de César doit être hors de soupçon, et il faut qu’il n’y ait pas de rumeurs au sujet d’une inconstance ministérielle dans le passé, sinon l’espoir de l’utilité future sera faible. Dans l’église de tels hommes devraient être reçus comme personnes repentantes, et dans le ministère ils peuvent être reçus si Dieu les y met ; je ne le doute pas, mais je doute que Dieu les y ait jamais placés ; et je crois que nous devrions être très lents à aider le retour à la chaire des hommes qui une fois mis à l’épreuve ont démontré qu’ils ont eux-mêmes trop peu de grâce pour faire face au test crucial de la vie ministérielle.

– Traduction de C. H. Spurgeon, Lectures to My Students, p. 8-9.

D’autres articles :

Le jugement dernier prévu pour le 21 mai 2011 ! (Certainement pas !)

Panneau à Port Vila, Vanuatu annonçant le dernier jugement pour le 21 mai 2011

L’organisation www.FamilyRadio.com a presque entouré le monde de panneaux d’affichage annonçant le retour de Christ et le jugement dernier pour samedi 21 mai 2011. Selon leur site web et des traités distribués par leur représentants (même ici à Port Vila, Vanuatu – au bout du monde !), l’enlèvement de l’Église aura lieu le 21 mai et le jugement de Dieu sur les habitants de la Terre commencera, concluant avec la fin du monde le 21 octobre 2011.

Ce plan démontre les régions qu’ils ont infiltrées par panneaux d’affichage, traités, visites ou radiodiffusion :

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Qu’en dit les Écritures ?

Nous ne pouvons pas savoir quand Christ reviendra.

Dans son livre massif, Systematic Theology: An Introduction to Biblical Theology, Wayne Grudem démontre des Écritures que nous ne pouvons savoir quand Christ reviendra (p. 1093-1094). “Plusieurs passages indiquent que nous ne savons pas et que nous ne pouvons pas savoir le temps du retour de Christ.

C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. (Mat 24:44 NEG).

Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. (Mat 25:13 NEG).

Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul.  33 Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra. (Mar 13:32-33 NEG).

“Il est tout simplement un faux-fuyant, dit Grudem, de dire que nous ne pouvons savoir le jour ou l’heure, mais nous pouvons savoir le mois ou l’an. Le fait demeure que Jésus revient… “à l’heure où vous n’y penserez pas” (Luc 12:40 et Mat 24:44 NEG). (Dans ces versets, le mot “heure” [ὥρᾳ, hôra] se comprend dans son sens général référant au temps quand quelque chose se passera, pas forcément à une période de 60 minutes.)

“L’intérêt de ces passages, c’est que Jésus nous dit que nous ne pouvons pas savoir quand il revient. Puisqu’il reviendra à un temps inattendu, nous devrions être prêts à tout moment pour son retour.”

Nous devrions rejeter tout enseignement qui prétend savoir la date du retour de Christ.

Nous devons automatiquement considérer comme ayant tort toute personne qui prétend savoir spécifiquement quand Jésus revient.

“Le résultat pratique de cet enseignement de Jésus, c’est que nous devons automatiquement considérer comme ayant tort toute personne qui prétend savoir spécifiquement quand Jésus revient. Les Témoins de Jéhovah ont fait beaucoup de prédictions de dates spécifiques pour le retour de Christ, et chaque fois ils ont eu tort.

“D’autres personnes ont également fait des prédictions, parfois en revendiquant une nouvelle perspicacité concernant les prophéties bibliques. Parfois elles ont prétendu avoir reçu une révélation personnelle de Jésus lui-même indiquant le temps de son retour.”

Conséquences néfastes

“Il est regrettable que beaucoup de gens ont été trompés par ces prétentions, parce que si des gens sont convaincus que Christ reviendra (par exemple) dans un mois, ils commenceront à se retirer de tous leurs engagements à long terme. Ils retireront leurs enfants de l’école, vendront leur maison, quitteront leur emploi, et laisseront tomber leurs projets à long terme que ce soit à l’église ou ailleurs. Au départ, ils auront peut-être plus de zèle pour l’évangélisation ou pour la prière, mais la nature bizarre de leur comportement contrebalancera tout impact d’évangélisation. En plus, ils désobéissent tout simplement l’enseignement des Écritures que la date du retour de Christ ne peut être connue, ce qui veut dire que même leur prière et leur communion avec Dieu seront aussi empêchées.

“Toute personne qui prétend savoir la date du retour de Christ—de quelle que source que ce soit—devrait être rejetée comme ayant tort” (Grudem, p. 1093-1094).

Je vois encore un autre danger. Il est vrai que Jésus-Christ revient, mais l’erreur de ceux qui prétendent savoir le temps de son retour, agit comme un vaccin contre la vérité de son retour et endurcit les non croyants contre l’évangile pour qu’ils se moquent de la vérité comme prédit l’apôtre Pierre :

…dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises.  4 Ils disent : Où est la promesse de son avènement ? (2 Pierre 3:3-4 NEG).

Jésus revient bientôt, mais certainement pas le 21 mai 2011 !

La conférence TGC 2011 : Christ dans l’Ancien Testament

La conférence TGC (“The Gospel Coalition”) 2011 est en pleine session et les messages sont simultanément traduits en français. Le thème est Christ dans l’Ancien Testament. Vous pourrez visiter leur site et télécharger les messages en audio au fur et à mesure qu’ils seront disponibles. Les quatre premiers messages par Albert Mohler, Tim Keller, Alistair Begg, et la discussion sont déjà en ligne.

mardi le 12 avril
mercredi le 13 avril
  • Session 5: James MacDonald: «Pas selon nos péchés» (Psaume 25)
  • Session 6: Conrad Mbewe: «Le germe juste» (Jérémie 23:1-8)
  • Session 7: Matt Chandler: «La jeunesse» (Ecclésiaste 11:7-12:14)
jeudi le 14 avril
  • Session 8: Mike Bullmore: «Le grand coeur d’amour de Dieu envers les siens» (Sophonie)
  • Session 9: Don Carson: «Être vraiment emballé concernant Melchisédek»