Réveillons-nous à prier

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Je me souviens des réveillons de mon enfance, des réunions à l’église qui n’étaient pas très différentes des autres, mais qui étaient quand même inoubliables.  Le réveillon était un temps béni dans la présence de Dieu.  Nous commencions tout simplement par des cantiques et des chants d’adoration et de louange, mais il y avait une vie dans les voix, une expression d’une réalité vécue, d’une relation réelle avec le Seigneur à qui nous chantions.

Les chants étaient suivis de témoignages de la fidélité de Dieu pendant l’année précédente.  Tout le monde voulait donner gloire et honneur à Dieu.  C’était merveilleux que d’entendre comment Dieu avait exaucé des prières, comblé des besoins financiers, guéri des enfants malades et démontré par mille manières différentes son amour et sa fidélité envers son peuple.  Notre foi dans notre grand Dieu a été fortifiée !  Nous ne savions pas ce que l’année suivante nous apporterait, mais nous connaissions Celui qui nous tenait entre ses mains et qui était tout suffisant pour nous.

Ensuite, le pasteur apporterait un message de la Parole.  Que c’était encourageant de considérer ensemble les promesses de notre Dieu fidèle !  Très souvent le message avait affaire avec le retour de Christ et comment nous devrions vivre pour lui.  Nous vivions dans l’espérance bienheureuse.  Peut-être viendrait-il avant minuit !  Sinon, nous croyions bien que le Seigneur reviendrait probablement avant la fin du nouvel an.  Après la prédication, nous célébrions la Sainte Cène, en mémoire de la mort de notre Seigneur … et en attente de son retour.

Enfin, pour la dernière heure, nous avons cherché la face de Dieu ; nous avons voulu être en train de prier quand le nouvel an commençait.  Nous avons tous trouvé une place à l’autel.  C’était assez simple, des bancs sans dos juste devant l’estrade où nous nous agenouillions pour prier.  Bien sûr, il n’y avait pas assez de place pour tout le monde ; alors bien des gens ont fait un autel des premiers bancs de l’église.  C’était là que nous avons tous trouvé un endroit pour nous nous agenouiller dans la présence de Dieu pour chercher sa face. C’était quelque chose de très sérieux, de très solennel, mais qui nous a remplis de joie et de la présence de Dieu.  C’est un art que nous avons presque perdu.  Chercher la face de Dieu, ce n’était pas de prier au tour de rôle ; nous avons tous prié ensemble, chacun implorant la présence de Dieu, chacun s’engageant à suivre le Seigneur pendant l’année à venir.

Nous parlons de nos jours de la présence de Dieu, mais je me demande si nous avons jamais connu cette présence.  Quelques-uns, sans doute, mais nous n’avons pas les disciplines, les habitudes ou la culture du peuple de Dieu.  Je ne vois pas les marques qui nous distinguent du monde ; je me demande si Dieu peut discerner chez nous une différence.  Si nous célébrons le nouvel an de la même manière que le monde, où en est la différence ?

Il y avait une différence il y a des années.  C’est cette différence qui a donné naissance à l’appel de Dieu chez beaucoup.  Nous nous demandons pourquoi il n’y a pas plus de gens qui répondent à l’appel de Dieu.  Peut-être que la qualité de vie d’église n’est pas à mesure de se reproduire.

Que faire ?  Il faut retrouver ce que nous avons perdu.  Nous ne sommes pas différents de la nation d’Israël qui a bien erré de la Parole et des promesses de Dieu.  Pourtant, Dieu a donné des promesses à ce peuple refroidi, des promesses qui sont aussi bien pour nous :

« C’est de là aussi que tu rechercheras l’Éternel, ton Dieu ; tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme » (Deutéronome 4:29).

« Examinons nos voies et sondons-les, et retournons à l’Éternel ; élevons notre cœur comme nos mains vers Dieu qui est au ciel » (Lamentations 3:40-41).

« Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme de rien ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura compassion de lui, à notre Dieu, qui pardonne abondamment » (Ésaïe 55:6-7).

Peut-être les difficultés de l’an 2020 nous pousseront à nous rendre compte de nouveau de notre dépendance totale de notre Créateur. Que la nouvelle année en soit une de chercher la face de Dieu, de devenir en vérité le peuple de Dieu.

La prière, l’évangélisation du monde et le retour de Christ

Comment devrions-nous prier en cette fin d’année et dans l’année à venir ? La toute dernière prière de la Bible nous donne un point de repère : “Viens, Seigneur Jésus !” (Apocalypse 22:20, LSG). Nous devrions prier pour le retour de notre Seigneur.

Matthieu 24:14 indique qu’il existe un lien entre “la fin” et l’évangélisation du monde. Les disciples avaient posé cette question à Jésus : “…quel signe annoncera ta venue et la fin du monde” (Matthieu 1:3). Voici sa réponse :

Cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en entendent le témoignage. Alors seulement viendra la fin. (Matthieu 24:14, Semeur)

L’évangile sera proclamé à tout peuple avant le retour de Christ. Cette promesse nous donne courage malgré toutes les difficultés qu’étale Jésus dans les versets précédents. Notre travail dans le Seigneur n’est pas en vain.

Pierre ajoute la pensée étonnante que nous pouvons hâter le retour de Christ ! Il dit que nous devons être fortement “attachés à Dieu, en attendant que vienne le jour de Dieu et en hâtant sa venue !” (2 Pierre 3:1-12, Semeur). Comment ? Nous pouvons hâter sa venue en priant pour l’accomplissement de Genèse 12:3, Apocalypse 7:9-10 et Matthieu 24:14.

…Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi (Genèse 12:3, Semeur).

Après cela, je vis une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de tuniques blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers. Ils proclamaient d’une voix forte :
   —Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le trône, et à l’Agneau. (Apocalypse 7:9-10, Semeur).

Priez…

  1. Priez pour l’évangélisation la plus rapide du monde, de chaque peuple, groupe, région, ville, nation et pays non atteints.
  2. Priez pour que la “Grande Commission” soit restaurée comme base du ministère de l’Église globale.
  3. Priez concernant votre participation dans la réalisation de la Grande Commission. Quelle est la volonté de Dieu pour votre vie ? Dans le nouvel an, serez-vous obéissant à ses directives au sujet de l’évangélisation du monde ? Est-il possible que Dieu vous appelle à un ministère particulier pour prier, pour soutenir ou pour aller aux bouts du monde pour votre Maître ?
  4. Priez pour la participation de votre église. Priez que votre église croisse dans son zèle et engagement missionnaires dans l’année à venir.

Traduit et adapté de “Operation World

Le chemin du réveil

Dans son étude sur les réveils, la description par Richard M. Riss (aux pages 3 à 6) a provoqué pour moi plusieurs questions. Étant donné qu’il y a des conditions pour expérimenter la bénédiction de Dieu, nous devons nous demander si nous sommes réellement en en route pour un réveil. Considérons les traits de réveils que donne M. Riss et quelques questions qu’ils provoquent :

1. Dans un réveil, les gens développent un enthousiasme intense pour le christianisme. Ils sont si préoccupés des choses de Dieu qu’ils ne désirent pas parler d’autres choses. Il y a un fort sentiment d’amour, de joie, de paix et de la présence de Dieu tel que les gens ne veulent pas quitter les réunions. C’est le ciel sur terre.

  • Question : Sommes-nous préoccupés des choses de Dieu ? « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Dieu a-t-il réellement la première place dans notre pensée ?

2. Dans un réveil, la prédication, l’enseignement et la musique pénètrent d’une manière extraordinaire les cœurs des auditeurs qui ont bien soif de la Parole de Dieu.

  • Question : Les auditeurs de la prédication de Pierre « eurent le coeur vivement touché » (Actes 2:37). Notre prédication, notre enseignement et le message de notre musique sont-ils tellement saturés de la Parole et de l’Esprit de Dieu qu’ils pénètrent les cœurs des auditeurs ?

3. Un réveil est caractérisé par un accent fort sur la Bible et son enseignement, surtout sur les souffrances, la croix, le sang, la mort et la résurrection de Jésus-Christ.

  • Question : Paul a dit : « Car je n’ai pas jugé bon de savoir autre chose parmi vous, sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Et encore, « Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes ; c’est le Christ-Jésus, le Seigneur, que nous prêchons, et nous nous disons vos serviteurs à cause de Jésus » (2 Corinthiens 4:5). Prêchons-nous nous-mêmes ou Christ-Jésus ?

4. Un réveil est caractérisé par une forte conviction du péché, conviction de la justice et du jugement à venir (Jean 16:8). Bien des gens sont saisis d’une révélation de la gloire de Dieu, d’un sentiment de leur méchanceté et de leur état désespéré devant Dieu, et d’une crainte bouleversante de Dieu et de son jugement. Ils se rendent compte qu’ils méritent la mort et la rétribution divine, et ils implorent la miséricorde de Dieu.

  • Question : Paul prêchait « sur la justice, la maîtrise de soi et le jugement à venir » de façon que le gouverneur Félix était « saisi de crainte » (Actes 24:25). Prêchons-nous ces thèmes de conséquence éternelle de manière que les gens soient secoués de leur indifférence ?

5. Dans un réveil, des individus sont libérés de l’esclavage du péché, des habitudes et des attitudes mauvaises. Les préjugés sont brisés, les foyers brisés sont guéris et il y a un fort sentiment d’unité entre les croyants.

  • Question : La Bible dit que la grâce « nous enseigne à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée, juste et pieuse » (Tite 2:12). « Maintenant, libérés du péché et esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). Notre prédication produit-elle de tels résultats ?

6. Dans ces circonstances, des multitudes de pécheurs sont convertis tandis que les chrétiens entrent plus profondément dans la plénitude de la foi. Les rétrogrades reviennent au Seigneur. Il y a même des pasteurs qui sont sauvés en reconnaissant qu’ils ne savaient rien de la puissance de Dieu avant de le rencontrer dans ces circonstances.

  • Question : Est-ce notre désir profond de connaître Christ (Philippiens 3:10) ? De progresser toujours dans l’œuvre du Seigneur (1 Corinthiens 15:58) ? Nous efforçons-nous d’ajouter à notre foi et d’affermir notre vocation et notre élection (2 Pierre 1:5-11) ?

7. Quand l’Église est réveillée, il y a une onction puissante de l’Esprit de Dieu et parfois des guérisons et d’autres miracles.

  • Question : Pour l’exercice de notre ministère, dépendons-nous de nos talents, de notre savoir-faire et de notre éducation, c’est-à-dire la chair (Philippiens 3:4) ou de la force que Dieu nous donne (1 Pierre 4:11), cette l’onction précieuse du Saint-Esprit (Éphésiens 6:19) ?

8. Dans un réveil, un esprit de sacrifice est présent. Des gens passent des nuits entières à chercher la face de Dieu et à prier pour ceux qui sont perdus, ce qui donne naissance à des actions missionnaires pour faire des disciples des nations.

  • Question : Sommes-nous prêts à nous dépenser nous-mêmes pour les âmes d’autrui (2 Corinthiens 12:15), à prier, à jeûner et à souffrir pour ceux qui sont sans Dieu, sans Christ et sans espérance dans le monde (Éphésiens 2:12 ; 2 Corinthiens 11:22-30) ? Le faisons-nous ?

Dieu veut bénir et il veut nous réveiller, mais il est temps pour chacun de nous d’obéir à son commandement de nous réveiller nous-mêmes : « C’est pourquoi il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d’entre les morts, Et le Christ resplendira sur toi » (Ephésiens 5:14).

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Quand on doit s’attendre à un réveil.

Le bruit court en Polynésie française depuis un certain temps concernant un réveil qui devrait avoir lieu cette année. Dans son Les réveils religieux par Charles G. Finneylivre classique Les Réveils religieux, l’évangéliste américain Charles G. Finney donne un discours au sujet de « Quand on doit s’attendre à un réveil ». Il traite de ce sujet sous trois rubriques. D’abord, il parle de quand nous devons sentir le besoin d’un réveil. Malheureusement, chacun de ses sept points nous touche. Ensuite, il souligne l’importance d’un réveil dans de telles circonstances. Finalement, il parle de quand on peut attendre un réveil. En vue des conditions qu’il donne, il n’est pas certain que nous soyons au seuil d’un réveil. Le besoin est là et la promesse est toujours là :

Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et recherche ma face, s’il revient de ses mauvaises voies, moi, je l’écouterai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays. (2 Chroniques 7:14 SER)

Voici quelques extraits du discours de Finney qu’il traite en considérablement plus de détail et qui pourraient nous aider à trouver le bon chemin :

1.  Quand on doit sentir le besoin d’un réveil religieux.

  1. S’il y a manque d’amour fraternel et de confiance chrétienne parmi ceux qui professent être chrétiens, on doit sentir le besoin d’un réveil religieux.
  2. Il y a grand besoin d’un réveil religieux quand il y a des dissensions, des jalousies et des médisances au milieu de ceux qui professent être chrétiens. De telles choses montrent que les chrétiens sont éloignés de Dieu ; c’est le temps de penser sérieusement à un réveil.
  3. Il y a besoin d’un réveil quand l’esprit de mondanité s’est glissé dans l’Église. Si vous voyez les chrétiens se conformer au monde dans leurs vêtements, dans leur ameublement, dans leurs plaisirs ; si vous les voyez s’adonner à des amusements frivoles, lire des romans et d’autres livres que le monde recherche, il est manifeste que l’Église a rétrogradé et qu’elle est dans un état de déchéance.
  4. Quand des membres de l’Église sont tombés dans des péchés scandaleux, c’est le temps de s’éveiller et de crier à Dieu pour obtenir un réveil.
  5. On doit sentir le besoin d’un réveil, quand il y a dans l’Église un esprit de controverse. L’esprit de piété n’est pas un esprit de controverse.
  6. Il est temps de rechercher un réveil quand les méchants triomphent et se moquent de l’Église.
  7. Il est temps pour les chrétiens de s’émouvoir quand les pécheurs restent dans l’indifférence et la folie.

2.  L’importance d’un réveil dans de telles circonstances.

  1. Un réveil est la seule chose qui puisse enlever la honte qui pèse sur l’Église, et replacer la religion à la hauteur où elle doit être dans l’estime du public.
  2. Un réveil est la seule chose qui puisse rétablir l’amour et la confiance entre les membres de l’Église, et rien d’autre ne doit pouvoir les rétablir.
  3. Un réveil est indispensable pour détourner de l’Église les jugements de Dieu… Nous affirmons que les chrétiens qui ne se réveillent pas sont plus à blâmer que les pécheurs qui ne se convertissent pas, et que, s’ils ne sont pas réveillés, ils peuvent compter que Dieu les visitera de Ses verges.
  4. Il n’y a qu’un réveil qui puisse préserver une Église d’être anéantie. Une Église qui décline ne peut continuer d’exister sans un réveil. Si elle reçoit de nouveaux membres, ils seront pour la plupart dénués de piété.
  5. Seul un réveil empêchera les moyens de grâce de faire du mal aux impies. Sans réveil, les méchants s’endurciront de plus en plus en entendant prêcher l’Évangile et ils auront pour partage une damnation plus horrible que s’ils n’en avaient jamais rien connu.
  6. Un réveil est le seul moyen par lequel une Église puisse être sanctifiée, croître dans la grâce et être préparée pour le ciel.

3.  Quand on peut attendre un réveil.

  1. On peut attendre un réveil quand la Providence de Dieu en donne les indices, et ces indices sont quelquefois si clairs qu’ils tiennent lieu d’une révélation de Sa volonté.
  2. On peut attendre un réveil quand la dépravation des méchants humilie et afflige les chrétiens… la conduite des méchants pousse les chrétiens à la prière ; elle les brise, elle les remplit de tristesse et de compassion, à tel point qu’ils peuvent pleurer jour et nuit, et qu’au lieu de leur faire des reproches, ils intercèdent pour eux avec instance auprès du Seigneur.
  3. On peut attendre un réveil quand les chrétiens ont un esprit de prière en faveur d’un réveil, parce que leur cœur n’est occupé que de cela.
  4. On peut attendre un réveil, quand l’attention des pasteurs est tout particulièrement dirigée sur ce sujet, et quand leurs prédications et leurs efforts ont pour but principal la conversion des pécheurs.
  5. On peut attendre un réveil quand les chrétiens commencent à confesser leurs péchés les uns aux autres. En temps ordinaire, ils ne remplissent ce devoir que d’une manière vague, comme s’ils n’étaient qu’à moitié convaincus.
  6. On peut attendre un réveil quand les chrétiens sont disposés à faire les sacrifices nécessaires pour le développer. Ils doivent sacrifier volontairement pour cela leurs sentiments particuliers, leurs affaires et leurs temps. Les pasteurs doivent dépenser joyeusement leurs forces, et ne faire cas ni de leur santé, ne de leur vie. Ils ne doivent pas craindre d’offenser les non convertis par une prédication claire et fidèle, et même de s’attirer le blâme de plusieurs membres de l’Église, peu enclins à se joindre à l’œuvre.
  7. On peut attendre un réveil quand pasteur et troupeau s’accordent pour demander à Dieu qu’Il l’opère par les instruments qu’Il lui plaira d’employer.
  8. À strictement parler, je devrais dire que lorsque les indices ci-dessus mentionnés sont là, le réveil, dans une certaine mesure, est déjà là aussi.

La parole d’Osée nous convient :

Et vous, semez pour la justice, Moissonnez dans la loyauté, Défrichez-vous un champ nouveau ! Il est temps de chercher l’Éternel, Jusqu’à ce qu’il vienne Et répande pour vous la justice. (Osée 10:12 SER)