Questions auxquelles il est impossible de répondre

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l ‘a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? 

Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! 

Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! 

Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? (Romains 8:31-35 NEG).

O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! Car  

Qui a connu la pensée du Seigneur,
Ou qui a été son conseiller ?  
Qui lui a donné le premier,
pour qu’il ait à recevoir en retour ?
  

C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. À lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! (Romains 11:33-36 NEG).

HT: Justin Taylor

Le jugement dernier prévu pour le 21 mai 2011 ! (Certainement pas !)

Panneau à Port Vila, Vanuatu annonçant le dernier jugement pour le 21 mai 2011

L’organisation www.FamilyRadio.com a presque entouré le monde de panneaux d’affichage annonçant le retour de Christ et le jugement dernier pour samedi 21 mai 2011. Selon leur site web et des traités distribués par leur représentants (même ici à Port Vila, Vanuatu – au bout du monde !), l’enlèvement de l’Église aura lieu le 21 mai et le jugement de Dieu sur les habitants de la Terre commencera, concluant avec la fin du monde le 21 octobre 2011.

Ce plan démontre les régions qu’ils ont infiltrées par panneaux d’affichage, traités, visites ou radiodiffusion :

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Qu’en dit les Écritures ?

Nous ne pouvons pas savoir quand Christ reviendra.

Dans son livre massif, Systematic Theology: An Introduction to Biblical Theology, Wayne Grudem démontre des Écritures que nous ne pouvons savoir quand Christ reviendra (p. 1093-1094). “Plusieurs passages indiquent que nous ne savons pas et que nous ne pouvons pas savoir le temps du retour de Christ.

C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. (Mat 24:44 NEG).

Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. (Mat 25:13 NEG).

Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul.  33 Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra. (Mar 13:32-33 NEG).

“Il est tout simplement un faux-fuyant, dit Grudem, de dire que nous ne pouvons savoir le jour ou l’heure, mais nous pouvons savoir le mois ou l’an. Le fait demeure que Jésus revient… “à l’heure où vous n’y penserez pas” (Luc 12:40 et Mat 24:44 NEG). (Dans ces versets, le mot “heure” [ὥρᾳ, hôra] se comprend dans son sens général référant au temps quand quelque chose se passera, pas forcément à une période de 60 minutes.)

“L’intérêt de ces passages, c’est que Jésus nous dit que nous ne pouvons pas savoir quand il revient. Puisqu’il reviendra à un temps inattendu, nous devrions être prêts à tout moment pour son retour.”

Nous devrions rejeter tout enseignement qui prétend savoir la date du retour de Christ.

Nous devons automatiquement considérer comme ayant tort toute personne qui prétend savoir spécifiquement quand Jésus revient.

“Le résultat pratique de cet enseignement de Jésus, c’est que nous devons automatiquement considérer comme ayant tort toute personne qui prétend savoir spécifiquement quand Jésus revient. Les Témoins de Jéhovah ont fait beaucoup de prédictions de dates spécifiques pour le retour de Christ, et chaque fois ils ont eu tort.

“D’autres personnes ont également fait des prédictions, parfois en revendiquant une nouvelle perspicacité concernant les prophéties bibliques. Parfois elles ont prétendu avoir reçu une révélation personnelle de Jésus lui-même indiquant le temps de son retour.”

Conséquences néfastes

“Il est regrettable que beaucoup de gens ont été trompés par ces prétentions, parce que si des gens sont convaincus que Christ reviendra (par exemple) dans un mois, ils commenceront à se retirer de tous leurs engagements à long terme. Ils retireront leurs enfants de l’école, vendront leur maison, quitteront leur emploi, et laisseront tomber leurs projets à long terme que ce soit à l’église ou ailleurs. Au départ, ils auront peut-être plus de zèle pour l’évangélisation ou pour la prière, mais la nature bizarre de leur comportement contrebalancera tout impact d’évangélisation. En plus, ils désobéissent tout simplement l’enseignement des Écritures que la date du retour de Christ ne peut être connue, ce qui veut dire que même leur prière et leur communion avec Dieu seront aussi empêchées.

“Toute personne qui prétend savoir la date du retour de Christ—de quelle que source que ce soit—devrait être rejetée comme ayant tort” (Grudem, p. 1093-1094).

Je vois encore un autre danger. Il est vrai que Jésus-Christ revient, mais l’erreur de ceux qui prétendent savoir le temps de son retour, agit comme un vaccin contre la vérité de son retour et endurcit les non croyants contre l’évangile pour qu’ils se moquent de la vérité comme prédit l’apôtre Pierre :

…dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises.  4 Ils disent : Où est la promesse de son avènement ? (2 Pierre 3:3-4 NEG).

Jésus revient bientôt, mais certainement pas le 21 mai 2011 !

Avortement, crime de l’inhumanité contre l’humanité

Un lecteur a écrit le commentaire suivant au sujet d’une vidéo au sujet de l’avortement que j’avais mise sur ce site. Je donne son commentaire ci-dessous sans modification aucune et ma réponse :

C’est facile de choquer avec des images qui nous dégoutent et nous font peur a tous. Pour equilibrer le tout il faudrait peut-être la video d’un viol, ainsi qu’une video ou l’on voit la femme se faire refuser l’avortement. L’avortement est terrible mais necessaire dans de nombreux cas. Vous utilisez le symbole de la Libertée, et justement, vous êtes contres la libertée d’avorter, voila un paradoxe bien flagrant dans votre vidéo.

Les humanistes vaincronts. J’aimerais que votre Dieu vous protège de la bétise …….. a +

Denis, je vous remercie de votre commentaire. Je suis d’accord que la vidéo est trop délimitée dans le sens qu’elle ne considère que l’avortement aux Etats-Unis, mon pays d’origine, où nous avons avorté 40 millions de nos semblables. Aux États-Unis, on avorte plus d’enfants tous les 24 heures que le nombre de personnes qui ont été tuées dans les attentats du 11 septembre 2001.Dans les attentats du 11 septembre 2001 moins de 4.000 personnes ont été tuées, mais « chez moi » 4.000 enfants innocents sont massacrés chaque jour. Un tiers des enfants conçus aux Etats-Unis sont avortés. J’aurais bien aimé que la vidéo présente également les statistiques sur les nombreux avortements en France et dans les autres pays européens ainsi qu’en Chine et ailleurs pour que nous puissions saisir l’énormité des crimes de l’inhumanité contre l’humanité.

La vidéo est choquante parce que l’acte est choquant. La vidéo fait ce qu’elle devrait faire : elle révèle la nature – comme vous le dites – « dégoûtante » de l’avortement. Il est trop facile de parler en termes stériles et cliniques d' »interruption volontaire de grossesse » sans imaginer la monstruosité que l’on commet contre les enfants qui devraient naître et la douleur qui leur est infligée par méthodes diverses sans prise de conscience. La vidéo révèle l’avortement pour ce qu’il est : l’interruption volontaire d’une vie humaine. Normalement, on se sert d’autres termes pour parler d’un tel acte de violence, l’action de tuer volontairement un être humain, mais ceux qui voudraient promouvoir l’agenda d’avortement se servent d’euphémismes évasifs et trompeurs pour retenir la vérité du public.

Concernant la possibilité de faire passer d’autres vidéos, comme celle d’un viol, je vois un parallèle entre la violence des deux actes, avortement et viol : les deux sont à dénoncer. Pourtant, il n’est pas nécessaire de faire passer une vidéo d’un viol ; on sait ce que c’est. Par contre, l’horreur d’un avortement a lieu dans « le secret » et dépasse l’imagination. C’est pourquoi il faut l’exposer.

Au sujet de la liberté, elle s’arrête là où commencent les droits d’un autre être humain. Nous n’avons pas la liberté de prendre la vie de nos semblables.

La femme qui se fait refuser l’avortement, n’est-elle pas responsable de ses actes ? La société qui banalise l’avortement comme méthode de contraception assure son propre déclin.

L’avortement contribue à la décroissance démographique de l’Europe.

La société qui banalise l’avortement comme méthode de contraception assure son propre déclin.

En effet, il me semble que l’avortement contribue à la décroissance démographique de l’Europe et d’une longue liste de pays. En Europe méridionale et de l’Est, le taux de croissance est en-dessous de 1,3 (nombre de naissances par femme) ; un taux de 2,1 est nécessaire pour maintenir la population d’un pays. Quand le Président John F. Kennedy a donné son discours « Ich bin ein Berliner » en Allemagne, l’Europe constituait 12,5 pour cent de la population mondiale. Aujourd’hui elle n’en constitue que 7,2 pour cent. Si la tendance continue, seulement 5 pour cent de la population du monde sera européen en 2050. Les populations d’Europe méridionale et de l’Est deviennent de plus en plus âgées parce que le taux de natalité a chuté, en partie à cause des avortements. Comme dit Russell Shorto dans son article « No Babies » dans The New York Times du 29 juin 2008, « Un pays ne peut exister si tous ses citoyens habitent une maison de retraite. » Voir aussi l’article du Washington Post sur le Japon.

L’avortement n’est ni humaniste ni humain.

Vous me dites d’une manière triomphale que « les humanistes vaincront » mais en vue de ces faits, il est douteux qu’ils survivent leur propre politique d’avortement. Je dirais en plus que l’avortement n’est ni humaniste ni humain. L’agenda d’avortement ne cherche pas à relever la dignité de l’esprit humain ni à le mettre en valeur. C’est Dieu lui-même qui met en valeur l’être humain en nous créant en son image et en nous interdisant de tuer nos semblables. C’est pour cela que toute vie humaine est précieuse et d’une valeur inestimable comme Jésus-Christ a démontré quand il a demandé, « Et que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Ou que donnera un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26).

Les animaux ont plus de droits que les enfants à naître.

Dans bien des pays dits civilisés, les animaux ont plus de droits que les enfants à naître. On fera tout pour sauvegarder les baleines (et je ne suis pas contre puisque Dieu nous a établis comme intendants de la Terre), mais on ne veut pas protéger les droits du plus faible de ses congénères ; voilà un paradoxe bien flagrant.

Vous dites que l’avortement est nécessaire dans de nombreux cas, mais vous ne donnez aucun exemple. Que veut dire « nécessaire » ? Quelles sont les critères ? Qu’est-ce qui nécessite d’une manière absolue un avortement ? Combien d’avortements, sur les millions, ont été faits parce que la vie de la mère était littéralement en danger ?

Quelques cas particuliers

Je connais un couple dont le médecin leur a vivement conseillé un avortement en disant que l’enfant ne serait pas normal, mais ils ont refusé d’accepter une telle « solution » et sont aujourd’hui les parents d’un enfant en bonne santé, celui que le médecin avait diagnostiqué comme anormal. D’autres parents ont accepté de donner naissance à un enfant handicapé et l’ont trouvé comme une source de joie et de croissance dans leur propre vie. (Voir le témoignage en anglais concernant Noah Michael Shrader.) La grossesse suite à un viol est extrêmement rare : selon les études, une ou deux par mille viols. Mais pourquoi ne pas avorter suite à un viol ? La femme est victime d’un acte de violence et on lui demande de devenir participante à un deuxième acte de violence ? Elle a déjà subi un traumatisme mais quand elle avorte son enfant, c’est le traumatisme de l’avortement qui la trouble la plus parce que c’est elle qui en est coupable. Voir ici.

Adoption, une meilleure solution

On dit que c’est dans l’intérêt de la femme d’avorter son enfant. Pourquoi ne pas aimer la femme et son enfant ? Aux Etats-Unis d’Amérique, il est ironique qu’il y ait 4.000 avortements tous les 24 heures mais les couples qui veulent adopter doivent attendre cinq ans. Ainsi sommes-nous allés nous-mêmes à l’étranger pour adopter nos deux enfants. D’autres couples n’ont pas cette possibilité mais seraient de bons parents pour des enfants heureux. Cette solution est de loin plus prometteuse que la terminaison malheureuse par avortement d’une vie précieuse.

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Jésus-Christ est-il né le 25 décembre ?

Naissance de Christ À quel temps Christ est-il né ? Craig S. Keener dit que le récit des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leur troupeau (Luc 2:8) indique une saison plus tempérée que décembre[1] mais H. W. Hoehner et d’autres savants affirment que le récit ne rend pas improbable une date en plein hiver.[2] Même si nous ne pouvons affirmer d’une manière absolue que Jésus-Christ est né le 25 décembre, certaines données semblent rendre probable une date en fin d’année.

La célébration de Noël dans l’église
Dans son commentaire sur l’Évangile selon Luc, Geldenhuys dit que l’église à Rome a célébré Noël à partir de 354 après J.-C., l’église de Constantinople en 379 et celle d’Antioche en 388.[3] Pourtant, selon Hippolyte (environ 170 à 236 après J.-C.), l’Église de l’Ouest célébrait déjà la naissance de Christ le 25 décembre dès le deuxième siècle. L’Église de l’Est célébrait le 6 janvier comme anniversaire de sa naissance et de son baptême.[4]

Le service de la classe d’Abia comme indication
Luc nous dit que Zacharie, père de Jean-Baptiste, était prêtre de la classe d’Abia :

Au temps d’Hérode, roi de Judée, il y eut un sacrificateur, du nom de Zacharie, de la classe d’Abia… Or, dans l’exercice de ses fonctions devant Dieu, selon le tour de sa classe, il fut désigné par le sort, suivant la coutume du sacerdoce, pour entrer dans le temple du Seigneur et pour y offrir le parfum.” (Luc 1:5, 8-9 SER)

Les prêtres occupaient leur poste par roulement : « selon le tour de sa classe, il fut désigné par le sort, suivant la coutume du sacerdoce » (Luc 2:8-9). Dans 1 Chroniques 24, David avait organisé les prêtres en 24 divisions ou classes qui suivaient un ordre chronologique fixe. Luc indique que Jean-Baptiste, qui avait six mois plus que Jésus (Luc 1:26, 36, 39, 56, 57) a été conçu juste après que Zacharie avait achevé son service (cf. Luc 1:5, 23, 25).[5] Selon la tradition juive, la classe de Yehoyarib (cf. 1 Chroniques 24:7) servait dans le temple lors de sa destruction en 70 après J.-C. De là nous pouvons calculer la date du service de la classe d’Abia. Un almanach de Qumrân, qui donne le nombre, le nom et l’ordre des classes des prêtres et de leur roulement, et d’autres preuves nous aident à déterminer le temps du service de Zacharie et conséquemment de fixer le temps de l’annonciation à Marie six mois plus tard au printemps et donc la naissance de Jésus en fin d’année.[6] La date du 25 décembre semble raisonnable, vu les données que nous avons à notre portée.

Malgré tout, la date n’est pas un objet de notre foi. Ce n’est pas la date mais l’événement qui est important. En célébrant la naissance de Jésus, nous célébrons l’événement annoncé aux bergers par l’ange :

Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple: aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur (Luc 2:10-11).


[1] Craig S. Keener, The IVP Bible Background Commentary, New Testament, Downers Grove: InterVarsity Press, 1993, 194.

[2] H. W. Hoehner, « Chronologie » dans Dictionary of Jesus and the Gospels, Downers Grove: InterVarsity Press, 1992, 118. W. P. Armstrong et J. Finegan, « Chronology of the NT » dans International Standard Bible Encyclopedia, Grand Rapids: Eerdmans, 1979, v. 1, 688.

[3] Norval Geldenhuys, Commentary on the Gospel of Luke, NICNT, Grand Rapids: Eerdmans, 1988, 102.

[4] W. P. Armstrong et J. Finegan, « Chronology of the NT » dans International Standard Bible Encyclopedia, Grand Rapids: Eerdmans, 1979, v. 1, 688.

[5] W. R. Thompson, « Chronology of the New Testament » dans The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible, Grand Rapids: Zondervan, 1976, v. 1, 816.

[6] W. P. Armstrong et J. Finegan, « Chronology of the NT » dans International Standard Bible Encyclopedia, Grand Rapids: Eerdmans, 1979, v. 1, 688.

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Catégories : Noël, Questions diverses

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