Ephésiens 4:25-5:2 — Enlevez les obstacles à l’unité de l’église !

PDFSommaire : Paul donne une liste d’obstacles à l’unité de l’église que nous devons enlever et d’autres choses que nous devons mettre à leur place pour parvenir à  l’unité du corps de Christ. (Ajouté le 10 juin 2007.)

© 2007, J. Gary Ellison

 
INTRODUCTION

Le Petit Robert définit le nom « obstacle » comme « Ce qui s’oppose à l’action, à l’obtention d’un résultat » et donne les synonymes suivants : barrage, barrière, difficulté, empêchement, frein. Il y a des obstacles que nous pouvons surmonter. Il y a d’autres obstacles que nous devons enlever si nous voulons arriver à notre objectif.

 

Dans son épître aux Éphésiens, Paul a comme objectif l’unité de l’Église. Dans le premier chapitre, il nous dit le plan de Dieu était de réunir tous en Christ (1:11). Dans le chapitre 2, il explique que Christ par sa croix a démoli le mur de séparation entre nous et les juifs pour faire un seul homme nouveau en Christ, un nouveau temple de Dieu, une habitation de Dieu en Esprit. Dans le chapitre 3, Paul révèle que c’était le plan secret de Dieu caché depuis toute éternité. Dans le chapitre 4, nous lisons que nous devons faire tout effort pour conserver l’unité de l’Esprit par le lien de paix. Paul nous dit que Christ a donné à l’Église des dons différents pour que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi (4:11-16).

 

Dans 4:25-5:2, Paul vise des obstacles à l’unité de l’Église. Il ne s’agit pas d’obstacles que nous pouvons surmonter, mais des obstacles que nous devons enlever pour arriver à l’unité.

 

Ce passage est rempli d’impératifs. Paul dit en effet : « Enlevez les obstacles à l’unité de l’église. » Il y a des gens qui n’aiment pas les impératifs. Ils disent que les impératifs sont incompatibles avec la grâce de Dieu, mais nous avons devant nous une épître qui parle en termes très clairs de la grâce de Dieu (Éphésiens 2:8-9) et des impératifs de la vie chrétienne. Les impératifs découle de la grâce de Dieu : « Marchons d’une manière digne de la vocation qui nous a été adressée » (4:1). Paul n’est pas un légaliste : il ne dit pas que nous devons faire ces choses pour être sauvés ; il dit que si nous sommes sauvés, nous ferons ces choses. Si nous avons cette nouvelle nature, elle s’exprimera de cette façon. Un grand impératif résume tous ces impératifs : « Soyez ce que vous êtes en Christ-Jésus ! »

 

Ainsi trouvons-nous une liste d’exhortations concernant les obstacles que nous devons enlever pour arriver à l’unité de l’Église. Notons trois caractéristiques de ces exemples :

  1. Ces impératifs ont affaire avec « notre vie relationnelle. La sainteté n’est pas une expérience mystique que l’on pourrait vivre en relation avec Dieu et en se coupant de ses semblables. »[1]

  2. Chaque interdiction est accompagnée d’un commandement positif. « Il ne suffit pas de se dépouiller des haillons du passé, encore faut-il revêtir un vêtement nouveau. »[2]

  3. Chaque exhortation est basée sur une raison théologique.

Maintenant, essayez de repérer les interdictions, les commandements positifs et les raisons théologiques dans ce passage :

 

« C’est pourquoi, rejetez le mensonge et que chacun de vous parle avec vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. 26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation; 27 ne donnez pas accès au diable. 28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais qu’il prenne plutôt de la peine, en travaillant honnêtement de ses mains, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. 29 Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent. 30 N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. 31 Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. 32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ. 5:1 Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés; 2 et marchez dans l’amour, de même que le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous en offrande et en sacrifice comme un parfum de bonne odeur » (Éphésiens 4:25-5:2 SER).

 

I.         Le premier obstacle à l’unité de l’Église que nous devons enlever, c’est le mensonge (v. 25).

25 C’est pourquoi, rejetez le mensonge et que chacun de vous parle avec vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.

A.   Interdiction : Le mensonge

Paul commence en disant : « C’est pourquoi… » Il convient de noter que ces impératifs découlent du fait que nous nous sommes débarrassés du vieil homme, du notre vieille nature. En fait, il dit littéralement : « ayant dépouillé le mensonge… » Quand nous avons dépouillé le vieil homme (v. 22), nous avons dépouillé le mensonge.

Pourquoi nous est-il difficile de dire la vérité ?

  • Parfois le mensonge nous semble plus expédient que la vérité.

  • Nous ne voulons pas faire mal à quelqu’un.

  • Nous avons peur que l’autre personne ne se fâche contre nous. 

  • Nous avons honte de dire la vérité.

Mais en tant que chrétiens, nous avons dépouillé le mensonge. Le mensonge ne fait plus partie de notre vie.

Nous ne devons pas compromettre la vérité. Nous ne devons pas étouffer la vérité. On m’a dit que c’était nécessaire de compromettre la vérité pour sauvegarder l’église. Tous les libéraux ont dit la même chose. Ils ont enlevé les doctrines offensives de l’évangile pour « sauvegarder » l’église. Selon 1 Timothée 3:15, l’église est « la colonne et l’appui de la vérité ». On ne peut pas sauvegarder l’église, la colonne et l’appui de la vérité, en compromettant la vérité. C’est plutôt assurer sa perte. La vieille nature trouve des raisons pour mentir ; la nouvelle nature se débarrasse du mensonge.

 

B.   Exhortation : Parlez la vérité.

 

« que chacun de vous parle avec vérité à son prochain »

Paul a déjà dit qu’il faut être des gens de la vérité.

  • Nous avons été sauvés par la parole de la vérité : « En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui, vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis » (Éphésiens 1:13).

  • La vérité nous fait croître en Christ : « mais en disant la vérité avec amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4:15).

  • Nous avons été instruits conformément à la vérité qui est en Jésus : « si du moins vous avez entendu parler de lui, et si vous avez été instruits en lui, conformément à la vérité qui est en Jésus : c’est-à-dire vous dépouiller » (Éphésiens 4:21).

  • La vérité produit la justice et la sainteté dans nos vies : « et revêtir la nature nouvelle, créée selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Éphésiens 4:24).

  • La vérité fait partie du fruit de l’évangile dans nos vies : « car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:9).

  • La vérité fait partie de notre armure spirituelle contre le diable : « Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice » (Éphésiens 6:14).

Donc, nous devons parler avec vérité chacun à son prochain.

 

C.       Raison : Nous sommes membres les uns des autres.

 

« car nous sommes membres les uns des autres. »

 

On voit clairement que Paul continue le thème de l’unité de l’Église. L’entièreté de cette épître concerne l’unité de l’église. Mais Paul ne dit pas tout simplement que nous sommes membres du corps de Christ. Il dit que nous sommes membres les un des autres. Comment puis-je vous mentir puisque vous êtes membres de moi et moi de vous ? Nous ne pouvons pas nous mentir les uns aux autres parce que nous faisons partie les uns des autres. Si je vous fais mal, je me fais mal. Si vous me faites mal, vous vous faites mal. Nous ne devons pas nous mentir les uns aux autres parce que en le faisant, nous nous déchirons les uns des autres. Nous sommes membres les uns des autres.

 

Avez-vous posé des mensonges comme obstacle à l’unité de l’église ? Il est temps d’enlever le mensonge de nos vies.

 

II.       Le deuxième obstacle à l’unité de l’Église que nous devons enlever, c’est la colère qui dure (4:26-27).

26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; 27 ne donnez pas accès au diable.

A.       Interdiction : Ne péchez pas en vous mettant en colère.

 

Notez bien que la Bible ne dit pas de ne pas se mettre en colère. En effet, elle dit le contraire. Jacques 1:19 dit que nous devons être « lent à la colère ». Littéralement, Paul nous dit : « Mettez-vous en colère et ne péchez pas » (DRB). La Bible parle d’une colère juste et d’une colère injuste. Dieu est juste quand il se met en colère. Dans 5:6, nous lisons que la colère de Dieu vient sur les rebelles. Dans Marc 3:5, Jésus regardait les pharisiens avec colère.

 

L’église est trop molle. Nous sommes trop mous. Nous cédons facilement à la pression. Nous sommes trop pacifique. Nous hésitons à nous mettre en colère. Mais il existe des temps quand il faut se mettre en colère. Quand nous voyons ce qui se passe dans le monde, le « mal qui s’étale d’une manière aussi flagrante », la perversion qui nous entoure, le mal que l’on fait à nos enfants, les bébés que l’on avorte – et la liste continue – nous avons raison de nous mettre en colère. Il y a trois ans, la fille de ma cousine, âgée de 16 ans, a disparu. Elle a quitté la maison pour aller à pied au boulot. Elle n’est jamais arrivée. Pendant six mois, nous ne savions pas ce qui lui était arrivé. Puis, un routier a été arrêté. Il l’avait kidnappée, l’a violée et l’a étranglée. Il est temps de se mettre en colère.

 

Il faut se mettre en colère quand l’église dévie de la Parole de Dieu, quand les brebis sont abusées, quand les serviteurs se comportent comme des seigneurs. Le pasteur John Stott a dit que « la paix authentique ne se confond pas avec l’apaisement » (p. 182).

 

« Mettez-vous en colère et ne péchez pas. » Notre problème, c’est que nous croyons toujours que notre colère est juste et que la colère des autres est injuste. Quand je me mets en colère pour protéger mes droits ou parce que mon orgueil est blessé ou à cause d’une rancune ou à cause de l’animosité ou un esprit de vengeance, je pèche contre l’église et contre Dieu.

 

B.       Exhortation : La colère ne doit pas durer.

«  …que le soleil ne se couche pas sur votre irritation »

Il ne s’agit pas d’une nouvelle loi qu’il faut prendre à la lettre. J’ai des amis en Finlande pour qui il faut passer quelques mois avant de voir le coucher de soleil. Quand il s’agit de la colère entre les membres du corps de Christ, il faut vite régler les choses. S’il s’agit de votre femme, il serait une bonne idée de vous débarrasser de votre colère avant de vous endormir. Nous ne devons pas couver la colère.

 

C.       Raison : La colère couvée donne accès au diable.

« ne donnez pas accès au diable. »

Le diable aime se servir de la colère pour perturber l’unité de l’église. En fin de compte, il peut se servir de tout péché pour troubler l’unité.

 

Il y a des gens qui se basent sur ce verset pour dire qu’il faut avoir un ministère de délivrance pour chasser des démons des chrétiens. Notez bien que Paul ne dit pas que nous avons besoin d’une délivrance ; il nous donne tout simplement des impératifs : rejetez le mensonge, ne péchez pas, ne dérobez plus. La liste de péchés dans cette épître est longue, mais il ne dit jamais que nous avons besoin d’une délivrance. Il dit au contraire que si nous sommes en Christ, nous sommes assis avec lui dans les lieux célestes, bien au-dessus de toute principauté et de tout pouvoir. Il dit que le Dieu Tout-Puissant agit en nous (3:20). Dans le chapitre 6, Paul parlera du combat spirituel. Il ne dit pas qu’il faut chasser des démons ou que nous avons besoin d’une délivrance. Il parle des armes du combat spirituel : la vérité, la justice, la foi. C’est exactement ce que nous voyons dans notre passage. Le combat spirituel a lieu dans les relations de tous les jours, dans les relations personnelles dans l’église. Si vous voulez la victoire, vous n’avez pas besoin d’un libérateur ; vous êtes déjà libérés en Jésus-Christ. Si vous voulez la victoire, il suffit d’obéir aux impératifs de sa parole : ne mentez pas, ne restez pas en colère, ne dérobez pas, etc.

 

Votre vie est-elle caractérisée par la colère que dure ? L’avez-vous posée comme obstacle à l’unité de l’église ? Il est temps d’enlever la colère de nos vies.

 

III.    Le troisième obstacle à l’unité de l’Église que nous devons enlever, c’est le vol (4:28).

28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais qu’il prenne plutôt de la peine, en travaillant honnêtement de ses mains, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin.

A.   Interdiction : Il ne faut plus dérober.

 

Il semble incroyable que Paul ait besoin de dire qu’il ne faut plus dérober, mais quand on a vécu de cette manière, c’est un grand changement de vie. Il y a des années, il y avait dans l’église où j’étais pasteur une femme qui a volé 100.000 francs (environ 1.000 €) d’une autre sœur dans l’église. La victime avait confié cette somme d’argent à l’autre femme pour un paiement dans la compagnie où elle travaillait. Cette somme étaient une tentation trop grande et l’argent n’est jamais arrivé à sa destination. La compagnie a commencé à poursuivre en justice la victime du crime quand j’ai appris que ce vol divisait les sœurs et risquait de diviser l’église.

 

Il y a d’autres manières de dérober quelqu’un. On peut profiter de la naïveté de quelqu’un. On peut abuser de la gentillesse ou de la générosité d’un frère ou d’une sœur.

 

B.   Exhortation : Il faut travailler honnêtement.

« mais qu’il prenne plutôt de la peine, en travaillant honnêtement de ses mains »

Au lieu de nous servir de nos mains pour prendre le fruit du travail des autres, nous devons prendre de la peine et apprendre à travailler avec nos mains pour gagner notre vie. Au lieu de se servir des mains pour dérober, on travaille avec ses mains pour faire de l’argent.

 

C.       Raison : Pour répondre aux besoins d’autrui.

« …pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. »

L’évangile nous transforme. L’évangile ne promet pas que nous aurons tout ce que nous convoitons ; il nous dit d’être contents de ce que nous avons et de travailler avec nos mains, non pas pour accumuler, mais pour donner aux autres qui sont nécessiteux.

 

Avez-vous posé le vol comme obstacle à l’unité de l’église ? Il est temps d’enlever le vol de nos vies.

 

IV.   Le quatrième obstacle à l’unité de l’Église que nous devons enlever, c’est la parole malsaine (4:29-30).

29 Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent. 30 N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.

Paul passe des mains à la langue. Dieu nous a créés à son image. Dieu parle ; nous parlons. « La parole nous distingue du règne animal. Les vaches meuglent, les chiens aboient, les ânes braient, les porcs grognent, les moutons bêlent, les lions rugissent, les singes crient et les oiseaux chantent, mais seuls les êtres humains parlent. »[3]

 

A.       Interdiction : Des paroles malsaines

« 29 Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine »

Le mot qui est traduit « malsaine » est employé pour les arbres pourris et les fruits gâtés (Matthieu 7:17-18 ; 12:33). Dans ce cas, le mot désigne toute parole qui « blesse l’auditeur, qu’elle soit malhonnête, injurieuse ou vulgaire ».[4]

 

En 1981, un pasteur m’a raconté une blague qui était plutôt douteuse. À mon tour je l’ai raconté à un frère qui m’a cité de suite ce verset. Je le croyais un peu radical. Alors, j’ai parlé à mon père. (À mon père !) J’ai raconté la blague et comment ce frère m’avait repris. Mon père m’a dit que ce frère avait bien raison de me reprendre et que je n’avais pas à répéter de telles blagues.

 

Ce qui sort de notre bouche peut nous rendre impurs (Matthieu 12:36), qu’elle soit une parole malhonnête, injurieuse ou vulgaire.

 

B.       Exhortation : Employez votre langue pour édifier.

« mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent »

 

Au lieu de mentir, d’injurier ou de salir les autres avec notre langue, nous devons chercher à édifier. Nous ne devons pas chercher à flatter les gens : « s’il y a lieu » dit Paul. Si c’est honnête, nous pouvons bien encourager ou féliciter un frère ou une sœur. Nous pouvons donne une parole qui va encourager notre frère à faire quelque chose pour le Seigneur. C’est merveilleux, mais nous pouvons communiquer la grâce de Dieu aux autres par nos paroles. Nous pouvons les rendre capables de faire quelque chose pour lequel il manquait de foi avant d’entendre notre bonne parole. C’est ce cette manière que nous pouvons édifier les uns les autres et toute l’église.

 

C.       Raison : Nous ne voulons pas attrister le Saint-Esprit.

« 30 N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »

Littéralement, ce verset est attaché au verset précédent par la conjonction « et ». Quand nous offensons un autre membre du corps de Christ par une parole malsaine, nous attristons le Saint-Esprit. Il n’est pas nécessaire de dire des choses directement au Saint-Esprit pour lui faire mal. Il est la victime quand nous blessons nos frères. Paul nous avertit de ne pas attrister l’Esprit par nos paroles offensives.

  • Il est une Personne. Il est très sensible, sensibilité que nous avons perdue à cause du péché. Et il est attristé par nos mauvais propos. 

  • Il est le Saint-Esprit. Des paroles pourries sont une offense à Sa Sainteté. 

  • Il est le Saint-Esprit de Dieu. Quand nous offensons un frère, nous offensons le Saint-Esprit. Quand nous offensons le Saint-Esprit, nous offensons Dieu parce que le Saint-Esprit est Dieu. Jésus nous a dit que ce que nous faisons au plus petit de ses frères, nous le lui faisons. Ce que nous faisons aux frères, nous le faisons au Saint-Esprit de Dieu.

C’est très grave, parce que c’est par lui que nous avons été scellés pour le jour de la rédemption. Son œuvre et de nous travailler jusqu’au jour de la rédemption, le Jour du Seigneur. Les conséquences d’une marche qui l’attriste continuellement peuvent être très graves.

 

Avez-vous posé la parole malsaine comme obstacle à l’unité de l’église ? Il est temps d’enlever toute communication mauvaise de nos vies.

 

V.     Le cinquième obstacle à l’unité de l’Église que nous devons enlever, c’est la méchanceté (5:31-32).

31 Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. 32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ.

A.       Interdiction : Ôtez toute forme de méchanceté.

« 31 Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. »

Il y a une progression dans les termes : l’amertume conduit à l’animosité ; l’animosité à la colère ; la colère s’exprime dans des clameurs ; ces expressions se dégénèrent par la calomnie ou la diffamation de caractère. Comme s’il n’avait pas assez dit, Paul dit que la méchanceté dans toutes ses formes doit être enlevé de l’église. L’église qui est caractérisée par ces expressions ne peut pas connaître l’unité

 

B.       Exhortation : Pardonnez-vous les uns les autres.

« 32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement »

Au lieu d’être méchant les uns envers les autres, nous devons être bons. C’est étonnant, mais parfois il faut le dire ! Soyez bons ! Soyez compatissants ! Pardonnez-vous les uns les autres ! Pourquoi ? Parce que nous avons besoin de la compassion et du pardon comme Paul le démontre :

 

C.       Raison : Dieu vous a fait grâce en Christ

« comme Dieu vous a fait grâce en Christ. »

Dieu était bon envers nous. Dieu était compatissant envers nous. Dieu nous a pardonné. Dans Matthieu 18:23-35, Jésus raconte la parabole d’un homme qui avait une dette qui valait le salaire de 192.307 ans ! (10.000 talents. Un talent valait 6.000 deniers. Un denier était le salaire d’une journée. 10.000 talents était donc le salaire de 60.000.000 jours. Si l’on travaillait 6 jours sur 7, il faudrait 192.308 ans pour gagner cette somme.) Le roi lui a remis la dette, mais ce serviteur a refusé de remettre la dette d’un compagnon qui lui devant 100 deniers, le salaire de 100 jours. En comparaison avec 192.308 ans, 100 jours n’est rien.

 

L’énormité de notre péché contre Dieu est mesurée par la grandeur du Dieu que nous avons offensé. Comme il nous a pardonné cette dette énorme, nous devons nous pardonner les uns les autres.

 

Conclusion

5:1  Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; 2 et marchez dans l’amour, de même que le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même à Dieu pour nous en offrande et en sacrifice comme un parfum de bonne odeur » (Éphésiens 5:1-2).

Paul conclut cette section dans 5:1-2. Nous sommes appelés à imiter Dieu qui nous a pardonné notre dette. Il a fait de nous membres de sa famille (2:19) ; il nous convient de nous ressembler à notre Père.

 

Nous devons marcher dans l’amour. L’amour ne ment pas. L’amour ne vole pas. L’amour ne couve pas son irritation. L’amour de blesse pas de sa langue. L’amour n’est pas méchant.

 

Au contraire, nous devons aimer comme christ nous a aimés : nous devons nous livrer nous-mêmes pour les autres. C’est l’adoration, l’offrande et le sacrifice, que Dieu attend de nous.

 

Quels obstacles à l’unité de l’église avez-vous posés ? Que ferez-vous pour les enlever ? Enlevons tous les obstacles à l’unité de l’église.

3 réflexions sur “Ephésiens 4:25-5:2 — Enlevez les obstacles à l’unité de l’église !

  1. Frantzait LOUIS

    Que c’est édifiant cette méditation constructive et fortifiante !

    Que Dieu vous garde et vous inspire davantage pour l’édification de son Peuple !

  2. Que c’est dur , de faire la volonté des conseils du Seigneur , je l’ai fait avec l’appui de l’aide du St Esprit , en priant , car la rancune empêche de grandir dans la bénédiction en voulant à tout prix que la paix vienne , et bien ça a marché , il s’ en est suivit une délivrance , et une bénédiction dans ma vie , un miracle , allèluia .

    1. Il est vrai que nous ne pouvons rien tout comme Jésus ne faisait que ce qu’il voyait faire le Père et qui nous dit :

      « sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5 NEG).

      Nous ne mettons pas de confiance dans notre capacité, la « chair » (Philippiens 3:3-4).

      Pourtant, faire sa volonté avec son aide n’est pas difficile :

      « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1Jean 5:3 NEG).
      « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. 29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez le repos pour vos âmes. 30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Mat 11:28-30 NEG).

      Ce qui est dur, c’est la voie des perfides :

      « Mais la voie des perfides est rude » (Pro 13:15 NEG).

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