Je lis en anglais La mortification du péché par John Owen (1616 à 1683). En le lisant, je ne m’étonne pas de ce que ce livre est toujours publié et chéri de nos jours. À vrai dire, la plupart des livres de nos jours sont très superficiels. Le pasteur John Owen se sert des Écritures pour sonder les profondeurs du coeur de l’homme.
Dans cette édition de 2006, l’anglais a été mis à jour ce qui facilite la lecture. Je n’écris pas d’article, mais je partage quelques notes que je prends de ce livre.
L’humilité est essentielle pour la croissance spirituelle. Cette humilité comprend une certaine compréhension de la nature de Dieu dans toute sa grandeur et dans sa sainteté ainsi qu’une compréhension de qui nous sommes dans toute notre faiblesse et du péché qui habite en nous. Pour remporter la victoire sur le péché, nous devons d’abord comprendre que le péché habite en nous (p. 26). Paul le déclare deux fois en quelques versets :
“Si ce que je ne veux pas, je le fais, je déclare, d’accord avec la loi, qu’elle est bonne. Maintenant, ce n’est plus moi qui accomplis cela, mais le péché qui habite en moi. Car je le sais : ce qui est bon n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. Car je suis à même de vouloir, mais non pas d’accomplir le bien. Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas. Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais le péché qui habite en moi” (Romains 7:16-20).
Le péché en moi me fait faire ce que je ne veux pas faire et m’empêche de faire ce que je veux faire. Owen dit que le péché éloigne la pensée de Dieu, détourne le cœur, pervertit les désires, paralyse la volonté et empêche la croissance spirituelle. Nous avons des désires contradictoires parce que le péché est en nous. Si l’on ne s’occupe pas du péché, il sera comme une braise qui réduira en cendres toute la maison (p. 27).
Dans la guerre contre le péché, il ne suffit pas d’agir d’une manière négative en cherchant simplement à éviter le péché. Il n’est pas suffisant de vider notre coupe des tentations ; nous devons la remplir de Christ pour qu’il n’y ait pas de place pour le péché. Résister le péché n’est pas l’affaiblissement des affections mais l’éveil des passions pour Dieu lui-même. D’une manière positive, nous devons nous affectionner à la beauté et à la gloire de Dieu, à la seigneurie de Jésus-Christ et à la merveille de l’évangile (p. 28). La sanctification est bien plus que l’absence du péché ; c’est la présence de l’amour et de l’obéissance. C’est plus que la fuite de la convoitise ; c’est un respect et un amour authentique et convenable (p. 34).
Satan cherche à nous agresser selon notre tempérament ou notre personnalité (p. 30). Les tentations repondent à nos inclinaisons :
“Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l’attire et le séduit” (Jacques 1:14).
La tentation est un grave danger parce que nous la trouvons très attirante et séduisante. C’est pour cette raison que nous devons Si vous n’êtes pas en train de tuer le péché, le péché est en train de vous tuer.faire mourir le péché en nous. Notre fidélité dans le passé ne nous protège pas contre des dangers actuels (p. 30). La grâce décroît (p. 14) ; comme la manne dans le désert, nous devons donc procurer de la grâce chaque jour. Nous devons « entretenir » notre relation avec Dieu. Cet amour pour Dieu est une arme puissante contre le péché.
Personne n’est exempt de la nécessité de combattre contre le péché. Si vous n’êtes pas en train de tuer le péché, le péché est en train de vous tuer.