Un homme qui n’a pas laissé de restes, comment voulez-vous qu’il prouve son existence ? Voulez-vous qu’il laisse un tombeau ? Nous l’avons trouvé, mais c’est vide. Vous voulez qu’il nous laisse une croix en bois ? Une couronne d’épines ? Une tunique ? Et si nous avions toujours les clous qui ont transpercé ses mains, serions-nous certains qu’ils étaient authentiques ? Qu’est-ce qu’un homme qui est ressuscité d’entre les morts peut laisser comme preuve de son existence et de sa victoire sur la mort ? Qu’est-ce qui serait convainquant ?
Peut-être des témoins. Des témoins qui ont vu le Ressuscité à des moments différents pendant les 40 jours qui ont suivi sa résurrection. Au moins dix apparitions. À plus de cinq cents témoins qui l’ont vu à la fois. N’est-ce pas une des raisons pour le « succès » de l’évangile dans la ville où Jésus avait été crucifié ? Des centaines d’habitants de la ville où ils l’ont vu crucifié étaient au courant des faits concernant la résurrection et de l’effort des autorités de les camoufler en soudoyant les gardes de dire que les disciples avaient enlevé le corps. C’était une admission de la part des autorités hostiles que le tombeau était bien vide ! Elles ne pouvaient présenter aucune preuve au contraire pour nier la déclaration qu’il était ressuscité. Produire le cadavre aurait été suffisant pour étouffer le mouvement sur le coup.
Dix jours après sa dernière apparition, trois mille personnes se sont engagées à le suivre dans la ville même de son exécution. Toute l’Église dès le premier jour de son existence a été fondée sur et a insisté sur la réalité de la résurrection et sur la nullité de sa propre existence si Christ n’était pas réellement ressuscité d’entre les morts.
Est-il si surprenant que bien des gens qui ont bien considéré et investigué ces faits soient devenus croyants ? Est-il réellement surprenant que des croyants aient enregistré ses faits et non ceux qui ont été hostiles ? Et que des croyants aient écrit des commentaires sur les écrits ? La déclaration des premiers témoins oculaires était la suivante :
« Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4:20).
Quelle sorte de preuve serait nécessaire pour vous convaincre ?