Mohler : 5. Un intendant de mystères – première partie : L’autorité du prédicateur

He is not silent

Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

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Première partie : L’AUTORITÉ DU PRÉDICATEUR

Avant tout autre chose, Paul se voit comme serviteur de la Parole de Dieu. Il comprend qu’il est sur la terre pour prêcher la Parole et pour proclamer Jésus-Christ, même s’il en souffre comme résultat :

Maintenant, je me réjouis des souffrances que j’endure pour vous. Car, en ma personne, je complète, pour le bien de son corps—qui est l’Eglise—ce qui manque aux détresses que connaît le Christ. 25 C’est de cette Eglise que je suis devenu le serviteur, selon la responsabilité que Dieu m’a confiée à votre égard. Il m’a chargé d’annoncer sa Parole dans toute sa plénitude (Colossiens 1:24-25, Semeur).

L’autorité de Paul se voit dans le fait que Dieu l’a “chargé d’annoncer sa Parole dans toutes sa plénitude”. Son autorité n’est pas la sienne ; elle lui est confiée pour accomplir la tâche de prêcher la Parole de Dieu.

Il existe trois formes de fausse autorité.

  1. L’autorité professionnelle vient des diplômes et des références, mais la prédication de la Parole de Dieu n’est pas une profession mais un appel que donne Dieu dans sa grâce. On ne peut le mériter.
  2. L’autorité positionnelle vient de sa position dans l’église. Personne ne devrait suivre le pasteur tout simplement parce qu’il est “Le Pasteur” ; le pasteur de devrait pas s’attendre à ce que son église le suive tout bonnement parce qu’il porte le titre de pasteur. Il devrait marcher selon les voies de Dieu et s’attendre à ce que l’on le suive parce qu’il suit les Écritures. Paul et Silas n’ont pas insisté que les Béréens acceptent leur message sans hésitation purement sur la base de leur autorité en tant qu’apôtres. Les Béréens étaient considérés comme plus nobles parce qu’ils ont tout vérifié par la Parole de Dieu (Actes 17:10-11).
  3. L’autorité personnelle est également une fausse autorité. Malheureusement l’église souffre sous la direction de certains pasteurs charismatiques qui se présentent comme des autorités qui n’ont à rendre compte à personne. Paul exécrait cette sorte d’autorité personnelle : “Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !” (Galates 1:8 SER).

L’autorité du prédicateur ne se trouve ni dans sa profession, ni dans sa position, ni dans sa position. Elle ne se trouve que dans la Parole de Dieu.”

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Mohler : 5. Un intendant de mystères – première partie : L’autorité du prédicateur

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Première partie : L’AUTORITÉ DU PRÉDICATEUR

Avant tout autre chose, Paul se voit comme serviteur de la Parole de Dieu. Il comprend qu’il est sur la terre pour prêcher la Parole et pour proclamer Jésus-Christ, même s’il en souffre comme résultat :

Maintenant, je me réjouis des souffrances que j’endure pour vous. Car, en ma personne, je complète, pour le bien de son corps—qui est l’Eglise—ce qui manque aux détresses que connaît le Christ. 25 C’est de cette Eglise que je suis devenu le serviteur, selon la responsabilité que Dieu m’a confiée à votre égard. Il m’a chargé d’annoncer sa Parole dans toute sa plénitude (Colossiens 1:24-25, Semeur).

L’autorité de Paul se voit dans le fait que Dieu l’a “chargé d’annoncer sa Parole dans toutes sa plénitude”. Son autorité n’est pas la sienne ; elle lui est confiée pour accomplir la tâche de prêcher la Parole de Dieu.

Il existe trois formes de fausse autorité.

  1. L’autorité professionnelle vient des diplômes et des références, mais la prédication de la Parole de Dieu n’est pas une profession mais un appel que donne Dieu dans sa grâce. On ne peut le mériter.
  2. L’autorité positionnelle vient de sa position dans l’église. Personne ne devrait suivre le pasteur tout simplement parce qu’il est “Le Pasteur” ; le pasteur de devrait pas s’attendre à ce que son église le suive tout bonnement parce qu’il porte le titre de pasteur. Il devrait marcher selon les voies de Dieu et s’attendre à ce que l’on le suive parce qu’il suit les Écritures. Paul et Silas n’ont pas insisté que les Béréens acceptent leur message sans hésitation purement sur la base de leur autorité en tant qu’apôtres. Les Béréens étaient considérés comme plus nobles parce qu’ils ont tout vérifié par la Parole de Dieu (Actes 17:10-11).
  3. L’autorité personnelle est également une fausse autorité. Malheureusement l’église souffre sous la direction de certains pasteurs charismatiques qui se présentent comme des autorités qui n’ont à rendre compte à personne. Paul exécrait cette sorte d’autorité personnelle : “Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !” (Galates 1:8 SER).

L’autorité du prédicateur ne se trouve ni dans sa profession, ni dans sa position, ni dans sa position. Elle ne se trouve que dans la Parole de Dieu.”

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Mohler : 4. La prédication par exposition – deuxième partie : ses marques

He is not silent Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

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Nous continuons la deuxième partie de ce quatrième chapitre qui expose les caractéristiques ou les marques de la prédication par exposition authentique.

La prédication par exposition qui est authentique porte certaines marques :

  1. La prédication par exposition porte une autorité.
  2. Elle produit une révérence.
  3. Elle a un rôle central.

1.  La prédication par exposition est caractérisée par autorité, ce qui est problématique pour l’homme moderne ou postmoderne qui cherche à se débarrasser de toute autorité.

La culture du Siècle des lumières qui donna naissance à la modernité était subversive à toute forme d’autorité, bien qu’il fallait quelque siècles pour que la rébellion contre l’autorité se répande partout dans la société. Dans la culture postmoderne de l’Ouest, toute forme d’autorité est attaquée, et le sentiment d’autonomie personnelle est fondamental aux idéales contemporaines des droits de l’homme et de la liberté. Nous n’acceptons nul roi pour régner sur nous ; nul parent pour nous discipliner ; nul enseignant pour nous instruire ; et nulle vérité pour nous astreindre.

Si nous vivons dans une culture qui résiste à toute autorité, comment pouvons-nous prêcher avec autorité ? Nous pouvons prêcher avec autorité au milieu d’une culture antiautoritaire parce que notre autorité ne dérive pas de la culture mais de Dieu qui nous a donné sa Parole qui porte l’autorité suprême. Toute prédication par exposition porte l’autorité de Dieu parce que c’est la Parole de Dieu que nous annonçons.

Peut-être aurait-on voulu que Mohler développe plus profondément le défi d’annoncer une parole faisant autorité dans une culture qui rejette toute autorité, mais en réalité, la postmodernité ne change rien. Le message des prophètes a souvent été rejeté. Nous ne modifions pas le message pour plaire aux destinataires. Le message n’est pas le nôtre et nous ne sommes pas autorisés à l’altérer.

Mohler souligne l’importance de l’appel. Nous ne sommes pas des auto-appelés et tout appel doit être reconnu et affirmé par l’église. L’office du pasteur-enseignant est un des dons de Dieu à l’église.

L’autorité du prédicateur est enracinée dans cet appel divin à prêcher, et l’église doit respecter l’office de prédication, mais en fin de compte, l’autorité ultime pour la prédication est l’autorité de la Bible en tant que la Parole de Dieu.

Bref, la prédication par exposition porte autorité parce qu’elle expose la Parole de Dieu qui fait autorité.

2. La prédication par exposition authentique crée un sentiment de révérence parmi le peuple de Dieu. Les croyants comprennent que c’est au travers de la prédication qu’ils entendent la Parole de Christ et qu’ils s’approchent de Christ. La congrégation ne dépassera pas le prédicateur dans sa révérence pour la Parole de Dieu.

Calvin a dit concernant l’objectif de la prédication :

Nous nous assemblons au nom du Seigneur. Ce n’est pas pour entendre de chants joyeux, pour être nourri du vent, c’est-à-dire de la curiosité vaine et stérile, mais pour recevoir une nourriture spirituelle.

Luther a expliqué que les auditeurs entendaient la voix du prédicateur mais les paroles de Dieu.

3. La prédication par exposition doit être au centre de l’adoration chrétienne.

L’adoration n’est pas quelque chose que nous faisons comme préliminaire à la prédication.

En fin de compte, l’église sera jugée par son Seigneur, non pour la qualité de sa musique mais pour la fidélité de sa prédication.

C’est l’acte au travers duquel le people de Dieu dirige toute leur attention pour entendre parler à son peuple le seul Dieu vrai et vivant. L’adoration la plus belle a lieu quand le people de Dieu entendent sa Parole, aime sa Parole et obéissent à sa Parole.

En fin de compte, l’église sera jugée par son Seigneur, non pour la qualité de sa musique mais pour la fidélité de sa prédication. Le prédicateur sera jugé pour sa prédication, et la congrégation sera jugée pour son écoute—et pour la prédication qu’elle a demandée.

 

Voilà les trois marques de la prédication par exposition :

  • son autorité en tant que la Parole de Dieu,
  • la révérence qu’elle engendre chez les auditeurs croyants et
  • son rôle central dans l’adoration de l’église.

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Mohler : 4. La prédication par exposition – deuxième partie : ses marques

He is not silent Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

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Nous continuons la deuxième partie de ce quatrième chapitre qui expose les caractéristiques ou les marques de la prédication par exposition authentique.

La prédication par exposition qui est authentique porte certaines marques :

  1. La prédication par exposition porte une autorité.
  2. Elle produit une révérence.
  3. Elle a un rôle central.

1.  La prédication par exposition est caractérisée par autorité, ce qui est problématique pour l’homme moderne ou postmoderne qui cherche à se débarrasser de toute autorité.

La culture du Siècle des lumières qui donna naissance à la modernité était subversive à toute forme d’autorité, bien qu’il fallait quelque siècles pour que la rébellion contre l’autorité se répande partout dans la société. Dans la culture postmoderne de l’Ouest, toute forme d’autorité est attaquée, et le sentiment d’autonomie personnelle est fondamental aux idéales contemporaines des droits de l’homme et de la liberté. Nous n’acceptons nul roi pour régner sur nous ; nul parent pour nous discipliner ; nul enseignant pour nous instruire ; et nulle vérité pour nous astreindre.

Si nous vivons dans une culture qui résiste à toute autorité, comment pouvons-nous prêcher avec autorité ? Nous pouvons prêcher avec autorité au milieu d’une culture antiautoritaire parce que notre autorité ne dérive pas de la culture mais de Dieu qui nous a donné sa Parole qui porte l’autorité suprême. Toute prédication par exposition porte l’autorité de Dieu parce que c’est la Parole de Dieu que nous annonçons.

Peut-être aurait-on voulu que Mohler développe plus profondément le défi d’annoncer une parole faisant autorité dans une culture qui rejette toute autorité, mais en réalité, la postmodernité ne change rien. Le message des prophètes a souvent été rejeté. Nous ne modifions pas le message pour plaire aux destinataires. Le message n’est pas le nôtre et nous ne sommes pas autorisés à l’altérer.

Mohler souligne l’importance de l’appel. Nous ne sommes pas des auto-appelés et tout appel doit être reconnu et affirmé par l’église. L’office du pasteur-enseignant est un des dons de Dieu à l’église.

L’autorité du prédicateur est enracinée dans cet appel divin à prêcher, et l’église doit respecter l’office de prédication, mais en fin de compte, l’autorité ultime pour la prédication est l’autorité de la Bible en tant que la Parole de Dieu.

Bref, la prédication par exposition porte autorité parce qu’elle expose la Parole de Dieu qui fait autorité.

2. La prédication par exposition authentique crée un sentiment de révérence parmi le peuple de Dieu. Les croyants comprennent que c’est au travers de la prédication qu’ils entendent la Parole de Christ et qu’ils s’approchent de Christ. La congrégation ne dépassera pas le prédicateur dans sa révérence pour la Parole de Dieu.

Calvin a dit concernant l’objectif de la prédication :

Nous nous assemblons au nom du Seigneur. Ce n’est pas pour entendre de chants joyeux, pour être nourri du vent, c’est-à-dire de la curiosité vaine et stérile, mais pour recevoir une nourriture spirituelle.

Luther a expliqué que les auditeurs entendaient la voix du prédicateur mais les paroles de Dieu.

3. La prédication par exposition doit être au centre de l’adoration chrétienne.

L’adoration n’est pas quelque chose que nous faisons comme préliminaire à la prédication.

En fin de compte, l’église sera jugée par son Seigneur, non pour la qualité de sa musique mais pour la fidélité de sa prédication.

C’est l’acte au travers duquel le people de Dieu dirige toute leur attention pour entendre parler à son peuple le seul Dieu vrai et vivant. L’adoration la plus belle a lieu quand le people de Dieu entendent sa Parole, aime sa Parole et obéissent à sa Parole.

En fin de compte, l’église sera jugée par son Seigneur, non pour la qualité de sa musique mais pour la fidélité de sa prédication. Le prédicateur sera jugé pour sa prédication, et la congrégation sera jugée pour son écoute—et pour la prédication qu’elle a demandée.

 

Voilà les trois marques de la prédication par exposition :

  • son autorité en tant que la Parole de Dieu,
  • la révérence qu’elle engendre chez les auditeurs croyants et
  • son rôle central dans l’adoration de l’église.

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Mohler : 4. La prédication par exposition – première partie : sa définition

Sa définition

He is not silent Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

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Mohler commence ce chapitre avec une définition de la prédication par exposition.

La prédication par exposition est ce mode de prédication chrétienne qui assume comme objectif central la présentation et l’application du texte de la Bible. Tout autre intérêt ou question est subordonnée à la tâche centrale de présenter le texte biblique. En tant que la Parole de Dieu, le texte des Écritures a le droit d’établir et le contenu et la structure du sermon. L’exposition authentique a lieu quand le prédicateur fait ressortir la signification et le message du texte biblique et démontre clairement comment la Parole de Dieu établit l’identité et la vision globale de l’église comme le peuple de Dieu.

La prédication par exposition et la Parole de Dieu

1.   La prédication par exposition est ce mode de prédication chrétienne qui assume comme objectif central la présentation et l’application du texte de la Bible.

Cette partie de la définition indique que le prédicateur commence non pas avec le problème ou la question humaine mais avec le texte et du texte il cherche à mettre en valeur sa valeur pour la vie des croyants. Ainsi, la prédication par exposition est liée à l’exégèse sérieuse du texte. Puisque plusieurs prédicateurs dépendent de l’inspiration du moment et ne comprennent pas le sérieux de leur travail, je cite :

Si le prédicateur est à expliquer le texte, il doit d’abord étudier le texte et consacrer des heures d’étude et de recherche nécessaires pour le comprendre. Le pasteur doit investir la plus grande portion de son énergie et de son engagement intellectuel (sans parler de son temps) à la tâche de “dispense[r] avec droiture la parole de la vérité” (2 Timothée 2:15). Il n’existe pas de raccourcis à l’exposition authentique. L’expositeur n’est pas un explorateur qui revient pour raconter des histoires de son voyage mais un guide qui conduit le peuple dans le texte tout en enseignant l’art de l’étude et de l’interprétation biblique tandis qu’il le démontre.

Le prédicateur s’approche du pupitre pour accomplir un objectif central—faire ressortir le message et la signification du texte biblique. Cela exige une investigation historique, un discernement littéraire et l’usage fidèle de l’analogia fidei (“l’analogie de la foi”), c’est-à-dire, l’interprétation des Écritures par les Écritures.

2.   Tout autre intérêt ou question est subordonnée à la tâche centrale de présenter le texte biblique.

Que notre intérêt soit l’évangélisation ou l’édification de l’église, tout cela est accompli quand nous présentons et expliquons le texte biblique.

Si le prédicateur quitte le pupitre sans accomplir cette tâche primaire, peu importe combien les auditeurs ont apprécié le sermon ou combien ils ont été émus, son peuple mourra.

3.   Le texte des Écritures a le droit d’établir et le contenu et la structure du sermon.

Tout simplement, nous ne devons pas imposer sur le texte une structure préconçue. La structure du passage—que ce soit narrative, discours, symbolique, poésie, prophétie—devrait façonner la structure le sermon ainsi que son contenu.

4.  Le prédicateur doit démontrer clairement comment la Parole de Dieu établit l’identité et la vision globale de l’église comme le peuple de Dieu.

La Parole de Dieu a le droit de façonner notre vision globale, notre vision du monde et de qui nous sommes. La Bible nous place sous la seigneurie de Jésus-Christ et place Dieu au centre de notre existence et de toutes choses. Notre prédication devrait refléter la gloire et la souveraineté de Dieu. La prédication devait pousser les auditeurs à prendre une décision d’obéir ou de désobéir à la Parole de Dieu.

La Parole prêchée, appliquée au cœur par le Saint-Esprit, est l’instrument essentiel par lequel Dieu façonne son peuple. Comme nous rappellent les réformateurs, c’est au travers la prédication que Christ est présent parmi son peuple.

Nous continuerons prochainement la deuxième partie de ce chapitre qui expose les caractéristiques ou les marques de la prédication par exposition authentique.

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Mohler : 4. La prédication par exposition – première partie : sa définition

Sa définition

He is not silent Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

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Mohler commence ce chapitre avec une définition de la prédication par exposition.

La prédication par exposition est ce mode de prédication chrétienne qui assume comme objectif central la présentation et l’application du texte de la Bible. Tout autre intérêt ou question est subordonnée à la tâche centrale de présenter le texte biblique. En tant que la Parole de Dieu, le texte des Écritures a le droit d’établir et le contenu et la structure du sermon. L’exposition authentique a lieu quand le prédicateur fait ressortir la signification et le message du texte biblique et démontre clairement comment la Parole de Dieu établit l’identité et la vision globale de l’église comme le peuple de Dieu.

La prédication par exposition et la Parole de Dieu

1.   La prédication par exposition est ce mode de prédication chrétienne qui assume comme objectif central la présentation et l’application du texte de la Bible.

Cette partie de la définition indique que le prédicateur commence non pas avec le problème ou la question humaine mais avec le texte et du texte il cherche à mettre en valeur sa valeur pour la vie des croyants. Ainsi, la prédication par exposition est liée à l’exégèse sérieuse du texte. Puisque plusieurs prédicateurs dépendent de l’inspiration du moment et ne comprennent pas le sérieux de leur travail, je cite :

Si le prédicateur est à expliquer le texte, il doit d’abord étudier le texte et consacrer des heures d’étude et de recherche nécessaires pour le comprendre. Le pasteur doit investir la plus grande portion de son énergie et de son engagement intellectuel (sans parler de son temps) à la tâche de “dispense[r] avec droiture la parole de la vérité” (2 Timothée 2:15). Il n’existe pas de raccourcis à l’exposition authentique. L’expositeur n’est pas un explorateur qui revient pour raconter des histoires de son voyage mais un guide qui conduit le peuple dans le texte tout en enseignant l’art de l’étude et de l’interprétation biblique tandis qu’il le démontre.

Le prédicateur s’approche du pupitre pour accomplir un objectif central—faire ressortir le message et la signification du texte biblique. Cela exige une investigation historique, un discernement littéraire et l’usage fidèle de l’analogia fidei (“l’analogie de la foi”), c’est-à-dire, l’interprétation des Écritures par les Écritures.

2.   Tout autre intérêt ou question est subordonnée à la tâche centrale de présenter le texte biblique.

Que notre intérêt soit l’évangélisation ou l’édification de l’église, tout cela est accompli quand nous présentons et expliquons le texte biblique.

Si le prédicateur quitte le pupitre sans accomplir cette tâche primaire, peu importe combien les auditeurs ont apprécié le sermon ou combien ils ont été émus, son peuple mourra.

3.   Le texte des Écritures a le droit d’établir et le contenu et la structure du sermon.

Tout simplement, nous ne devons pas imposer sur le texte une structure préconçue. La structure du passage—que ce soit narrative, discours, symbolique, poésie, prophétie—devrait façonner la structure le sermon ainsi que son contenu.

4.  Le prédicateur doit démontrer clairement comment la Parole de Dieu établit l’identité et la vision globale de l’église comme le peuple de Dieu.

La Parole de Dieu a le droit de façonner notre vision globale, notre vision du monde et de qui nous sommes. La Bible nous place sous la seigneurie de Jésus-Christ et place Dieu au centre de notre existence et de toutes choses. Notre prédication devrait refléter la gloire et la souveraineté de Dieu. La prédication devait pousser les auditeurs à prendre une décision d’obéir ou de désobéir à la Parole de Dieu.

La Parole prêchée, appliquée au cœur par le Saint-Esprit, est l’instrument essentiel par lequel Dieu façonne son peuple. Comme nous rappellent les réformateurs, c’est au travers la prédication que Christ est présent parmi son peuple.

Nous continuerons prochainement la deuxième partie de ce chapitre qui expose les caractéristiques ou les marques de la prédication par exposition authentique.

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Mohler : 3. La prédication est une exposition

He is not silent Une théologie de l’exposition

Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

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La prédication de la Parole est centrale, irréductible et non négociable pour l’adoration authentique qui plaît à Dieu.

Dans le premier chapitre de son livre He Is Not Silent (“Il n’est pas silencieux”), Mohler présente l’argument que la prédication est centrale et indispensable pour l’adoration chrétienne. Dans son troisième chapitre, il va plus loin :

Je veux soutenir que la prédication qui est centrale à l’adoration chrétienne est une prédication par exposition. En fait, je crois que la seule forme de prédication chrétienne authentique est la prédication par exposition.

Ensuite il trace la crise dans la prédication et la difficulté de trouver une église évangélique où le texte biblique est exposé et expliqué. Mohler dit que nous confondons la question quand nous parlons de la prédication par exposition comme si c’était une forme de prédication ou même la meilleure forme de prédication.

Soyons clairs. Selon la Bible, l’exposition est la prédication. Et la prédication est une exposition.

Ce qui se passe dans la plupart des pupitres aujourd’hui n’est pas de la prédication bien que le “prédicateur” et peut-être les auditeurs ne soient pas d’accord avec ce jugement.

La prédication n’est pas la tâche de dire quelque chose d’intéressant au sujet de Dieu. Elle n’est pas non plus la présentation d’un discours religieux ou la narration d’une histoire.

La prédication peut être définie en trois verbes : Lire. Expliquer. Répéter.

Qu’est-ce qu’alors la prédication ? Mohler, président du plus grand séminaire du monde, peut définir la prédication en trois verbes : Lire. Expliquer. Répéter.

Ce que nous voulons dire [par le terme “prêcher”], c’est très simplement, lire le texte et l’expliquer — convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et en instruisant directement du texte des Écritures. Si vous ne faites pas cela, vous ne prêchez pas.

Il prend le portrait de la prédication qui se trouve dans Néhémie 8:8,

Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu.

Esdras et les scribes donnaient le sens du texte pour que les auditeurs puissent comprendre la lecture du texte biblique. Il s’agit d’expliquer le texte, de le décomposer et de le clarifier pour les auditeurs.

Essentiellement, c’est ce que veut dire le verbe prêcher. Le cœur et l’âme de la prédication par exposition—de toute prédication qui est vraiment chrétienne—c’est de lire la Parole de Dieu, puis de l’expliquer pour que les gens puissent la comprendre.

Comment développer une passion pour la prédication par exposition

Mohler retire trois points de Deutéronome 4 qui nous aident à développer une théologie de, et une passion pour, la prédication par exposition.

1. Le seul Dieu vrai et vivant est le Dieu qui parle (Deutéronome 4:10, 12, 15).

Les païens voient leurs dieux et leur parle, mais le seul Dieu vrai et vivant n’est jamais vu, pourtant il parle à son peuple.

2. Les quatre questions posées par Moïse indique que le vrai peuple de Dieu sont ceux qui entendent Dieu qui leur parle.

  • Y eut-il jamais si grand événement ? (Deutéronome 4:32)
  • A-t-on jamais entendu chose semblable ? (Deutéronome 4:32)
  • Un Dieu a-t-il jamais essayé de venir prendre pour lui une nation du sein d’une autre nation, au moyen d’épreuves, de signes, de prodiges et de combats, à main forte et à bras étendu, et avec des (interventions) très redoutables, comme tout ce qu’a fait pour vous l’Éternel, votre Dieu, en Égypte sous tes yeux ? (Deutéronome 4:34)
  • Un peuple a-t-il jamais entendu la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme tu l’as entendue, en restant en vie ? (Deutéronome 4:33)

Vous savez que vous êtes un croyant dans le Seigneur Jésus-Christ… parce que vous avez entendu la Parole de Dieu et vous y avez cru.

3. La vie même du peuple de Dieu dépend de l’écoute de sa Parole.

J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’attacher à lui : c’est lui qui est ta vie et qui prolongera tes jours, pour que tu habites le territoire que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob (Deutéronome 30:19-20).

Je conclus avec quelques citations clés de ce chapitre :

La théologie entière de Deutéronome peut être réduit au fait que Dieu a parlé. Donc, entendre et obéir, c’est la vie, mais refuser d’entendre et désobéir, c’est la mort…

…le problème central dans notre crise de prédication aujourd’hui, c’est que quelque part nous croyons que [la nécessité d’entendre et d’obéir] a changé. Nous ne croyons plus qu’entendre et répondre à la Parole de Dieu est un sujet d’importance cruciale. C’est la seule raison plausible que je puisse offrir pour expliquer pourquoi la prédication par exposition est en déclin, voire absente, dans tant de pupitres. Avant le déclin de la prédication par exposition, il y avait un abandon de la conviction que la Parole de Dieu est une question de vie ou de mort (54).

La prédication est donc toujours une question de vie ou de mort. La vie même du peuple dans nos églises dépend du ministère de la Parole ; ainsi notre prédication devrait être rien de moins—et rien d’autre—que l’exposition de la Bible. Rien d’autre ne peut suffire (63).

En fin de compte, notre appel en tant que prédicateurs est en réalité très simple. Nous étudions, nous nous tenons debout devant le peuple, nous lisons le texte, et nous l’expliquons. Nous convainquons, nous reprenons, nous exhortons, nous encourageons et nous enseignons—et puis ne refaisons tout cela encore et encore et encore (64).

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Mohler : 3. La prédication est une exposition

He is not silent Une théologie de l’exposition

Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

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La prédication de la Parole est centrale, irréductible et non négociable pour l’adoration authentique qui plaît à Dieu.

Dans le premier chapitre de son livre He Is Not Silent (“Il n’est pas silencieux”), Mohler présente l’argument que la prédication est centrale et indispensable pour l’adoration chrétienne. Dans son troisième chapitre, il va plus loin :

Je veux soutenir que la prédication qui est centrale à l’adoration chrétienne est une prédication par exposition. En fait, je crois que la seule forme de prédication chrétienne authentique est la prédication par exposition.

Ensuite il trace la crise dans la prédication et la difficulté de trouver une église évangélique où le texte biblique est exposé et expliqué. Mohler dit que nous confondons la question quand nous parlons de la prédication par exposition comme si c’était une forme de prédication ou même la meilleure forme de prédication.

Soyons clairs. Selon la Bible, l’exposition est la prédication. Et la prédication est une exposition.

Ce qui se passe dans la plupart des pupitres aujourd’hui n’est pas de la prédication bien que le “prédicateur” et peut-être les auditeurs ne soient pas d’accord avec ce jugement.

La prédication n’est pas la tâche de dire quelque chose d’intéressant au sujet de Dieu. Elle n’est pas non plus la présentation d’un discours religieux ou la narration d’une histoire.

La prédication peut être définie en trois verbes : Lire. Expliquer. Répéter.

Qu’est-ce qu’alors la prédication ? Mohler, président du plus grand séminaire du monde, peut définir la prédication en trois verbes : Lire. Expliquer. Répéter.

Ce que nous voulons dire [par le terme “prêcher”], c’est très simplement, lire le texte et l’expliquer — convaincs, reprends, exhorte, avec toute patience et en instruisant directement du texte des Écritures. Si vous ne faites pas cela, vous ne prêchez pas.

Il prend le portrait de la prédication qui se trouve dans Néhémie 8:8,

Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu.

Esdras et les scribes donnaient le sens du texte pour que les auditeurs puissent comprendre la lecture du texte biblique. Il s’agit d’expliquer le texte, de le décomposer et de le clarifier pour les auditeurs.

Essentiellement, c’est ce que veut dire le verbe prêcher. Le cœur et l’âme de la prédication par exposition—de toute prédication qui est vraiment chrétienne—c’est de lire la Parole de Dieu, puis de l’expliquer pour que les gens puissent la comprendre.

Comment développer une passion pour la prédication par exposition

Mohler retire trois points de Deutéronome 4 qui nous aident à développer une théologie de, et une passion pour, la prédication par exposition.

1. Le seul Dieu vrai et vivant est le Dieu qui parle (Deutéronome 4:10, 12, 15).

Les païens voient leurs dieux et leur parle, mais le seul Dieu vrai et vivant n’est jamais vu, pourtant il parle à son peuple.

2. Les quatre questions posées par Moïse indique que le vrai peuple de Dieu sont ceux qui entendent Dieu qui leur parle.

  • Y eut-il jamais si grand événement ? (Deutéronome 4:32)
  • A-t-on jamais entendu chose semblable ? (Deutéronome 4:32)
  • Un Dieu a-t-il jamais essayé de venir prendre pour lui une nation du sein d’une autre nation, au moyen d’épreuves, de signes, de prodiges et de combats, à main forte et à bras étendu, et avec des (interventions) très redoutables, comme tout ce qu’a fait pour vous l’Éternel, votre Dieu, en Égypte sous tes yeux ? (Deutéronome 4:34)
  • Un peuple a-t-il jamais entendu la voix de Dieu parlant du milieu du feu, comme tu l’as entendue, en restant en vie ? (Deutéronome 4:33)

Vous savez
que vous êtes un croyant dans le Seigneur Jésus-Christ… parce que vous avez entendu la Parole de Dieu et vous y avez cru.

3. La vie même du peuple de Dieu dépend de l’écoute de sa Parole.

J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’attacher à lui : c’est lui qui est ta vie et qui prolongera tes jours, pour que tu habites le territoire que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob (Deutéronome 30:19-20).

Je conclus avec quelques citations clés de ce chapitre :

La théologie entière de Deutéronome peut être réduit au fait que Dieu a parlé. Donc, entendre et obéir, c’est la vie, mais refuser d’entendre et désobéir, c’est la mort…

…le problème central dans notre crise de prédication aujourd’hui, c’est que quelque part nous croyons que [la nécessité d’entendre et d’obéir] a changé. Nous ne croyons plus qu’entendre et répondre à la Parole de Dieu est un sujet d’importance cruciale. C’est la seule raison plausible que je puisse offrir pour expliquer pourquoi la prédication par exposition est en déclin, voire absente, dans tant de pupitres. Avant le déclin de la prédication par exposition, il y avait un abandon de la conviction que la Parole de Dieu est une question de vie ou de mort (54).

La prédication est donc toujours une question de vie ou de mort. La vie même du peuple dans nos églises dépend du ministère de la Parole ; ainsi notre prédication devrait être rien de moins—et rien d’autre—que l’exposition de la Bible. Rien d’autre ne peut suffire (63).

En fin de compte, notre appel en tant que prédicateurs est en réalité très simple. Nous étudions, nous nous tenons debout devant le peuple, nous lisons le texte, et nous l’expliquons. Nous convainquons, nous reprenons, nous exhortons, nous encourageons et nous enseignons—et puis ne refaisons tout cela encore et encore et encore (64).

Pour les autres articles sur ce livre “He Is Not Silent”, cliquer ici.

Mohler : 2. Le motif pour prêcher

He is not silentNotre Dieu trinitaire

Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

Le point de départ dans notre prédication est ce commandement : “Prêche la Parole !” (2 Timothée 4:2). Cet impératif pose le fondement de la théologie de la prédication et son motif : Nous prêchons parce que Dieu l’a commandé. “Dieu a parlé et il nous a ordonnés de parler pour lui.” Dans la prédication le prédicateur ose parler de Dieu et pour Dieu. “Pour cette raison, une théologie de la prédication devrait prendre une forme trinitaire, reflétant la nature même du Dieu qui se révèle. Ainsi, elle rend témoignage au Dieu qui parle, au Fils qui sauve et à l’Esprit qui illumine.”

Le Dieu qui parle

La prédication n’est pas spéculative ; elle commence et se termine avec ce que Dieu dit de lui-même. Elle “ne consiste pas de la spéculation mais de La vraie prédication chrétienne est une exposition et une explication de la Bible.l’exposition”. Le prédicateur expose ce que Dieu dit de lui-même dans la Parole de Dieu. “Toute prédication chrétienne est biblique.” C’est-à-dire que la vraie prédication chrétienne est une exposition et une explication de la Bible. “Ceux qui prêchent d’une autre source d’autorité ou d’un autre texte quoiqu’ils parlent avec beaucoup d’effet et d’une manière très attirante, ils prêchent ‘un autre évangile’ et ils sont trahis par leurs paroles.”

Soyons honnêtes : L’acte de prêcher sentirait d’une arrogance complète et ambitieuse si ce n’était pour le fait que c’est Dieu lui-même qui nous a donné cette tâche. À la lumière de ce fait, la prédication n’est pas du tout un acte d’arrogance mais un d’humilité. La vraie prédication n’est jamais une démonstration du génie ou de l’intellect du prédicateur mais une exposition de la sagesse et de la puissance de Dieu.

Cette sorte d’humilité dans la prédication n’est possible que lorsque le prédicateur est soumis au texte de l’Écriture. Finalement, c’est simplement une question d’autorité. Soit le prédicateur soit le texte détermine ce qui est dit. En tant que prédicateurs de la Parole de Dieu, nous n’osons pas confondre notre propre autorité avec celle du texte. Agir ainsi serait un acte d’arrogance complète. Nous sommes appelés non seulement à prêcher mais à prêcher la Parole.

Le Fils qui sauve

Le Dieu qui se révèle a parlé suprêmement et définitivement par son Fils.

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes (Hébreux 1:1-2).

Toute prédication chrétienne est christologique ou christocentrique : centré sur la personne de Christ. “Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes ; c’est le Christ-Jésus, le Seigneur, que nous prêchons…” (2 Corinthiens 4:5 SER). Une théologie de la prédication devrait inclure et une théologie de la croix et une théologie de la gloire. Pourtant, nous nous rendons compte que ce que nous prêchons sera caractérisé de la folie (1 Corinthiens 1:18). Cette accusation est intrinsèque à la tâche et le prédicateur devrait être prêt à la supporter. Comme l’explique l’apôtre Paul : "Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi ne soit pas (fondée) sur la sagesse des hommes mais sur la puissance de Dieu.” (1 Corinthiens 2:4-5 SER).

Prêcher l’évangile du Fils qui sauve, c’est rejeter toute notion que c’est la technique de communication et de persuasion humaine qui détermine l’efficacité homilétique. Comme dit franchement James Denney : “Personne ne peut donner l’impression à la fois qu’il est lui-même agile et que Christ est puissant pour sauver. Notre cible dans la prédication est d’être fidèles à l’évangile de Jésus-Christ. L’effet de cet évangile sur les cœurs humains, nous le laissons entre les mains de Dieu et de son Saint-Esprit.

L’Esprit qui illumine

Mohler dit que notre génération est caractérisée par une négligence de l’œuvre du Saint-Esprit. “L’absence d’une dépendance consciente de l’Esprit Saint est un signe que le prédicateur ne comprend pas sa tâche et son appel.” L’absence d’une dépendance consciente de l’Esprit Saint est un signe que le prédicateur ne comprend pas sa tâche et son appel.”J’ajouterais que dans certains milieux, il existe un accent sur l’œuvre de l’Esprit aux dépens de la Parole comme si l’Esprit agissait indépendamment de la Parole qu’il a lui-même inspirée. Comme il dit plus tard dans ce chapitre, l’Esprit ne travaille que par la Parole.

Mohler explique que nous sommes des ministres externes de la Parole tandis que l’Esprit est le ministre interne de la Parole. Selon Martin Luther, nous devons prêcher la Parole d’une manière fidèle pour qu’elle puisse entrer les oreilles des auditeurs, mais le Saint-Esprit seul puisse transmettre la Parole de l’oreille au cœur humain. Nous prêchons à haute voix la Parole. Pendant cet acte de prédication, l’Esprit illumine aujourd’hui la Parole qu’il a inspirée jadis.

Le motif, l’objectif et la gloire de la prédication

Le motif de la prédication n’est autre que la révélation que Dieu nous a adressée dans les Écritures. L’objectif de la prédication n’est ni moins ni plus que la fidélité à cet appel. La gloire de la prédication est que Dieu a promis de se servir de prédicateurs et de la prédication pour accomplir son objectif et pour se glorifier lui-même.

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Mohler : 2. Le motif pour prêcher

He is not silentNotre Dieu trinitaire

Je partage des notes du livre par Albert Mohler, He Is Not Silent: Preaching in a Postmodern World (“Il n’est pas silencieux : prêcher dans un monde postmoderne”).

Le point de départ dans notre prédication est ce commandement : “Prêche la Parole !” (2 Timothée 4:2). Cet impératif pose le fondement de la théologie de la prédication et son motif : Nous prêchons parce que Dieu l’a commandé. “Dieu a parlé et il nous a ordonnés de parler pour lui.” Dans la prédication le prédicateur ose parler de Dieu et pour Dieu. “Pour cette raison, une théologie de la prédication devrait prendre une forme trinitaire, reflétant la nature même du Dieu qui se révèle. Ainsi, elle rend témoignage au Dieu qui parle, au Fils qui sauve et à l’Esprit qui illumine.”

Le Dieu qui parle

La prédication n’est pas spéculative ; elle commence et se termine avec ce que Dieu dit de lui-même. Elle “ne consiste pas de la spéculation mais de La vraie prédication chrétienne est une exposition et une explication de la Bible.l’exposition”. Le prédicateur expose ce que Dieu dit de lui-même dans la Parole de Dieu. “Toute prédication chrétienne est biblique.” C’est-à-dire que la vraie prédication chrétienne est une exposition et une explication de la Bible. “Ceux qui prêchent d’une autre source d’autorité ou d’un autre texte quoiqu’ils parlent avec beaucoup d’effet et d’une manière très attirante, ils prêchent ‘un autre évangile’ et ils sont trahis par leurs paroles.”

Soyons honnêtes : L’acte de prêcher sentirait d’une arrogance complète et ambitieuse si ce n’était pour le fait que c’est Dieu lui-même qui nous a donné cette tâche. À la lumière de ce fait, la prédication n’est pas du tout un acte d’arrogance mais un d’humilité. La vraie prédication n’est jamais une démonstration du génie ou de l’intellect du prédicateur mais une exposition de la sagesse et de la puissance de Dieu.

Cette sorte d’humilité dans la prédication n’est possible que lorsque le prédicateur est soumis au texte de l’Écriture. Finalement, c’est simplement une question d’autorité. Soit le prédicateur soit le texte détermine ce qui est dit. En tant que prédicateurs de la Parole de Dieu, nous n’osons pas confondre notre propre autorité avec celle du texte. Agir ainsi serait un acte d’arrogance complète. Nous sommes appelés non seulement à prêcher mais à prêcher la Parole.

Le Fils qui sauve

Le Dieu qui se révèle a parlé suprêmement et définitivement par son Fils.

Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu nous a parlé par le Fils en ces jours qui sont les derniers. Il l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les mondes (Hébreux 1:1-2).

Toute prédication chrétienne est christologique ou christocentrique : centré sur la personne de Christ. “Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes ; c’est le Christ-Jésus, le Seigneur, que nous prêchons…” (2 Corinthiens 4:5 SER). Une théologie de la prédication devrait inclure et une théologie de la croix et une théologie de la gloire. Pourtant, nous nous rendons compte que ce que nous prêchons sera caractérisé de la folie (1 Corinthiens 1:18). Cette accusation est intrinsèque à la tâche et le prédicateur devrait être prêt à la supporter. Comme l’explique l’apôtre Paul : "Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi ne soit pas (fondée) sur la sagesse des hommes mais sur la puissance de Dieu.” (1 Corinthiens 2:4-5 SER).

Prêcher l’évangile du Fils qui sauve, c’est rejeter toute notion que c’est la technique de communication et de persuasion humaine qui détermine l’efficacité homilétique. Comme dit franchement James Denney : “Personne ne peut donner l’impression à la fois qu’il est lui-même agile et que Christ est puissant pour sauver. Notre cible dans la prédication est d’être fidèles à l’évangile de Jésus-Christ. L’effet de cet évangile sur les cœurs humains, nous le laissons entre les mains de Dieu et de son Saint-Esprit.

L’Esprit qui illumine

Mohler dit que notre génération est caractérisée par une négligence de l’œuvre du Saint-Esprit. “L’absence d’une dépendance consciente de l’Esprit Saint est un signe que le prédicateur ne comprend pas sa tâche et son appel.” L’absence d’une dépendance consciente de l’Esprit Saint est un signe que le prédicateur ne comprend pas sa tâche et son appel.”J’ajouterais que dans certains milieux, il existe un accent sur l’œuvre de l’Esprit aux dépens de la Parole comme si l’Esprit agissait indépendamment de la Parole qu’il a lui-même inspirée. Comme il dit plus tard dans ce chapitre, l’Esprit ne travaille que par la Parole.

Mohler explique que nous sommes des ministres externes de la Parole tandis que l’Esprit est le ministre interne de la Parole. Selon Martin Luther, nous devons prêcher la Parole d’une manière fidèle pour qu’elle puisse entrer les oreilles des auditeurs, mais le Saint-Esprit seul puisse transmettre la Parole de l’oreille au cœur humain. Nous prêchons à haute voix la Parole. Pendant cet acte de prédication, l’Esprit illumine aujourd’hui la Parole qu’il a inspirée jadis.

Le motif, l’objectif et la gloire de la prédication

Le motif de la prédication n’est autre que la révélation que Dieu nous a adressée dans les Écritures. L’objectif de la prédication n’est ni moins ni plus que la fidélité à cet appel. La gloire de la prédication est que Dieu a promis de se servir de prédicateurs et de la prédication pour accomplir son objectif et pour se glorifier lui-même.

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