17 décembre
Le germe juste
Lecture de l’Avent : Jérémie 23:1-6 ; 33:14-18
Déçus sont ceux qui placent leur espoir dans les prochaines élections. Les dirigeants humains échouent finalement à répondre à nos espoirs et attentes les plus élevés, car comme nous, ils font partie de l’humanité déchue. Malheureusement, nous en sommes venus à nous attendre à des promesses de campagne non tenues ou à l’incapacité des dirigeants élus à les tenir. Nous sommes indignés lorsque nous apprenons la corruption, l’exploitation et l’abus de pouvoir et de position par ceux qui ont été élus pour servir. Combien pires sont les conditions des personnes qui vivent dans des régimes totalitaires comme la Corée du Nord.
L’histoire du monde est souvent l’histoire de dirigeants égoïstes qui afin de satisfaire leurs propres désirs égoïstes exploitent les personnes qu’ils devraient servir. Telle fut l’histoire d’Israël, des royaumes du nord et du sud. Dans Jérémie 23, l’Éternel reprend « les bergers qui détruisent et dispersent les brebis de mon pâturage ! » (23:1). Il les avertit : « Vous avez dispersé mon troupeau et l’avez chassé, et vous ne vous êtes pas occupé d’eux. Voici, je m’occuperai de tes mauvaises actions, déclare l’Éternel » (23:2).
La méchanceté des chefs conduit à la dispersion du troupeau d’Israël, mais l’Éternel promet « d’assumer le rôle de berger et de rassembler le reste de son troupeau de tous les lieux où il les avait chassés. »[1] L’Éternel promet d’établir des bergers sur son peuple qui prendront soin d’eux afin qu’ils ne vivent pas dans la peur ou ne soient pas perdus ou disparus.
En fait, il promet un jour futur où un descendant de David, « un germe juste » régnera en tant que roi et exécutera la justice et la droiture. (Voir Ésaïe 11:1-9 et la lecture de l’Avent du 13 décembre.) Ce roi à venir sera appelé « L’Éternel notre justice » (Jérémie 23:5-6). Cette promesse est si importante que Jérémie la répète pratiquement mot pour mot dans 33:14-16.
Qui est ce roi à venir, ce germe juste ? L’apôtre Paul nous dit que Jésus-Christ est notre justice (1 Corinthiens 1:30). C’est « par son œuvre spéciale qu’il donnera aux hommes une justice non d’œuvres mais de grâce (Éph. 2:8) qui inclura la sainteté personnelle comme l’œuvre de l’Esprit après la justification. »[2] L’Éternel notre justice est le Germe juste qui viendra une seconde fois régnera comme roi. Alors que nous considérons l’état de notre monde, nous prions avec l’apôtre Jean : « Viens, Seigneur Jésus ! »
[1] F. B. Huey, Jeremiah, Lamentations, vol. 16, The New American Commentary (Nashville: Broadman & Holman Publishers, 1993), 211.
[2] R. K. Harrison, Jeremiah and Lamentations: An Introduction and Commentary, vol. 21, Tyndale Old Testament Commentaries (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 1973), 123.